L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Banque nationale suisse (BNS) a annoncé hier avoir signé la Déclaration d’engagement à respecter le Code global de bonne conduite pour le marché des changes, et s’engage ainsi à appliquer ses principes à ses processus internes. Par ailleurs, la BNS est favorable à la création d’un comité des changes en Suisse. Le Swiss Foreign Exchange Committee doit constituer un forum de discussion pour les banques et autres acteurs du marché des changes en Suisse et dans la Principauté de Liechtenstein, d’une part, et la Banque nationale suisse d’autre part.
La Banque nationale suisse (BNS) a annoncé ce matin avoir signé la Déclaration d’engagement à respecter le Code global de bonne conduite pour le marché des changes, et s’engage ainsi à appliquer ses principes à ses processus internes. La BNS attend en outre de ses contreparties régulières qu’elles mettent le Code en oeuvre et observent les règles de conduite convenues. Le Code global de bonne conduite a été publié le 25 mai 2017. Il regroupe les principes relatifs aux pratiques ayant fait leurs preuves sur le marché des changes, définis entre 2015 et 2017 par les banques centrales et les acteurs du marché appartenant aux principaux centres de négoce de devises.
La croissance des salaires primes incluses sur les trois mois à fin avril a ralenti un rythme annuel de 2,5%, après +2,6% sur la période allant de janvier à mars, selon les données publiées ce matin par l’institut national de la statistique (ONS). Hors primes, le rythme a également ralenti à 2,8%, contre 2,9% prévu par le consensus. Sur le seul mois d’avril, période où les entreprises accordent une augmentation salariale annuelle à leurs employés, les salaires ont augmenté de 2,5%.
Un plan radical visant à ôter aux banques suisses le droit de création monétaire a été rejeté par les électeurs, a annoncé hier le Conseil fédéral. Les électeurs ont été 75,7% à se prononcer contre l’initiative dite «monnaie pleine», qui n’a atteint la majorité dans aucun des 26 cantons, a précisé le pouvoir. En plus d’une majorité simple des électeurs, la proposition devait aussi réunir une majorité des cantons. La proposition, soumise à votation après avoir obtenu plus de 100.000 signatures, visait à donner à la Banque nationale suisse (BNS) le monopole de la création monétaire dans le pays. «Mettre en oeuvre un tel système, qui aurait soulevé tant de questions, aurait été difficilement possible sans provoquer des années d’ennuis», a déclaré le ministre des Finances Ueri Maurer lors d’une conférence de presse. La BNS, le Conseil fédéral (gouvernement) et les organisations patronales s’étaient mobilisés en faveur du «non».
Les statistiques économiques portant sur le deuxième trimestre suggèrent que la Banque d’Angleterre (BOE) a eu raison de considérer le ralentissement du premier trimestre comme temporaire, a déclaré hier Dave Ramsden, vice-gouverneur de la banque centrale britannique. Si l'économie britannique évolue conformément aux prévisions de la BOE, plusieurs relèvements de son taux directeur au cours des prochaines années seront nécessaires pour maîtriser l’inflation, a-t-il ajouté.
Les conditions restent extrêmement incitatives pour les emprunteurs, selon les courtiers en crédit immobilier. L’hypothèse d’une remontée des taux, redoutée depuis quelques mois, n’est toujours pas à l’ordre du jour.
La perspective d’une annonce, dès la semaine prochaine, d’un arrêt des rachats d’actifs de la Banque centrale européenne (BCE), faisait grimper les rendements en zone euro mercredi matin. «La semaine prochaine, le Conseil des gouverneurs devra évaluer si les progrès réalisés jusqu'à présent ont été suffisants pour justifier une réduction progressive de nos achats nets», a indiqué le chef économiste de la BCE, Peter Praet. Celui-ci souligne que la banque centrale est confiante sur une remontée de l’inflation en zone euro vers l’objectif d’un peu moins de 2%.
La Banque centrale australienne (RBA) a maintenu aujourd’hui comme attendu son taux directeur à son plancher de 1,50%, exprimant sa confiance dans la capacité de l'économie à prolonger sa période de 26 ans sans récession, grâce à de solides exportations et aux dépenses publiques. L’institut d’émission estime que la croissance économique devrait s’accélérer pour se situer «légèrement au-dessus» de 3% en 2018 et en 2019. La consommation des ménages, qui représente environ 57% du PIB, reste toutefois une «source persistante d’incertitude» pour la RBA, alors que les salaires augmentent lentement et que leur endettement reste élevé.
L’action Deutsche Banka clos la séance jeudi sur une chute de 7,3%, à 9,15 euros, après la publication d’un article du Wall Street Journal selon lequel la Réserve fédérale américaine (Fed) aurait jugé, il y a un an, que les activités de la banque allemande aux Etats-Unis se trouvaient «en difficulté». Cette dégradation par la Fed a conduit la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), l’organisme chargé de la garantie des dépôts aux Etats-Unis, à placer Deutsche Bank Trust Company Americas sur sa liste de banques à problème, ajoute le quotidien. Deutsche Bank n’a pas souhaité commenter l’article, mais a précisé qu’elle travaillait à corriger les faiblesses identifiées par les régulateurs. L'établissement précise que les trois filiales américaines citées par le WSJ (DB USA Corp., Deutsche Bank Trust Corporation et Deutsche Bank Trust Company Americas) comptent pour moins de 10% du bilan de l’ensemble du groupe. Le cours de Bourse a dévissé de 42% depuis le début de l’année. La nouvelle restructuration dévoilée le mois dernier ne convainc nullement les investisseurs.
L’action Deutsche Banka clôturé jeudi sur une chute de 7,3%, à 9,15 euros, après la publication d’un article du Wall Street Journal selon lequel la Réserve fédérale américaine (Fed) aurait jugé, il y a un an, que les activités de la banque allemande aux Etats-Unis se trouvaient «en difficulté».
La création de mini-bons du Trésor destinés à régler les arriérés de l’Etat fait partie des projets de la Ligue du Nord. Un projet lourd de menaces s’il devait se concrétiser.
La zone euro continue de croître mais un ralentissement plus prononcé ne peut être exclu et l’incertitude politique dans des pays comme l’Italie pourrait saper la confiance, estime la Banque centrale européenne (BCE) dans le compte rendu, publié hier, de sa réunion de politique monétaire du 26 avril. Certains responsables de la BCE jugent ainsi que la trajectoire globale des taux risque d’être moins pentue puisque la BCE pourrait difficilement se permettre un resserrement radical des conditions financières. La prochaine réunion de la BCE est prévue le 14 juin mais le sort du programme d’achats d’actifs ne devrait pas être tranché avant celle du 26 juillet.
La Réserve fédérale (Fed) pourrait achever en 2019 son cycle de hausse des taux, a estimé jeudi Patrick Harker, le président de l’antenne de Philadelphie de la banque centrale américaine, dans une interview à la chaîne CNBC. La Fed a relevé ses taux à six reprises depuis le début du cycle actuel, en décembre 2015. Patrick Harker a ajouté qu’il situait le niveau de neutralité à 2,75-3,0% pour les taux américains.