L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Dans le cadre de son programme de rachats d’actifs (QE), la Banque du Japon (BoJ) a acheté un montant total record de 833 milliards de yens (soit environ 6,5 milliards d’euros) en ETF (fonds indiciels cotés) actions en mars, selon les chiffres publiés par l’autorité monétaire. Sur les trois premiers mois de l’année, les rachats d’ETF se montent à 1.900 milliards de yens, un record trimestriel depuis le début du programme fin 2010, ce qui représente 32% de son objectif annuel. La BoJ détenait déjà à fin octobre dernier 74% des ETF actions japonaises en circulation, et son poids aurait contribué à hauteur de 15% à la performance enregistrée par l’indice Nikkei 225 au cours de l’année dernière, selon les récentes estimations du Japan Research Institute.
Dans le cadre de son programme de rachats d’actifs (QE), la Banque du Japon (BoJ) a acheté un montant total record de 833 milliards de yens (soit environ 6,5 milliards d’euros) en ETF (fonds indiciels cotés) actions au cours du mois dernier, selon les chiffres publiés par l’autorité monétaire. Sur les trois premiers mois de l’année, les rachats d’ETF se montent ainsi à un record trimestriel de 1.900 milliards de yens depuis le début du programme fin 2010, ce qui représente 32% de son objectif annuel. La BoJ détenait déjà à fin octobre dernier 74% des ETF actions japonaises en circulation, et son poids aurait contribué à hauteur de 15% à la performance enregistrée par l’indice Nikkei 225 au cours de l’année dernière, selon les récentes estimations du Japan Research Institute.
Un jour avant l’arrivée du nouveau gouverneur, la RBNZ a ajouté hier un objectif d’emploi à celui d’inflation et se dotera d’un comité de politique monétaire.
Le gouvernement de Nouvelle-Zélande et la banque centrale du pays ont convenu lundi d’intégrer l’emploi au mandat de politique monétaire, bien que l’inflation reste la priorité. Selon les économistes, cette annonce était attendue par les marchés et, dans l’immédiat, n’augure pas de changement de la trajectoire du taux directeur officiel, qui s'établit à 1,75%. L’accord sur les nouveaux objectifs de politique monétaire prévoit d'«optimiser un niveau d’emploi durable» mais ne précise pas d’objectif pour le marché du travail. En matière d’inflation, l’objectif de la Banque de réserve reste un taux annuel compris entre 1% et 3% à moyen terme.
La Banque d’Angleterre a, comme prévu, laissé son principal taux directeur inchangé hier, à 0,5%, mais sa décision n’a pas été unanime contrairement aux attentes des investisseurs. Deux des neuf membres du comité de politique monétaire de la BoE ont jugé que le moment était venu de relever à nouveau les taux après la hausse annoncée en novembre, la première en plus de 10 ans. Ian McCafferty et Michael Saunders avaient déjà été les premiers l’an dernier à voter en faveur d’un relèvement. Si elle a maintenu ses taux, la Banque d’Angleterre a déclaré que le «resserrement en cours» devrait probablement se poursuivre pour ramener l’inflation, dernièrement de 2,7%, vers son objectif de 2%.
La banque centrale du Brésil a ramené hier les taux à leur niveau le plus bas de tous les temps et a laissé entendre qu’elle procèderait sans doute à une nouvelle réduction à l’issue de sa réunion de mai dans la mesure où l’inflation ne parvient pas à remonter. Le Copom, comité de politique monétaire de neuf membres de la banque centrale, a, comme prévu, réduit le taux d’intervention Selic d’un quart de point à 6,50%, portant à 7,75 points sa réduction depuis octobre 2016.
Le président de la banque centrale néerlandaise Klaas Knot s’est dit hier très confiant dans le fait que l’inflation dans la zone euro parvienne à atteindre l’objectif d’un peu moins de 2% fixé par la Banque centrale européenne. «L’inflation a été a plutôt stable, donc cela me donne une grande confiance dans le fait qu’elle va augmenter et qu'à un certain moment, elle s’approchera de la définition de la stabilité des prix», a dit Klass Knot, qui passe pour un rigoriste au sein du Conseil des gouverneurs de la BCE.
La Banque nationale suisse (BNS) a annoncé jeudi matin le maintien de son objectif de fluctuation du taux Libor à 3 mois entre -1,25% et -0,25% et du taux de -0,75% sur les dépôts à vue, ainsi que la poursuite de sa politique monétaire expansionniste, malgré l’amélioration de l'économie suisse et le retour du franc à un niveau proche de son niveau plancher de 1,20 contre euro, qui a été abandonné début 2015. L’autorité a continué d’appuyer dans le communiqué publié à l’issue de sa réunion sur le niveau jugé toujours élevé de la devise et alerté sur le fait que «la situation demeure fragile sur le marché des changes et les conditions monétaires sont susceptibles d'évoluer rapidement». Une situation qui justifie selon elle le maintien de taux négatifs, et la poursuite de ses interventions sur le marché des changes, afin de de maintenir à bas niveau l’attrait des placements en francs et de réduire les pressions sur la monnaie suisse.
La banque centrale de Norvège a laissé son principal taux directeur inchangé ce matin, mais a indiqué que les taux seraient probablement relevés après l'été 2018, soit légèrement plus tôt qu’anticipé précédemment. Les membres de la Norges Bank ont voté à l’unanimité en faveur du maintien du taux de dépôt à vue à 0,5%, le point bas historique où il se trouve depuis mars 2016. Ils ont toutefois indiqué que la banque centrale était prête à suivre la Réserve fédérale (Fed) et la Banque d’Angleterre (BoE) en relevant ses taux cette année. «Les perspectives de l'économie norvégienne suggèrent qu’il sera bientôt approprié de relever le principal taux directeur», a ainsi expliqué la Norges Bank.
Le discours de Pascal Beuvelet, président fondateur d’In&Fi Crédits, tranche avec celui des autres courtiers en crédit, Selon lui, le taux d’emprunt d’Etat n’agit pas sur leniveau des taux d’intérêt des crédits immobiliers. Mais les deux sont liés par l’inflation
Les SCPI de rendement ont atteint des niveaux record de collecte l'an passé, Les SCPI gérées par des sociétés de gestion indépendantes ont surperformé le marché, selon MeilleureSCPI.com
L’Eonia ne sera plus un taux de référence pour les nouveaux contrats financiers après le 1er janvier 2020, indiquent les présentations du groupe de travail européen public-privé sur la recherche de taux d’intérêt de référence alternatifs, mises en ligne cette semaine par la Banque centrale européenne (BCE) après une première réunion du 26 février. La fin de l’Eonia était pressentie depuis que son administrateur, l’Emmi, a renoncé à mettre en place une méthodologie hybride conforme à la réglementation européenne sur les indices de référence. Une première consultation sur les futurs taux d’intérêt de référence devrait être lancée courant mai, une synthèse de ses résultats devant être présentée à la mi-juillet avant une recommandation officielle en octobre. Des sous-groupes de travail sont par ailleurs en train d’être constitués pour traiter de la question du marché à terme du futur taux alternatif et de la transition des contrats financiers existants vers ces alternatives.