L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
La Réserve fédérale a déclaré vendredi qu’elle demeurait déterminée à relever ses taux directeurs de façon progressive cette année. Dans son rapport semestriel sur sa politique monétaire, la banque centrale américaine juge les valorisations des actions américaines toujours élevées malgré la correction survenue ce mois-ci, mais estime que «les vulnérabilités du système financier américain dans son ensemble restent modérées». Jerome Powell, qui a succédé le 3 février à Janet Yellen à la tête de la Fed, présentera ce rapport devant une commission de la Chambre des Représentants demain.
La Réserve fédérale a déclaré vendredi que la récente volatilité sur les marchés financiers ne la préoccupait guère et qu’elle demeurait déterminée à relever ses taux directeurs de façon progressive cette année. Dans son rapport semestriel sur sa politique monétaire, la banque centrale américaine juge les valorisations des actions américaines toujours élevées malgré la correction survenue ce mois-ci, mais estime que «les vulnérabilités du système financier américain dans son ensemble restent modérées». Les pressions à la hausse sur les valorisations déjà élevées des actions américaines avaient augmenté au second semestre 2017, et celles-ci demeurent supérieures au niveau qui devrait être le leur compte tenu des rendements des obligations d’Etat à long terme, souligne la Fed.
Mark Carney a confirmé hier devant la commission parlementaire que la BoE poursuivra ses hausses de taux plus vite que prévu pour ramener l’inflation à 2%.
C’est ce lundi 26 février à 17h15 que Luis de Guindos sera auditionné par la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen. Objectif : juger de la compétence de l’actuel ministre de l'économie espagnol pour devenir vice-président de la banque centrale européenne.
L'Eurogroupe compte nommer Luis de Guindos malgré la préférence du Parlement européen pour l'autre candidat, le gouverneur de la banque centrale d'Irlande.
Le nouveau taux de référence proposé par la banque centrale est largement soutenu par les acteurs de marché. Une consultation plus détaillée sera lancée d’ici avril.
Alors que les marchés spéculent sur un durcissement de la politique monétaire de la Fed depuis plusieurs jours, le départemet du travail a jeté un peu d’huile sur le feu en indiquant que l’inflation sous-jacente a enregistré sa plus forte hausse depuis un an en janvier aux Etats-Unis.
La banque centrale de Suède n’a pas modifié son taux d’intervention aujourd’hui, conformément aux attentes, mais elle compte toujours le faire au second semestre. Le taux des prises en pension reste à -0,50%, ce qui a provoqué un fléchissement de la couronne suédoise. Pour la première fois depuis février 2016, lorsque le taux repo avait été ramené à son niveau actuel, l’un des membres du comité de politique monétaire a fait dissidence. Le gouverneur adjoint Henry Ohlsson s’est prononcé pour un relèvement immédiat d’un quart de point.
Après l’arrivée de Jerome Powell à la tête de la Fed, le mandat du président de la BoJ prend fin le 8 avril, et le gouverneur de la PBoC est sur le départ.
La Banque de Russie a décidé de baisser son taux directeur de 25 points de base (pb) supplémentaires lors de sa réunion qui se tenait aujourd’hui pour le ramener à un niveau de 7,50%. L’institution monétaire et a ajouté qu’elle continuera à le réduire cette année, et compte ainsi «achever la transition d’une politique monétaire modérément restrictive à une politique monétaire neutre en 2018». Malgré cette baisse, qui porte à 950 pb le total des baisses cumulées depuis le début de son cycle d’assouplissement début 2015, le taux réel à court terme défalqué du niveau d’inflation reste très élevé, à un niveau supérieur à 5%.
A l’unanimité des membres de son conseil de politique monétaire, la banque centrale mexicaine a relevé hier soir son taux directeur d’un quart de point à 7,5%, conformément aux attentes de 23 des 26 économistes interrogés par Bloomberg. Cette décision fait suite à une hausse des prix à la consommation ayant atteint 6,77% en décembre, rythme le plus élevé depuis 16 ans, contre un objectif de 3% fixé par l’institut d’émission.
La Banque d’Angleterre a comme prévu laissé ce midi son taux directeur inchangé conformément aux attentes du consensus à un niveau de 0,50%, mais elle a averti qu’elle pourrait le relever «plus tôt et plus fortement» que ce qu’elle anticipait en novembre, du fait d’une croissance toujours vigoureuse au Royaume-Uni. La décision a été prise à l’unanimité des 9 membres que comptent le Comité de politique monétaire (MPC), et intervient après la première hausse de taux concédée par l’autorité depuis la crise financière, en novembre dernier.
La banque centrale du Brésil a abaissé hier soir son principal taux directeur à 6,75%, un plus bas historique, tout en laissant entendre qu’elle allait mettre fin à son puissant cycle d’assouplissement monétaire face à l’accélération du redressement de l'économie brésilienne. Le comité de politique monétaire de la banque centrale (Copom) a voté pour une baisse de 25 points de base de son taux de référence Selic. Cette décision est conforme aux attentes des économistes. La banque centrale brésilienne a abaissé son taux directeur de 750 points de base depuis octobre 2016.
La Centrale de financement constate une stabilité des taux de crédit immobilier et nes’inquiète pasde la récente montée du taux d’emprunt d’Etat. Sylvain Lefèvre, président de la société de courtage, note pour l’heure que « si le niveau de l’OAT reste un point de repère, son augmentation n’est pas répercutée par les banques dont la stratégie de conquête de nouveaux clients passe par le crédit immobilier et la proposition de taux bas». Le courtier note par ailleurs que «certaines banques régionales redynamisent leurs offres de produits de taux révisables sécurisés», ce qui «traduit le besoin pour les banques d’assurer leurs marges dans le temps et de partager les risques avec l’emprunteur ».
La décision de l’Emmi devrait limiter les choix du groupe de travail formé par la BCE pour déterminer un taux de référence sans risque pour la zone euro.