L’actualité des grandes banques centrales de la planète, celles de la zone euro (BCE), des Etats-Unis (Fed), du Royaume-Uni (BoE), du Japon (BoJ). Nos analyses et éclairages sur les politiques monétaires mises en œuvre par ces autorités au cœur de l’économie mondiale.
Un marché « au sommet », qui montre « un dynamisme sans précédent » dopé par un volume de ventes et des prix en constante hausse. Tel est le sentiment des réseaux d’agences immobilières Laforêt et Guy Hoquet, qui livrent leur analyse sur l’immobilier ancien en 2017.
Malgré une inflation supérieure à 2%, l’autorité a conservé ses taux à 0,5% et réinvestira les coupons de ses titres après l’arrêt de son QE le mois prochain.
Le Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir en Afrique du Sud, a adopté hier une résolution prévoyant la nationalisation de la banque centrale ainsi que des expropriations territoriales sans indemnités. Le président de la commission de la transformation économique de l’ANC, Enoch Godongwana, a expliqué que la nationalisation de la banque centrale sud-africaine ne remettrait pas en cause son indépendance. Il a ajouté que le parti avait approuvé l’idée d’introduire des amendements constitutionnels afin de procéder à des expropriations foncières sans indemnités. Il n’a pas fourni de calendrier.
La banque centrale de Suède (Riksbank) a maintenu mercredi matin comme prévu son taux directeur à -0,50%, mais a également décidé de mettre un terme à ses rachats d’actifs dès le début du mois prochain, tout en continuant à réinvestir les coupons et le principal des obligations arrivées à maturité au sein de son bilan «jusqu’à nouvel ordre». Cela signifie que le portefeuille des emprunts d’Etat détenus par la Riksbank va temporairement augmenter en 2018 et au début de 2019, avant de se stabiliser par la suite.
La Banque d’Angleterre (BoE) a maintenu jeudi, comme prévu, son taux directeur à 0,5%, jugeant que l’accord de principe entre le Royaume-Uni et l’Union européenne avait réduit les risques d’un Brexit chaotique et pourrait contribuer à soutenir l'économie britannique. Le mois dernier, la BoE l’avait relevé pour la première fois depuis plus de 10 ans. Les derniers indicateurs suggèrent que l'économie pourrait avoir marqué légèrement le pas à la fin de l’année, mais le projet de budget annuel du ministre des Finances Philip Hammond présenté en novembre devrait contribuer à une modeste croissance de l'économie au cours des prochaines années et les discussions sur le Brexit semblent avancer, indique la BoE.
La Banque nationale suisse (BNS) a maintenu hier son dispositif de taux d’intérêt négatifs pour lutter contre la valorisation élevée du franc suisse, avec une marge de fluctuation du taux Libor à 3 mois comprise entre -1,25% et -0,25% et le taux sur les avoirs à vue détenus à la BNS à -0,75%. «Depuis le dernier examen de la situation économique et monétaire, en septembre, le franc suisse s’est encore affaibli contre l’euro, et plus récemment, s’est aussi déprécié contre le dollar. [...] Cette dépréciation de notre monnaie a atténué sa surévaluation. Mais dans l’ensemble, le franc se maintient à un niveau élevé», estime le communiqué.
Les Etats membres de l’Union européenne ont concrétisé jeudi une ambition vieille de 70 ans: l’intégration accrue de leurs politiques de défense avec le lancement formel d’un pacte militaire lors du Conseil européen à Bruxelles. Ce pacte de «Coopération structurée permanente» (Pesco), entériné par les dirigeants de 25 pays, doit permettre le financement, le déploiement et la production de matériels militaires une fois que le Royaume-Uni aura quitté l’UE, en mars 2019.
La Banque d’Angleterre (BoE) a maintenu jeudi, comme prévu, son taux directeur inchangé, jugeant que l’accord de principe entre le Royaume-Uni et l’Union européenne avait réduit les risques d’un Brexit chaotique et pourrait contribuer à soutenir l'économie britannique. Les neuf membres de son Comité de politique monétaire (MPC), présidé par le gouverneur Mark Carney, ont voté à l’unanimité pour le maintien du taux directeur à 0,5%, un mois après l’avoir relevé pour la première fois depuis plus de 10 ans.
Si la banque centrale de Norvège a maintenu, comme prévu, son taux directeur à 0,50% ce matin, elle a annoncé qu’un premier resserrement monétaire pourrait intervenir plus tôt que prévu à l’automne 2018. Dans sa prévision précédente datant de septembre, elle anticipait un maintien de sa politique monétaire en 2018 et une hausse des taux graduelle en 2019. En réaction à cette annonce, la couronne norvégienne gagnait plus de 1% par rapport à l’euro et au dollar. Le gouverneur de la Norges Bank, Oeystein Olsenk, a même confirmé lors d’une conférence de presse qu’un premier tour de vis monétaire interviendrait à la fin de l’année prochaine.
La Banque nationale suisse (BNS) a maintenu ce matin son dispositif de taux d’intérêt négatifs pour lutter contre la valorisation élevée du franc suisse, avec une marge de fluctuation du taux Libor à 3 mois comprise entre -1,25% et -0,25% et le taux sur les avoirs à vue détenus à la BNS à -0,75%, conformément au consensus. «Depuis le dernier examen de la situation économique et monétaire, en septembre, le franc suisse s’est encore affaibli contre l’euro, et plus récemment, s’est aussi déprécié contre le dollar. (...) Cette dépréciation de notre monnaie a atténué sa surévaluation. Mais dans l’ensemble, le franc se maintient à un niveau élevé», estime le communiqué.
La banque centrale de Russie a déclaré hier qu’elle continuera à réduire progressivement son taux directeur en 2018 mais elle ne s’attend pas à ce que les baisses précédentes aient un impact visible avant l’an prochain. «Cela implique une baisse du principal taux d’intérêt constante mais graduelle afin d'éviter les risques d’une hausse excessive des pressions inflationnistes au second semestre 2018», écrit la banque dans son rapport mensuel. Elle estime aussi que les risques d’une inflation supérieure à son objectif de 4% à moyen terme ont diminué, sans disparaître totalement. Une inflation annuelle tombée à ses plus bas de l'ère post-soviétique a rendu possible un cycle d’assouplissement monétaire. L’institut d’émission a indiqué en octobre envisager d’autres baisses des taux dans les prochains mois. Les analystes anticipent qu’elle abaisse à 8%, contre 8,25% actuellement, son taux directeur lors de sa prochaine réunion le 15 décembre.
La banque centrale du Brésil a abaissé hier soir son principal taux directeur de 50 points de base à un plus bas historique de 7,00%, alors qu’elle s’apprête à mettre fin à un puissant cycle d’assouplissement monétaire. Le comité de politique monétaire de la banque centrale (Copom) a voté à l’unanimité de ses neuf membres pour une baisse de 50 points de base de son taux de référence nommé Selic. La banque centrale brésilienne a ainsi abaissé son taux directeur de 725 points de base depuis octobre 2016.
La Banque du Canada a laissé aujourd’hui son taux directeur inchangé et renouvelé son engagement à se montrer prudente tout en prévenant que de nouvelles hausses de taux seraient nécessaires à terme, dans un contexte de resserrement du marché du travail et de signaux de pressions inflationnistes. La banque centrale a maintenu son taux cible de refinancement à un jour, le principal instrument de sa politique monétaire, à 1%.
L’assèchement de la liquidité par la banque centrale a fait grimper les taux Hibor à leurs plus hauts niveaux depuis 2008, après de longues années d’accalmie.
En dépit du resserrement monétaire aux Etats-Unis, les conditions financières n’ont jamais été aussi favorables depuis 24 ans, selon le rapport trimestriel de la BRI.