La Banque Postale a annoncé le lancement de platform58, son incubateur fintech et assurtech. «Il accueillera dès le 1er février 2019 des start-up en phase d’amorçage, sans prise de participation, dans un espace de 3.200 m² au cœur de Paris [rue de la Victoire dans le 9e arrondissement, NDLR] entièrement dédié à l’innovation», indique la filiale de services financiers de La Poste. Ce bâtiment héberge également Ma French Bank, la banque en ligne de La Banque Postale. Platform58 prévoit de sélectionner 10 start-up par an maximum. A l’issue d’une première sélection, 7 start-up parmi les 235 identifiées ont été retenues pour intégrer le programme d’incubation : Cashbee, Kriptown, Leocare, Rendement Locatif, Softlaw, Unkle et Yeswehack.
La Banque Postale a annoncé le lancement de platform58, son incubateur fintech et assurtech. « Il accueillera dès le 1er février 2019 des start-up en phase d’amorçage rigoureusement sélectionnées, sans prise de participation dans un espace de 3.200 m2 au cœur de Paris '(rue de la Victoire dans le 9ème arrondissement, NDLR) entièrement dédié à l’innovation », indique la filiale de services financiers de La Poste. Ce bâtiment héberge également Ma French Bank, la banque en ligne de la Banque Postale.
Les fonds collectés par les plate-formes de financement participatif ont progressé de 20% en 2018, pour atteindre 402 millions d’euros, selon le baromètre annuel du crowdfunding établi par KPMG et l’association Financement Participatif France divulgué ce matin. Le rythme de croissance a toutefois ralenti puisqu’en 2017, la collecteavait augmenté de 44%.
Emergence. eZyness, l’établissement de paiement et de monnaie électronique de La Banque Postale, a sélectionné le core banking system de TagPay pour offrir à sa clientèle d’entreprises de nouveaux services de paiement accessibles via des API (interfaces de programmation) : encaissement pour compte de tiers pour les commerçants, les entreprises ou les places de marché, gestion de la monnaie électronique pour les cagnottes, par exemple. D’autres projets sont en cours de développement. En retenant TagPay, La Banque Postale se dote d’un partenaire solide pour progresser dans la digitalisation des paiements. TagPay, fondé en 2005, est présent dans une trentaine de banques de plus de 20 pays émergents, comme YUP, l’application bancaire de Société Générale déployée dans plusieurs pays africains. Société Générale fait d’ailleurs partie des actionnaires de TagPay.
Autonomie. Actionnaire de référence à 49 % depuis 2014, Amundi a annoncé avoir porté à 100 % sa détention d’Anatec, qui développe sous la marque WeSave une plateforme numérique de conseil automatisé d’épargne. Les modalités de la transaction restent confidentielles. La fintech conservera, assure le géant de la gestion d’actifs, son autonomie opérationnelle et commerciale. Le cofondateur Jonathan Herscovici, « entrepreneur dans l’âme » de son propre aveu, quitte la société, qui sera dirigée par l’autre cofondateur Zakaria Laguel et par Gaëtan Hoquidant, précédemment directeur des opérations de Fund Channel, coentreprise entre Amundi et BNP Paribas AM à Luxembourg. La manœuvre de montée au capital doit permettre selon son actionnaire à Anatec de « soutenir sa croissance rapide en France et d’amorcer une nouvelle phase de croissance à l’international ».
De nombreux établissements financiers en conviendront, on ne plaisante pas avec le blanchiment. Mais la sphère financière n’est pas la seule concernée, surtout depuis que les jeux en ligne émettent leur propre monnaie virtuelle. Ainsi, Fortnite, qui réunit plus de 200 millions de gamers dans le monde, serait devenu un outil de blanchiment. Des cybercriminels utiliseraient des numéros de cartes bancaires volées pour acheter des V-bucks, la monnaie de Fortnite (photo), avant de les revendre sur le dark web. Des spécialistes en cybersécurité ont découvert que de telles opérations étaient réalisées en chinois, en russe, en espagnol, en arabe et en anglais, et d’autres ont identifié 53.000 arnaques liées au jeu entre septembre et octobre derniers. Epic Games, l’éditeur de Fortnite, ne semble pas pressé de réagir. Il faut dire que le jeu a généré 3 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2018.
Racheté en 2017 par Tikehau Capital, Credit.fr mène cette fois-ci l’offensive. La plate-forme de prêts en ligne aux PME a annoncé mercredi l’acquisition de Homunity, spécialisée dans le crowdfunding immobilier en France, pour un montant non divulgué. Créée en 2014, cette dernière a financé 89 projets, pour un total de 36 millions d’euros, et a été « bénéficiaire sur les deux derniers exercices », indique un communiqué. Lancée en 2015, Credit.fr a de son côté permis le financement de quelque 500 sociétés françaises, pour un montant global de l’ordre de 40 millions d’euros.
La fintech britannique de gestion privée Nutmeg doit annoncer tout prochainement une levée de fonds de 45 millions de livres. La branche de capital-investissement pour compte propre de Goldman Sachs, Principal Strategic Investments, serait le principal bailleur de fonds de ce nouveau tour de table, selon la presse britannique. Convoy, groupe de conseillers en gestion de patrimoine coté à Hong Kong, fait aussi partie des investisseurs. L’opération valoriserait Nutmeg à 245 millions de livres. La fintech se présente comme le plus gros robo-advisor d’Europe.
La fintech britannique de gestion privée Nutmeg doit annoncer tout prochainement une levée de fonds de 45 millions de livres. La branche de capital investissement pour compte propre de Goldman Sachs, Principal Strategic Investments, serait le principal bailleur de fonds de ce nouveau tour de table, selon la presse britannique. Convoy, groupe de conseillers en gestion de patrimoine coté à Hong Kong, fait aussi partie des investisseurs.
Natixis a annoncé ce mardi son entrée au capital de la fintech Wynd à travers sa filiale Natixis Payments. Ce partenariat stratégique s’effectue à l’occasion d’une levée de fonds de 72 millions d’euros menée auprès de plusieurs investisseurs par la start-up, spécialisée dans la gestion omnicanale.
Nouveau tour de table pour MarketInvoice. Cette fintech britannique, spécialisée dans le financement de factures et de prêts commerciaux, a annoncé lundi avoir récolté 26 millions de livres (29 millions d’euros) de capitaux propres, dans le cadre d’une levée de fonds emmenée par Barclays et Santander InnoVentures. A cette somme s’ajoute une facilité bancaire pouvant aller jusqu’à 30 millions de livres, accordée par le fonds Viola Credit, et destinée à « aider l’activité de prêts commerciaux à atteindre la taille critique », explique la fintech dans un communiqué. MarketInvoice a financé quelque 2 milliards de livres de factures et de prêts depuis 2011.
Le gestionnaire d’actifs annonce vendredi avoir racheté la totalité du capital de la fintech Anatec, plate-forme d’agrégation de conseil et d’épargne digitale développée sous la marque WeSave. Amundi en détenait jusqu’à présent 49%.
La start-up française souhaite proposer 15 crypto-actifs sur sa plate-forme, développer ses solutions de custody et poursuivre son expansion en Europe.
Shine, la néobanque destinée aux indépendants et lancée en février 2017, a annoncé cette semaine le changement complet de son modèle économique à partir du 21 janvier. Auparavant gratuite, Shine passe à une formule d’abonnement facturée 7,90 euros HT par mois et 4,90 euros TTC pour les auto-entrepreneurs. Shine affirme, toutefois, à ses 25.000 clients que ses tarifs restent «4 à 6 fois moins chers qu’une banque pro traditionnelle». La banque explique notamment cette rupture par le fait que la gratuité n’était pas soutenable économiquement et par son souhait de maintenir un accompagnement administratif de qualité.
Shine, la néobanque destinée aux indépendants et lancée en février 2017, a annoncé cette semaine le changement complet de son modèle économique à partir du 21 janvier. Auparavant gratuite, Shine passe à une formule d’abonnement facturée 7,90 euros HT par mois et 4,90 euros TTC pour les auto-entrepreneurs. Shine affirme, toutefois, à ses 25.000 clients que ses tarifs restent « 4 à 6 fois moins chers qu’une banque pro traditionnelle ».
Neuf. Le Projet Chrome devient Paykrom, c’est une néobanque, elle est située à Paris et elle est enregistrée en tant qu’agent de services de paiement de Treezor (photo), l’établissement de monnaie électronique qui assure l’infrastructure de plusieurs autres fintech, comme Lydia ou Qonto. L’année 2019 devrait ainsi voir le lancement de cette nouvelle banque pour les entrepreneurs qui a pour ambition d’offrir des services comme l’automatisation des démarches de création de société et d’immatriculation de micro-entreprise, un terminal de paiement électronique virtuel, une tenue de compte pilotée par smartphone, mais aussi la gestion automatisée des notes de frais ou encore un service de gestion budgétaire prévisionnelle. Elle donnera également accès à des offres de leasing, de crédit ou d’assurance.