Ossiam a annoncé le lancement d’un nouvel ETF, le Ossiam Shiller Barclays Cape Global Sector Value, sur les actions mondiales. Il est coté sur cinq Bourses en Europe: Xetra, SIX Swiss Exchange, London Stock Exchange (LSE), Borsa Italiana et Euronext Paris.
Amundi a dévoilé un nouvel ETF sur les obligations d’entreprises libellées en euros qui réplique un indice climatique PAB (Paris-Aligned Benchmark). Ce produit est le résultat d’un changement d’indice et de nom du Lyxor ESG Euro Corporate Bond (DR) UCITS ETF depuis le 11 janvier. L’ETF Amundi EUR Corporate Bond Climate Net Zero Ambition PAB Ucits réplique désormais l’indice Bloomberg MSCI Euro Corporate Paris Aligned Green Tilted. «Avec des frais courants de 0,14 % et plus de 900 millions d’euros d’encours sous gestion, il s’agit de l’ETF le plus compétitif sur cette exposition et parmi les plus larges disponibles sur le marché», indique Amundi dans un communiqué de presse. L’indice suivi par l’ETF fournit une exposition aux obligations d’entreprises libellées en euros de qualité investment grade, applique des filtres d’exclusion ESG stricts pour les entreprises impliquées dans des activités controversées et est conçu pour être conforme aux critères des indices climatiques PAB (Paris-Aligned Benchmark) de l’Union Européenne, afin d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 et limiter ainsi le réchauffement climatique moyen à 1,5°C. L’indice répliqué par ce nouvel ETF suit une trajectoire de décarbonation absolue de 7 % par an et intègre une réduction immédiate de 50 % de l’intensité carbone par rapport à l’univers d’investissement initial. De plus, l’indice surpondère les obligations vertes afin de favoriser les entreprises ayant des besoins de financement pour des projets environnementaux.
Invesco lance l’ETF UCITS Invesco Global High Yield Corporate Bond ESG, élargissant son offre d’obligations corporate ESG. Cet ETF vise à suivre la performance de l’indice Bloomberg MSCI Global High Yield Liquid Corporate ESG Weighted SRI Bond, qui intègre à la fois des filtres d’exclusion et un mécanisme visant à surpondérer les émetteurs présentant un profil ESG jugé solide. Il s’appuie sur une méthodologie similaire à celle des autres ETF ESG d’obligations corporate présents dans la gamme Invesco, mais en se concentrant cette fois sur le segment high yield global. Sont exclus de l’indice les titres ayant une note MSCI ESG inférieure à BB (ou non notés), ceux ayant fait l’objet de très graves controverses concernant les questions ESG au cours des trois dernières années ou encore ceux dont l’activité relève des industries suivantes: armes, alcool et tabac, divertissement pour adultes, OGM, énergie nucléaire, extraction de sables bitumineux, charbon thermique, pétrole et gaz non conventionnels. Un score ESG est ensuite attribué à chacun des titres éligibles en utilisant les critères ESG du MSCI. Ce score ESG est ensuite appliqué pour ajuster les pondérations des titres éligibles, à partir de leurs pondérations naturelles résultant de la taille de l’obligation, afin de mesurer l’indice. Les émetteurs sont plafonnés à 5 % de la valeur de marché de l’indice. Ce dernier est rééquilibré mensuellement.
BNP Paribas Asset Management s’apprête à lancer ses premiers ETF domiciliés en Irlande, peu après qu’Amundi ait commencé à proposer des ETF enregistrés à Dublin, rapporte le Financial Times. La filiale de gestion de BNP Paribas a indiqué qu’elle attendait le feu vert du régulateur irlandais, la Banque centrale d’Irlande, pour ses premiers ETF locaux. Elle espère l’obtenir «très rapidement». Jusqu’à présent, BNP Paribas AM a concentré sa gamme au Luxembourg et en France. La nouvelle gamme permettra de cibler des marchés comme le Royaume-Uni, la Suisse et les pays d’Europe du Nord, où les investisseurs ont une préférence pour les fonds basés en Irlande. L’Irlande offre aussi certains avantages fiscaux. L’information a d’abord été publiée dans Ignites.
Strive Asset Management vient de lancer un fonds indiciel coté (ETF) visant à combattre l’introduction des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans le secteur de l'énergie et de profiter d’un potentiel marché haussier pour ces actions. Dénommé Strive U.S. Energy ETF, cet ETF s’appuie sur le soutien des milliardaires Peter Thiel et Bill Ackman. Strive AM utilisera ses droits de vote pour rejeter les résolutions liées à l’ESG et permettre à ces entreprises de produire davantage d’hydrocarbures. La société de gestion américaine estime que les entreprises du secteur doivent être capables de saisir les opportunités à venir pour répondre à une demande croissante au niveau mondial. Le fonds répliquera la performance de l’indice Solactive GBS United States 1000 Index.
L'importance grandissante prise par les indices dans la gestion d'actifs pousse la Securities and Exchange Commission à réfléchir à un durcissement de la réglementation.
Ils ont eu raison, c’est déjà ça. En début d’année, si la plupart des investisseurs cherchaient encore à savoir ce que signifiaient les provocations de Poutine, d’autres n’ont pas hésité à parier sur le déclenchement d’une guerre, vendant à découvert les ETF exposés à la Russie. Avec la Bourse de Moscou chutant de 44 % en six jours, l’invasion aura donc fait quelques heureux. Sauf que… la suspension des liens financiers avec la Russie rend impossible de rendre les parts d’ETF empruntées pour faire du short selling. Les petits malins (ou les cyniques, c’est selon) se retrouvent donc obligés de verser des frais jusqu’à pouvoir mettre la main sur ces titres. C’est-à-dire jusqu’à ce que la situation en Ukraine se résolve. Avoir raison peut coûter cher.
Bingo. Moral au beau fixe pour les professionnels des fonds indiciels cotés (ETF). Leur rémunération moyenne a connu une progression à deux chiffres l’an dernier, avec une hausse de 11 % du fixe et de 10 % du bonus, selon l’enquête annuelle du chasseur de têtes Blackwater Search & Advisory réalisée auprès de 3.000 personnes dans le monde.
« Un papier attrape-mouches pour imbéciles. » La perception qu’a cet investisseur de l’ETF Weat, qui suit les cours du blé, est originale mais pas tout à fait fausse. Les particuliers américains ont vite compris qu’avec la guerre en Ukraine, spéculer sur les cours du blé pouvait s’avérer lucratif, et n’ont rien eu de plus pressé que de s’entasser sur l’ETF. L’afflux a été tel que celui-ci a dû suspendre la création de part, menant à une déconnexion entre la valeur de celle-ci et le sous-jacent – forçant les investisseurs à surpayer. Tout cela pour que les prix plongent de 10 % les jours suivants. Quand rien ne va…
10.000 milliards de dollars. Après un premier franchissement par BlackRock, la nouvelle barre symbolique des marchés mondiaux a encore été dépassée, cette fois par les fonds indiciels cotés (ETF, exchange traded funds). Selon la société de conseil ETFGI, l’industrie de la gestion passive représentait 10.270 milliards de dollars d’encours à la fin 2021, soit une progression annuelle de 28,5%. Les ETF auront profité d’une année exceptionnelle des marchés actions, orientés presque exclusivement à la hausse après une année 2020 marquée par la crise du Covid-19. Sur les 1.290 milliards de dollars collectés par les fonds indiciels cotés, 910 milliards se sont dirigés vers les véhicules actions. Cela représente la quasi-totalité de la collecte des fonds actions pris dans leur ensemble, 949 milliards en 2021, selon le Flow Show de BofA Global Research.
10.000 milliards de dollars. Après un premier franchissement par BlackRock, la nouvelle barre symbolique des marchés mondiaux a encore été dépassée, cette fois par les fonds indiciels cotés (ETF, exchange traded funds). Selon la société de conseil ETFGI, référence en la matière, l’industrie de la gestion passive représentait 10.270 milliards de dollars d’encours à la fin 2021, soit une progression annuelle de 28,5%.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a autorisé quelque 642 fonds d’investissement européens pour commercialisation sur le marché français entre le 1er janvier et le 13 décembre 2021, selon le décompte réalisé par NewsManagers (une publication de L’Agefi). Ils représentaient 8,2% des 7.811 fonds européens autorisés en France en date du 13 décembre 2021. Tous produits confondus, la société de gestion américaine BlackRock (iShares inclus) est celle qui a enregistré le plus de fonds européens en France – 32 fonds – sur la période considérée. Suivent le groupe suisse UBS et BNP Paribas Asset Management (gamme Am Select incluse) avec 26 et 23 fonds européens autorisés par l’AMF. UBP et Amundi ferment le top 5 avec respectivement 20 et 19 fonds européens enregistrés auprès de l’AMF sur la période concernée. Globalement, un fonds européen sur cinq autorisé cette année sur le marché français est un ETF. L’intégralité de l’article est à retrouver sur newsmanagers.com.
iShares ESG MSCI EM Leaders ETF, qui était autrefois le deuxième plus gros ETF investi dans les entreprises durables des marchés émergents, n’est plus que l’ombre de lui-même. Sur les deux jours précédant le réveillon de Noël, l’ETF a perdu 91% de ses investissements, rapporte Bloomberg. Ses actifs sont tombés à environ 69 millions de dollars, contre 803 millions de dollars le 21 décembre. Il s’agit des plus grosses sorties sur deux jours enregistrées par un ETF marchés émergents cette année, selon Bloomberg. Un seul investisseur avait suffisamment de parts pour représenter un tel rachat, selon ces données. Il s’agit du fonds de pension finlandais Ilmarinen, qui avait investi 600 millions de dollars dans le fonds lorsqu’il a été lancé en février 2020. Un porte-parole d’Ilmarinen n’a pas souhaité faire de commentaire. Un porte-parole de BlackRock a confirmé qu’il y avait eu un rachat dans l’ETF.
« To the moon » (« direction la Lune ») est le cri de ralliement des investisseurs particuliers sur la Bourse américaine. Une expression pas si métaphorique : l’ETF Procure Space, qui suit un indice lié à des entreprises de l’aérospatiale, vient de rajouter un nouveau risque à son prospectus, celui que les Ovni, plutôt « Alien » que « ET » donc, ne viennent détruire les satellites et l’argent des investisseurs. Si la correction a le mérite de pimenter un document aride, elle s’inscrit aussi dans l’air du temps : le Pentagone vient d’annoncer se pencher sérieusement sur l’existence des soucoupes. Reste encore à trouver comment couvrir un tel risque, et l’importance qu’il faille lui accorder…
Salim Ramji, le responsable mondial d’iShares et des instruments indiciels de BlackRock, a déclaré à Financial News que le gérant américain n’avait « aucun projet actuel » de lancer des ETF crypto. Et ce, alors que d’autres sociétés de gestion se hâtent de faire approuver leurs ETF bitcoin par les régulateurs. Le dirigeant invoque un cadre réglementaire « opaque » et des inquiétudes relatives à la liquidité pour justifier son peu d’empressement.
A l’occasion du Forum ETF organisé à Paris le 7 octobre, L’Agefi a remis pour la septième année ses European ETF Awards, élaborés avec la méthodologie quantitative de notre partenaire Trackinsight. Cette année, trois grandes catégories mettaient en valeur l’efficience, l’inspiration et l’hypercroissance des fonds indiciels cotés.
Le gestionnaire d’actifs américain Capital Group, qui affiche 2.600 milliards de dollars d’encours au compteur, prépare son entrée sur le marché de la gestion passive. Il a annoncé mardi le lancement, au premier trimestre 2022, d’une gamme de six fonds indiciels cotés (ETF, exchange-traded funds). Après avoir longtemps hésité, cet acteur traditionnel des mutual funds ou fonds communs de placement a décidé de sauter le pas, alors que la vague des ETF ne cesse de gonfler pour atteindre 6.600 milliards de dollars d’encours. Capital Group s'était attaché à cet effet en janvier dernier les services de Holly Framsted, une cadre de BlackRock.