«On court plus vite que les autres». Yves Perrier l’a dit hier soir à l’occasion d’une conférence téléphonique et le patron d’Amundi a aussi les chiffres pour le dire. Les résultats du géant de la gestion d’actifs sur neuf mois affichent une forte croissance, grâce à un haut niveau d’activité et à la bonne maîtrise des charges d’exploitation, due notamment aux synergies liées à l’intégration de Pioneer. Malgré un environnement difficile depuis quelques mois, Amundi a réalisé une collecte de 48,5 milliards d’euros, parmi les plus élevées enregistrées en Europe sur la même période et en ligne avec l’objectif affiché d’une collecte de 50 milliards d’euros en moyenne par an. Au cours du seul troisième trimestre, la collecte ressort à 6,1 milliards d’euros et même 12,6 milliards d’euros hors réinternalisation d’un mandat de gestion de 6,5 milliards d’euros du distributeur italien Fineco, avec un haut niveau de collecte institutionnelle. Les encours gérés par Amundi atteignent ainsi 1.475 milliards d’euros à fin septembre, avec un effet marché légèrement positif de 0,6 milliard d’euros.Le segment Retail affiche une dynamique solide, avec une collecte nette élevée de 30,2 milliards d’euros, réalisée dans tous les canaux de distribution. L’activité réseaux France (+2,4 milliards d’euros et +3,8 milliards d’euros en actifs moyen/long terme ou MLT) est soutenue, portée par les Unités de Compte et la gestion sous mandat. Dans les réseaux internationaux, les flux demeurent élevés à +5,4 milliards d’euros (essentiellement en produits MLT), avec notamment en Italie une collecte nette de +5,1 milliards d’euros, ce qui illustre le succès du partenariat avec UniCredit. La collecte des distributeurs tiers est de 5,2 milliards d’euros (hors réinternalisation du mandat de gestion par Fineco), tirée par l’Europe (Italie, France, Espagne, Royaume Uni…) et l’Asie. Dans les Joint-Ventures asiatiques, l’activité est à nouveau élevée (+23,7 milliards d’euros), principalement en Chine et en Inde. Le segment des Institutionnels enregistre une collecte nette de 18,3 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de 2018, avec une composante moyen et long terme significative, et une activité commerciale dynamique pour les clients Souverains et autres Institutionnels. Amundi a remporté récemment un mandat smart beta auprès d’un grand fonds souverain. L’activité du segment Corporates (-5,4 milliards d’euros) résulte de sorties de fonds monétaires au deuxième trimestre. En revanche la collecte en actifs MLT demeure positive, en particulier pour l’Epargne Entreprises Par classe d’actifs, la collecte nette est composée principalement d’actifs MLT (+42,2 milliards d’euros, soit 87% du total), notamment en Diversifiés et en Actions. Amundi a souligné la poursuite de gains de parts de marché en ETF : la collecte en ETF demeure soutenue sur 9 mois 2018 à +5,1 milliards d’euros, portant les encours à 43,5 milliards d’euros au 30 septembre 2018 en Europe. Amundi se place ainsi au cinquième rang en termes d’encours mais il est aussi le deuxième meilleur collecteur européen. Au total, les encours de la gestion ETF, passive et Smart beta s’élèvent à 104 milliards d’euros au 30 septembre 2018, soit +24% sur 12 mois. Dans les actifs réels, l’Immobilier enregistre une collecte nette de 2 milliards d’euros sur les 9 premiers mois de 2018, portant les encours à 30 milliards d’euros à fin septembre 2018. D’un point de vue géographique, la collecte nette est toujours tirée par l’international avec une contribution importante de l’Asie (+30,8 milliards d’euros) portée par les JVs (Chine et Inde), le Japon, Hong Kong et Taiwan, mais aussi de l’Italie (+9,2 milliards d’euros hors réinternalisation du mandat de gestion par Fineco) où le partenariat avec UniCredit porte ses fruits. La France affiche un bon niveau d’activité en actifs MLT (+ 9,5 milliards d’euros), compensé par des sorties en produits de trésorerie. Sur un an, les encours sous gestion à l’international augmentent ainsi de +13,4%, représentant 43% du total d’Amundi, et 58% des encours hors assureurs Crédit Agricole et Société Générale. Les résultats financiers sont à la hauteur de cette forte dynamique commerciale. Le résultat net comptable à fin septembre 2018 s’élève à 663 millions d’euros, en forte hausse de 40,5% par rapport aux neuf premiers mois de 2017, bénéficiant à la fois des effets de l’intégration de Pioneer (consolidé à partir du 1er juillet 2017), de la dynamique de développement et de la réalisation des synergies prévues lors de l’acquisition de Pioneer. Les revenus nets de gestion atteignent 1 968 millions d’euros (+3,2%), grâce à des commissions nettes de gestion à 1 874 millions d’euros (soit +3,5%), en lien avec la croissance des encours sur 12 mois, ainsi que des commissions de surperformance quasi stables (94 millions d’euros), dans un environnement de marché plus difficile à partir du deuxième trimestre 2018. Il est rappelé que les commissions de performances sont comptabilisées à la date anniversaire des fonds, en prenant en compte la performance des 12 mois précédents. Les charges d’exploitation sont en diminution sensible (1 005 millions d’euros soit -4,0%), grâce à l’exécution rapide du plan d’intégration de Pioneer (71 millions d’euros de synergies de coûts réalisées sur 9 mois), et malgré la prise en compte des frais de recherche externe liés à la règlementation MiFID (Markets in Financial Instruments Directive). Grâce à cet effet de ciseaux positif, le coefficient d’exploitation s’établit à 51,2% (un des plus bas de l’industrie), en diminution de 1,9 point de pourcentage par rapport aux neuf premiers mois de 2017, et le Résultat Brut d’Exploitation atteint 957 millions d’euros, soit +3,5%. Compte tenu de la contribution en hausse (+55%) des sociétés mises en équivalence (Joint-Ventures asiatiques essentiellement), et d’une charge d’impôt de 275 millions d’euros, le résultat net ajusté part du Groupe ressort au total à 721 millions d’euros, en progression de 11% par rapport aux neuf premiers mois de 2017. Une hausse supérieure à l’objectif annoncé de +7% par an. «Ces résultats sont très satisfaisant», a commenté Yves Perrier. " Ces bonnes performances traduisent la solidité du business model d’Amundi, fondé sur la diversité de ses lignes métiers (clientèles, expertises et géographies). Celui-ci est encore renforcé par l’intégration réussie de Pioneer Grâce à une gamme d’expertises complète et à un réseau international étendu, Amundi dispose d’atouts puissants pour poursuivre sa croissance rentable», a-t-il souligné.
La société de gestion Aganola, basée à Pfäffikon et spécialisée dans les convertibles, a annoncé ce 25 octobre, la nomination de Sebastian Steib en qualité de chief operating officer (COO), à compter du 1er novembre. Sebastian Steib a une trentaine d’années d’expérience dans la gestion de fortune et la gestion d’actifs. Il a notamment travaillé chez UBS pendant de nombreuses années, entre 1988 et 2014. Au sein du groupe suisse, il a été responsable de la clientèle fortunée latino-américaine et il a aussi dirigé une équipe de gestion dédiée aux investisseurs institutionnels.Aganola gère actuellement plus de 1,3 milliard de francs.
Le Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (RREO ou OTPP) a annoncé, ce 23 octobre, la promotion de Gillian Brown en qualité de « managing director » au sein de sa division Marchés Financiers (« Capital Markets »). L’intéressée dirige cette division qui gère l’exposition globale de la caisse aux différentes classes d’actifs : actions, obligations, crédit, titres indexés à l’inflation et actifs « absolute return ». Elle est également responsable de la mise en œuvre d’une stratégie de négociation centralisée. Gillian Brown, qui compte plus de 20 ans d’expérience, a intégré le RREO en 1995 et a occupé différents postes à responsabilité. Dernièrement, elle était « managing director » en charge des produits actions, crédit et des titrisations assurantielles (insurance linked securities). Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, elle est directement rattachée à Ziad Hindo, directeur des investissements du fonds de pension.En parallèle, Danilo Simonelli a été promu au titre de « managing director » en charge des investissements alternatifs. Il est directement rattaché à Gillian Brown et est responsable de la gestion de l’allocation aux hedge funds mondiaux dans le cadre de différentes stratégies au sein de la divisions Marchés Financiers. Danilo Simonelli a rejoint RREO en 2005 et occupé depuis cette date plusieurs postes au sein de la division Marchés Financiers, notamment au sein de l’équipe dédié aux obligations, aux devises et aux matières premières.Enfin, Saurabh Rastogi a été nommé « managing director » en charge de la gestion des liquidités et du risque de contrepartie crédit. A ce titre, il est rattaché à Barbara Zvan, directrice des risques et de la stratégie.
La situation financière des caisses de pension suisses s’est légèrement dégradée au troisième trimestre 2018. Pour les institutions de prévoyance de droit privé, le taux de couverture pondéré en fonction de la fortune a fléchi en l’espace de trois mois de 0,2 point de pourcentage pour s'établir à 112,3%. A fin septembre, le taux de couverture des caisses de pension de droit public à capitalisation complète présentait une évolution semblable, en baisse de 0,6 point à 105,9%, le Moniteur des caisses de pension publié par Swisscanto. De son côté, le taux des institutions de prévoyance de droit public à capitalisation partielle demeure stable à 82,1%. Actuellement, 96,7% des caisses de droit privé et 90,7% des caisses de droit public à capitalisation complète présentent un excédent de couverture. Un excédent qui dépasse les 110% pour 32,6% des institutions publiques avec capitalisation totale et 65,6% des entités soumises au droit public. Cela dit, le léger repli du taux de couverture au troisième trimestre reflète un rendement moyen inférieur à la valeur cible requise, indique Swisscanto qui précise les 535 institutions de prévoyance passées au crible et affichant des encours cumulés de 680 milliards de francs ont dégagé un rendement pondéré en fonction des actifs estimé à 0,41%. Sur les trois premiers trimestres de l’année, le rendement estimé s'élève à 0,03%.
Le groupe a annoncé ce 25 octobre le départ à la retraite à la fin de l’année de Kathy Shih, «president» d’UBS Asie Pacifique et membre du comité exécutif du groupe, après 32 ans passés au sein de la société. Edmund Koh, actuellement responsable de la gestion de fortune pour la région Asie-Pacifique, responsable pays Singapour, prendra sa succession à compter du 1er janvier 2019 et intégrera le comité exécutif du groupe. Edmund Koh, qui a plus de 30 ans d’expérience dans les services financiers, a rejoint UBS en 2012 en tant que responsable de la gestion de fortune pour l’Asie du Sud-Est en provenance du groupe Ta Chong Bank, basé à Taiwan, où il est resté quatre ans en tant que president et director. Kathy Shih avait rejoint UBS en 1987 en provenance de Citibank en qualité de conseiller à la clientèle basée à Hong Kong. Après avoir occupé différentes fonctions dirigeantes dans la région Asie-Pacifique, elle a été responsable de la gestion de fortune dans la région entre 2002 et 2015, période pendant laquelle les actifs investis de la zone sont passés de 60 milliards de francs suisses à près de 300 milliards de francs, et des bureaux ont été ouverts au Japon, à Taiwan et en Chine, souligne un communiqué. Elle a ensuite intégré le comité exécutif du groupe en janvier 2016 en tant que «president» UBS Asie Pacifique.Le groupe a par ailleurs annoncé la nomination de Markus Ronner en qualité de responsable de la déontologie, du réglementaire et de la gouvernance à compter du 1er novembre 2018. Il rejoindra à cette occasion le comité exécutif du groupe. Markus Ronner travaille chez UBS depuis 1981. Pendant ses 37 ans au sein du groupe, il a occupé différentes fonctions, responsable de l’audit interne du groupe, responsable des opérations (COO) pour l’Asset Management, responsable des produits et services, et responsable des affaires réglementaires et de la gouvernance du groupe, fonction qu’il occupe actuellement.
La société de gestion allemande Warburg Invest, basée à Hambourg, a annoncé le lancement, en partenariat avec Nord/LB Asset Management, du fonds Warburg - Aktien Markneutral Global, une stratégie initiée dans le secteur fonds alternatifs liquides. Le fonds identifie avec une approche systématique les primes de facteurs des actions européennes, nord-américaines et asiatiques. Les risques de change sont couverts avec des dérivés. Le fonds affiche un objectif de rendement de 2% par an au-dessus de l’Euribor 3 mois. Compte tenu de sa faible corrélation avec les autres classes d’actifs, le fonds constitue un actif de diversification intéressant, souligne un communiqué.Le ticket pour un investisseur institutionnel a été fixé à 500.000 euros.
Le gestionnaire d’actifs allemand DWS vient de lancer le fonds DWS Invest Green Bonds, axé sur les obligations vertes, a appris Citywire Selector. Ce nouveau véhicule a été officiellement lancé le 15 octobre 2018. Le fonds investit dans des dettes à l’échelle mondiale, en particulier dans des obligations vertes. Entièrement libellé en euro, l’horizon d’investissement du fonds est compris entre 3 et 5 ans en moyenne. Au moins 80% du fonds devrait être investi dans des émetteurs notés « investment grade ». Sa gestion est assurée par Christoph Breuer, basé à Francfort.
Union Investment a annoncé avoir investi, dans le cadre d’un accord de financement à terme, dans un projet de micro-appartements à Wiesbaden pour le compte du fonds réservé aux investisseurs institutionnels Urban Living Nr. 1. Le vendeur et promoteur du projet est le groupe GBI. Le projet devrait être terminé vers la fin 2020. Le montant de la transaction n’a pas été divulgué, précise un communiqué.Cette acquisition est la troisième réalisée pour le compte du fonds Urban Living Nr. 1, après celles opérées en Autriche, à Graz et Vienne.
Axa Investment Managers (Axa IM) a annoncé, ce 25 octobre, la nomination de Yannig Loyer en qualité de responsable mondial du trading. Basé à Paris, il est rattaché à Daniel Léon, responsable de l’ingénierie et du trading. Dans le cadre des ses nouvelles fonctions, Yannig Loyer gérera au niveau mondial le trading des obligations, des actions et du change. Il sera également responsable du pilotage, du développement, du contrôle et de la bonne performance des capacités d’exécution de la société.Yannig Loyer a débuté sa carrière chez J.P. Morgan à Londres en 2002, avant de rejoindre Bank of America Merrill Lynch en 2005 où il a occupé différents postes, dont plus récemment celui de « managing director » en charge de la gestion des grands comptes sur les produits de marchés mondiaux pour l’Europe continentale et, auparavant, celui de Head of EMEA Credit Structuring.
Bruno Dell’Oste, directeur général de CGP Entrepreneurs, filiale à 100% du groupe Union Financière de France (UFF), a quitté ses fonctions, peut-on lire sur Distrib Invest. Contactée par la rédaction, la société n’a pas souhaité commenter cette information. Bruno Dell’Oste sera remplacé par Patrick Butteau, nommé mardi 23 octobre 2018 directeur général délégué de l’UFF Banque et qui assumera donc également la direction du groupement de CGP. Pour l’instant, la future destination du désormais ex-directeur général de CGP Entrepreneurs n’est pas connue.Titulaire d’une maîtrise de droit, Buno Dell’Oste a passé 30 ans au sein de l’UFF. Il a ainsi démarré en 1988 en tant que commercial de l’agence IDF Est de l’UFF. En 1993, il devient responsable commercial de l’agence IDF Ouest puis directeur de l’agence Haute Bretagne en 1995. Un an plus tard il est nommé directeur de l’agence d’IDF Nord puis directeur de la région Nord Est en 2002. En 2003 il devient directeur commercial d’UFF Entrepreneurs avant d'être promu directeur général adjoint. Depuis 2012, il était directeur général de CGP Entrepreneurs.C’est donc Patrick Butteau qui va reprendre la direction de CGP Entrepreneurs. Officiellement intronisé en tant que directeur général délégué de l’UFF Banque il y a deux jours, ce dernier gardera sous sa responsabilité la direction de la distribution, de l’expérience et des services clients au sein de l’UFF. Après avoir occupé diverses fonctions au sein des directions commerciale, services clients et marketing, Patrick Butteau a été nommé directeur commercial et distribution de la région Paris-Ile de France d’Axa en 2008. En 2009, il a rejoint le groupe Aviva où il a été successivement directeur commercial courtage (2009-2013), puis directeur général d’Épargne Actuelle (2013-2018). Il a rejoint l’UFF en avril 2018 en qualité de Directeur de la stratégie et du développement de la distribution. Par ailleurs, le Conseil d’Administration a également nommé Franck Ziolkowski en qualité d’administrateur représentant les salariés. Rentré à l’UFF en 1994 à l’agence de Lille, en qualité de conseiller en gestion de patrimoine, il a été nommé en 1995 responsable commercial pour la région Sambre-Hainaut. De 1998 à 2007 il a été responsable commercial de toute la région Lilloise. Il était depuis 2008 directeur entreprise de la région Hauts de France.
Arnaud Perrier, ancien membre du comité de gérance de Rothschild & Cie Gestion, responsable des équipes commerciales et marketing en Europe, s’est associé à Jérôme Samuel, un ancien analyste financier actions, qui a notamment travaillé pour HSBC, pour lancer un family office.Dénommée Inkipit Finance (après avoir porté le nom d’Arkes Finance à ses débuts il y a 18 mois), la société se définit comme une « structure indépendante qui conseille les entrepreneurs et les investisseurs privés sur les problématiques patrimoniales et financières liées à l’organisation et à la gestion de leur patrimoine professionnel et privé ». Interrogés par Newsmanagers, les deux associés fondateurs revendiquent un « angle différent » des autres family office, avec un « ADN d’investisseurs » qui s’explique par leur parcours financier. Ainsi, « nous avons la capacité de monter des véhicules d’investissement pour nos clients et des solutions sur mesure sous forme de mandat de gestion », explique Arnaud Perrier. Pour cela, Inkipit travaille avec des banques privées et des sociétés de gestion, un univers que les associés fondateurs connaissent bien. « Notre travail consiste à bien calibrer le risque global du portefeuille et réaliser une allocation stratégique. Ensuite, nous confions la gestion aux professionnels spécialisés que nous choisissons avec soin », détaille Jérôme Samuel. Par exemple, Inkipit a lancé il y a trois mois le fonds Inkipit Premia en partenariat avec Rothschild Asset Management pour sa clientèle. Il s’agit d’un fonds de fonds alternatifs liquides conseillé par Inkipit et géré par RAM. « Il est investi sur une douzaine de fonds et affiche des frais de gestion très serrés », indique Arnaud Perrier. Pour le volet juridique et fiscal, Inkipit travaille avec des experts et a davantage un rôle de coordination.Inkipit a défini une offre pour les clients « gestion privée », qui ont un patrimoine financier supérieur à 1 million d’euros, et une offre pour la clientèle « gestion de fortune », qui détient un patrimoine supérieur à 15 millions. « Nos clients sont souvent déjà clients de banques privées haut de gamme. Mais ils ont besoin d’un conseil indépendant, objectif et aligné avec leurs exigences. Et c’est ce que nous pouvons leur offrir », assure Jérôme Samuel. Pour autant, les fondateurs d’Inkipit Finance se gardent bien de vouloir concurrencer les banques privées. « Nous sommes partenaires de ces établissements et nous appuyons sur eux pour une partie de la gestion », soulignent-ils. « Nous allouons aussi souvent dans des fonds en direct, par exemple pour les actifs non cotés en dette et en capital ». Aujourd’hui, la société, grâce à son réseau amical, professionnel et familial, affiche plus de 35 familles clientes, « ce qui est en ligne avec notre objectif », assure Arnaud Perrier.
BNP Paribas Capital Partners (BNPP CP), l’entité de BNP Paribas AM spécialisée dans la multi-gestion, la sélection et l’incubation de gérants dans la sphère alternative, a annoncé ce 25 octobre le closing initial de son fonds BNP Paribas CP European Special Opportunities Debt Fund. Ce programme d’investissement qui permet aux investisseurs institutionnels de se positionner sur le marché de la dette privée décotée en Europe a été lancé cette année. La levée de fonds se poursuit avec un objectif de taille finale de 250 millions d’euros courant 2019, indique un communiqué sans précision sur le niveau atteint au moment du closing initial. BNPP CP indique toutefois à NewsManagers que ce premier closing est «très positif» et montre «un engagement fort de la part de nos investisseurs proches». En outre, le deuxième closing présente d’ores et déjà «de belles perspectives avec des investisseurs déjà engagés et d’autres en phase de «due diligence» avancée»."Ce premier closing valide l’intérêt et la pertinence de notre concept et va nous permettre de commencer à mettre en oeuvre ce programme. Cette stratégie, déployée par notre équipe d’investissement spécialisée, bénéficie d’une expérience de près de 16 ans en moyenne, dans l’identification, la sélection et l’investissement dans des fonds alternatifs», commente Gilles Guerin, CEO de BNP Paribas Capital Partners, cité dans un communiqué.Ce programme d’investissement s’effectue sous la forme d’un fonds de fonds de dettes fermé, d’une durée de vie de 7 ans avec une duration moyenne d’environ 2 an et demi. L’objectif est d’offrir aux investisseurs un taux de rendement interne net (TRI) de l’ordre de 9% à 12%. Le capital sera déployé dans des fonds de dette d’entreprises de taille moyenne ayant connu une difficulté ou ayant été écartées des canaux de financement traditionnel. Le marché visé par les gérants sélectionnés par BNPP CP est celui de la dette/prêts, performants ou non, et principalement de premier rang, au sein du système financier européen. Cette dette pourra être achetée sur le marché secondaire comme auprès d'établissements bancaires la détenant depuis l'émission.Ce nouveau fonds répondra à la contrainte réglementaire de Solvabilité 2 avec une transparisation du portefeuille de chaque fonds sous-jacent sous le format d’une matrice Ampere (format standard d'échange de données).Au 30 juin 2018, BNPP CP gère, conseille et administre près de 7 milliards d’euros pour le compte d’une clientèle composée de clients institutionnels, d’entreprises, de banques privées et de particuliers fortunés.
Mapfre Asset Management, la branche d’investissement de l’assureur espagnol Mapfre, a lancé un fonds Capital Responsable qui sera géré par la firme hispanique et conseillé par La Financière Responsable (LFR) dont elle détient 25% du capital. Il sera investi dans des actions et obligations d’entreprises européennes sur la base de leurs caractéristiques ESG et aura pour objectif de préserver le capital des investisseurs. Mapfre s’appuie sur l’expertise de LFR et sa méthodologie qui lui permet d’analyser plus de 120 composantes ESG sur 160 entreprises cotées de la zone euro afin de prendre en compte l’ensemble des facteurs ESG dans le stock-picking.Le fonds, domicilié au Luxembourg, sera commercialisé essentiellement en Espagne et en France. Mapfre AM gérait déjà un autre fonds axé sur la gouvernance (Good Governance fund) lancé l’an dernier.A ce nouveau fonds s’ajoutent des aménagements dans le régime de pension proposé par l’assureur. Mapfre Renta Largo F.P. va être renommé Mapfre Capital Responsable avec un focus sur les critères ESG. La mutuelle espagnole Mapfre Crecimiento fera également l’objet d’un changement de nom (Mapfre Crecimiento Responsable).Mapfre a récemment signé les principes pour l’investissement responsable des Nations Unies (UN PRI). Son chiffre d’affaires avoisine les 28 milliards d’euros tandis que son bénéfice net s'élève à 701 millions d’euros.
Le gestionnaire d’actifs espagnol Ibercaja Gestion, filiale du groupe bancaire Ibercaja, a nommé Maria Lili Corredor en qualité de directrice générale en remplacement de Valeron Penon, en poste depuis 2004 qui est devenu cet été le directeur mondial des risques de la banque, rapporte le site spécialisé Funds People. Maria Lili Corredor a effectué toute sa carrière au sein du groupe Ibercaja, occupant plusieurs postes à responsabilités dans le domaine de la gestion d’actifs et des fonds de pension.
Le groupe financier suédois SEB a annoncé la séparation de ses divisions d’assurance et de gestion d’actifs jusqu’alors réunies au sein d’une même unité. Le changement interviendra le 1er janvier 2019. Le responsable de la gestion d’actifs de SEB en cours de recrutement sera rattaché à Johan Torgeby. Hans Ek occupe pour l’instant ce poste de manière temporaire après le départ récent de Peter Branner. David Teare, qui dirige les activités d’assurance du groupe, rapportera, lui, à Mats Torstendahl, responsable de la division des clients privés et des entreprises au sein de la firme scandinave.Johan Torgeby, directeur général de SEB, a indiqué que ce changement d’organisation allait permettre à l’entreprise de renforcer son offre de solutions d'épargne pour faire face à une demande accrue des clients pour des produits d'épargne long-terme, à la fois à travers des services de conseil et des fonds d’investissement.
Savills a recruté Carolina Herling en tant que directeur, rapporte le site suédois Realtid.se. Elle renforcera l’équipe investissement de la société en Suède à compter de décembre. Toute une nouvelle équipe doit d’ailleurs aussi arriver en décembre. Carolina Herling a travaillé précédemment au sein de Cushman & Wakefield.
Raiffeisen Capital Management renforce la gamme de ses fonds enregistrés pour la clientèle retail en Italie, avec le lancement d’un nouveau fonds durable, le Raiffeisen Sostenibile Momentum, un fonds actions durable avec un biais sur les petites et moyennes capitalisations européennes. L’équipe se concentre notamment sur les sociétés qui enregistrent un momentum durable positif, c’est-à-dire qui ont amélioré leur politique de durabilité ces trois dernières années.
iShares s’associe à la société de gestion alternative italienne Hedge Invest pour lancer un fonds smart beta, le HI Smart Portfolio, rapporte Funds People Italia. Dans un contexte de corrélation forte des marchés actions et obligataires, Hi Smart Portfolio propose d’investir sur les actions « de manière intelligente » avec une allocation de 30 à 50 % dans des ETF smart beta. La partie alpha est composée à hauteur de 40-60 % par des fonds Ucits alternatifs Hedge Invest totalement décorrélés des marchés. Enfin, entre 0 % et 30 % du portefeuille peut être consacré à des couvertures overlay ou du monétaire. Le fonds sera lancé le 2 novembre. Il s’agit d’un produit multi-classes d’actifs et multi-stratégies. C’est le huitième compartiment de la Sicav irlandaise de Hedge Invest.
The UBS group on 25 December announced the retirement of Kathy Shih, president of UBS Asia Pacific, and a member of the executive board at the group, at the end of this year, after 32 years at the firm. Edmund Koh, currently head of wealth management for the Asia-Pacific region and country head for Singapore, will succeed her from 1 January 2019, and will join the executive board at the group. Koh, who has over 30 years of experience in financial services, joined UBS in 2012, as head of wealth management for South-East Asia, from the Ta Chong Bank group, based in Taiwan, where he remained for four years as chairman and director. Shih joined UBS In 1987 from Citibank, as a client adviser based in Hong Kong. After serving in a variety of senior positions in the Asia-Pacific region, she became head of wealth management for the region from 2002 to 2015, during which period assets invested in the region increased from CHF60bn to nearly CHF300bn, and offices were opened in Japan, Taiwan, and China, a statement says. Shih then joined the executive board of the group in January 2016 as president of UBS Asia Pacific. The group has announced the appointment of Markus Ronner as head of deontology, regulation and governance from 1 November 2018. He also joins the executive board of the group at this time. Ronner has been working at UBS since 1981. In his 37 years at the group, he has served in various roles, including head of internal auditing for the group, chief operating officer (COO) for Asset Management, head of products and services, and head of regulatory affairs and governance at the group, a position he currently holds.
Credit Suisse Asset Management a lancé de nouveaux fonds indiciels en actions répliquant les indices MSCI ESG Leaders. Il s’agit de CSIF (Lux) Equity US ESG Blue, CSIF (Lux) Equity Emerging Markets ESG Blue, CSIF (Lux) Equity EMU ESG Blue, respectivement sur les Etats-Unis, les marchés émergents et la zone EMU. CSAM indique que d’autres fonds seront lancés, également sur les obligations.
A l’issue du troisième trimestre 2018, les actifs sous gestion de KKR se sont inscrits à 194,6 milliards de dollars, en hausse de 1,7% par rapport à fin juin 2018 et en croissance de 27% par rapport à fin septembre 2017, a annoncé hier la firme américaine lors de la publication de ses résultats. KKR explique que la croissance des encours sur un an est principalement tirée « par la levée de 38 milliards de dollars de nouveaux capitaux au cours des douze derniers mois ». Au cours du trimestre écoulé, la société de capital-investissement a notamment bouclé son fonds infrastructures KKR Global Infrastructure Investors III, portant à 7,4 milliards de dollars les engagements totaux dans ce fonds.Au cours de ce troisième trimestre, KKR a dégagé un résultat net de 640,2 millions de dollars contre 153,6 millions de dollars au troisième trimestre 2017. Ses revenus totaux s’établissent à 1,129 milliard de dollars contre 749,7 millions de dollars un an auparavant.
BlackRock prévoit de porter le nombre de ses salariés travaillant à Atlanta à 1.000 personnes d’ici à 2024, rapporte The Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier. Actuellement, la société de gestion y emploie 15 collaborateurs. BlackRock devrait recevoir près de 25 millions de dollars d’allègement fiscal, selon une source. Mais l’enveloppe totale d’incitation reste en négociation avec la ville. Cela ferait d’Atlanta le troisième centre de BlackRock après New York et San Francisco, qui ont environ 3.500 et 1.500 employés. BlackRock emploie 7.500 personnes dans 26 bureaux américains.
A l’issue du troisième trimestre 2018, le groupe Lazard a fait état, hier, d’actifs sous gestion à 240 milliards de dollars à fin septembre, en hausse de 1% par rapport à fin juin 2018 et en progression de 1% par rapport à fin septembre 2017. La croissance des encours d’un trimestre sur l’autre a été principalement tirée par un effet de marché et de change positif de 2,5 milliards de dollars. En revanche, le groupe américain a subi une décollecte nette de 288 millions de dollars au cours de la période sous revue. Sur les neuf premiers mois de l’année 2018, la décollecte nette s’élève désormais à 1,72 milliard de dollars, a indiqué Lazard dans un communiqué.Au cours du troisième trimestre 2018, le pôle de gestion d’actifs (« Asset Management ») de Lazard a engrangé 302 millions de dollars de revenus opérationnels, en repli de 4% par rapport au troisième trimestre 2017. Sur les neuf premiers mois de l’année, ces mêmes revenus s’établissent à 961 millions de dollars, en hausse de 7% sur la même période de 2017.En prenant en compte l’ensemble de ses activités, le groupe Lazard a réalisé 606 millions de dollars de revenus opérationnels au troisième trimestre, en baisse de 3% sur un an. Son bénéfice net ajusté ressort à 111 millions de dollars, en repli de 1% sur un an. Sur neuf mois, ses revenus opérationnels s’élèvent à 2,07 milliards de dollars, en hausse de 5% par rapport à la même période de 2017. Son bénéfice net ajusté atteint 420 millions de dollars, en croissance de 19% sur un an.
A l’issue du troisième trimestre 2018, les actifs sous gestion de T. Rowe Price ont atteint 1.084 milliards de dollars à fin septembre 2018, en hausse de 3,8% par rapport à fin juin 2018 et en progression de 14,3% sur un an, a annoncé hier le gestionnaire d’actifs américain lors de la publication de ses résultats. Cette croissance des encours d’un trimestre sur l’autre a été essentiellement portée par un effet de marché positif de 37,1 milliards de dollars. Dans le même temps, la société de gestion a enregistré une collecte nette de 2,7 milliards de dollars. Sur les neuf premiers mois de l’année 2018, la collecte nette s’élève désormais à 21,6 milliards de dollars, a indiqué T. Rowe Price.Au cours du troisième trimestre, T. Rowe Price a engrangé 1,4 milliard de dollars de revenus nets, en hausse de 3,7% par rapport à fin juin 2018 et en progression de 12,6% par rapport à fin septembre 2017. Son bénéfice net trimestriel ressort à 583 millions de dollars, en hausse de 29,9% par rapport à fin juin 2018 et en croissance de 49,1% sur un an.Sur les neuf premiers mois de l’année 2018, les revenus nets de T. Rowe Price s’inscrivent à 4,07 milliards de dollars, en progression de 14,3% par rapport à la même période de 2017. Son bénéfice net s’établit à 1,48 milliard de dollars, en hausse de 29,1% sur un an.
Leaseum, une start-up créée à Londres par quatre Français, devrait ouvrir fin octobre-début novembre la commercialisation de son nouveau fonds immobilier sous la forme de security tokens, rapporte le quotidien Les Echos. Des parts que les investisseurs pourront acheter auprès du gestionnaire d’actifs de manière numérique, dans des conditions de liquidité améliorée grâce à la technologie blockchain. Le projet a été lancé par un ex-structureur de chez Citibank (Michael Abib), un ex-directeur des ventes de produits structurés chez Natixis (Lior Abehassera), un des cofondateurs du site de meubles Made.com (Julien Callede) et Steve Sillam, passé par la banque puis par l’immobilier avant de devenir directeur général de Leaseum. La société compte récolter dans les trois à six mois qui viennent 250 millions de dollars auprès d’investisseurs institutionnels ou de particuliers « accrédités », pour commencer ensuite à investir dans un portefeuille de bureaux et d’immeubles d’habitations à New York. Concrètement, les investisseurs pourront entrer en achetant des parts classiques ou des tokens pour un prix fixé à 1 dollar l’unité. Ces tokens ont ensuite vocation à être cotés sur des marchés régulés spécialisés sur les security token, sur des marchés de cryptomonnaies classiques ou sur des Bourses régulées traditionnelles. L’objectif de Leasum est de distribuer, à compter du premier semestre 2019, des dividendes trimestriels grâce aux loyers encaissés, avec un rendement annuel net de 6 à 7 %.
Au troisième trimestre 2018, les activités de gestion de Morningstar Investment Management ont contribué aux bons résultats enregistrés par le groupe Morningstar qui affiche un résultat opérationnel en hausse de près de 24% à 65,4 millions de dollars pour des revenus en progression de 13,6% à 261,3 millions de dollars.Les actifs gérés et conseillés dans la division Workplace Solutions se sont inscrits en hausse de 11,5% au troisième trimestre à 135,7 milliards de dollars à fin septembre. Parallèlement, les actifs gérés et conseillés dans les Managed Porfolios se sont accrus de 19,7% pour atteindre 45,6 milliards de dollars à fin septembre. Quelque 19.600 conseillers dans le monde utilisent désormais l’outil Managed Portfolios.
Franklin Resources, le groupe de gestion opérant sous la marque Franklin Templeton Investments, a annoncé ce 25 octobre l’acquisition de Benefit Street Partners (BSP), une société de gestion basée à New York et spécialisée dans le crédit alternatif avec des encours d’environ 26 milliards de dollars au 30 septembre 2018. Cette acquisition va renforcer l’offre alternative de Franklin Templeton et ses capacités dans l’univers obligataire avec toute une palette de stratégies de crédit alternatives dans une période où les investisseurs allouent de plus de plus de capital dans des solutions moins liquides et plus rémunératrices. «L’approche d’investissement différenciée de BSP au sein de l’univers du crédit alternatif s’est traduite par une activité florissante au cours de la décennie écoulée. Le pourcentage des investisseurs institutionnels susceptibles d’investir dans le crédit alternatif est substantiel, et cette acquisition nous positionne bien sur ce marché en pleine croissance. Nous sommes persuadés que l’expérience et les capacités de BSP, conjuguées avec la taille internationale et les ressources étendues de Franklin Templeton dans l’investissement crédit plus liquide, améliorera nos capacités d’origination et accroîtra le périmètre de notre expertise sur le marché de la finance à effet de levier», a commenté Greg Johnson, président et directeur général de Franklin Templeton.La transaction devrait être bouclée dans le courant du deuxième trimestre de l’année fiscale 2019 (au 30 septembre). Avec cette acquisition, l’offre alternative de Franklin Templeton dépassera la barre des 40 milliards de dollars d’actifs sous gestion.Franklin Resources a par ailleurs annoncé des résultats trimestriels en demi-teinte. Les actifs sous gestion s’inscrivaient à 717,1 milliards de dollars au 30 septembre 2018, le terme du quatrième trimestre et de l’année fiscale 2017-2018, en recul de 7 milliards de dollars ou 1% par à fin juin 2018. A l’origine de cette évolution, des sorties nettes de 13,6 milliards de dollars en partie compensées par un effet devises positif de 6,6 milliards de dollars. Sur l’ensemble de l’année à fin septembre, les actifs sous gestion se sont contractés de 36,1 milliards de dollars ou 5% en raison de sorties nettes de 38 milliards de dollars et d’un impact négatif des marchés de 7,9 milliards de dollars, en partie compensés par un produit de 9,8 milliards de dollars lié à une acquisition.Le bénéfice net du quatrième trimestre s’est inscrit en hausse de 25% à 502,5 millions de dollars mais sur l’ensemble de l’année fiscale, le bénéfice chute de 55% à 764,4 millions de dollars en raison d’une charge fiscale de 968,8 millions de dollars.
La société américaine DoubleLine Capital a annoncé, le 24 octobre, qu’elle a commencé à offrir ses fonds Ucits domiciliés au Luxembourg sur Allfunds Bank, la plateforme européenne de distribution de fonds en architecture ouverte. Les véhicules concernés sont le fonds actions DoubleLine Shiller Enhanced CAPE et le fonds obligataire DoubleLine Short Duration. Ces compartiments sont disponibles dans des parts « retail » et institutionnelle dans différentes devises, précise DoubleLine dans un communiqué. « La mise à disposition des fonds DoubleLine domiciliés sur ce réseau de distribution est stratégiquement important pour le développement international des fonds Ucits de DoubleLine », explique la société américaine.
Ken Jacobs, le directeur général de Lazard, n’a pas exclu de vendre la division de gestion d’actifs du groupe si un acquéreur lui proposait un bon prix, tout en assurant vouloir conserver cette activité. Le dirigeant, qui s’exprimait à l’occasion de la présentation des résultats trimestriels jeudi, a fait le parallèle entre Lazard Asset Management et OppenheimerFunds, la division dont MassMutual vient d’annoncer la vente à Invesco pour 5,7 milliards de dollars. Lazard était le seul conseil du vendeur.
Le premier fonds souverain mondial va demander aux 9.000 sociétés dans lesquelles il investit de s’assurer que leurs administrateurs ont suffisamment d’indépendance et d’expertise. Norges Bank IM souhaite aussi s’assurer que les dirigeants ont suffisamment de temps à consacrer aux conseils d’administration au sein desquels ils siègent, ajoute le fonds dans une série de documents publiés ce vendredi. Il souhaite par exemple que les administrateurs de sociétés cotées n’aient pas plus de cinq mandats à la fois et qu’un dirigeant de grande entreprise ne siège pas, de manière générale, dans une autre société.