Cristina de Parias, qui dirige depuis 2014 les activités du groupe financier BBVA pour l’Espagne, serait candidate au poste de directeur général de BBVA selon les informations d’El Confidencial. La Banque centrale européenne doit donner son aval dans la nomination du successeur de Carlos Torres, actuel directeur général de BBVA qui doit remplacer prochainement Francisco González dans ses fonctions de président de l’entité espagnole. D’autres candidats se sont déjà déclarés tels que Ricardo Forcano, actuel directeur mondial des talents de la banque, et Javier Rodríguez Soler, directeur de la stratégie et de l’activité fusions-acquisitions. Cependant, Cristina de Parias aurait pour elle l’expérience de la banque de détail et sa candidature en serait renforcée vis-à-vis de ses concurrents.
Face à une concurrence accrue, les sociétés de gestion américaines prennent des mesures pour tout réduire, des rémunérations aux emplois en passant par les voyages, rapporte le Wall Street Journal. OppenheimerFunds et Invesco devraient réduire leurs effectifs d’environ 1.000 personnes une fois que les deux sociétés auront fusionné l’an prochain, selon des sources proches du dossier. T. Rowe Price a indiqué qu’il prévoit de fermer un centre d’opérations à Tampa, conduisant à 150 suppressions de postes. JPMorgan Chase est en train de supprimer une centaine d’employés dans sa gestion d’actifs pour simplifier l’activité, relatent des sources. Chez BlackRock, les coûts autour des réunions internes sont examinées de plus près. Et lorsqu’ils ne perdent par leur emploi, les salariés voient leur rémunération baisser. Cette année, les bonus des gérants d’actifs devraient augmenter de 5 %, selon Johnson Associates. Mais cela est en retrait par rapport à une hausse de 7 % en 2017. Et l’an prochain, les bonus devraient baisser de 5 %. Chez Pimco, les employés vont voir les rémunérations croître d’un pourcentage à un seul chiffre en 2018, en repli par rapport à 2017, selon une source.
Le gérant espagnol Orienta Capital a ouvert 7,5% de son capital à un groupe de conseillers, analystes et actionnaires employés mais non fondateurs de l’entreprise, rapporte le site spécialisé FundsPeople. L’opération vise à assurer l’engagement de ses employés sur le long terme dans le développement de la compagnie et consolider son indépendance dans le conseil aux clients.
Le gestionnaire suisse GAM Holdings, frappé par une forte décollecte liée à la suspension cet été de l’un de ses gérants stars, chercherait à retenir ses autres asset managers de haut rang à coup de bonus, affirme Bloomberg. Le groupe aurait promis des bonus de rétention avec des paiements étalés sur deux à trois ans au bénéfice de ses meilleurs gérants. Après la suspension de Tim Haywood en juillet, sanctionnée par une chute de l’action GAM et des encours au troisième trimestre, la société a poussé début novembre son directeur général Alex Friedman vers la sortie.
La Chine est prête à des concessions dans les négociations visant à réformer l’Organisation mondiale du commerce (OMC), a dit Zhang Xiangchen, ministre chinois du Commerce, lors d’une conférence de l’OMC vendredi à Paris. Il a déclaré que Pékin avait décidé de co-signer la proposition de l’Union européenne (UE) de réformer l’organe d’appel de l’OMC et qu’il était, comme son homologue américain Dennis Shea, membre du groupe de travail de haut niveau créé par Pékin et l’UE. Pékin est d’accord pour discuter des problèmes soulevés comme les excédents de capacité, mais la Chine ne se laissera imposer aucun point de vue. La commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, avait exhorté vendredi la Chine à faire des concessions sur l’OMC, faute de quoi les Etats-Unis pourraient s’en retirer.
Le gérant d’actifs Eiffel Investment Group, spécialisé dans le financement des entreprises, a annoncé lundi le closing final du fonds Eiffel Energy Transition, dont la taille est portée à 350 millions d’euros. Ce qui permettra d’investir environ 1,5 milliard d’euros sur dix ans dans la transition énergétique, précise-t-il dans un communiqué. Lancé en avril 2017, ce fonds a déployé 233 millions d’euros sur plus de 500 projets, équivalents à près de 300 mégawatts de capacité de production en énergie renouvelable.
« La finance verte est toute nouvelle dans le champ des acteurs non étatiques qui œuvrent pour limiter le réchauffement climatique », constate Ronan Dantec, président de Climate Chance. L’ONG vient de sortir le premier rapport intitulé «Observatoire Mondial de l’action climatique non étatique», en partenariat avec Finance for Tomorrow qui, à travers ses 600 pages, vise à synthétiser l’essentiel des données sur la transition écologique et la comprendre dans une vision holistique. « C’est un ‘méta’ rapport qui n’a pas d’équivalent sans doute dans le monde, présenté en français et en anglais, pour analyser l’action climatique réellement mise en œuvre dans le monde », a insisté Ronan Dantec lors d’une conférence de presse à Paris ce jeudi 19 novembre. « La responsabilité des acteurs financiers est considérable » Le rapport s’appuie sur les données d’autres études, citant plus de 1.000 sources. « Nous avons voulu réaliser un travail encyclopédique », explique Ronan Dantec. Dans ce tour d’horizon, la finance tient une place certes récente mais centrale (cahier 3). « La responsabilité des acteurs financiers dans la réussite de la transition vers une économie bas carbone est considérable et la transparence de leur action est un enjeu clé », estime Philippe Zaouati, président de Finance For Tomorrow. Fortes attentes sur la finance Pour l’heure, l’engagement réel de la finance à l’échelle mondiale reste une goutte d’eau. Les financements verts, même s’ils sont difficiles à identifier en l’absence de définition, représentent 0,5 % des portefeuilles des investisseurs, 0,5 % du marché obligataire et 15 % des crédits bancaires syndiqués (ce dernier pourrait être sur-estimé). 40% des investisseurs ignorent complètement l’enjeu du changement climatique en 2017 (contre 80% en 2016), rappellent les auteurs du rapport. L’impact de la finance sur le réel ne se voit pas encore. Les politiques d’exclusion, les plus largement utilisées, « devraient être développés massivement pour être efficaces et pouvoir provoquer un déclin du prix des actions des entreprises visées », affirme Maria Scolan, directrice de projet climat à la Caisse des Dépôts et coauteur du rapport sur la finance. La réallocation des portefeuilles des actifs bruns vers des actifs verts est censée rééquilibrer progressivement les valorisations des entreprises engagées pour le climat. Mais, « il n’existe pas aujourd’hui de signes montrant que la décarbonation des portefeuilles a un impact sur les conditions d’accès des entreprises au capital », constate-t-elle. Les auteurs du rapport espèrent que l’engagement actionnarial va se développer. « Depuis 2015, plusieurs initiatives collectives d’investisseurs, telles que Aiming for A, ont mené des campagnes de pression sur des entreprises fortement émettrices, en déposant des résolutions liées au climat en assemblées générales d’actionnaires », indiquent-ils. L’engagement actionnarial coordonné doit également s’installer, par exemple, à travers la coalition « Climate Action 100+ », lancée au One Planet Summit de 2017. Le marché des green bonds (160 milliards de dollars émis en 2017) connait quant à lui un engouement certain avec une croissance de 80% en 2017. Le rapport insiste également sur le rôle des banques publiques, en avance sur les autres et qui pourraient les entraîner, avec plus du quart des financements consacrés à la transition bas carbone. Mais leur effet de levier se monte au mieux à 1,5. « Elles devraient multiplier les outils de financement plus risqués tels que les financements en capital et les garanties », estime Maria Scolan. Les financements bancaires pour des énergies fossiles extrêmes repartis à la hausse Point noir du rapport : les banques. « Elles sous estiment leurs risques financiers car elles ne mesurent pas les risques liés au climat portés par les actifs et activités financés. Elles se soucient en priorité de la solvabilité des emprunteurs et ne connaissent en général pas l’usage précis d’une grande partie des financements qu’elles accordent sous forme de prêts », affirme Pierre Ducret, conseiller climat à la Caisse des Dépôts et coauteur du rapport. Surtout, les financements des banques pour des énergies fossiles extrêmes (charbon, forage en eau profonde, sables bitumineux, gaz de schiste liquéfié) sont repartis à la hausse de 11% en 2017 à 115 milliards de dollars après une contraction de 8% en 2016. Ceci dit, Les banques européennes sont les plus avancées et parmi elles, les banques françaises. ShareAction attribue à BNP Paribas une place de leader en Europe, suivi par UBS, HSBC, Crédit Agricole, Société Générale et ING. « Les économistes n’ont encore pas beaucoup investi la recherche sur le verdissement de la finance » Pour faire décoller la finance verte, le rapport identifie quatre pistes d’actions : en misant sur la concurrence entre les acteurs financiers sur les actifs verts ; en insistant sur le rôle de supervision des banques centrales qui commencent à se préoccuper du climat (Chine, Europe) ; en pilotant l’allocation des ressources publiques en faveur du climat en fonction de leur effet de levier sur les fonds privés ; enfin en développant la recherche et la formation. « Les économistes de la finance n’ont encore pas beaucoup investi le champ de la recherche sur le verdissement de la finance, qu’il s’agisse de recherche théorique - gestion des portefeuilles – ou empirique (« traçage » des flux d’investissement, élaboration de scénarios sectoriels...). Quant à la formation des étudiants en finance et en gestion, tout reste à faire ! », affirme Maria Scolan. TV
Aviva et les Assurances du Crédit Mutuel ont investi dans le fonds Eiffel Energy Transition, lui permettant d’atteindre 350 millions d’euros. La MGEN, et le Fonds de Garantie ont aussi contribué à ce nouveau tour de table.
Eiffel Investment Group a annoncé lundi 19 novembre le closing final de son fonds Eiffel Energy Transition à 350 millions d'euros, dont 60 millions d'euros apportés par Aviva France.
La société de gestion Goldman Sachs Asset Management a anoncé ce lundi la fermeture progressive ("soft closing") de son portefeuille GS Global Small Cap CORE Equity Portfolio.
Columbia Threadneedle ferme son fonds Global Opportunities Bond suite à une période prolongée de sous-performance seulement trois ans après son lancement, rapporte Investment Week. Lancé en février 2015, le fonds a perdu 4,8 % sur trois ans. Le fonds de 44,2 millions de livres est géré par Adrian Hilton, qui a rejoint Columbia Threadneedle Investments en juin 2016 en tant que gérant obligataire.
Le nouvel indice H&K Responsible Investment Brand Index a analysé l'intégration de l'investissement responsable (IR) dans la marque de 239 sociétés de gestion européennes.
La société de gestion britannique a annoncé l'arrivée d'Elizabeth Gillam au poste nouvellement créé de responsable des relations gouvernementales et des politiques publiques européennes.
DWS, la filiale de gestion d’actifs du groupe Deutsche Bank, a enrichi son offre de fonds durables avec le lancement du DWS Invest SDG Global Equities qui met en oeuvre une approche intégrant les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Avec l’objectif de générer une augmentation significative de valeur, le fonds se concentre sur des sociétés dont une partie importante du chiffre d’affaires respecte les ODD et affiche un potentiel de croissance à long terme. Cela dit, toutes les sociétés intégrant le portefeuille doivent respecter les critères de durabilité mis en place par DWS et qui combinent des critères d’exclusion avec une approche best-in-class. Sur la base d’une approche bottom-up, au moins 50% des capitaux investis dans le fonds auront un lien avec les ODD, contre seulement 6% environ dans l’indice actions MSCI World. Au total, le fonds devrait compter entre 40 et 60 sociétés respectant les ODD. Cette année, DWS a sensiblement enrichi son offre de fonds durables, avec le lancement récent des fonds DWS Invest Green Bonds et DWS Invesst ESG European Small/Mid Cap. En outre, plusieurs fonds ont été convertis en fonds durables : DWS ESG Euro Bonds (Long), DWS ESG Euro Bonds (Medium), DWS ESG Euro Bonds (Short) et DWS ESG Multi Asset Dynamic. DWS a par ailleurs lancé 4 ETF Xtrackers ESG : Xtrackers ESG MSCI World, Xtrackers ESG MSCI Japan, Xtrackers ESG MSCI USA, Xtrackers ESG MSCI Europe.
La société de gestion Helaba Invest a annoncé l’acquisition, pour le compte de plusieurs investisseurs institutionnels allemands, du fonds ouvert FIA Beos Corporate Real Estate Fund Germany I. Doté de 21 biens immobiliers, le fonds a été racheté pour un montant de plus de 500 millions d’euros, précise un communiqué. Depuis son lancement, le fonds a dégagé un rendement moyen annualisé d’environ 13%. «Cette transaction montre que le marché secondaire prend de plus en plus de poids, également sur le segment des fonds dédiés», a commenté Ulrich Lingner, membre du comité de direction de Helaba Invest.
Mirova, la société spécialisée dans l’investissement durable, affilié de Natixis Investment Managers, a annoncé ce 19 novembre le premier closing, fin octobre, du fonds Mirova Eurofideme 4, un fonds dédié au financement d’infrastructures liées à la transition énergétique en Europe, avec 250 millions d’euros d’engagements. Les investisseurs historiques ont été très nombreux à participer à cette levée de fonds, souligne un communiqué. Le fonds a un objectif de taille de 500 millions d’euros, compte tenu de l’intérêt croissant des investisseurs institutionnels pour la classe d’actifs des infrastructures. Le précédent fonds, Mirova Eurofideme 3, avait clôturé à 353 millions d’euros en juillet 2016. Il est presque totalement investi dans un portefeuille diversifié d’actifs d’infrastructures.
3i renforce ses équipes capital-investissement avec l’arrivée de six nouvelles recrues en Europe et en Amérique du Nord, dont Simon Andersen en tant que directeur digital du groupe.
Le gestionnaire suisse GAM Holdings, frappé par une forte décollecte liée à la suspension cet été de l’un de ses gérants stars, chercherait à retenir ses autres asset managers de haut rang à coup de bonus, affirme Bloomberg. Le groupe aurait promis des bonus de rétention avec des paiements étalés sur deux à trois ans au bénéfice de ses meilleurs gérants. GAM ne fait pas de commentaires.
Plusieurs sociétés de gestion au Royaume-Uni se sont associées au journal de rue « The Big Issue » pour lancer une plate-forme d’investissement mobile destinée à rendre accessible des fonds d’impact environnemental et social directement aux particuliers, rapporte Investment Week. L’initiative est conduite par Aberdeen Standard Investments, qui a été rejoint par Columbia Threadneedle, Alliance Bernstein et Alquity en tant que fondateurs. Ces sociétés fourniront également leurs fonds d’impact sur la plate-forme. Le projet a déjà obtenu le soutien d’institutions importantes pour au moins 1 million de livres de financement.
BlackRock a recruté Jens van Egmond en tant que responsable de la stratégie LDI (gestion sous contrainte de passif) aux Pays-Bas, rapporte InvestmentEurope. Il est basé à Amsterdam et Londres. Avant de rejoindre BlackRock, Jens van Egmond travaillait chez Cardano Risk Management.
Fidelity Investments a nommé vendredi Steve Neff, responsable des technologies, pour gérer sa division de gestion d’actifs, une décision qui montre l’importance grandissante des systèmes de données pour les sociétés de gestion, rapporte Reuters. Il remplace Charlie Morrison, qui va partir à la retraite. Steve Neff restera rattaché à Abigail Johnson, directeur général. Un nouveau responsable de la technologie sera nommé prochainement.
La société de gestion danoise BankInvest Asset Management a embauché Jonas Linding Fredberg en tant que gérant de portefeuille sur les actions européennes de petite capitalisation en novembre, a appris NewsManagers. Le fonds qui lui a été confié applique un style value avec un focus sur la qualité. Il occupait depuis juillet 2016 la même position au sein de SEB Investment Management. Jonas Linding Fredberg a auparavant exercé les fonctions de gérant de fonds actions internationales chez PFA Asset Management et d’analyste actions au sein d’Handelsbanken Asset Management où il a débuté sa carrière en 2010. BankInvest gère 138 milliards de couronnes danoises (18,49 milliards d’euros).
Allianz Global Investors veut renforcer ses portefeuilles obligataires avec l’achat de titres de créances hypothécaires, tant dans l’immobilier que dans le résidentiel, rapporte le Handelsblatt. Le gestionnaire allemand, dont les actifs sous gestion s’élèvent à environ 539 milliards d’euros, acquiert ainsi des obligations allemandes et américaines adossées à des créances commerciales, ainsi que des titres néerlandais adossés à des créances résidentielles afin d’améliorer sensiblement ses rendements, indique le quotidien financier. « Nous n’achetons rien bien entendu qui aurait ne serait-ce qu’un soupçon de dévalorisation. Nous sommes très attentifs à ce qui pourrait se passer si une situation similaire à celle des années 2008 et 2009 devait se reproduire », a indiqué au quotidien David Newman, qui dirige l’équipe high yield d’Allianz Global Investors au niveau international. La filiale du groupe Allianz sélectionne ainsi des obligations titrisées comme substitut à des obligations d’entreprises notées BBB. Des obligations d’entreprises qui pourraient tomber dans la catégorie spéculative en cas de récession et que le responsable préfère éviter.
La société de gestion mexicaine Akaan Transamerica a recruté Hector Silva, ancien responsable des mandats du fonds de pension mexicain Afore XXI Banorte, en tant que responsable de la gestion de portefeuille, révèle Citywire Americas. Il a rejoint l’entreprise en octobre et a pour responsabilité de construire une gamme de portefeuilles modèles pour les clients institutionnels et particuliers fortunés mais aussi des produits d’investissement pour la clientèle de masse, que la société entend lancer au cours du premier trimestre 2019. Hector Silva supervisera une équipe de six personnes, incluant gérants et analystes, tandis qu’il sera procédé à d’autres recrutements l’an prochain.