Tout a une fin. Y compris la dette des ménages australiens qui a superbement ignoré la crise immobilière des années 2000. Prêts in fine (interest-only borrowers), mortgages à taux variables, l’Australie est ce pays où tout a continué comme avant. Logique si, aujourd’hui, la dette des ménages équivaut à 200 % de leur revenu disponible (RDB), un record mondial. Prix immobiliers au zénith, hausse des taux d’intérêt et resserrement des standards d’octroi de crédit, cette période faste de 30 ans touche à son terme, explique DBRS.
C’est le niveau de l’OAT 10 ans à partir duquel la douleur commencerait à se faire sentir sur le marché de bureaux en France. Dans les conditions locatives actuelles, les taux de rendement prime ne devraient pas remonter tant que l’OAT 10 ans ne dépasse pas durablement les 1,75 %, indique la table de sensibilité calculée par BNP Paribas Real Estate et Allianz Global Investor.
Selon la déclaration de politique générale, les services financiers devraient bénéficier d’une coopération réglementaire étroite entre le Royaume-Uni et l'UE dans un univers post-Brexit.
Quitter l’Union européenne (UE) sans accord commercial de transition viendrait réduire le Produit intérieur brut (PIB) de la Grande-Bretagne de 6%, par comparaison avec le fait de rester dans l’UE, observait le Fonds monétaire international (FMI) hier. En revanche, passer un accord commercial réduirait de moitié les dégâts occasionnés par les barrières commerciales et la réduction de l’investissement étranger. Avant même le référendum britannique du 23 juin 2016, il avait averti qu’un Brexit coûterait 1,4% à 5,6% du PIB britannique à court terme, suivant les conditions du départ. Les négociateurs de l’UE et de la Grande-Bretagne ont fini par s’entendre sur un projet d’accord de Brexit que la Première ministre britannique Theresa May présentait hier à ses ministres (lire aussi en une du journal). Un arrangement de transition, voulu par Theresa May, retrancherait 2,5% à 4% au PIB britannique, selon le FMI.
Pascal Kummert, un ancien courtier européen en obligations de Goldman Sachs, a lancé un macrofonds avec le soutien de Stable Asset Management, selon des sources proches, citées par Bloomberg. Calvion Capital Management, basé à New York, qui se concentre sur les marchés émergents, a commencé à négocier le mois dernier avec près de 100 millions de dollars de Stable. Ryan Munch, un ancien négociateur d’actions issu de chez Point72 Asset Management, supervise la recherche sur les marchés.
La commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, a déclaré hier que l’Union européenne avait dressé une liste de cibles potentielles de représailles dans le cas où le président américain, Donald Trump, déciderait d’imposer des droits de douane sur les automobiles importées de pays de l’Union. Elle a aussi annoncé que l’UE était disposée à négocier un accord commercial limité sur les produits industriels, automobile incluse, afin de ramener à zéro les droits de douane américains comme européens.
L’affaiblissement de la reprise en Europe et la crise budgétaire italienne pourraient empêcher un relèvement de taux par la BCE. D’autant que le mandat de son président, Mario Draghi, arrive à échéance, explique à Reuters Pascal Blanqué, le responsable des investissements d’Amundi. Il s’attend aussi à un coup d’arrêt au cycle de relèvement des taux directeurs par la Fed en 2019. Un ralentissement de la croissance économique mondiale devrait pousser les banques centrales à «rester accommodantes», a dit Pascal Blanqué. Concernant la BCE, il estime que la hausse de 10 points de base anticipée pour décembre 2019 risque aussi d'être remise en cause. Mais il s’attend à ce que la BCE mette un terme à ses achats d’actifs comme prévu le mois prochain, et à ce que la Fed procède encore à deux hausses de taux en 2019 comme anticipé.
Le courtier interbancaire ajoute un nouveau métier à sa palette. Il prend le contrôle d'une boutique de dette mezzanine qui va redémarrer ses levées de fonds.
Les actifs sous gestion du spécialiste de l’investissement immobilier Patrizia Immobilien AG s’inscrivaient fin septembre à 40,2 milliards d’euros, en hausse de 83,5% par rapport au 31 décembre 2017 (21,9 milliards d’euros). Parallèlement, le résultat d’exploitation a augmenté de 110,5% à 98,1 millions d’euros, contre les 46,6 millions d’euros de résultats d’exploitation calculés sur les neuf premiers mois de 2017. Cette évolution fait suite à l’intégration de SPI (maintenant Patrizia Multi Managers), de Triuva (depuis le 1er janvier 2018 pour les deux entités) et de Rockspring (au 31 mars 2018) qui, en septembre, ont été officiellement regroupées sous la marque Patrizia. Le résultat sur neuf mois met en évidence les avantages opérationnels et financiers de cette intégration, ainsi que la continuité de la croissance organique de l’entreprise dont Triuva a publié les chiffres pour les neuf premiers mois de 2018, tandis que Rockspring totalise 6 mois consécutifs de bonnes performances au 30 septembre 2018. La croissance des actifs sous gestion au cours de la période s’est traduite par une augmentation des frais de gestion récurrents de 91,5% par rapport à l’année précédente, passant de 66,7 millions d’euros à 127,7 millions d’euros. Les frais de transaction sont restés stables, en hausse de 1,9% d’une année sur l’autre, passant de 31,4 millions à 32 millions d’euros. Les honoraires liés à la performance ont enregistré une nette augmentation de 62,8%, passant de 30,7 millions d’euros à 50 millions d’euros, en raison de la forte performance en investissement que Patrizia a générée pour ses clients privés et institutionnels internationaux. Grâce à cette activité, le total des revenus issus des frais de service a augmenté de 62,8% d’une année à l’autre, passant de 128,8 millions d’euros à 209,7 millions d’euros. «Notre intégration achevée pour créer un seul et unique Patrizia est désormais efficace sur tous les fronts, notamment la très forte croissance des actifs sous gestion et l’augmentation des revenus. L’économie d'échelle et l’expertise combinée entraînent maintenant de meilleures performances pour nos clients, tant nationaux que mondiaux. Il s’agit également d’offrir aux investisseurs une plateforme avec un potentiel de croissance significatif. Je suis heureux d’annoncer une nouvelle augmentation des prévisions pour le reste de l’année. Nous sommes plus forts que jamais pour agir en tant que premier partenaire international des investissements immobiliers paneuropéens», a commenté Karim Bohn, directeur financier chez Patrizia, cité dans un communiqué. Peu de temps après la fin de la période de reporting, Patrizia a annoncé l’acquisition d’une participation stratégique dans Evana, un fournisseur de services de gestion de données dotée d’une technologie d’intelligence artificielle pour le secteur de l’immobilier - une nouvelle étape dans la digitalisation afin d’accélérer l’excellence opérationnelle de Patrizia pour ses clients. En matière de prévisions, compte tenu des attentes de la direction pour le quatrième trimestre 2018, plus élevées en ce qui concerne les honoraires liés à la performance, Patrizia a considérablement relevé ses prévisions de résultat opérationnel pour 2018 à un peu plus de 140 millions d’euros. Patrizia avait précédemment maintenu son objectif de résultat opérationnel pour 2018 entre 100 et 110 millions d’euros.
La Financière de l'Echiquier (LFDE) a recruté Christèle de Waresquiel en tant que responsable commerciale pour la Suisse ainsi que Frédéric Jacob comme directeur commercial pour le Benelux.
Le groupe américain Northern Trust Corporation, spécialisé dans la gestion d'actifs et de fortune, a annoncé, hier, le départ à la retraite de son président (« chairman ») Frederick H. Waddell, 65 ans, à compter du 23 janvier 2019. L'intéressé, qui a passé 43 ans chez Northern Trust, était président depuis novembre 2009.
M&G Prudential vient d’annoncer une décollecte nette résultant principalement de la perte d’un mandat institutionnel de 6,1 milliards de livres. M&G Prudential, la filiale de gestion d’actifs de Prudential, a enregistré une décollecte nette externe de 5,6 milliards de livres au cours des neuf premiers mois de l’année 2018, après une collecte nette de 9,9 milliards de livres sur la même période de 2017, a annoncé hier l’assureur britannique lors d’un point sur son activité. Dans un tel contexte, les encours externes de M&G Prudential s’établissent à 157,4 milliards de livres à fin septembre contre 163,9 milliards de livres à fin décembre 2017, soit un repli de 4%. En prenant en compte les actifs gérés pour le compte de l’assureur britannique, les encours totaux de M&G Prudential ressortent à 334,4 milliards de livres à fin décembre 2018, contre 350,7 milliards de livres à fin décembre 2017, soit une baisse de 4,6%. M&G Prudential est actuellement engagée dans un projet de scission de sa maison-mère avec, comme objectif, une cotation à la Bourse de Londres de l’entité ainsi constituée. « La scission programmée de M&G Prudential est en bonne voie », a expliqué Prudential dans un communiqué.
Lowes Financial Management, un conseiller en investissements financiers indépendant (IFA) basé à Newcastle, s’apprête à lancer un fonds Ucits, le fonds Lowes UK Defined Strategy, qui sera investie dans plusieurs stratégies focalisées sur les produits structurés. Le fonds de fonds cible un rendement supérieur à cash + 5% par an sur le moyen-long terme. Il s’adresse entre autres à une clientèle de conseillers en investissements financiers. S’il sera diversifié en termes de stratégies de produits structurés, le véhicule se concentrera particulièrement sur les stratégies dites autocall ou avec option barrière (kickout). Lowes Financial Management sera à la fois le décisionnaire en matière d’investissements et le gérant actif du portefeuille. Le fonds sera lancé le 11 décembre prochain. Lowes Financial Management gère près d’un milliard de livres sterlings d’encours.
La société de gestion espagnole Azvalor Asset Management a lancé le fonds Azvalor Managers qui consiste en un fonds d’actions internationales dont la gestion se veut pluriconvictionnelle et est déléguée à des boutiques de gestion sélectionnées par la firme. Le stock-picking est laissé à la discrétion des gérants sélectionnés à travers des comptes séparés. La stratégie est gérée par le sélectionneur de fonds Javier Saenz de Cenzano, épaulé par les co-fondateurs d’Azvalor, Álvaro Guzmán and Fernando Bernad, et il ne s’agit pas d’un fonds de fonds. Azvalor précise que le fonds Azvalor Managers peut faire appel à des gérants du monde entier adoptant une approche de gestion contrariante et dont les produits peuvent par ailleurs être ou non commercialisés en Europe. Azvalor indique également qu’il n’y aura pas de double couche de frais de gestion pour les investisseurs. Les boutiques recherchées par la société espagnole doivent remplir les critères suivants: disposer d’une équipe expérimentée et stable; être une société détenue par ses employés avec des gérants investis dans leurs propres stratégies; être spécialisée sur une stratégie donnée avec des encours réduits et des capacités limitées; appliquer un processus de stock-picking fondamental. Azvalor a été établie en 2016 et compte environ 1,7 milliards d’actifs sous gestion investis dans quatre fonds.
M&G Real Estate a racheté au groupe Pearson les bureaux qui accueillent actuellement le Financial Times, situés à One Southwark Bridge à Londres pour un montant de 115 millions de livres. Le quotidien financier britannique est censé déménager mi-2019 pour retourner dans son ancien siège à Bracken House. L’opération doit être conclue d’ici à la fin de l’année.
Le dernier fonds immobilier opportuniste de Brookfield Asset Management a levé plus de 12 milliards de dollars, ont indiqué à IPE des sources au courant du projet. Brookfield Strategic Real Estate Partners Fund III a un «hard cap» à 14 milliards de dollars. Plusieurs fonds de pension régionaux ont apporté leur contribution au fonds, entre autres South Carolina Retirement System, New York State Teachers Retirement System, South Dakota Retirement System et State Universities Retirement System of Illinois. Le deuxième fonds de ce type avait levé 9 milliards de dollars en 2016. Le fonds investira dans des actifs immobiliers et des entreprises en difficulté, la moitié du portefeuille étant exposée aux Etats-Unis, l’autre moitié au reste de la planète. L’objectif de rendement est de l’ordre de 16% en net et de 20% en brut, selon South Carolina Retirement System.
Daniela Weissenborn rejoint Lazard Asset Management le 1er janvier prochain en qualité de responsable de la distribution intermédiée en Allemagne et en Autriche, rapporte le site spécialisé Das Investment. Elle prend la succession de Josef Scarfone, qui a quitté la société de gestion pour raisons personnelles en août 2018. Daniela Weissenborn reste jusqu'à la fin de l’année chez Metzler Asset Management à Francfort où elle est responsable de la distribution auprès des clientèles institutionnelle et wholesale. Elle a plus de vingt ans d’expérience dans des fonctions en relation avec les clientèles institutionnelle et privée. Elle a notamment travaillé chez Threadneedle Portfolio Services, Allianz Global Investors et Commerzbank.
Le gérant de portefeuille Gunther Kramert quitte Union Investment à la fin de l’année, a appris le quotidien financier Börsen-Zeitung. Il sera remplacé par Marc Hellingrath qui travaille depuis août 2004 chez Union Investment et qui dirige la division actions internationales depuis juillet 2016. Gunther Kramert a la responsabilité depuis octobre 2012 de la famille de fonds Uniglobal qui comprend notamment le fonds de référence Uniglobal dont les actifs sous gestion s'élèvent à 5,9 milliards d’euros, ainsi que Uniglobal Vorsorge, le produit de retraite à destination des contrats Riester.
Maybank Asset Management Group (MAMG) et Schroder Investment Management (Singapore) ont annoncé le lancement d’un partenariat stratégique de long terme avec l’objectif de développer une gamme de solutions d’investissement dédiées à destination du marché en pleine croissance de la gestion de fortune en Malaisie. Ce partenariat doit permettre de tirer parti de l’implantation asiatique de Maybank AM et de l’expertise en investissement de Schroders. «MAMG a plus de trente ans d’expérience dans l’investissement au service de clients en Asie et dans les pays de l’Asean, pour les aider à identifier les opportunités de marché. Nous observons la demande croissante pour des solutions d’investissement sophistiquées globales orientées sur les revenus, notamment dans la communauté HNW (high net worth). Nous sommes en conséquence soucieux de proposer une gamme de stratégies d’investissement pour répondre à l'évolution de leurs besoins financiers par le biais d’un partenariat innovant avec Schroders», a commenté Badrul Hisyam, directeur général de MAMG, cité dans un communiqué. Le partenariat se concrétise ce mois-ci avec le lancement de deux stratégies discrétionnaires, Global High Dividend Equity Portfolio et Global High Conviction Portfolio, des solutions sur mesure qui seront gérées par Maybank Asset Management Malaysia, une entité de MAMG, et proposés aux investisseurs sophistiqués, Schroders Singapour intervenant comme conseiller en investissement. Courant 2019, les deux nouveaux partenaires envisagent de développer en commun des solutions d’investissement sur différentes classes d’actifs, y compris des actifs conformes à la charia.
Aegon a nommé Ed Dymott au poste nouvellement créé de managing director pour la transformation, l’innovation et la croissance. L’intéressé vient de Fidelity International où il a passé l’essentiel de sa carrière, dernièrement en tant que responsable du développement et de la stratégie. Chez Aegon, il sera rattaché à Adrian Grace, le directeur général.
Le groupe Primonial a annoncé mercredi 14 novembre le lancement de « Primonial School », une offre d’outils et de ressources dédiés à la formation des conseillers en gestion de patrimoine (CGP) et de leurs collaborateurs, fortement orientée sur la relation client. Le groupe Primonial entend répondre aux besoins croissant de formation de la profession en proposant «des formations « métiers » qui associent l’approche client à la technicité, et ce, sous l’angle des enjeux de la clientèle patrimoniale», explique la société dans un communiqué. L’offre se composera de trois modules. Le premier est une web série baptisée « How I Met My CGP », vidéo hebdomadaire au ton décalé qui abordera l’univers de la gestion de patrimoine de manière récréative. Elle sera diffusée tous les vendredis à 14h30 sur les réseaux sociaux de Primonial (LinkedIn, Twitter & YouTube) et aura pour vocation «de sensibiliser l’auditeur sur des sujets qui nécessitent un approfondissement pédagogique, tels que l’IFI et le démembrement successoral, ou le crédit et l’investissement locatif», précise Primonial. Le second correspond à des programmes de formation en e-learning avec possibilité de classes virtuelles. Ces formations digitales aborderont, par des mises en scène, des sujets patrimoniaux soutenus par un discours pédagogique et approprié en rendez-vous client. Le dernier volet sera des formations présentielles en catalogue ou en complément des formations digitales proposées en intra ou inter-entreprises ainsi que des formations sur mesure. Par ailleurs, Primonial a annoncé que son offre de formation sera prochainement enrichie d’un parcours dédié aux personnes en reconversion ou en évolution professionnelle. «Les formations, certifiante CIF et « métiers », délivrées par nos partenaires en e-learning seront ainsi complétées d’une semaine de stage sur la relation client», indique Primonial. « La valeur ajoutée de Primonial School est de partir de l’expérience terrain pour construire des formations qui s’inscrivent dans la réalité du CGP lors de ses entretiens clients. Notre approche pédagogique leur permet d’acquérir des compétences et le mode de communication adapté à la bonne compréhension de leur clientèle. », affirme Thierry Abihdana (photo), directeur de « Primonial School »
L’affaiblissement de la reprise en Europe et la crise budgétaire italienne pourraient empêcher un relèvement de taux par la Banque centrale européenne (BCE). D’autant que le mandat de son président, Mario Draghi, arrive à échéance, explique à Reuters le responsable des investissements d’Amundi. Il s’attend aussi dans le courant de 2019 à un coup d’arrêt au cycle de relèvement des taux directeurs par la Réserve fédérale (Fed), amorcé en décembre 2015.
Vanguard Group, connu pour ses produits d’investissements à bas coûts, s’est illustré dans un sondage de satisfaction clients aux Etats-Unis. Mais pas en bien. La société de gestion, qui gère un encours de plus de 5.300 milliards de dollars, a subi le plus fort déclin annuel en nombre de points pour les fournisseurs d’investissements sur Internet selon l’American Customer Satisfaction Index cité par Bloomberg. Le groupe a chuté de trois points à 79, sur un total de 100, perdant sa première place. Le nouveau leader est Edward Jones & Co, qui affiche un score de 80. Vanguard a connu plusieurs gros problèmes informatiques dans le courant de l’année.