Pour l’Union Bancaire Privée, l’année 2018 a été marquée par des apports nets d’actifs substantiels de 7,3 milliards de francs au total, dont 4,7 milliards de collecte nette provenant à parts égales des clients privés et des clients institutionnels, et 2,6 milliards de francs issus de l’acquisition d’ACPI, conclue en fin d’année.Cette croissance a permis de compenser les effets négatifs enregistrés sur les marchés des titres et des devises, et notamment l’appréciation du franc suisse contre l’euro (-1,2 milliard de francs suisses). Les actifs sous gestion de l’UBP atteignent126,8 milliards de francs, soit une progression de 1,2% par rapport à fin 2017. Les revenus sont en augmentation de 1,6% et s’établissent à 1,06 milliard de francs. La marge d’intérêt est en nette hausse (+8,2%) tandis que le ralentissement des courtages (-16%) lié au faible volume de transactions sur le second semestre a été compensé par la croissance des commissions de gestion et d’advisory. La part des clients ayant confié à la banque la gestion de leurs actifs sous forme de mandats ou de fonds est désormais supérieure à 60%. Les charges d’exploitation atteignent698 millions de francs à fin 2018 (contre673,1 millions de francs à fin 2017). Leur hausse, qui reste cependant maîtrisée (+3,7%), provient principalement des frais non récurrents (7,2 millions de francs) liés à l’acquisition d’ACPI à Londres et de Banque Carnegie Luxembourg, dont la finalisation sera effective fin janvier 2019, et aux recrutements effectués en Asie et au Moyen-Orient. D’importants investissements ont par ailleurs été réalisés dans le domaine du digital et de l’IT, l’UBP ayant notamment conclu un partenariat avec IBM pour le développement et la maintenance de sa plateforme informatique. Le résultat opérationnel avant provisions a ainsi atteint257,5 millions de francs à fin 2018 (contre 271,2 millions de francs à fin 2017), et le bénéfice net s’élève à 202,4 millions de francs, contre 220,4 millions de francs un an plus tôt, soit une baisse de 8,2% (-5,2% hors éléments non récurrents). Le coefficient d’exploitations’établit à 65,8% (contre 64,4% à fin 2017).
Financière de l’Oxer on 17 January announced that it is changing is name, to become “Fox Gestion d’Actifs.” With nearly EUR400m in assets under management currently, an affiliate of the Premium group, the firm saw its capital overhauled in 2018 as the venture capital fund Montefiore Investment acquired a majority stake. “This new impetus led the asset management firm to recreate its brand identity, with the launch of Fox on 7 January2019,” a statement explains. Fox also states that it hopes to “acquire asset management firms with assets totalling between EUR200m and EUR500m” during the year 2019. The asset manager may also soon announce recruitments to reinforce its management team. “The new brand identity of Fox, now deployed on all of its communication tools, including its website, aims to highlight the fundamental values of its Chairman, Benoît Jauvert, and its teams: the reactiveness, seriousness and competence of its management team, the independence of Fox, which has complete organisational autonomy and absolute liberty in management, excellence in controlling processes, quality of relationships with all clients, confidentiality and security in the organisation of services,” a statement says. In terms of offerings, Fox has seven FCP funds, four of which are diversified, including the four historic funds: Fox France, Fox Equilibre, Arca Florilège and Danjou Equilibre. The recent acquisition of Capfinances by the Premium group has added three new diversified funds to the range: a prudent fund, a balanced fund and a dynamic fund (Azur Epargne, Azur Patrimoine and Azur Performance). The creation of a bond fund is also planned.
John Bogle, fondateur et ancien président de Vanguard, est décédé mercredi à l'âge de 89 ans, a annoncé le géant américain de la gestion d’actifs. Pionnier de la gestion à bas coûts, John Bogle a lancé le premier fonds commun de placement indiciel pour les investisseurs. Il avait fondé Vanguard, qui se distingue par sa structure coopérative unique dans le monde de l’asset management, en 1974. Le groupe gère aujourd’hui près de 5.000 milliards de dollars.
La liste des prétendants finaux à l’acquisition de Banco Inversis, qui dispose notamment d’une plateforme de fonds en architecture ouverte, est désormais connue. Tandis que le journal El Confidencial rapportait hier l’intérêtde Cecabank et d’Allfunds pour une telle opération, le quotidien Cinco Días évoque celui de deux fonds étrangers : le gérant alternatif du Minnesota Värde Partners et la société focalisée sur les investissements privésCenterbridge Partners, basée à New York. La cession totale de Banco Inversis par Banca March devrait intervenir d’ici la fin du premier trimestre 2019.
La plateforme de fonds en architecture ouverte Allfunds Bank a annoncé la nomination de trois dirigeants senior pour diriger son expansion à l’international et accélérer son développement. Luigi Lubelli, ancien directeur financier et membre du comité de gestion d’Assicurazioni Generali, a été nommé directeur financier d’Allfunds. Durant sa carrière, il est passé par Mapfre, Morgan Stanley, Citibank and BBVA. George Yaryura a été nommé directeur produits d’Allfunds. Précédemment, il a occupé des postes de responsable marketing et développement produits chez Visa, Orange et Skype. Enfin,Jorge Calviño a rejoint Allfunds en tant que directeur des ressources humaines. Il a travaillé auparavant dans ce secteur au sein deGillette, Amadeus, L’Oréal, Microsoft, Beiersdorf et Alain Afflelou. Tous trois siégeront au comité exécutif d’Allfunds, dont les actifs administrés s'élèvent à 370 milliards d’euros et le nombre de fonds proposés atteint 64 400 produits de 1 420 gérants d’actifs différents.
Après un an d’intense réorganisation et de mise en place d’une nouvelle culture d’entreprise, à la suite de l’arrivée en octobre 2017 du CEO Cédric Anker, Banque Cramer vient d’annoncerune première acquisition: le tiers-gérant A.M.& C. Finance au Tessin, qui ne devrait pas être la dernière.Selon L’Agefi suisse, d’autres acquisitions sont envisagées par le nouveau management, dans la ligne de la stratégie historique de Norinvest Holding, qui a construit Banque Cramer via une succession de rachats. Après la Banque de Patrimoines Privés (1,2 milliard de francs sous gestion), la Banque de Dépôts et de Gestion (1 milliard) et Valartis Bank (1,5 milliard). A la rumeur qui circulait sur la mise en vente de Banque Cramer, se succède une volonté affichée de rachats stratégiques. Banque Cramer emploie désormais 16 collaborateurs à Lugano; 21 à Zurich; 3 à Moscou et 75 à Genève, son siège social. De nouvelles embauches sont prévues sur les marchés cibles. «Notre stratégie de croissance externe va se poursuivre en 2019, soit sous une forme équivalente à l’acquisition récente, soit une banque de taille comparable à la nôtre ou des équipes de gestion. Dans un premier temps, nous nous focalisons sur le Tessin, un marché qui distingue quelques grandes institutions et une myriade de petits acteurs. Mais nous restons aussi alertes pour des opportunités à Genève et Zurich principalement», explique Cédric Anker dans les colonnes du quotidien.
Proxinvest, société de conseil aux investisseurs sur leur politique d’engagement et d’exercice des droits de vote, et qui analyse la gouvernance des émetteurs cotés, annonce la nomination de Christophe Nijdam en tant que responsable de la recherche européenne d’ECGS (réseau européen d’agences de conseil en vote dirigé par Proxinvest) et de Marc Serafini en tant que directeur du développement. Christophe Nijdam a été auparavant banquier aux États-Unis, analyste financier (notamment chez AlphaValue), dirigeant d’une ONG européenne spécialisée sur la régulation financière post-crise (FinanceWatch), membre des collèges consultatifs de l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA) et de l’Autorité bancaire européenne (EBA). Il est actuellement administrateur de l’Association de défense des actionnaires minoritaires (ADAM). Marc Serafini était auparavant directeur commercial d’Egamo (Groupe VYV).
Inverse. Orchard Global AM, un gestionnaire installé à Singapour depuis 2008, parie sur un retour de son siège social à Londres (photo) afin de rapprocher ses stratégies en crédits structurés et produits de dette innovants du grand « hub » bancaire outre-Manche, où ont été recrutés 18 de ses 24 nouveaux professionnels embauchés ces derniers mois, selon le Financial Times. Et ce malgré la tourmente autour du Brexit. Près de 800 milliards de livres d’actifs et 2.000 emplois (sur 7.000 potentiellement à venir) auraient déjà été transférés en Europe depuis le vote, selon une étude d’EY. Oliver Wyman a évalué à 70.000 les emplois potentiellement en danger. En 2017, le hedge fund Brevan Howard avait déjà abandonné la Suisse pour un retour à Londres. A l’inverse, Portland Hill envisagerait d’ouvrir un bureau à Paris.
Substantielle, estime la Fed de New York qui s’est essayée à l’estimation de la destruction de valeur résultant de la faillite de Lehman Brothers en septembre 2008. Ce genre de calcul est d’une complexité sans fin. La Fed de New York (photo) l’estime tout de même entre 46 et 63 milliards de dollars hors procédures de liquidation et filiales à l’étranger, de 15 % à 21 % des actifs consolidés pré-banqueroute. Une goutte d’eau comparé aux effets indirects de la faillite et de la crise financière, économique et sociale au niveau mondial qui s’en est suivie et qui dure encore. Lehman Brothers, la cause de la crise ou un simple symptôme…
Social. Swiss Life Asset Managers Real Estate France et Cedrus Partners lancent leur premier fonds immobilier impact investing. Ce fonds s’articule autour d’une poche (80 %) de rendement qui retient des actifs de bureaux et résidences gérées (résidences seniors et étudiantes) et d’une poche sociale qui représente 20 % de l’actif net cible du fonds. Investie uniquement dans des immeubles de logements (Vefa et existants), ce compartiment sera mise à disposition de deux partenaires associatifs : le Samu social de Paris et Habitat et Humanisme, pour un loyer nul. Seules les charges des actifs seront payées par les associations. Cedrus Partners est quant à lui en charge du reporting extra-financier. Le gestionnaire mesurera l’impact de la poche sociale du véhicule : le nombre de personnes réinsérées ayant bénéficié d’un appartement, le statut d’activité à la sortie du logement, etc. L’objectif de TRI (taux de rendement interne) moyen annuel visé est de 3,5 % sur 15 ans et le dividende moyen de 3 % en phase exploitation (2022-2030).
Vie à crédit. Au moment où des pressions à la hausse sur les taux d’intérêt du marché monétaire s’intensifient, la dette obligataire des entreprises américaines arrive, pour sa part, à la limite du soutenable. Elle est passée de 2.000 milliards de dollars en 2008 à près de 8.000 milliards aujourd’hui. L’IIF (Institute of International Finance) indique que la dette BBB, le plancher de l’investment grade, représente désormais 42 % de l’univers de la dette de marché contre 30 % en 2009. La dette high yield n’est pas en reste et progresse à vive allure. Cela suggère qu’en cas de rapide resserrement des conditions financières ou de choc sur la croissance économique, les émetteurs les plus faibles seraient soumis à d’importantes tensions, indique l’IIF. En ajoutant les inquiétudes récurrentes concernant la dette étudiante et les prêts destinés à l’achat d’automobile qui atteignent un record cumulé proche de 4.000 milliards de dollars, le tableau est encore plus sombre.
La déflation salariale au Japon ne serait-elle qu’une erreur de l’outil statistique ? Le gouvernement nippon vient d’annoncer qu’il allait modifier le calcul des salaires dans la « comptanat » au motif que les rémunérations ont été sous-évaluées systématiquement depuis plus de dix ans. La raison : une méthode d’échantillonnage défaillante. On ne peut plus faire confiance à personne et surtout pas aux statisticiens. La morale de l’histoire est qu’il vaut mieux un raisonnement bien construit qu’accorder une foi aveugle à des statistiques aléatoires.
La caractéristique première du luxe est de dégager des marges bien au-dessus des standards des autres secteurs. Des margoulins ont trouvé un moyen supplémentaire de les accroître en s’épargnant de régler la TVA. La Douane judiciaire française (SNDJ) vient de démanteler un réseau d’escroquerie à la TVA sur l’importation de voitures de luxe. Préjudice : 30 millions d’euros pour 178 millions d’importations. Montage alambiqué, fausses factures, blanchiment, Malte, Andorre, la Bulgarie, l’Angleterre… le dossier contient tous les ingrédients habituels.
Le groupe de gestion de patrimoine et de gestion d’actifs a publié mercredi une collecte nette de 5,5 milliards d’euros en 2018. La collecte brute a atteint 9,7 milliards, dont 5,7 milliards d’euros pour des clients particuliers. Primonial affichait ainsi 36,8 milliards d’encours gérés ou conseillés pour sa clientèle fin décembre, soit une hausse de 57% en un an dans un exercice marqué par plusieurs opérations: prise de participation de 40% dans La Financière de l’Echiquier (en février 2018), la détention à 100% de Primonial REIM après le rachat de la participation minoritaire de 30% détenue historiquement par UFF Banque (septembre), la prise de participation dans Leemo aux côtés de Foncia (novembre).
Les investissements chinois à l'étranger n’ont que faiblement augmenté en 2018 - de 0,3%, pour 120,5 milliards de dollars (105,9 milliards d’euros), pour les investissements sortants directs (ODI) des sociétés non financières, selon le ministère du Commerce. Ils ont été freinés par l’affaiblissement du yuan, qui s’est déprécié de plus de 5% face au dollar en 2018, et par les contrôles accrus des autorités sur les flux de capitaux en 2016 - qui a notamment mis fin à la frénésie d’acquisitions des conglomérats HNA et Wanda. Les investissements en lien avec la Nouvelle Route de la Soie, vaste projet de développement des liens terrestres et maritimes avec l’Afrique et l’Europe, ont en revanche augmenté de 8,9%, pour totaliser 15,64 milliards de dollars. Ils ont ainsi représenté 13% du total des investissements à l'étranger l’an dernier.
Les groupes de prévoyance bataves Blue Sky Group et SPF Beheer ont décidé d’unir leurs forces à celles du gestionnaire d’actifs néerlandais Achmea Investment Management, dans le domaine du capital-investissement. Les trois institutions s’associent afin de réaliser des co-investissements pour leurs clients des fonds de pension, réduisant ainsi fortement les coûts liés à l’investissement dans cette classe d’actifs et élargissant leur influence sur les transactions réalisées par les sociétés de capital-investissement. En d’autres termes, cette union doit permettre un meilleur alignement des intérêts entre les fonds de pension et les sociétés de capital-investissement. Le trio de sociétés néerlandaises sera soutenu par un conseiller externe. AP.
A 72 jours du 29 mars 2019, date à laquelle le Royaume-Uni doit sortir de l’Union européenne, le vote négatif de la Chambre des communes sur le projet d’accord de retrait du 25 novembre 2018 ouvre une nouvelle et peut-être ultime période d’incertitude pour les marchés.
L’activité mondiale de gestion de fortune et d’investissement (Global Wealth & Investment Management) de Bank of America a enregistré un bénéfice net record de 1,1 milliard de dollars au quatrième trimestre 2018, en hausse de 318 millions de dollars ou 43%. La division a subi des flux nets négatifs de 6,2 milliards de dollars au quatrième trimestre 2018 sur ses actifs gérés après +7,6 milliards au troisième trimestre et +18,2 milliards de dollars au quatrième trimestre 2017. Les actifs clients ont diminué de 131 milliards de dollars, ou 5%, à 2.600 milliards de dollars, car des flux de clients positifs de 56 milliards de dollars sur l’année ont été plus que compensés par l’impact de la baisse des marchés. Sur l’année, les revenus ont augmenté de 307 millions de dollars, ou 7%, principalement en raison de la hausse du revenu net d’intérêts et des frais de gestion, ainsi que d’un «léger» gain sur la vente d’un actif jugé non essentiel, partiellement contrebalancé par une baisse des produits d’exploitation.