Les fusions et acquisitions dans le secteur de la gestion d’actifs devraient se multiplier cette année, les groupes gérants plus de 1.000 milliards de dollars d’actifs engloutissant la collecte et laissant leurs plus petits rivaux se débattre, écrit le Financial Times fund management. Les spéculations vont bon train concernant les prochains sur la liste des sociétés qui seront rachetées. Les analystes se demandent si Natixis pourrait s’intéresser à La Banque Postale Asset Management et comment Morgan Stanley Investment Management peut doubler ses actifs. Par ailleurs, Yves Perrier d’Amundi et Marty Flanagan d’Invesco seront-ils tentés de refaire des opérations, se demande le FTfm? Parmi les cibles faisant le plus l’objet de rumeurs figure DWS. Son avenir dépendra de si Deutsche Bank, son actionnaire majoritaire, fusionne avec Commerzbank. L’une des manières de financer l’opération serait en effet de vendre DWS. Allianz envisagerait un rachat, mais cela pourrait poser des problèmes de concurrence. Les autres partenaires pourraient inclure Amundi, UBS, Natixis ou Generali. DWS pourrait aussi vendre Xtrackers, susceptible d’intéresser JPMorgan Asset Management ou Goldman Sachs Asset Management. WisdomTree est aussi fréquemment cité comme cible d’acquisition. Le FTfm cite aussi GAM, actuellement en position difficile, et Eastspring, dont l’avenir est compliqué par les projets de Prudential de se séparer de M&GPrudential. Les rumeurs de cession d’Eastspring ont aussi été alimentées par le départ récent de trois dirigeants.
Pour répondre à la forte demande sur la classe d’actifs, Pictet, dont les actifs sous gestion en dette émergente s'élèvent à près de 12 milliards de dollars,prépare le lancement d’un fonds de dette émergente, a indiqué ce 8 avril, Eugene Choi, gérante de portefeuille senior, à l’occasion d’un point de presse. Ce fonds, qui devrait été lancé dans le courant du mois de juin, sera une stratégiebest-in-class intégrant les critères ESG et investissant à la fois dans le crédit etla dette souveraine. Le fonds, qui sera investi à 50% environ en devises dures et à 50% en devises locales, sera exposé à l’Amérique latine autour de 36%, à l’Europe à environ 27 ou 28%, à l’Asie à un peu plus de 20% et au Moyen-Orient à un peu moins de 20%. Selon Eugene Choi, qui était de passage à Paris, le temps est au beau fixe pour la dette émergente. De son point de vue, les perspectives restent favorables, en raison notamment du ralentissement de la croissance mondiale, généralement favorable aux pays émergents. La dette en devises locales offre un meilleur rendement mais la dette en dollar reste intéressante. D’ailleurs, les flux dans la dette en devises dures s'élèvent à environ 28 milliards de dollars depuis le début de l’année, contre seulement 7 milliards de dollars pour la dette en devises locales.
ResearchPool, la plateforme spécialisée dans la vente et l’achat de rapports de recherche, a annoncé ce 8 avril le recrutement d’Etienne Daignault,qui supervisera l'équipe Partnerships et Solutions.Le périmètre d’Etienne Daignault sera international, avec une attentionparticulière àl’Europe continentale et à l’Amérique du Nord.Avocat de formation et ancien compliance officer, Etienne Daignault compte plus de 15 années d’expérience dans le secteur financier. En plus d’avoir occupé des postes au sein des directions juridique et de la conformité dans deuxbanques d’investissement de premier plan, il a été responsable des sujets de conformité liées à la recherche et aux marchés d’actions primaires chez un grand broker indépendant pan-Européen. Il a été actif sur des sujets de mise en place de MiFID 2, une directive sur laquelle il a enseigné récemment à titre de conférencier invité à l’Université de Bordeaux. «Depuis les tous débuts de ResearchPool, nous nous sommes appliqués avec le plus grand soin d’avoir les cas d’utilisation des clients à l’esprit pour nous concentrer sur les développements les plus importants, tout en conservant une relation très étroite avec les autorités réglementaires. Ces projets des clients et la réglementation changent la donne du marché en matière d’intelligence financière. Notre travail consiste à les accompagner dans ces développements puisque des approches innovantes vont alimenter la valeur et stimuler la création de nouvelles offres. Etienne est arrivé au bon moment pour faire le pont entre les clients et les régulateurs, et mener à bien le développement de nouveaux produits», a commenté Anne Gaignard, Chief Commercial Officer, cité dans un communiqué.Les intervenants du marché sont en quête de solutions concernant la recherche financière qui n’ont pas été prises en compte ou même anticipées par les rédacteurs de MiFID 2. A cette fin, ResearchPool met en place des partenariats avec ses clients pour concevoir des solutions innovantes qui visent à satisfaire ces nouveaux besoins mais demeurent néanmoins conformes avec la règlementation européenne applicable, y compris MiFID 2 mais plusieurs autres également, notamment le Règlement sur les Abus de Marchés. Des sondages clients effectués par ResearchPool indiquent que plusieurs d’entre eux demandent des solutions pratiques et flexibles. Pour n’en citerque deux:Emergence d’un marché de la recherche du côté du buy side : Les gestionnaires d’actifs cherchent non seulement à distribuer, mais également à acquérir d’autres gestionnaires des rapports de recherche internes pour compléter leurs propres analyses. En tant que plateforme, ResearchPool peut faciliter la distribution et le partage de ces rapports parmi un ensemble d’entités et générer les éléments de données nécessaires pour déterminer, par exemple, le prix des rapports. Toutefois, une question d’ordre réglementaire se pose quant à savoir quel statut les gestionnaires d’actifs doivent adopter et comment structurer leur organisation interne.Sourcing ad hoc de la recherche : La recherche disponible peut souvent s’avérer inadéquate ou insuffisante parce que la recherche sponsorisée par les émetteurs et la recherche normalement offerte par le sell side n’offrent pas de vues sur des aspects particuliers du marché. Cela implique par conséquent de trouver de nouvelles sources, d’en investiguer la crédibilité, de passer par un long processus d’approvisionnement, tout en demeurant possiblement anonyme. Point d’entrée unique pour les analystes, ResearchPool peut réduire le processus d’engagement à quelques jours, voire quelques heures. Dans la mesure où les clients créent des fonds dédiés à des thématiques spécifiques pour lesquelles ils souhaitent tirer à eux de la recherche ad hoc, une question additionnelle se pose quant à savoir comment mettre en place cette recherche sous embargo avant distribution, et quels avertissements ajouter à ces rapports pour ne pas contrevenir au Règlement sur les Abus de Marché. ResearchPool travaille actuellement avec ses clients sur des solutions innovantes pour répondre à ces problématiques. Bien que les développements technologiques soient vitaux pour fournir des solutions concrètes et simplifier les process humains, une rigoureuse analyse réglementaire préalable et une discussion ouverte et continue avec les régulateurs concernés est indispensable.
A compter du 16 avril, Fabio Bariletti deviendra le nouveau directeur général de Kairos Investment Management SpA et Kairos Partners SGR SpA (Kairos), annonce sa maison mère, Julius Baer. Il succède à Paolo Basilico, l’un des fondateurs de Kairos, qui a décidé de démissionner. Ce dernier restera conseiller de Kairos, note un communiqué. Fabio Bariletti travaille chez Kairos depuis près de 20 ans. Il a bâti l’activité multi-boutiques de la société, en tant que general manager, et est actuellement CEO de la succursale londonienne, spécialisée dans les fonds alternatifs single-manager et multi-manager. «Fabio a été depuis longtemps désigné comme mon successeur. Nous avons construit une société forte et unique que je laisse dans des mains très expérimentées. Démissionner n’est pas une décision que j’ai prise à la légère, mais je crois que le moment de le faire est venu pour moi et pour la société». Kairos est une boutique de gestion d’actifs et de fortune, basée à Milan et entièrement détenue par Julius Baer. Elle gère plus de 10 milliards d’euros d’actifs. Selon des informations de la presse italienne, elle a été mise en vente par le groupe suisse. D’après un article d’Il Sole - 24 Ore de mardi, le départ de Paolo Basilico est lié au processus de vente de Kairos. «Rester avec un nouvel actionnaire aurait signifié pour Basilico un engagement de quatre ou cinq autres années que, bien sûr, le dirigeant ne s’est pas senti de garantir», explique le quotidien italien. «Il restera quelques mois comme conseiller, facilitant le processus de vente de sa «créature», puis prendra quelques mois de congé sabbatique», ajoute le journal.
La vague des réductions de frais qui balaie le secteur américain de la gestion d’actifs pousse davantage d’investisseurs dans les ETF respectant des critères ESG, constate le Wall Street Journal. DWS a lancé en mars un ETF actions américaines ESG facturant 10 dollars pour 10.000 dollars investis. Le Xtrackers MSCI USA ESG Leaders Equity ETF battait ainsi l’ETF de Vanguard, qui était jusqu’ici le moins cher de ce segment. La sensibilité en matière de prix parmi les investisseurs ESG est devenue évidente ces dernières années, les frais moyens chutant à 35 dollars pour 10.000 dollars investis en mars contre 58 dollars en 2014. A titre de comparaison, l’ensemble du secteur des ETF aux Etats-Unis représente une moyenne de 19 dollars, selon ETFGI.
Le fonds Groupama Cash Equivalent, OPCVM obligataire éligible en «équivalent de trésorerie» (ou «cash equivalent»), devient Groupama Ultra Short Term Bond, a annoncé ce matin la société de gestion. Cette évolution répond à un enjeu d’identification avec les différentes cibles d’investisseurs, aux investisseurs en quête de rendement, prêts à dynamiser leur gestion de trésorerie, mais aussi aux investisseurs obligataires longs qui considèrent le «cash equivalent» comme un support d’attente pour leurs liquidités, potentiellement mieux rémunérateur que les fonds monétaires. .«Nous souhaitions renommer le fonds pour que sa nouvelle désignation soit en étroite adéquation avec ces typologies d’investisseurs. La solution n’est pas seulement plébiscitée par les trésoriers d’entreprises, mais par un spectre beaucoup plus large d’investisseurs institutionnels, familiers de l’univers obligataire et dont l’horizon de placement est un peu plus long. En outre, nous cherchionsà internationaliser le nom du fonds, puisque notre clientèle d’investisseurs dépasse largement le cadre de l’Hexagone »,explique Guillaume Berthier, Directeur Marketing, cité dans un communiqué. Eligible en «équivalent de trésorerie», Groupama Ultra Short Term Bondest investi en instruments obligataires et monétaires, libellés en euro et de notation Investment-Grade. L’objectif de gestion est de générer un rendement supérieur (net de frais de gestion) à celui des fonds monétaires, tout en conservant un niveau de liquidité et de volatilité proches de ces derniers. Pour cela, plusieurs moteurs de performances sont exploités: la sensibilité au crédit et au taux, l’allocation géographique et sectorielle, ainsi que la sélection rigoureuse des émetteurs sont au cœur de la stratégie d’investissement. Lancé en 2015, Groupama Ultra Short Term Bond a été conçu en vue d’offrir une solution permettant de prolonger l’horizon d’investissement traditionnellement proposé par la gestion monétaire, avec un couple rendement/risque plus attractif. «A travers cette solution obligataire court-terme, notre objectif est d’offrir aux investisseurs une prime de rendement de 10 à 30 points de base par rapport aux solutions monétaires classiques, tout en conservant un univers d’investissement et un positionnement, en termes de risques, assez comparables au monétaire» résume Thomas Prince, responsable de la gestion monétaire chez Groupama Asset Management. Groupama Ultra Short Term Bond compte 1,27 milliard d’euros d’actifs sous gestion au 29 mars 2019. Le fonds est investi à hauteur d’un tiers par des investisseurs institutionnels, d’un tiers par des trésoreries d’entreprises («corporates») et d’un tiers par des professionnels de la distribution. La performance de Groupama Ultra Short Terme Bonds part IC est de +0,14% depuis le début de l’année(contre -0,09% pour l’indice Eonia capitalisé).
Merel van Vroonhoven, the chairman of Dutch financial market authority AFM, will relinquish her roleon 1 September 2019 after five and half years at the head of the institution’s executive board, said the AFM. van Vroonhoven will walk a new path in her professional career as she will retrain as a specialised educator, towards autisticchildren, she said in a statement from the AFM.
Deutsche Bank Wealth Management a monté une équipe d’investissement dédiée à ses clients les plus fortunés, rapporte Citywire Americas. Cette unité, baptisée Institutional Wealth Partners, s’adresse aux clients de Deutsche à l’international, y compris ceux basés en Amérique latine qui sont principalement en relation avec les équipes de New York, Hambourg ou Genève. L’unité est dirigée par Todd Stevens. Dan Kaiser est responsable des Amériques.
Ethos recommande aux actionnaires de Credit Suisse de rejeter les rémunérations variables que comptent se verser les instances dirigeantes de la banque. La fondation genevoise dénonce dans une prise de position publiée ce 5 avrilun décalage entre la hausse proposée de ces bonuset la performance affichée par l’établissement suisseen 2018. «Lors de l’assemblée générale du 26 avril 2019, Ethos recommande de s’opposer à l’ensemble des propositions liées aux rémunérations du conseil d’administration et de la direction générale de Credit Suisse. La hausse proposée des rémunérations variables de la direction est excessive au vu des résultats de la banque», écrit la fondation. Tout en reconnaissant despremiers résultats positifs depuis le début de la restructuration, Ethos juge injustifiée la hausse de 56%à 64 millions de francs de l’enveloppe dédiée aux rémunérations variables des douze membres de la direction. Ethos précise ainsique la valeur boursière de Credit Suisse à fin 2018 était de27,6 milliards de francs, en baisse de près de 40% sur un an et à un niveau parmi les plus bas enregistrés depuis 2004. En outre, le rendement de l’action Credit Suisse figure parmi les plus faibles des grandes banques internationales, aussi bien en 2018 que sur la période 2016-2018. Le rendement de l’action entre 2016 et 2018 était de -40% alors que la moyenne du rendement des actions des 19 banques figurant dans le groupe de comparaison de Credit Suisse était de -8%. Ethos relève aussi que la rémunération variable globale augmente respectivement de 49% et de 58% en moyenne pour le CEO et pour les autres membres de la direction générale. En revanche, la rémunération variable globale de l’ensemble des collaborateurs est restée stable (3,2 milliards de francs). Les 1000 personnes les mieux rémunérées (« key risk takers ») se partagent, quant à elles, près de 30% du pool de bonus annuel alors qu’ils ne représentent que 2.4% des bénéficiaires. Enfin, la rémunération du président du conseil d’administration s’élève à4,7 millions de francs, ce qui est près du double de la moyenne des rémunérations des présidents des sociétés du Swiss Market Index.
Le célèbre gérant britannique Nick Train a doublé sa participation dans Schroders, pour atteindre 8 %, rapporte le Financial Times fund management. Il a profité de la chute du cours de l’action Schroders l’an dernier pour acheter des titres. Ses fonds, qui incluent un fonds actions britanniques de 5,8 milliards de livres, sont devenus le principal investisseur indépendant de Schroders derrière la famille Schroder. Nick Train estime que la société de gestion a bâti une marque et une réputation solides en Europe et en Asie mais aura du mal à rejoindre l’élite mondiale si elle n’investit pas massivement dans son activité en Amérique du Nord. Sur les 407 milliards de livres gérés par Schroders, seulement 15 % sont gérés pour le compte d’investisseurs américains.
Le fonds de pension néerlandaisVervoer, qui couvre le secteur des transports,a annoncéce 4avrilqu’il met fin au mandat de gestion confié depuis huit ans à Robeco et va le transférerà Achmea Investment Management. Un communiqué précise que le transfert interviendra fin 2019. Ce mandat porte sur quelque25 milliards d’euros, selon la presse spécialisée néerlandaise.
Le conseil d’administration de DekaBank, la société de gestion des caisses d’épargne, a annoncé ce 5 avril la nomination de Georg Stocker au poste de président du directoire de la société à compter du 1er janvier 2020. Georg Stocker va prendre ainsi la succession de Michael Rüdiger qui, contre toute attente, avait fait part de son intention de quitter ses fonctions dans le courant de 2019 pour raisons personnelles. En arrêtant son choix sur Georg Stocker, membre du directoire de Deka depuis 2015, le conseil a manifestement fait le choix de la continuité alors que Hans Joachim Reinke, responsable des investissements d’Union Investment, était également sur les rangs. Georg Stocker connaît très bien l’univers des caisses d’épargne. Il a notamment travaillé à la Bayerische Landesbank entre 1996 et 2001 avant de rejoindre Deka pour prendre en charge la clientèle institutionnelle. Il a ensuite intégréle directoire de la Frankfurter Sparkasse en 2004 pour finalement repasser chez Deka en 2012. Le conseil a également promu Daniel Kapffer, actuellement responsable des opérations (COO) pour les activités, l’informatique et le développement de l’organisation. Le 1er mai 2019, Daniel Kapffer va intégrer le directoire et la fonction de COO fera ainsi partie à part entière des domaines de compétencedu directoire.
La banque Credit Suisse a annoncé vendredi l’arrivée prochaine de Daniel Wild au poste nouvellement créé de responsable mondial de la stratégie ESG (environnement, social, gouvernance). Agé de 51 ans, Daniel Wild occupait auparavant le poste de co-directeur général de RobecoSAM AG, l’entité de Robeco dédiée à l’investissement ESG. «Il rejoindra Credit Suisse plus tard dans l’année et sera basé à Zurich», précise le communiqué du groupe. La stratégie ESG de Credit Suisse fera partie du département Impact Advisory & Finance (IAF) que la banque a créé en octobre 2017 et qui est dirigé par Marisa Drew.
The wealth management firm EFG International on 5 April announced the departure of three members of its board of directors, Michael Higgins, Daniel Zuberbühler and Fong Seng Tee, who will not stand for re-election at the next general shareholders’ meeting. EFG International is seeking a successor to Tee, who was elected to the board only one year ago, but who has decided to take his career in a new direction, a statement says. Robinson will become chairman of the auditing committee, a position previously held by Higgins, while Susanne Branderberger becomes head of the risk committee, replacing Zuberbühler. EFG International has not named successors to the two outgoing members of the board, which had 14 members.
Le gestionnaire de fortune EFG International a annoncé ce 5 avril le départ de trois membres de son conseil d’administration,Michael Higgins,Daniel Zuberbühler etFong Seng Tee, qui ne vont pas se représenter pour un nouveau mandatà l’occasion de la prochaine assemblée générale. EFG International recherche un successeur à Fong Seng Tee, qui avait élu il y a seulement un an au conseil mais qui a décidé de donner une nouvelle orientation à sa carrière, indique un communiqué. Stuart Robinson va prendre la présidence du comité d’audit, jusqu’ici assurée par Michael Higgins, tandis que Susanne Branderberger prend la tête du comité des risques à la place de Daniel Zuberbühler. EFG International n'évoque pas de succession pour ces deux membres sortantsdu conseil qui comptait jusqu’ici 14 membres.
The start of second quarter has been firmly in line with the end of first quarter. As the global economy has slowed, political risks in Europe and the inflection of US monetary policy have led investors to continue to avoid equities and prefer bonds. In the week ending on 3 April, equity funds representing all geographical regions combined had net outflows of $7.7bn, with nearly $4bn in subscriptions to ETFs, but $11.6bn in redemptions from open funds, according to a weekly study from Bank of America Merrill Lynch, based on statistics from the global flow monitoring specialist EPFR Global. All major categories of equity funds finished the week in negative territory. Funds dedicated to European equities continue to stand out, with net outflows of $2.7bn, for a 54th week of negative net flows in the past 56 weeks. US equity funds, however, finished the period with relatively limited outflows of $1.6bn. Emerging market equity funds and Japanese equity funds had net outflows of $1bn and $0.4bn, respectively. In bonds, virtually all categories remain highly popular. Investment grade (IG) bond funds stand out, with net inflows of $7.5bn, but funds dedicated to high yield and emerging market debt funds continue to attract investors, with net inflows of $1.3bn in each category. Funds dedicated to bank loans have seen a 20th week of redemptions, totalling $0.7bn. Analysts at Bank of America state that at the current stage, commodities and equities are on track to record their best annual results of all time. Since the beginning of the year, commodities show annual returns of nearly 85%. That is better than in 1973, the benchmark year for commodities. In equities, annualised performance since the start of the year stands at 67.9%, more than in 1933, the all-time record year for equities. But it may be early to sell yet, say analysts, who are predicting the “beginning of the end of the rally” in April.
Two at once: the bicephalous RobecoSAM has lost both its heads. The two co-CEOs of RobecoSAM are both leaving the firm, after beginning less than one year ago. It is already known that Daniel Wilk will join Credit Suisse, and Marius Dorfmeister has also decided to take his career in a new direction. They succeeded Aris Prepoudis, who left the firm in May 2018 due to a reshuffle of the management team. The board of directors at RobecoSAM will soon find a solution to fill the vacancies, a statement released on 5 April says. Meanwhile, Wild will remain at work until a solution is found to ensure a smooth transition, the statement adds. Dorfmeister will remain at the company “at least until the end of April.”
Deux d’un coup. RobecoSAM n’a plus de tête.Les deux co-directeurs généraux de RobecoSAM quittent la société après avoir pris ces fonctions il y a moins d’un an. On sait déjà que Daniel Wild va rejoindre Credit Suisse et Marius Dorfmeister a également décidé de donner une nouvelle orientation à sa carrière. Ils avaient pris la succession d’Aris Prepoudis, qui avait quitté la société en mai 2018 en raison d’une réorganisationde l'équipe dirigeante. Le conseil d’administration de RobecoSAM devrait à bref délai trouver une solution pour combler ces départs, selon un communiqué publié le 5 avril. En attendant, Daniel Wild reste à son poste jusqu'à ce qu’une solution soit trouvée qui permette une transition sans problèmes, précise le communiqué. Et Marius Dorfmeister va rester dans la société «au minimum jusqu'à fin avril».
La banque Credit Suisse a annoncé vendredi l’arrivée prochaine de Daniel Wild au poste nouvellement créé de responsable mondial de la stratégie ESG (environnement, social, gouvernance). Agé de 51 ans, Daniel Wild occupait auparavant le poste de co-directeur général de RobecoSAM AG, l’entité de Robeco dédiée à l’investissement ESG. «Il rejoindra Credit Suisse plus tard dans l’année et sera basé à Zurich», précise le communiqué du groupe.
Sergio Albarelli, former deputy director of Azimut, is reported to have received a severance package worth €2.5m, in addition to his “ordinary” remuneration of €1.945m, Milano Finanza reports. His total emoluments for the year thus add up to approximately €4.5m.
Sergio Albarelli, l’ancien administrateur délégué d’Azimut, aurait empoché 2,5 millions d’euros d’indemnité de départ, auxquels s’ajoutent 1,945 million de rémunération « ordinaire », rapporte Milano Finanza. Le total des émoluments approche donc les 4,5 millions d’euros.
Après le Royaume-Uni, Storebrand s’attaque au Danemark, poursuivant ainsi sa stratégie d’expansion internationale. La principale société de gestion norvégienne va ainsi lancer cinq fonds actions sur le marché danois en s’appuyant là encore sur sa société affiliée Skagen Funds qui distribuera les produits. «Nous avons choisi de lancer cinq fonds actions soigneusement choisis de Storebrand AM qui chacun répondra à un besoin qui n’est pas couvert sur le marché danois actuellement», explique Jan Erik Saugestad, CEO de Storebrand Asset Management. La gamme ciblera les clients privés et professionnels. Storebrand va notamment lancer deux fonds indiciels mondiaux «qui diffèrent des autres fonds du même type à deux égards». Premièrement, «les frais font partie des plus faibles sur le marché danois». Deuxièmement, les fonds consistent en des portefeuilles qui ressemblent de près à leurs indices respectifs, mais avec un «overlay» durable permettant de sortir des entreprises que Storebrand AM considère comme non durables et de les remplacer par des sociétés similaires, mais plus durables. Storebrand propose aussi un fonds multi-facteur, basé sur quatre facteurs: value, momentum, taille et faible volatilité. Les autres fonds de la gamme sont des produits d’investissement durable. Pour Storebrand, il s’agit d’un retour au source, puisque la société a été fondée au Danemark en 1767, rappelle un communiqué. La société gère désormais environ 75 milliards d’euros, principalement en Norvège et en Suède. En mars, Storebrand avait annoncé le lancement de plusieurs fonds au Royaume-Uni, qui seront distribués par Skagen. Par ailleurs, le groupe norvégien est en train de créer une société de gestion au Luxembourg et un bureau à Francfort en Allemagne afin de développer son activité en Europe continentale, selon le site danois AMWatch.
Credit Suisse has hired Daniel Wild as managing director and global head of environmental, social and governance strategy, a newly-created position within the Impact Advisory & Finance (IAF) department at the bank. Wild was previously co-CEO of RobecoSAM, a sustainable investment specialist. At Credit Suisse, Wild will lead development of ESG products and services, the development of the ESG framework at the company, and the integration of ESG criteria into all activities of the bank worldwide. He will be based in Zurich, and will begin during the year. Wildwill report to Marisa Drew, CEO for IAF.
Credit Suisse vient de recruter Daniel Wild en tant que managing director et responsable mondial de la stratégie environnementale, sociale et de gouvernance, un poste nouvellement créé au sein du département Impact Advisory & Finance (IAF) de la banque. L’intéressé était précédemment co-directeur général de RobecoSAM, un spécialiste de l’investissement durable. Chez Credit Suisse, Daniel Wild va piloter le développement de produits et services ESG, l’évolution du cadre ESG de la société et l’intégration des critères ESG dans l’ensemble des activités de la banque à l’échelle mondiale. Basé à Zurich, il prendra ses fonctions dans le courant de l’année et sera rattaché à Marisa Drew, directrice générale d’IAF.