BNP Paribas Asset Management has recruited Morten Bentsen as its new head of distribution for Northern Europe, the Swedish website Realtid.se reports. The Dane, who began in the role in London on 20 March, joins from Abberton Capital, where he was a partner and chief development officer. He previously served at Barclays Capital. Bentsen has also previously worked for BNP Paribas, early in his career, from 1998 to 2003, in bond sales.
Primonial REIM annonce la nomination, effective à compter du 1er avril, de Charles Ragonsen qualité de directeur de l’Asset Management. Membre du comité de direction, il est directement rattaché à Grégory Frapet, président du directoire de Primonial REIM. Charles Ragons, qui succède à Nicolas Leonnard, aura pour missions de valoriser l’ensemble du patrimoine immobilier de Primonial REIM évalué à plus de 17 milliards d’euros à fin 2018, d’en assurer le suivi et de définir les plans d’arbitrages d’actifs. Il supervisera une équipe d’une trentaine de personnes, organisée et spécialisée par classe d’actifs immobiliers: bureaux, commerces, santé/éducation et résidentiel. Agé de 41 ans, Charles Ragonsdémarre sa carrière en 2001 chez Capgemini en tant que consultant en management et organisation. En 2003, il rejoint Unibail-Rodamco où il exerce plusieurs fonctions avant d’être nommé directeur d’Investissement pôle Bureaux. En 2009, Charles Ragonsintègre le Pôle Immobilier du Groupe EDF et devient deux années plus tard directeur général d’EDF IM Solutions et membre du comité de direction du pôle Immobilier. Charles Ragonsprend en 2014 la direction générale du pôle Real Estate de Colliers International France, poste qu’il occupait jusqu’à présent.
Eurazeo announced the conclusion of a binding agreement to acquire a strategic interest in MCH Private Equity (MCH), a leading Iberian middle market private equity fund manager. Eurazeo will acquire a 25% minority stake in MCH and will also participate as a limited partner into MCH’s fifth fund vintage (“MCH V”) which is expected to be launched in the coming months. The total investmentof Eurazeo in MCH’s management company as well as MCH V’s commitment is approximately €100m. MCH was founded in 1998 and is based in Madrid. It has almost €1bn of assets under management and has made 34 investments since inception. The MCH Team, consisting of 20 dedicated investment professionals, is led by four Senior Partners: Jaime Hernández Soto, José María Muñoz, Andrés Peláez and Ramón Núñez. The two firms will remain independent, with investment teams focused on their respective funds and domestic markets. Completion is subject to customary Spanish regulatory approval. “This strategic alliance with MCH fits perfectly with Eurazeo PME’s strategy to become a leading pan-European player in the mid-market. This partnership will continue to strengthen Eurazeo’s network acrossitsasset classes and the geographic expansion of our Group», said in a statement Olivier Millet, member of the executive board of Eurazeo and chairman of the executive board of Eurazeo PME.
Eurazeo a annoncé le 3 avril la conclusion d’un partenariat «stratégique» avec MCH Private Equity (MCH), l’un des leaders espagnols du private equity mid market. Eurazeo va acquérir 25 % du capital de MCH et souscrira, en qualité de partenaire investisseur, au fonds MCH V qui sera lancé dans les prochains mois. Le montant total de l’investissement d’Eurazeo est d’environ 100 millions d’euros en ce compris le commitment au fond V. Un communiqué rappelle que MCH a été fondé en 1998 et est basé à Madrid. Il se présente comme un leader espagnol du private equity avec près d’un milliard d’euros d’actifs sous gestion et 34 investissements réalisés depuis sa création .L’équipe de 20 professionnels de l’investissement est dirigée par Jaime Hernández Soto, José María Muñoz, Andrés Peláez et Ramón Núñez. «L’alignement de stratégie d’investissement entre Eurazeo PME et MCH ainsi que la complémentarité de leurs réseaux seront sources de création de valeur pour les sociétés de leurs portefeuilles et leurs partenaires investisseurs», assure le communiqué. Les deux sociétés demeureront indépendantes, leurs équipes d’investissement restant dédiées à leurs fonds et marchés domestiques respectifs. La réalisation de l’opération reste conditionnée à l’approbation de l’autorité de marché espagnole. “Avec cette alliance stratégique avec MCH, Eurazeo PME poursuit son ambition de devenir un leader européen du Private Equity mid-market. Ce partenariat permet également au Groupe Eurazeo de poursuivre son développement sur ses différentes classes d’actifs et d’étendre son réseau international. “, commente Olivier Millet, membre du Directoire d’Eurazeo et président du Directoire d’Eurazeo PME.
Trois anciens cadres de Berenberg, Frank Eichelmann, Michael Gillessen etSven Hoppenhöft ont annoncé ce 3 avril la création d’une nouvelle entité qui souhaite mettre son expertise au service des gestionnaires indépendants. L’objectif de la nouvelle société,Pro BoutiquenFonds GmbH, est d’accompagner les petites structures dans la promotion de leur offre et de mettre à leur disposition en tant que consultants tous les acteurs de la gestion d’actifs, indique un communiqué. L’intérêt pour les solutions proposées par les gestionnaires d’actifs indépendants est en forte croissance, notamment du côté des investisseurs institutionnels alors que la part de marché en Allemagne de ces acteurs se situe autour de 4% à 5%, souligne le communiqué. Un pourcentage très modeste en comparaison internationale. «Le processus actuel de concentration dans les banques devrait pousser de plus en plus de clients vers les solutions sur mesure proposées par les sociétés de gestion et les boutiques. Les équipes d’experts devraient profiter de cette tendance s’ils mettent en avant de façon conséquente leurs atouts, à savoir leurs stratégies d’investissement individuelles et quasi sur mesure qu’ils peuvent proposer à la clientèle», explique Frank Eichelmann, l’un des créateurs de la nouvelle structure. Les besoins de conseil des petites structures de gestion sont multiples non seulement au démarrage de l’activité mais également par la suite, lorsqu’il s’agit par exemple d’identifier des partenaires appropriés, par exemple des prestataires de services externes, conclut le communiqué.
BNP Paribas s’est alliée avec la société américaine Forge, spécialisée dans les investissements privésdans les entreprises innovantes juste avant leur entrée en bourse, pour lancer un fonds investi dans des entreprises considérées comme des licornes et valorisées plus d’un milliard de dollars. Quelque 300 licornes, représentant une valorisation combinée de plus de 1.000 milliards de dollars,ont été détectées à travers le monde par Forge. Outre le développement et la distributionde produits, ce partenariat entre les deux firmes inclut une prise de participation minoritaire par BNP Paribas au capital de Forge et l’arrivée d’un observateur de la banque française -Angel Rodriguez-Issa, responsable mondial des investissements stratégiques deBNP Paribas Global Markets- au conseil d’administration de la société américaine. Le fonds, qui sera lancé au cours du prochain trimestre, sera composé d’un panier de valeurs diversifié tant sur un plan sectoriel que géographique. «L’investissement institutionnel dans les entreprises juste avant leur entrée en bourse est un nouveau marché pour BNP Paribas. Nous pensons que ce marché sera attractif pour nos clients qui cherchent à diversifier leur portefeuille et tirer profit du potentiel de croissance du marché privé de la technologie», a expliquéNicolas Marque, responsable mondial des dérivés actions chez BNP Paribas dans un communiqué. Forge, qui compte parmi ses actionnaires Tim Draper, Peter Thiel, FT Partners ou encoreMunich Re, avait notamment participé au financement de compagnies comme Spotify, Lyft, et 23andMe avant leur introduction en bourse.
La société américaine de private equity Carlyle a remanié la direction de son fonds phare en Europe après plusieurs investissements malheureux ces dernières années, selon le Financial Times, qui cite plusieurs sources proches du dossier. Zeina Bain, l’une des dirigeantes les plus expérimentées de la société ayant piloté ses principales opérations sur le continent, a quitté Carlyle vendredi. Celle qui était considérée comme une étoile montante va rejoindre ICG en septembre. Elle travaillait chez Carlyle depuis 19 ans. Andrew Burgess, un dirigeant de l’équipe britannique de Carlyle, a été récemment nommé en tant que conseiller senior après avoir été managing director du fonds européen pendant de nombreuses années. Shaun Mercer et Fraser Robson vont ensemble prendre les responsabilités d’Andrew Burgess pour le Royaume-Uni dans le fonds Europe. Zaina Bain et Andrew Burgess étaient aux conseils de sociétés détenues par Carlyle ayant connu des périodes difficiles ces derniers mois.
L’agence Fitch Ratings s’est vu infliger par l’Esma une amende de 5,13 millions d’euros pour conflit d’intérêts. L’Autorité des marchés financiers européens n’a pas apprécié une sorte d’« autoévaluation » entre juin 2013 et avril 2018 de trois entreprises dans lesquelles un « actionnaire individuel de Fitch » siégeait au conseil d’administration. A l’époque, Fimalac, fondé et dirigé par Marc Ladreit de Lacharrière, détenait 20 % de Fitch. L’Esma a donné un mauvais point au noteur.
PENSE-BÊTE. Comment percevoir les spécificités des économies et des marchés financiers d’aujourd’hui ? De l’inflation inexistante à la « japonisation » des taux d’intérêt en passant par l’endettement exponentiel, la domination sans partage du secteur technologique dans les capitalisations boursières ou savoir si Wall Street est « too big to fail », les changements sont radicaux. « Pas de panique », expliquent les économistes de Bank of America Merrill Lynch (BofA ML) livrant aux investisseurs 20 statistiques à connaître, sous forme de « guide de l’autostoppeur ». En voici un florilège.
MAINMISE. Les banques centrales sauront-elles rester indépendantes des gouvernements ? L’indépendance des grandes banques centrales est apparue dans les années 1980 quand il s’est agi de lutter contre l’inflation galopante de l’époque aux Etats-Unis et en Europe. La condition de cette indépendance a été la fixation d’un objectif d’inflation dans leurs statuts. Aujourd’hui que « l’inflation n’est plus considérée comme un problème, cette opinion ne fait plus l’unanimité », note Stewart Robertson, économiste d’Aviva Investors dans une note. « Alors que dans les années 1970, l’inflation était le principal ennemi, c’est aujourd’hui l’inverse : la déflation menace, ou du moins une trop faible inflation, l’endettement excessif et la faiblesse de la croissance économique », ajoute Stewart Robertson. A la prochaine récession, « les appels à l’intervention des gouvernements dans les activités des banques centrales devraient s’intensifier ». Les récents tweets du président américain Donald Trump dénonçant les hausses de taux de la Réserve fédérale (photo) sont un exemple de la fragilité de son statut d’indépendance.
La disparition des déficits publics outre-Rhin et la ponction de la BCE dans le cadre du quantitative easing ont épuisé le gisement du 10 ans allemand.
Marie-Noëlle Pointard, assistant vice president, tax & regulatory manager, State Street Global Services et Alain Rocher, head of knowledge management, Société Générale Securities Services, membres du « Groupe de Travail Formation de l’AFTI »
La banque suisse UBS étudierait plusieurs scénarios concernant l’avenir de sa gestion d’actifs, indique Bloomberg, en citant des sources anonymes. Cession partielle ou fusion. UBS aurait notamment envisagé une acquisition de DWS, la filiale cotée de gestion d’actifs de Deutsche Bank, puis une scission de l’entité combinée avec UBS AM. UBS AM affichait 781 milliards de dollars (695 milliards d’euros) d’encours à fin décembre. Le pôle a dégagé l’an dernier un résultat avant impôt de 507 millions de dollars. Selon Bloomberg, les avis au sein d’UBS sur la stratégie à suivre seraient cependant partagés.
A datathon on the subject of positive finance organised by Lyxor is now underway. From 3 to 5 April, experts will seek to better understand the relationships between ESG criteria and financial performance at companies. The objective for participants is to identify the “factors that encourage savings orientation toward sustainable finance,” Lyxor says in a statement. To achieve this, participants in the datathon will use financial data provided by Lyxor, and extra-financial data provided by MSCI. The tadathon unites participants at Lyxor and Société Générale (managers, sales personnel, SRI experts, data scientists, marketing specialists) and startups (such as Jalgos and Alphien), the DataLab at the Institut Louis Bachelier, and tech experts at Liberté Living-Lab, a Lyxor partner. Data processing will be complemented by a review of the scientific literature produced in partnership with the Institut Louis Bachelier, covering academic quantitative and qualitative analyses of ESG themes privileged by investors and savers.
La direction d’UBS étudierait plusieurs options concernant l’avenir de sa branche de gestion d’actifs, UBS Asset Management, a révélé Bloomberg, citant des sources proches du dossier. Selon l’agence de presse américaine, la banque suisse envisagerait notamment une cession partielle, ou une possible fusion avec DWS,la filiale cotée de gestion d’actifs de Deutsche Bank, qui se poursuivrait par un spin-off. La branche, qui gérait environ 781 milliards de dollars d’encours (695 milliards d’euros) fin décembre, reste ouverte à d’autres opportunités d’acquisitions, selon ces mêmes sources, afin de rester compétitif sur le marché américain. La direction d’UBS sonderait le marché depuis au moins un an. Les avis sur la stratégie à suivre demeureraient néanmoins partagés.
The management at UBS is studying various options concerning the future of its asset management arm, UBS Asset Management, Bloomberg reports, citing sources familiar with the matter. The US news agency reports that the Swiss bank may be considering a partial sale, or a potential merger with DWS, the publicly-traded asset management affiliate of Deutsche Bank, which would be followed by a spinoff. The asset management unit, which had about $781bn in assets under management (€695bn) in the US market as of the end of December. The management at UBS has reportedly been sounding out the market for at least one year. Opinions about the strategy to be selected are reportedly nearly evenly distributed.
La banque privée espagnole A&G Banca Privada a créé une unité de développement commercial auprès des clients institutionnels, rapporte Funds People. Cette division est gérée parJosé María Úbeda, qui a rejoint l’entité en novembre dernier. Il est rattaché à Rafael Soldevilla, directeur des produits et services de la banque privée.
Le gestionnaire d’actifs britannique Schroders a ouvert un bureau à Miami dans le but de renforcer ses liens avec l’industrie de la gestion de fortune locale et accroître sa présence dans le marché US offshore, rapporte Citywire Americas. Il s’agit du troisième bureau américain de Schroders après ceuxde New York et Philadelphie. Selon Citywire Americas, Gonzalo Binello, responsable de la distribution sur le marchéUS offshore, et Nicolas Giedzinski, responsable de la gestion discrétionnaireoffshore et de la vente aux intermédiaires en Amérique latine, ont été relocalisés de New York à Miami pour ce nouveau bureau.
The British asset management firm Schroders has opened an office in Miami to strengthen its ties with the local wealth management industry, and to increase its presence in the US offshore market, Citywire Americas reports. The new office becomes the third for Schroders in the United States, after New York and Philadelphia. Citywire Americas reports that Gonzalo Binello, head of distribution for the US offshore market, and Nicolas Giedzinski, head of offshore discretionary management and sales to intermediaries in Latin America, have relocatedfrom New York to Miami for the launch of the new office.
Francesco Grosoli, responsable chez Barclays des activités de gestion de fortune pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA) quitte la société après douze ans au sein du groupe, rapporte le site spécialisé finews. L’intéressé sera remplacé provisoirement par Jean-Christophe Gerard, responsable des investissements au sein de la banque privée de Barclays, qui a rejoint la banque il y a environ 17 mois après avoir passé environ 25 ans chez HSBC. Les ambitions de la banque dans la région EMEA restent inchangées, indique-t-on, avec une présence renforcée dans cette zonequi comprend Monaco, la Suisse et Dubai.
Francesco Grosoli, head of wealth management activities in Europe, the Middle East and Africa (EMEA) at Barclays, is leaving the firm after 12 years at the group, the specialist website finews reports. Grosoli will be temporarily replaced by Jean-Christophe Gerars, chief investment officer at the Barclays private bank, who joined the bank about 17 months after a 25-year career at HSBC. The bank’s ambitions in the EMEA region remain unchanged, it says, with an increased presence in the region which includes Monaco, Switzerland and Dubai.
On est encore loin du raz-de-marée mais le phénomène existe et mérite d'être souligné. Les hedge funds, qui ces dernières années évitaient Tokyo pour s’installer plutôt à Hong Kong et Singapour, semblent à nouveau faire le pari du Japon. Au cours des douze derniers mois, au moins huit sociétés se sont ainsi installées à Tokyo, selon Nomura Holdings, rapporte l’agence Bloomberg. Le Japon n’avait pas connu une telle affluence depuis 2014, selon des données d’Eurekahedge. Il faut dire aussi que le processus d’enregistrement des hedge funds, bien connu pour sa lourdeur, a été singulièrement simplifié et peut être désormais réalisé en l’espace de quelques mois dans certains cas, souligne-t-on. Plus précisément quatre à cinq mois contre environ deux ans auparavant. Cela dit, l’intérêt d’une présence au Japon est assez évident :le pays comprend un univers de fonds de pension parmi les plus importants du monde et ces fonds de pension sont toujours à la recherche de rendements dans un contexte de taux toujours proches de zéro et une population vieillissante. Un environnement particulièrement intéressant pour des hedge funds exposés à des rachats importants et des rachats sur les marges. Actuellement, sur les 79.000 milliards de de yen ou environ 634milliards d’eurosdes capitaux dans les programmes de retraites d’entreprise, seulement 5,4% sont investis dans des hedge funds à fin mars 2018, selon des données de l’association japonaise des fonds de pension. A titre de comparaison, l’allocation de l’université de Yale dans les hedge funds s'élève à 26,1%.
There is still a long way to go until it reaches tidal wave scale, but the trend exists and deserves to be noted. Hedge funds, which in the past had avoided Tokyo and opted instead for Hong Kong and Singapore, seem to be betting on Japan again. In the past 12 months, at least eight companies have moved to Tokyo, according to Nomura Holdings, the news agency Bloomberg reports. Japan has not seen such an inflow since 2014, according to statistics from Eurekahedge. However, the attraction of having a presence in Japan is clear: the country has a pension fund universe that is among the largest in the world, and these pension funds are always looking for returns in a context of rates that remain near zero, and an ageing population. This environment is particularly attractive to hedge funds, which are exposed to major redemptions and worsening margins. Currently, out of JPY79trn, or about €634bn in capital in corporate retirement programs, only 5.4% were invested in hedge funds as of the end of March 2018, according to statistics from the Japanese pension fund association. By comparison, allocation to hedge funds by Yale University is 26.1%.