Sanlam UK, filiale du groupe groupe de services financier sud-africain Sanlam,a annoncé avoir acquis une participation de 55% au capital d’Avidus Scott Lang (ASL). Cette acquisition permet à Sanlam de porter à six le nombre de ses bureaux dans le nord du pays. Basé à Sale, dans le Cheshire, ASL a été créé en 1983 et compte aujourd’hui une équipe de 12 conseillers financiers et équipe support. Il s’agit de la troisième acquisition du groupe dans cette région après celle de Blackett Walker en avril et d’Astute Wealth Management en janvier. Sanlam avait également racheté la sociétéThesis Asset Management en avril dernier (30 salariés et 1,2 milliards de livres sous gestion) et sécurisé ainsi quatre nouveaux bureaux dans le sud-est du pays. La société indique que cette acquisition est «une nouvelle étape dans sa stratégie visant à devenir un leader de la gestion de fortune intégrée».
Le promoteur immobilier Deutsche Immobilien Entwicklungsgesellschaft (DIE) vient de créer sa propre société de gestion. La filiale dédiée, dénommée DIE Investment Management, offre aux investisseurs institutionnels des services dans les secteurs Investment Management et Asset Management de biens immobiliers commerciaux et résidentiels, rapporte Private Banking Magazin. La nouvelle entité sera dirigée par Felix Gold, qui était précédemment directeur général deWarburg-HIH Invest Real Estate. Felix Gold a pris ses fonctions le 1 août en tant que directeur général en charge de la gestion de portefeuille, de la structuration et des relations investisseurs.
DJE Kapital a revu à la baisse pour deux de ses fonds le niveau de performance minimale («hurdle rate») à partir duquel il prélève une commission de surperformance, selon une circulaireadressée aux investisseurs dont le site spécialisé Fondsprofessionell a eu connaissance. Autrement dit, il s’agit tout simplement d’une révision à la hausse des frais perçus par la société de gestion qui, pour justifier sa décision, évoque la baisse des rendements liés à l’évolution des marchés ces dernières années. Les fonds concernés sont le DJE Zins & Dividende, dont les actifs sous gestion s’élèvent à 1,7 milliard d’euros et dont le hurdle rate passe de 6% à 4%, et du DJE Renten Global (plus de 110 millions d’euros d’encours), dont le seuil de déclenchement passe de 4% à 3%. Ces modifications entrent en vigueur à compter du 16 septembre. Pour les autres fonds diversifiés de DJE Kapital, il existe déjà un seuil de déclenchement fixé à4%. DJE Kapital a par ailleurs modifié l’année fiscale de douze fonds luxembourgeois avec une date de clôture de l’année qui passe du 30 juin au 31 décembre. En conséquence, l’année 2019 court du 1er juillet au 31 décembre pour les fonds concernés.
Dans ses activités de gestion de fortune, la Neue Aargauer Bank (NAB), filiale du groupe Credit Suisse, a enregistré une collecte nette de 566,2 millions de francs au premier semestre, soit une hausse de plus de 42% par rapport aux six premiers mois de 2018. Cette évolution est à mettre sur le comptetant de la clientèle privée que des investisseurs institutionnels, souligne la NAB. A fin juin, les actifs sous gestion s’inscrivaient à 18,6 milliards de francs, en hausse de 6,6% par rapport à fin 2018. En revanche, le bénéfice net s’est contracté de 2% à 63,7 millions de francs en raison d’une hausse des charges de près de 5% à 80 millions de francs et d’une baisse de 1,6% à 112,1 millions de francs duproduit des opérations sur intérêts.
Joachim Corbach, patron des devises et matières premières chez GAM, va quitter le groupe suisse, a appris Citywire. Il quittera la société, ainsi que deux membres de son équipe, Christian Gerlach et Fabien Weber, dans le sillage de l’acquisition par la Banque cantonale de Zurich de l’activité ETF métaux précieux et monétaire de GAM. Christian Gerlach et Fabien Weber géraient le fondsMulticooperation SICAV - GAM Commodity qui continue de faire partie de l’offre de GAM. En revanche, le fonds GAM Absolute Return Commodity, géré par Christian Gerlach, a été liquidé en raison de sa taille insuffisante.
L’ancienne sélectionneuse de fonds de Raiffeisen Capital Management, Alexandre Frania, va rejoindre Columbia Threadneedle, a appris Citywire Selector. Celle qui gérait jusqu’ici les fonds de fonds Raiffeisen-Active-Aktien et Raiffeisen-Global-Core sera désormais directrice des ventes au sein du bureau viennois. Elle s’occupera plus précisément de la clientèle des gérants d’actifs, des fonds de fonds, des banques privées et des banques retail.
Lazard Asset Management vient de recruter Lars Walter, qui va renforcer l'équipe de distribution wholesale de la société de gestion afin d’accélérer son développement sur ce segment de marché, rapporte le site spécialisé Fondsprofessionell. Lars Walter, qui sera basé à Francfort, prendra ses fonctions au mois d’octobre. Lars Walter était dernièrement chez Columbia Threadneedle directeur de la distribution pour l’Allemagne. Il a également travaillé chez Comdirect et chez Fidelity.
La croissance externe, en l’occurence les acquisitions de l’établissement autrichien Semper Constantia Privatbank et de LB(Swiss) Investment, ont contribué au premier semestre à la hausse des résultats deLiechtensteinische Landesbank (LLB). Les actifs sous gestion notamment ont atteint le niveau record de 72,6 milliards de francs, en hausse de 7,8% ou 5,3 milliards de francs par rapport à fin décembre 2018. Les entrées nettes se sont élevées à 2 milliards de francs, à comparer à 1,2 milliard de francs pour les six premiers mois de 2018. Le bénéfice net s’est inscrit à 61,1 millions de francs, en hausse de plus de 33%par rapport au premier semestre 2018.
La confiance du consommateur américain s’est dégradée au mois d’août, mais moins fortement qu’attendu par les économistes, montre l’enquête mensuelle du Conference Board. L’indice de confiance de l’organisation patronale est ressorti à 135,1, un niveau nettement supérieur au consensus Reuters qui le donnait à 129,5. L’indice a atteint 135,8 en juillet, le plus haut niveau depuis le début de l’année (le Board a légèrement révisé son estimation annoncée plus tôt et qui atteignait 135,7). Le sous-indice mesurant le jugement des consommateurs sur leur situation actuelle est remonté à 177,2 en août contre 170,9 en juillet. Celui de leurs anticipations a en revanche reculé de 112,4 à 107 un mois sur l’autre. Le sous-indice mesurant la difficulté à trouver un emploi a encore reculé : il est passé de 12,5 à 11,8.
Les partis d’opposition britanniques se sont dits déterminés mardi à contrecarrer d’urgence un Brexit sans accord le 31 octobre, tandis que le Parti du Brexit de Nigel Farage a menacé le Premier ministre Boris Johnson de torpillage électoral s’il ne rompait pas brutalement avec l’UE, tout en lui proposant un pacte de non-agression en cas d'élections législatives.
Le Conseil d’Etat, principal organe de gouvernement en Chine, a annoncé mardi qu’il envisageait de faciliter les achats de voitures en assouplissant la réglementation en vigueur, dans le cadre d’un plan de soutien à la consommation. Il a ajouté qu’il allait encourager le financement à crédit des achats de véhicules à énergies nouvelles et d’appareils électroménagers «intelligents».
Dans des recommandations transmises au gouvernement, la banque centrale de Norvège qui gère le fonds souverain du pays privilégie d’accroître les investissements vers les actions nord-américaines au détriment des titres européens. Les règles actuelles visent à faire coïncider la répartition du portefeuille en actions avec le poids des échanges commerciaux entretenus par la Norvège, ce qui se traduit par une surpondération des actions européennes. «La banque recommande que la répartition géographique soit ajustée en fonction de la capitalisation flottante des différents marchés», indique-t-elle.
La banque privée allemande Merck Finck a raté tous ses objectifs en 2018. Les actifs sous gestion s’inscrivaient fin 2018 à 8,5 milliards d’euros alors que la filiale de KBL epb avait envisagé un encours de 10,6 milliards d’euros, selon le rapport annuel de la société, rapporte le site spécialisé Finanz-Szene. A l’origine de cette contre-performance, des sorties d’argent dans les antennes de Düsseldorf et Hambourg. Dans ce contexte, les résultats financiers ne sont pas non plus au niveau attendu. Le bénéfice opérationnel de 2 millions d’euros annoncé dans un premier temps s’est finalement transformé en une perte opérationnelle de 10 millions d’euros. Et le coefficient d’exploitation s’est détérioré à 120% contre 101% l’année précédente, ce qui n’était déjà pas très satisfaisant. Première conséquence de toutes ces contre-performances, la banque privée qui avait annoncé en début d’année une nouvelle «offensive de croissance» et qui avait indiqué être à l’affût de cibles potentielles, n’affiche plus d’objectifs de progressiondes actifs sous gestion.
Iris Finance a acquis Createrra, une société de gestion de fortune basée au Luxembourg et en Belgique gérant 350 millions d’euros. « Cela va nous permettre d’accéder à une clientèle belge qui était difficile à couvrir depuis la France », a expliqué Michaël Sellam, PDG d’Iris Finance, à NewsManagers. Createrra a été fondée en juillet 2001 avec comme vocation « d’offrir à une clientèle privée exigeante un service complet de gestion de patrimoines, totalement indépendant », peut-on lire sur le site Internet de la société. Depuis sa création, Createrra exerce ses activités sous le contrôle de la Commission de Surveillance du Secteur Financier luxembourgeois. En 2004, la société a ouvert sa succursale belge à Bruxelles, et en 2008, elle a obtenu l’agrément ministériel de courtier en assurances. Avec cette acquisition, Iris Finance renforce son pôle gestion privée et gestion de patrimoine qui se compose déjà de trois filiales : Iris Finance France, la Compagnie Financière Genevoise etChahine Capital. L’ensemble représente plus de 2,5 milliards d’euros d’encours, en comptant la nouvelle opération. « Nous avons voulu nous associer au développement de Createrra car la société avait besoin de s’adosser à un groupe international dotés d’encours importants pour assurer son développement », a commenté Michaël Sellam. « De plus, nous allons enrichir son offre avec des fonds de Chahine Capital ». D’autant que Chahine Capital compte lancer prochainement un fonds market neutral et son premier fonds obligataire. Ce dernier sera géré de manière quantitative, comme les autres fonds de la gamme. Une équipe est sur le point de rejoindre la société de gestion afin de pouvoir lancer le fonds.
Le moral des chefs d’entreprise allemands s’est dégradé plus fort que prévu en août, pour tomber à son plus bas niveau depuis novembre 2012, à 94,3 contre un consensus de 95,1 et après 95,8 en juillet, selon l’institut d'études économiques Ifo. Le secteur manufacturier allemand est désormais en contraction et celui des services pas très loin selon les indices PMI (IHS Markit). La pression monte afin que le gouvernement de coalition d’Angela Merkel mette en oeuvre une politique de soutien budgétaire, notamment via des dépenses d’infrastructure. En parallèle, le ministre allemand des Finances social-démocrate, Olaf Scholz, a soutenu, lundi matin, la création d’un impôt sur la fortune. Il pourrait rapporter 10 milliards d’euros par an.
Dans les douze prochains mois, Andreas Steinert, patron de la distribution intermédiée d’Amundi en Allemagne depuis un an et membre de la direction d’Amundi Deutschland depuis février dernier, veut notamment passer de nouveaux partenariats stratégiques après celui signé en avril 2019 avec le programme de fidélité Miles-&-More dont une partie de la clientèle, des utilisateursassidusde Lufthansa, sont des décideurs qui comptent parmi les cibles de la société de gestion, selon le site spécialisé Fondsprofessionell. «De telles coopérations étroites sont importantes car nous nous retrouvons ainsi en contact étroit avec le client final, ce qui nous permet, de réagir rapidement à leurs vrais besoins», explique Andreas Steinert. Andreas Steinert indique par ailleurs qu’il a été amené à revoir l’organisation de la distribution avec les grandes banques, les caisses d'épargne et les banques coopératives. «Il y a là certainement un gros potentiel de croissance», estime Andreas Steinert qui a redéployé l'équipe dédiée sur quatre grandes régions, le Nord de l’Allemagne, l’Ouest, le Sud-Est et et le Sud-Ouest. Amundi Deutschland se concentre sur les établissements qui ont une forte activité de distributionet qui sont intéressés par le développement de nouvelles offres en dehors de leur périmètre naturel. Autrement dit, une petite partie seulement des centaines de banques et caisses d'épargne. Compte tenu du fait que les grands comptes restent pilotés à partir de Francfort, les quatre responsables régionaux devraient suffire dans l’immédiat mais si l’activité se développe, l'équipe sera renforcée.
Le fonds activiste américain Third Point LLC,qui a déjà poussé des entreprises comme Nestlé ou Campbell Soup à se réformer, a acquis une participation dans le groupe franco-italien EssilorLuxottica , a-t-on déclaré à Reuters de sources proches du dossier. Third Point, dirigé par l’investisseur milliardaire Daniel Loeb, a décidé de cibler le fabricant des lunettes Ray-Ban, déstabilisé par des luttes de pouvoir après la fusion l’an dernier entre le géant français des verres optiques Essilor et le lunetier italien Luxottica. Présentée comme une fusion ente égaux, cette opération a dégénéré en conflit sur le contrôle entre le fondateur de Luxottica, Leonardo Del Vecchio, et le président d’Essilor, Hubert Sagnières. Les deux parties ont annoncé une trêve en mai, qui n’a toutefois pas tout à fait clos la période d’incertitude pour le numéro un mondial des lunettes et verres optiques, toujours à la recherche d’un nouveau directeur général susceptible de réaliser le programme de 600 millions d’euros d'économies annuelles promis par le groupe. Third Point a rencontré Leonardo Del Vecchio, qui est maintenant le président exécutif de EssilorLuxottica et qui détient environ un tiers de la société, selon deux des sources. Les détails de cette rencontre et le niveau de la participation de Third Point dans EssilorLuxottica ne sont pas connus.
Deutsche Bank et UBS auraient eu des discussions en cours d’année,qui se seraient tenues jusqu'à mi-juin, pour explorer différents moyens de combiner leurs activités, y compris une alliance «hors du commun» dans les opérations de banque d’investissement, ont rapporté des sources proches auprès du Wall Street Journal. Les deux groupes bancaires, les plus gros d’Allemagne et de Suisse, ne sont toutefois pas parvenus à un accord sur plusieurs aspects comme par exemple comment structurer et allouer le capital à toutes opérations communes. Deutsche Bank aurait eu ces discussions dans un souci d'éviter le plan massif de suppressions de postes et de réorganisation dans lequel il s’est engouffré. Pour le WSJ, ces discussions montrent à quel point les banques européennes, affectées par la faiblesse des taux qui érodent leurs marges, cherchent un moyen de s’en sortir, notamment face aux grandes banques américaines qui ne souffrent pas d’un même environnement aux États-Unis et les concurrencent en Europe.
Neptune Investment Management a publié les résultats de son activité pour l’année 2018, un mois après son rachat par Lionstrut. La société de gestion a vu ses profits divisés par quasiment dix, passant de 994.000 livres à seulement 101.000. Cette chute s’explique principalement par une chute de ses encours d’environ 1 milliard de livres suite à «des sorties nettes de capitaux et à la volatilité des marchés», explique la société. Au total, les actifs sous gestion sont passés de 3,6 milliards de livres à 2,6 milliards, réduisant de près de 3,7 millions de livres le montant des frais de gestion facturés par la société en 2018.
La société d’investissement en private equity L Catterton, fruit d’une union entre l’américain Catterton et LVMH, vient de recruter Chinta Bhagat au poste de co-managing partner des fonds asiatiques, a appris Finews. Chinta Bhagat était jusqu’ici codirecteur des marchés privés pour l’Asie du sud et directeur du portefeuille santé au sein du fonds souverain malaisien Khazanah Nasional Berhad. Il a également passé 14 ans chez McKinsey, dont 6 à Singapour en tant que managing director. L Catterton gère 15 milliards de dollars d’encours investis au travers de 6 fonds. Présente sur l’ensemble des continents, la société est spécialisée dans la prise de participations dans des entreprises du secteur des biens de consommation présentes sur des marchés de taille moyenne.
Le fonds immobilier Patrimonium Swiss Real Estate Fund va lancer une procédure d’augmentation de capital. Elle aura lieudu 4 au 18 septembre 2019 et portera sur un montant maximum de 70 millions de francs suisses. Dix-neuf nouvelles parts donnerontle droit de souscrire à 2parts du fonds. Le total maximal de nouvelles parts serade 512.814. Le prix d’émission est de 136,74 francs. «Le prix de souscription est basé sur la valeur nette d’inventaire au 31 mars 2019 de 131,19 francs (après distribution) par part augmentée des revenus courus et budgétisés jusqu’au 27 septembre 2019 et de la commission d’émission de 2,00% en faveur de la direction de fonds, de la banque dépositaire et/ou des distributeurs», précise le fonds d’investissement dans un communiqué précisant queles estimations des biens immobiliers ont été actualisées au 31 mars 2019 par les experts du fonds. Cette émission est réalisée sous la forme d’un placement à la commission dans le cadre d’une offre de souscription. Les droits de souscription seront négociés sur SIX Swiss Exchange. Les parts non souscrites ne seront pas émises, ce qui implique que le volume d’émission peut varier. La libération des nouvelles parts aura lieu le 27 septembre 2019. Le même jour sera communiqué le nombre effectif de parts nouvellement émises. «Le produit de l’émission sera utilisé pour rembourser une partie de la dette, financer les projets en cours et poursuivre le développement du fonds», explique Patrimonium.
Aberdeen Standard Investments devrait prochainement lancer son premier fonds à horizon sur le marché singapourien, a appris Fund Selector Asia. Baptisé «Emerging Markets Bond Fixed Maturity 2023 Fund», il sera disponible à partir d’octobre et distribué auprès d’une clientèle retail et professionnelle à Singapour, et uniquement professionnelle à Hong Kong. La société vise une levée de fonds de 100 millions de dollars (90 millions d’euros), et investira au moins les deux-tiers dans des obligations émergentes libellées en dollars.
Le géant BlackRock va lancer son troisième fonds privé (private fund management, PFM) en Chine, a appris Asia Fund Selector auprès de l’Asset Management Association of China (AMAC). Le «China A-share Opportunity Private Fund II» est une réplique du fonds actions Ucits luxembourgeois «China A Share Opportunities Fund», géré de manière quantitative. Il est géré par Jeff Shen, le codirecteur des investissements actifs en actions, et codirecteur de la gestion systématique active actions.
La famille Harald Quandt, dont le family office est bien connu, va créer un conseil de surveillance central couvrant l’ensemble de ses entreprises HQ Capital, HQ Equita, HQ Trust et HQ Asset Management, rapporte Private Banking Magazin. A l’origine de cette décision, la forte croissance de ces prestataires de services financiers au cours des dernières années, a indiqué un porte-parole. L’instance n’est pas encore opérationnelle mais la famille Quandt a déjà trouvé son président, en l’occurence Joachim Faber, actuellement président du conseil de surveillance de Deutsche Börse. Le porte-parole n’a toutefois donné aucune indication sur l’entrée en scène de ce conseil nouvelle formule. Le mensuel Manager Magazin relève pour sa part que Joachim Faber reste en fonction jusqu'à la prochaine assemblée générale de Deutsche Börse au printemps 2020. Les prestataires de services concernés, dans lesquels la famille Quandt a des participations à 100% ou majoritaires, représentent un encours de quelque 17 milliards de dollars.
Credit Suisse Asset Management propose un nouveau fonds actions thématique, Credit Suisse (Lux) Edutainment Equity Fund, ouvert à la souscription jusqu’au 25 septembre prochain et dédié à la digitalisation du secteur de l'éducation. Cette stratégie offre aux investisseurs un accès à la phase initiale d’un thème de croissance de long terme, la transformation digitale du secteur de l'éducation. Le fonds va ainsi privilégier des entreprises à forte croissance dans le monde, qui proposent des services innovants, des contenus digitaux ainsi que des systèmes et des outils susceptibles de rénover les systèmes éducatifs traditionnels, de générer des réductions de coûts et de faciliter l’accès à l'éducation au niveau mondial. Le fonds est proposé au format Ucits, avec une domiciliation au Luxembourg. Cette stratégie vient compléter la gamme de fonds thématiques déjà disponibles dans la robotique et l’automation, la sécurité et la digitalisation du secteur de la santé.
Le japonais Sumitomo Mitsui Financial Group a annoncé ce 23 août son intention d’acquérir le spécialiste des actions émergentes TT International. La finalisation de l’acquisition est prévue pour mars 2020.Le géant nippon va débourser 20 milliards de yens (170 millions d’euros) pour acquérir le gérant d’actifs britannique, mais le coût total pourrait atteindre 35 milliards de yens après comptabilisation des provisions destinées à rémunérer les performances, selon le journal japonais Nikkei. TT International, créé en 1998 et basé à Londres, New York et Hongkong, gérait 8,4 milliards de dollars à fin juillet. SMBC (la partie bancaire du groupe Sumitomo Mitsui ), qui indique que l’asset management est pour elle une activité «stratégique» dans son plan de développement à moyen terme, envisage de distribuer les fonds de TT International auprès d’investisseurs institutionnels japonais, mais va aussi se servir de cette acquisition pour développer sa clientèle étrangère. Dans le cadre de son plan stratégique, SMBC a deux axes de développement concernant la gestion d’actifs : au niveau domestique, le groupe bancaire a fusionné le 1er avril dernier les entités Sumitomo Mitsui Asset Management et Daiwa SB Investment pour créer Sumitomo Mitsui DS Asset Management. Pour aller plus loin, il entend «renforcer ses capacités de gestion» à l'étranger en procédant à des «alliances, investissements et acquisitions de sociétés de gestion».
Credit Suisse va encoreinvestir dansses activités sur le marché suissepour faire face à concurrence. Le groupe bancaire va ainsi injecter plus de 100 millions de francs dans sa banque universelle suisse d’ici fin 2021. Pour mémoire, Credit Suisse a mis un terme en 2018 à un vaste plan de restructuration lancé trois ans auparavant, qui donnait la priorité auxactivités suisses et la gestion de fortune, au détriment de la banque d’investissement. Concrètement, le numéro deux bancaire helvétique annonce ce matin un investissement «en millions à trois chiffres élevé» dans la division Swiss Universal Bank (SUB). Ces montants seront utilisés pour poursuivre la numérisation des activités, mais également pour le recrutement dans le conseil et le marketing. Parallèlement, le groupe entend améliorer son efficacité. Les clients individuels et entreprise recourant aux «services de base» seront désormais gérés dans un nouveau secteur d’activité baptisé Direct Banking qui verra le jour le 1er septembre, précise le communiqué. Les activités de banque d’affaires seront détachés de la division idoine (Corporate & Investment Banking) pour être subordonnées au directeur général de la SUB, Thomas Gottstein. Cette réorganisationest présentée comme une évolution dictée par les «exigences des clients». Credit Suisse renouvelle par ailleurs les objectifs financiers de cette division, à savoir une croissance des recettes et des volumes supérieure au marché et un coefficient d’exploitationinférieur à 60%.
Le moral des chefs d’entreprise allemands s’est dégradé plus fortement que prévu en août pour tomber à son plus bas niveau depuis novembre 2012, à 94,3 contre un consensus de 95,1 et après 95,8 en juillet, selon l’enquête mensuelle de l’institut d'études économiques Ifo. C’est la cinquième baisse mensuelle d’affilée. «Il y a de plus en plus de signaux indiquant une récession en Allemagne, a commenté Clemens Fuest, le président de l’institut Ifo. La dernière fois que les industriels ont fait état d’un tel pessimisme, c'était en 2009, pendant la crise.»
Viking Global Investors, l’un des plus importants hedge funds en actions aux États-Unis, impose des conditions de rachat de plus en plus restrictives à certains de ses clients de longue date, car il investit de plus en plus vers le capital-risque et d’autres investissements difficiles à valoriser. Le mois dernier, Viking a annoncé aux investisseurs de son fonds Viking Global Opportunities de 5,2 milliards de dollars en 2015 qu’ils ne seraient autorisés à effectuer des sorties que tous les deux ans, et non pas annuellement, comme prévu initialement. Les clients qui ne donneront pas leur consentement avant le 30 septembre seront rembourés, a précisé le hedge fud dans une lettre lue par le Financial Times. Les restrictions commenceraient à toucher les investisseurs l’année prochaine, après l’expiration de leur période de blocage initiale de cinq ans.
Une importante source de financement facile pour les entreprises chinoises est en train d'être sous pression, conduisant à une vague de défauts, rapporte le Financial Times. Le journal explique ainsi qu'à partir de 2015, le secteur de la gestion d’actifs en Chine est devenu un centre en plein essor pour le «financement parallèle» (shadow finance), des prêts en dehors du secteur bancaire formel. Les banques, les maisons de courtage et les trusts ont été en mesure de lever des fonds auprès d’investisseurs fortunés et de structurer des produits de prêts via des comptes dans des sociétés de gestion d’actifs. Les prêts liés à des sociétés de gestion d’actifs et les produits de financement structuré appelés «plans de gestion d’actifs» sont devenus très populaires.À la fin du mois de mars, les sociétés de valeurs mobilières disposaient de 1,99 milliard de rands (280 milliards de dollars) de fonds liés à des gestionnaires d’actifs qui avaient été prêtés dans le cadre de tels accords, selon l’Association de gestion d’actifs de Chine. Mais le resserrement des taux ces dernières années, suivides augmentations des taux interbancaires en mai et juin, ont fait que ces obligations sont devenues trop chères pour être refinancées, conduisant à des défauts.