Sandra Ortega, considérée comme la quatrième plus grosse fortune etfemme la plus riche d’Espagne, a vu sa Sicav personnelle terminer 2019 avec des encours de 307,5 millions d’euros selon l’agence de presse espagnole Europa press qui s’appuie sur des documents transmis au régulateur local CNMV. La fille d’Armando Ortega,fondateur d’Inditex leleader mondial de la confection textile, a ainsi vu les encours de la Sicav augmenter de 6,76 millions d’euros au cours de l’année dernière, principalement grâce à l'évolution des marchés. La Sicav baptisée Soandres, gérée par JP Morgan,a obtenu un rendement net de 8,08% en 2019. Les fonds Polar Global Insurance etCC Japan Alpha ont figuré parmi les principaux contributeurs de la Sicav. Fin 2019, la poche obligataire et cash formait plus de63% de l’allocation de la Sicav. Elle était investie à 30% en actions et environ7% en stratégies alternatives. A elle seule, la Sicav de Sandra Ortega représente plus d’un dixième des encours totaux de l’industrie des fonds en Espagne en 2019 (275,7Md€).
Aviva Investors a annoncé le lancement de son premier OPCI (Organisme de Placement Collectif en Immobilier) grand public, dénommé Aviva Investors Experimmo. L’encours de ce nouvel OPCI s’élève à plus de 160 millions d’euros fin janvier 2020. L’acquisition de deux plateformes logistiques situées aux Pays-Bas a notamment été réalisée en novembre, complétée par une prise de participation dans une tour située à La Défense.. «Fortes d’expertises pan-européennes, les équipes de gestion concentrent leur recherche sur de grandes métropoles où la population, la productivité et l’emploi sont en croissance et où les habitants aspirent à vivre, travailler, étudier et se divertir», a indiqué dans un communiqué Adrien Beuriot, directeur de la gestion d’actifs immobiliers pour l’Europe continentale d’Aviva Investors. Aviva Investors gère aujourd’hui 37 milliards d’euros d’encours en immobilier, soit la majeure partie des 52 milliards gérés par la maison en actifs réels.
Etica Sgr, société de gestion du groupe Banca Etica spécialisée en fonds responsables, a annoncé deux promotions, selon Bluerating. Arianna Magni a été nommée responsable du développement institutionnel et international, tandis que Davide Mascheroni devient responsable des partenaires commerciaux. Arianna Magni avait rejoint la société en 2015 et était jusqu’ici relationship manager au sein de l’équipe qu’elle dirige désormais. Davide Mascheroni a intégré Etica Sgr en 2018 comme senior relationship manager dans l’équipe partenaires commerciaux.
La Financière de l’Échiquier (LFDE) a annoncé mercredi 5 février qu’elle avait rejoint l’initiative Climate Action 100+, première coalition d’investisseurs mondiaux à l’origine d’engagements collaboratifs avec les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre du monde. Le but de cette initiative est d’inciter ces entreprises à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, en ligne avec les objectifs de l’Accord de Paris, à améliorer leur gouvernance climatique et accroître la transparence de leur reporting climatique. Climate Action 100+réunit à ce jour 410 investisseurs (41.000 milliards de dollars d’actifs sous gestion) engagés dans un dialogue direct avec 160 entreprises représentant 80% des émissions industrielles mondiales. L’initiative a été lancée avec le soutien des Principes pour l’Investissement Responsable (UN PRI), auxquels LFDE a adhéréen2008. « La gestion d’actifs a un rôle essentiel à jouer en orientant les capitaux vers les entreprises qui préparent le monde de demain. En anticipant les risques de transition et les risques physiques liés au changement climatique auxquelles elles pourraient être exposées, les entreprises assurent leur pérennité et leurs performances futures»,commente dans un communiquéOlivier de Berranger, directeur général délégué en charge de la gestion d’actifs pour LFDE.
Le fournisseur de services aux fonds d’investissements et investisseurs IQ-EQ vient de recruter Bram Eijsbouts au poste de directeur du développement commercial au Luxembourg. Il est rattaché à Fèmy Mouftaou, le chief commercial director pour le Luxembourg. Bram Eijsboutsarrive d’Intertrust Group, où il était directeur commercial depuis mai 2017.
C’est la dernière tempête qui agite Twitter. Le réseau social a suspendu le 1er février le compte du blog américain Zerohedge, pour harcèlement. Ce dernier avait relayé un article laissant entendre que le coronavirus ne serait rien d’autre qu’une arme biologique fabriquée par les Chinois, en désignant nommément un chercheur de Wuhan. La décision de Twitter n’a fait que nourrir les penchants complotistes de certains fans de Zerohedge, où tous les articles sont signés Tyler Durden – le héros de Fight Club campé par Brad Pitt – et où le meilleur de l’analyse financière côtoie le pire des thèses populistes. Elle n’a pas servi à grand-chose, puisqu’un compte FreeZeroHedge a aussitôt pris le relais et affichait plus de 44.000 followers le 3 février.
Innover, c’est bien. En profiter, c’est mieux. L’Europe a pris une longueur d’avance vis-à-vis des autres continents dans le domaine des critères ESG (environnement, social, gouvernance) appliqués à l’économie et à la finance. La France a même joué les pionnières dès 2015 en imposant aux grands institutionnels de faire toute la transparence sur leur politique de placements. Le risque est grand, pourtant, de laisser aujourd’hui les Etats-Unis récolter les fruits que d’autres ont semés avant eux, alors même que Washington s’est retiré avec fracas de l’Accord de Paris sur le climat.
Lettre. Dans les pas de BlackRock, un autre géant américain de la gestion d’actifs, State Street Global Advisors (SSGA) avertit par missive les entreprises cotées. Le directeur général du groupe, Cyrus Taraporevala, écrit le 28 janvier que « malheureusement, moins de 25 % des entreprises que nous avons évaluées ont intégré une démarche ESG (environnement, social et gouvernance) dans leur stratégie ». Le gestionnaire, pour qui l’ESG n’est plus une option, indique s’appuyer à l’avenir sur un indicateur développé en interne : le R-Factor qui évalue les entreprises. « Dès cette saison de vote, nous prendrons les mesures appropriées contre les membres des conseils d’administration des sociétés des indices S&P 500, FTSE 350, ASX 100, Topix 100, DAX 30 et CAC 40 qui sont en retard sur la base de leur R-Factor et qui ne peuvent pas expliquer comment elles prévoient d’améliorer leur score. »
Nos gouvernants ne manquent pas d’imagination pour lutter contre le réchauffement climatique ! Certes, tous ne vont pas aussi loin que les candidats aux élections municipales parisiennes voulant déplacer qui la gare de l’Est, qui celle du Nord, pour ménager des espaces verts. Mais le projet de loi contre le gaspillage et pour l’économie circulaire ne lésine pas sur les petites actions à grande échelle. Il prévoit d’informer les consommateurs sur les matières recyclées des produits achetés, leur réparabilité… tout un programme. Par contre, pour économiser papier et encre sans doute, les achats de moins de 10 euros ne donneront plus lieu à des tickets de caisse systématiques. Autant de moins pour l’information et la lutte contre le gaspillage, car on voit mal comment, alors qu’ils paient désormais sans cash et sans contact, les citoyens vont être, là encore, incités à moins consommer et réfléchir avant de le faire.
Sycomore Asset Management a « légèrement décollecté » en 2019, a indiqué Christine Kolb, l’associée fondatrice de la société de gestion, lors de sa conférence annuelle. Les encours se sont établis à 6,6 milliards d’euros. Cyril Charlot, associé fondateur, a expliqué ces « mauvaises performances » par trois raisons : « un excès de cash dans les portefeuilles, l’exposition aux small caps et le biais value ». Pour 2020, Sycomore AM a annoncé le lancement prochain d’un fonds sur la technologie responsable. Par ailleurs, Christine Kolb a indiqué que la société s’engage à obtenir le label ISR d’Etat pour l’ensemble de la gamme actions long only d’ici à la fin de l’année.
UBP Asset Management va prochainement annoncer le lancement d’un fonds à impact sur les actions des pays émergents. Il s’agira du second fonds à impact de la société, après le lancement du «UBAM - Positive Impact Equity AC EUR» en septembre 2018, qui gère aujourd’hui un peu moins de cent millions d’euros. Le gérant suisse évalue la capacité de gestion de ce futur fonds à environ 500 millions d’euros, compte tenu de la taille réduite du marché actions émergentes à impact, soit trois fois moins qu’en Europe. La société comprend déjà un comité d’investissement à impact, avec à sa tête Simon Pickard, l’ex-gérant sur les pays émergents de Carmignac. L’Union Bancaire Privée mise beaucoup sur ce segment, en raison du fort intérêt des nouvelles générations très fortunées pour l’impact investing, a indiqué le directeur général de la gestion d’actifs, Nicolas Faller, lors d’un point presse à Paris.
Le private equity fait un nouvel émule. Le géant américain Vanguard, grand spécialiste de la gestion passive à travers les ETF, vient d’annoncer un partenariat avec HarbourVest, qui gère 68 milliards de dollars sur ce segment. Concrètement, il s’agit de lancer un fonds géré par ce dernier chaque année pour donner accès au private equity aux clients qualifiés de Vanguard. «Le capital-investissement va venir compléter nos fonds à gestion active et passive, car nous cherchons à élargir l’accès à cette classe d’actifs et à améliorer les rendements de nos clients, explique dans un communiqué Tim Buckley, le directeur général de Vanguard. Si cette stratégie sera initialement proposée aux clients institutionnels avisés, nous souhaitons à terme élargir l’accès aux investisseurs par d’autres canaux. Pour les investisseurs individuels en particulier, ce partenariat présentera une opportunité incroyable - un accès et des conditions qu’ils ne pourraient pas obtenir seuls». HarbourVest devrait notamment investir dans des hedge funds qui sont potentiellement fermés à de nouvelles souscriptions. Les marchés des capitaux ont considérablement évolué au cours de la dernière décennie, reconnaîtVanguard, qui « voit dans le capital-investissement une opportunité pour les investisseurs en mesure de prendre l’engagement à long terme requis par ces investissements ». Son pincipal concurrent, BlackRock, avait lui aussi lancé il y a deux ans une activité de private equity.
Oaktree Capital Management vient de recruter Caroline Picot en tant que responsable des ventes pour les clients institutionnels en France, basée à Paris. L’intéressée arrive en provenance de Credit Suisse où elle était directeur au sein de l’équipe en charge de l’activité grands investisseurs France. Précédemment, elle a passé 15 ans chez Morgan Stanley, où elle était executive director, en charge du développement auprès des investisseurs institutionnels et intermédiaires en France, Suisse et Monaco et des activités de gestion d’actifs de Morgan Stanley IM en France. Elle a par ailleurs fondé le réseau de femmes de Morgan Stanley à Paris, WomenBankersLab, dont la mission est de rassembler les femmes les plus influentes de la finance en France. Oaktree annonce également que Lars König rejoint l'équipe en tant que responsable des ventes pour l’Allemagne et l’Autriche, basé à Francfort.
La société de gestion suédoise Lannebo lancera le 18 février un fonds d’obligations vertes et durables, Lannebo Sustainable Corporate Bond. Il s’agit du quatrième fonds d’obligations d’entreprises de la maison nordique, mais le premier qui se focalise sur les obligations vertes et durables. Le fonds sera géré par un duo de femmes, Karin Haraldsson et Katarina Ponsbach Carlsson. Elles gèrent déjà les fonds Lannebo High Yield, Lannebo Corporate Bond et Lannebo Likviditetsfond, qui représentent plus de 1 milliard d’euros d’encours. «Notre nouveau fonds sera investi dans des obligations vertes, mais aussi dans des obligations d’entreprises durables et d’entreprises dont les services et produits visent à créer un monde plus durable », explique Katarina Ponsbach Carlsson. Les obligations notées entre AAA et B- seront privilégiées.
Le directeur des investissements de Man Group Plc, Sandy Rattray, gère à nouveau de l’argent - et cette fois-ci, il a une réputation de 237 ans à protéger, écrit l’agence Bloomberg. La firme de capital-investissement cotée à Londres a lancé un fonds spéculatif, géré par la société londonienne Rattray, et l’a baptisé Man Group 1783, en l’honneur de l’année où l’entreprise a été fondée, selon une source anonyme ayant parlé à Bloomberg. Le fonds a débuté ses opérations cette semaine avec environ 500 millions de dollars, selon la source. Man Group a refusé de commenter l’information. Le capital initial du fonds 1783 provient essentiellement des États-Unis et pourrait gérer jusqu'à 2 milliards de dollars. Man Group a été fondé en 1783 par James Man comme un courtier de barils sur Harp Lane, à environ 500 mètres de son siège social actuel le long de la Tamise à Londres. Au cours des deux siècles suivants, la société fournissait du rhum à la Royal Navy et faisait du commerce de produits de base tels que le café et le sucre avant de se concentrer exclusivement sur les services financiers. En 1989, Man Group a commencé à acquérir un commerce appelé AHL et plus tard a acquis la société d’investissement GLG. L’entreprise gérait 112,7 milliards de dollars à la fin du mois de septembre.
Carmignac vient de recruter Reinhold Dirschl au poste de directeur commercial pour couvrir le sud de l’Allemagne et l’Autriche, a appris Das Investment. Il est rattaché à Nils Hemmer, Country Manager pour l’Allemagne et l’Autriche. Reinhold Dirschl était dernièrement responsable du développement commercial auprès des caisses d'épargne, des banques coopératives, des CGP et des banques privées régionales chez TBF Global Asset Management. Il fut également directeur des ventes senior chez Pioneer Investments entre 2012 et 2018.
Sycomore Asset Management a annoncé mercredi le lancement prochain d’un fonds sur la technologie responsable. Le fonds sera investi dans «les entreprises technologiques qui génèrent un impact positif sur la société», a détaillé Emeric Préaubert, associé fondateur de Sycomore AM, lors de la conférence annuelle de la société de gestion. Le thème sera abordé sous une double dimension: la bonne utilisation de la tech par l’entreprise dans ses pratiques («good in tech») et la conception d’une technologie qui a un impact positif sur la société et sur l’environnement («tech for good»). Pour le premier axe, Sycomore s’intéressera par exemple à la manière dont les données personnelles sont utilisées, à l’éthique des algorithmes ou aux problèmes d’addiction aux écrans. «La technologie s’accompagne aussi d’un sujet de destruction des emplois», ajoute Gilles Sitbon, responsable de la tech de Sycomore. Côté «tech for good», Gilles Sitbon cite les enjeux de cybersécurité, d’éducation et de santé. Dans cette perspective, la société de gestion, détenue à 59,2 % par Generali, a rédigé une charte sur la technologie responsable, qui définit la vision de la société sur le sujet. Des outils sont en train d’être définis pour mettre en pratique cette vision. «Nous allons développer des KPI pour définir ce dans quoi on investit ou pas», a expliqué Gilles Sitbon. Ce fonds s’appuiera aussi sur les travaux d’une chaire sur le sujet de Sciences Po et les Mines Télécom que Sycomore a décidé de soutenir. Le nouveau produit sera co-piloté par Gilles Sitbon et un autre gérant qui doit prochainement rejoindre la maison de gestion. «Il s’agit d’un expert reconnu en Europe considéré comme une référence et qui a développé un historique de performance remarquable depuis plusieurs années. Il gère un fonds de plusieurs milliards d’euros», a dévoilé Emeric Préaubert, gardant le mystère sur son nom. «The good job rating» Deux autres fonds seront lancés en 2020 pour étoffer la gamme crédit: un fonds daté et un produit high yield ISR. Côté offre, l’univers d’investissement de la gamme thématique, incluant Happy@Work, Eco Solutions et Shared Growth, sera élargi aux actions monde. De plus, pour accentuer l’impact de ces fonds, les frais de gestion seront partagés avec des associations dont les missions sont cohérentes avec les stratégies d’investissement des fonds. Le premier à le mettre en œuvre est le fonds Shared Growth, investi dans des entreprises à fort impact sociétal. Enfin, Christine Kolb, associée fondatrice de Sycomore AM, a annoncé que la société s’engage à obtenir le label ISR d’Etat pour l’ensemble de la gamme actions long only d’ici à la fin de l’année. Cette année, Sycomore veut aussi continuer à améliorer sa méthodologie afin de «garder notre avance en matière d’ESG à l’heure où toutes les sociétés de gestion se lancent sur le sujet», selon Emeric Préaubert. La société vient notamment de développer un nouvel indicateur, «the good job rating», qui «mesure pour chaque entreprise sa capacité à créer de l’emploi pérenne, de qualité, accessible à tous et là où la demande se fait le plus sentir», a précisé Christine Kolb. Cet indicateur, conçu en partenariat avec le cabinet de conseil The Good Economy, sera utilisé dans les analyses de Sycomore et sera pris en compte dans plusieurs fonds. Il sera aussi employé dans les reporting et comme outil de dialogue. Ces nouveaux projets pour 2020 interviennent après une année compliquée, au moment même où Generali a bouclé son entrée au capital. Les dirigeants se sont exercés à faire leur mea-culpa sur la mauvaise performance des fonds. «L’année 2019 n’a pas été une année facile pour la gestion d’actifs en général et pour Sycomore en particulier», a reconnu Emeric Préaubert. «Même si certains de nos fonds ont eu des performances honorables, la gamme dans son ensemble a délivré des performances décevantes et insuffisantes», a-t-il ajouté. Cyril Charlot, associé fondateur, a expliqué ces «mauvaises performances» par trois raisons: «un excès de cash dans les portefeuilles, l’exposition aux small caps et le biais value». Dans ce contexte, la société a «légèrement décollecté», a indiqué Christine Kolb. Les encours se sont établis à 6,6 milliards d’euros.
Le gestionnaire immobilier Tristan Capital Partners a annoncé ce 5 février le recrutement de Thibault Ancely pour prendre la direction générale de la filiale française, et celui de Antoine de Broglie au poste de senior adviser. Thibault Ancely arrive de Gecina, où il était depuis 2016 directeur exécutif des investissements et du développement. Dans ses nouvelles fonctions, il travaillera à l’élaboration d’un pipeline d’investissements de taille critique à travers la France et ce, en se concentrant sur des opportunités core plus et value added.Antoine de Broglie aura quant à lui pour fonction de représenter et soutenir la présence de Tristan Ancely sur le marché français.
Sycomore Asset Management a « légèrement décollecté » en 2019, a indiqué Christine Kolb, l’associée fondatrice de la société de gestion, lors de sa conférence annuelle. Les encours se sont établis à 6,6 milliards d’euros.
Le groupe belge Degroof Petercam chercherait un repreneur pour sa filiale espagnole, selon El Confidencial. Les mauvaises performances de l’entité, près de 12 millions d’euros perdus en cinq ans, en seraient la cause. Degroof Petercam aurait mandaté la banque d’affaires madrilène Arcano pour approcher des acheteurs. Présente dans la banque privée et la gestion d’actifs, l’ex-" PrivatBank» compte une soixantaine de banquiers privés et gère 1,3 milliard d’euros d’actifs. Degroof Petercam est également présent en Espagne via sa filiale de gestion d’actifs pour couvrir le marché des institutionnels.
Generali Investments lance Generali Investments SICAV (GIS) Euro Green & Sustainable Bond, son premier fonds en obligations vertes et durables. Ce nouveau produit est principalement investi en obligations Investment Grade vertes et durables libellées en euros. Son univers d’investissement se base sur l’indice obligataire Bloomberg MSCI Barclays Euro Green bond. Des filtres éthiques propriétaires permettent d’identifier de possibles activités controversées en termes ESG qui pourraient affecter les émetteurs. Une note de risque ESG supplémentaire fournie par Sustainalytics permet de surveiller les émetteurs sur la base des critères ESG en plus de leurs émissions d’obligations vertes. La construction du portefeuille et la sélection des obligations sont effectuées par des experts internes spécialistes des obligations en euros, sur la base de la recherche interne axée sur la dette souveraine et le crédit. GIS Euro Green & Sustainable Bond est géré par Mauro Valle, responsable obligataire au sein de Generali Investments Partners. Le fonds est enregistré en Italie, en France, en Allemagne et en Autriche.
A l’occasion de ses résultats annuels, le groupe BNP Paribas a fait état d’une collecte nette de 1,5 milliard d’euros au quatrième trimestre 2019 dans son activité de gestion d’actifs contre une décollecte de 2,5 milliards au trimestre précédent et une décollecte de 3,4 milliards au quatrième trimestre 2018. Les actifs gérés s’établissent à 440 milliards d’euros contre 399 milliards un an plus tôt. Ces chiffres n’incluent pas l’activité de Real Estate IM qui comptabilise 30 milliards d’encours fin 2019. Selon les calculs de NewsManagers, BNP Paribas a subi des rachats nets de 400 millions d’euros dans son activité de gestion d’actifs sur l’année 2019. Pour rappel, la société de gestion a engagé un plan de suppression de postes de 10% dans sa filiale Asset Management à Paris. En Wealth Management, les actifs sous gestion ont fini l’année à 393 milliards grâce notamment grâce à une collecte de 4,2 milliards sur le dernier trimestre. Pour la période correspondante de 2018, l’activité avait décollecté 800 millions d’euros. «Le métier Asset Management poursuit son évolution et amplifie l’adaptation de son organisation, le déploiement réussi du système opérationnel global d’investissement Aladdin (système d’information du groupe BlackRock, ndlr) ainsi que le développement de nouvelles solutions (ESG, solutions quantitatives, multi assets, actifs réels…)», commente le communiqué. Le groupe précise que les revenus de la Gestion Institutionnelle et Privée (3 320 millions d’euros) enregistrent une hausse de 1,0% par rapport à 2018, avec une amélioration continue au cours de l’année après un premier trimestre difficile, lié à la crise des marchés financiers fin 2018 et avec une très bonne performance de Real Estate en fin d’année. Les frais de gestion s’élèvent à 2 682 millions d’euros. Ils augmentent de 1,7% par rapport à 2018 grâce aux mesures du plan de transformation, notamment dans l’Asset Management (décommissionnement progressif de 50 applications après le déploiement réussi de la solution Aladdin). Le résultat avant impôt de la Gestion Institutionnelle et Privée, après prise en compte d’un tiers des résultats de la banque privée dans les marchés domestiques, en Turquie et aux Etats-Unis, s’élève ainsi, à 695 millions d’euros, en hausse de 2,0% par rapport à 2018. Soutenu par une plus-value sur la cession d’une participation dans l’indien SBI Life, le résultat net du groupe est ressorti en hausse de 8,6% en 2019, à 8,17 milliards d’euros. Le produit net bancaire (PNB), l'équivalent du chiffre d’affaires, a progressé de 4,9% l’année dernière, à 44,60 milliards d’euros. En 2020, BNP Paribas s’attend à dégager des revenus en hausse et à bénéficier à plein des 3,3 milliards d’euros d'économies récurrentes de son plan de transformation, tout en voyant ses dépenses baisser de 700 millions d’euros sur un an grâce à l’arrêt des coûts de réorganisation. Les éléments exceptionnels devraient être positifs à hauteur de 100 millions d’euros cette année. * Y compris les actifs distribués