Aberdeen Standard Investments, qui a repris la gestion du fonds Income Focus de Neil Woodford à la fin de l’an dernier, a détourné le portefeuille des valeurs de la consommation et des financières, et vendu plusieurs grosses positions, rapporte Financial News. Le duo désormais aux commandes du portefeuille, Thomas Moore et Charles Luke, a indiqué avoir diversifié l’exposition sectorielle, amélioré la liquidité et vendu les entreprises ayant des difficultés structurelles. ASI a informé les investisseurs du fonds le 11 février, avant la réouverture le 13.
Algebris lance le fonds Algebris NPL Fund III, son troisième fonds dédié à l’investissement dans des créances douteuses d’institutions financières italiennes. A ce jour, la société de gestion fondée par Davide Serra a investi dans des créances douteuses ayant des garanties hypothécaires premier lien pour un montant brut de 3,7 milliards d’euros. Cela correspond à 112 transactions avec 37 contreparties, soit une part de marché de 20 % environ. Algebris NPL Fund III est ouvert aux investisseurs institutionnels et aura une échéance d’au maximum six ans. Le fonds compte lever 1 milliard d’euros sur les 12 prochains mois et a déjà environ 125 millions d’euros d’engagements signés. Le total des engagements se monte à 500 millions d’euros. Comme les deux autres fonds précédents, le nouveau produit se concentrera sur les créances douteuses ayant des garanties hypothécaires premier lien sur des actifs immobiliers commerciaux et résidentiels situés dans les endroits «prime» dans le Nord et le centre de l’Italie. Algebris NPL Fund III est géré par l’équipe d’investissement d’Algebris NPL dirigée par Gabriele Giorgi et Antonella Di Chio. Elle se compose de six professionnels. L’équipe a le soutien d’Algos, société de service maison créée par Algebris.
Vontobel a enregistré en 2019 des souscriptions nettes de 11,7 milliards de francs suisses, soit plus du double du montant de 2018, qui était de 5 milliards de francs. Cette collecte a été principalement tirée par le pôle gestion d’actifs, qui a drainé 11 milliards de francs suisses. Les encours conseillés ont augmenté de 17 % à 137,7 milliards de francs suisses. Le pôle Combined Wealth Management a de son côté enregistré une légère collecte de 500 millions de francs suisses. Les encours sont à 76,5 milliards de francs suisses. Au total, les actifs conseillés pour les clients de Vontobel ont atteint 226,1 milliards de francs suisses fin 2019, contre 192,6 milliards fin 2018. «Cette croissance a été en partie alimentée par les actifs des clients investis en fonction de critères de durabilité, qui ont grandi deux fois plus que les autres actifs sous gestion en 2019», souligne un communiqué. Le volume des investissements durables chez Vontobel a augmenté de 23,3 milliards de francs suisses en 2018 à 30,7 milliards de francs. Le bénéfice net IFRS a augmenté de 14 % à 265,1 millions de francs suisses sur un an. Hors éléments exceptionnels, comme les coûts d’intégration de Notenstein La Roche, le bénéfice net ressort à 258,9 millions de francs suisses, soit une hausse de 4 % sur le résultat ajusté de 2018. La rentabilité des capitaux propres s’est établie à 14,2 % contre 13 % en 2018. Le coefficient d’exploitation est de 75,1 %, sachant que Vontobel s’est fixé un objectif de moins de 75 % pour 2020. Dans ce contexte, Vontobel va proposer une hausse de 7 % du dividende à 2,25 francs suisses par action. Vontobel indique vouloir continuer à se développer en gestion d’actifs en 2020. Ses forces commerciales internationales seront renforcées aux Etats-Unis, au Japon et en France.
Après la parole, les actes. Depuis plusieurs années les discours sur l’importance que prennent les investissements à impact (impact investing) dans le capital investissement se multiplient. Aujourd’hui, avec la clôture de son fonds Global Impact à 1,3 milliard de dollars, KKR prouve que la thématique a pris toute son importance. Contrairement à d’autres produits d’impact, qui restent plutôt concentrés sur des dossiers de petite taille, le fonds a pour objectif de prendre des participations dans des sociétés de taille moyenne qui participent à la réalisation de progrès mesurables d’un ou plusieurs objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies. Vu la taille du véhicule, les tickets moyens oscilleront entre 50 et 100 millions - mais pourront être supérieurs -, principalement en equity, pour constituer un portefeuille de 15 à 20 lignes. KKR mesurera et suivra l’impact de chaque entreprise sur un ou plusieurs des ODD en utilisant des indicateurs définis par des référentiels tiers et en s’appuyant notamment sur l’organisation à but non lucratif Business Social Responsabiility (BSR). Le gestionnaire fournira aussi aux investisseurs un bilan sur l’évolution de l’impact des sociétés qu’il détient en portefeuille. Investissement des salariés Outre la taille des entreprises visées, une des autres originalités du fonds tient à son caractère global. Le gestionnaire compte investir aux Etats-Unis, en Europe et en Asie, alors que beaucoup de produits de ce type restaient des fonds régionaux. Il s’appuie, pour cela, sur une équipe de 12 personnes dédiées à Global Impact. Il mise aussi sur son expérience dans les investissements prenant en compte des critères environnementaux, sociétaux et de gouvernance (ESG). KKR revendique en effet 5,5 milliards de dollars investis sur ces thématiques depuis dix ans, à travers 35 participations dans des entreprises agissant dans des domaines tels que l’énergie verte, la gestion responsable des déchets, l'éducation ou encore la protection de l’eau. KKR, qui compte 208 milliards de dollars sous gestion (au 30 septembre 2019), avait initié les levées de fonds sur son produit à la fin de l’année 2018. Les clients ne se sont pas fait attendre, y compris chez les banquiers privés. Au mois de septembre dernier, UBS avait ainsi communiqué sur des levées de plus de 225 millions de dollars pour ce fonds auprès de ses clients fortunés. Par ailleurs, le gestionnaire précise qu’il a lui-même investi 130 millions d’euros dans son fonds, via ses capitaux propres mais aussi via des investissements de ses employés.
Amundi a publié un résultat net ajusté pour 2019 à 1,01 milliard d’euros, en hausse de 6,6% par rapport à 2018. Ses encours ont atteint 1.653 milliards d’euros à la fin de l’année, en progression de 16% par rapport à 2018, notamment tirés par une collecte annuelle de 107,7 milliards d’euros.
Mathieu Vedrenne, le directeur de Société Générale Private Banking France, vient d’intégrer le comité de direction du groupe Société Générale, a annoncé la banque en début de semaine. Une ascension fulgurante pour l’ancien collaborateur du PDG Frédéric Oudéa, qui intègre l’organe central de la Société Générale un an après sa promotion à la tête de la banque privée en France. Ancien de l’Inspection générale, Mathieu Vedrenne fut le directeur de cabinet du président-directeur général de la Société Générale Frédéric Oudéa entre 2008 et 2011. Il intègre la banque privée du groupe en 2012 au poste de directeur général adjoint et secrétaire du conseil d’administration de la branche suisse. En 2016, il est nommé directeur de l’offre de produits et services de la banque privée en France, avant d'être promu l’année suivante directeur commercial.
AXA IM vient de recruter six collaborateurs pour ses équipes asiatiques, sur des fonctions de développement commercial, de distribution, et de marketing, a appris Finews Asia. Sur le segment des relations avec banques privées, Ronald Liu et Marilyn Wang sont nommés directeurs, chargés respectivement des banques privées asiatiques et de Singapour. Sur la partie distribution, Powell Cheung, nommé directeur du retail asiatique, sera chargé des intermédiaires à Hong Kong, ainsi que du wholesale à Taïwan et en Asie du Sud-Est. Il était dernièrement vice-président, chargé de la distribution de fonds en Asie chez BlackRock. Il aura comme adjoints Miu Shui, qui couvrira les relations clients à Hong Kong et à Taïwan, et Arthip Nathikanchanalab, pour la Thaïlande, l’Indonésie et la Malaisie. La première arrive de l'équipe de distribution retail Asie de BlackRock, où elle a passé six années, et le second était responsable produit senior chez Kasikorn Asset Management. Enfin, Wendy Loke est nommée directrice du marketing et de la communication pour la zone Asie-Pacifique hors-Japon. Elle est rattachée au directeur marketing monde, Hazel Pitchers, basé à Londres. Elle était auparavant directrice du marketing pour l’Asie hors-Japon chez Pimco.
Jonathan Fayman, le co-fondateur du hedge fund Glen Point Capital, a quitté New York pour revenir à Londres, rapporte le Financial Times. L’intéressé s’était installé aux Etats-Unis il y a quelques années. L’an dernier, Glen Point, qui gère environ 2,5 milliards de dollars d’actifs, a vu son fonds perdre 3,3 %. Depuis le début de cette année, le fonds a gagné 4 %. Glen Point a été fondé par Jonathan Fayman et Neil Phillips après leur départ de BlueBay en 2014. Le hedge fund spécialiste des marchés émergents a été lancé avec le soutien de George Soros.
Le ministère de l'économie argentin a publié un communiqué, mardi 11 février, dans lequel il pointe du doigt le comportement d’un groupe de fonds d’investissement étrangers vis-à-vis de sa dette, qui atteint 311 milliards de dollars. En juillet 2018, le gouvernement argentinavait émis unedouble obligation AF20 pour 95 milliards de pesos argentins qui arrivait à échéance jeudi 13 février et son paiement était lié à l'évolution du taux de change. Mais la situation économique du pays s’est aggravée depuis cette émission obligataire, et la devise locale a subi une dépréciation significative face au dollar américain, ce qui a fait exploser le poids de la dette adossé à l’obligation AF20. Un échange de cette double obligation avec d’autres titres ainsi qu’un nouvel emprunt obligataire n’ont pas permis à l’Argentine de pouvoir assurer son paiement, poussant le gouvernement à le reporter à fin septembre. «L'échange visait à changer le profil de cette obligation insoutenable pour une autre soutenable. Les détenteurs locaux ont fait preuve de coopération, mais pas un groupe de fonds étrangers qui possèdent la plus grande partie de l’instrument,» explique le ministère de l'économie argentin. Celui-ci ajoute que les fonds étrangers concernés souhaitaient recevoir des titres émis en dollar à très court terme, ce que le gouvernement a considéré «incompatible» avec sa stratégie de restructuration de sa dette. Le ministère de l'économie argentinajoute que le gouvernement n’acceptera pas que la société argentine soit «l’otage des marchés financiers internationaux» et «n’entend pasnon plus favoriser la spéculation au détriment du bien-être des gens.»
Lombard Odier Investment Management a nommé Pascal Vernaeve en tant que responsable des ventes pour l’Europe du Nord, un poste nouvellement créé, rapporte Investment Europe. Basé à Amsterdam, l’intéressé est rattaché à Jonathan Clenshaw, responsable des ventes institutionnelles, basé à Londres. Pascal Vernaeve vient de BrightSphere Investment Group (précédemment OMAM) où il était responsable de l’Europe du Nord. Il a aussi travaillé pour le hedge fund Man Group, couvrant les clients institutionnels au Benelux.
Le Français Lutetia Capital vient de lancer un fonds activiste, a appris Citywire Selector. Dénommé Lutetia Activist Leaders, il s’agit d’une version Ucits du fonds Natixis Activist Leaders, que la société avait développé pour Natixis. Un investisseur institutionnel a d’ores et déjà investi 50 millions de dollars dans cette stratégie. Le fonds se concentrera sur les 35 actions les plus jouées par les hedge funds activistes américains, via un processus de gestion systématique. Il ne contiendra notamment pas de frais de performance.
La société de gestion a présenté un résultat net ajusté en hausse de 6,6% l'an dernier, tandis que collecte et effet marché ont accru les encours de 16% par rapport à fin 2018.
Ce label d’Etat, à la fois contraignant pour les gestionnaires et ne répondant pas aux volontés d’exclusion de certains secteurs des investisseurs, a du mal à s’imposer.
La filiale de gestion d’actifs d’Intesa Sanpaolo a annoncé le lancement d’Eurizon Capital Real Asset, une nouvelle société spécialisée dans l’investissement dans les classes d’actifs alternatives axées sur l'économie réelle. Opérationnelle depuis le 31 décembre, la société est détenue 51% par Eurizon Capital et à 49% par Intesa Sanpaolo Vita, les pôles de gestion d’actifs et d’assurance vie de la banque italienne. Elle a été dotée d’un actif de 3,4 milliards d’euros dans le cadre d’une délégation de gestion par Intesa Sanpaolo Vita.
L'économie britannique a stagné au quatrième trimestre, selon l’Office national de la statistique (ONS), en raison des incertitudes liées au Brexit, qui n’ont été levées qu’après les élections législatives du 12 décembre. En rythme annuel, la croissance de l'économie britannique a atteint 1,1% au quatrième trimestre, au plus bas depuis le premier trimestre 2018. Le consensus tablait sur une hausse de 0,8%. Sur le seul mois de décembre, le PIB a progressé de 0,2%. Pour l’ensemble de l’année 2019, le PIB britannique ressort en hausse de 1,4%, après une croissance de 1,3% en 2018, comme anticipé par les économistes.
Carat Capital vient de recruter Damien Cornu, qui était jusqu’ici le responsable de l’ingénierie patrimoniale chez Vie Plus, filiale de Suravenir spécialisée sur le segment des CGP. Le nouveauresponsable de l’ingénierie patrimoniale de Carat Capital a passé plus de huit ans dans l’ingénierie patrimoniale chez ACMN Vie, filiale du Crédit Mutuel Nord Europe, avant de rejoindre en 2015 chez Vie Plus, sous-filière du Crédit Mutuel Arkéa. Le fondateur de Carat Capital, Cédric Genet, est actuellement le président du groupement de CGP La Boetie Patrimoine, qui représentait 4 milliards d’euros d’encours sous conseil en 2018.
Artemis Investment Management a recruté Matthew Beesley, l’ancien directeur des investissements de GAM, en tant que directeur des investissements. L’intéressé, qui rejoindra la société de gestion britannique le 20 avril 2020, remplacera Peter Saacke, qui quitte ses fonctions de CIO pour se concentrer sur la gestion de la gamme de trois fonds actions monde de la société. Matthew Beesley était responsable des investissements de GAM depuis 2017. Il était aussi membre du «group management board», directeur général et membre du conseil des trois plus grosses succursales britanniques de GAM. Avant cela, il a notamment travaillé pour Henderson.
La société de gestion cotée suédoise EQT vient d’ouvrir un bureau à Sydney. Il sera dirigé par Ken Wong, managing director et directeur d’EQT Australie et Nouvelle-Zélande. Il couvrait jusqu’ici ces deux pays depuis Singapour. Présent dans la région depuis 2014, le spécialiste du private equity s’est récemment engagé à acquérir la totalité du capital de Metlifecare, l’un des plus importants gérant de villages pour personnes âgées en Nouvelle-Zélande.
Le groupe suisse UBS chercherait à endiguer les sorties de capitaux de son fonds phare immobilier américain, rapporte l’agence Bloomberg. Selon elle, les investisseurs attendent de pouvoir retirer quelque 7 milliards de dollars du Trumbull Property Fund LP après que celui-ci ait sous-performé pendant une longue période, selon une source proche restée anonyme. Le fonds dispose d’environ 25 milliards de dollars d’actifs, selon les données de Bloomberg. UBS aurait proposé de réduire certains frais pour les investisseurs qui restent dans le fonds. Ce dernier investit dans des petits centres commerciaux aux États-Unis.
BlueBay Asset Management a ouvert une filiale à Milan, rapporte Bluerating. L’objectif est de mieux servir les investisseurs italiens et de renforcer la présence de la société de gestion obligataire sur un marché où elle est déjà bien positionnée. Le bureau italien sera dirigé par Tommaso De Giuseppe, responsable des ventes pour l’Italie. Il travaille chez BlueBay depuis 2012. Les premiers clients italiens ont investi chez BlueBay AM dès 2006, a indiqué Tommaso De Giuseppe lors d’une conférence de presse à Milan pour présenter la nouvelle filiale. Actuellement, les investisseurs italiens pèsent plus de 10 % des encours gérés par BlueBay. BlueBay offre 36 stratégies d’investissement sur l’univers obligataire mondial et gère plus de 60 milliards de dollars. Fondée en 2001, et siégeant à Londres avec des bureaux dans 8 pays, la société est détenue par Royal Bank of Canada.
Eurizon, la société de gestion du groupe Intesa Sanpaolo, a enregistré une collecte nette de 6,6 milliards d’euros en 2019. Les fonds ouverts ont drainé 4,6 milliards d’euros et les mandats 3,3 milliards d’euros. A ces chiffres s’ajoutent les encours de sa nouvelle société de gestion dédiée aux classes d’actifs alternatives axées sur l’économie réelle, Eurizon Capital Real Assets, à laquelle Intesa Sanpaolo Vita a délégué 3,4 milliards d’euros. Cette société est détenue à 51 % par Eurizon et à 49 % par Intesa Sanpaolo Vita et compte 10 collaborateurs. Sa création avait été dévoilée en décembre dernier. A fin décembre, les encours d’Eurizon ont atteint 335,5 milliards d’euros, soit un niveau record, en augmentation de 11 %. En prenant en compte aussi les encours de sa société chinoise Penghua Fund Management (détenue à 49 %), le montant dépasse 417 milliards d’euros. Le bénéfice net consolidé est ressorti à 518,5 millions d’euros, en hausse de 11,5 %, et la marge issue des commissions à 799 millions d’euros, en progression de 14 %.
Lyxor Asset Management a lancé sur la Bourse suédoise Nasdaq OMX le Lyxor Euro Corporate Bond UCITS ETF, couvert contre les fluctuations de la couronne suédoise vis-à-vis de l’euro, rapporte le site suédois Realtid.se. Le nouvel ETF suit l’indice Bloomberg Baclays MSCI EUR Corporate Liquid SRI Sustainable.
Le président-fondateur de VIA Wealth Management, Stéphane Molère, vient de constituer un nouveau groupement de CGP, la Phi Family, a appris Newsmanagers. La structure regroupe sept cabinets, dont les noms devraient être dévoilés dans les prochaines semaines. Contactée, la société n’a cependant pas souhaité communiquer dans l’immédiat sur le modèle d’affaire de cette nouvelle structure. Il s’avère que les membres de ce nouveau groupement ne sont autres que les actionnaires de la société de gestion Phi IM, dont nous vous avons annoncé la création ce 11 février au matin. Un associé-fondateur de VIA WM, Alexandre Hollmann, en est par ailleurs membre du comité de contrôle. Le modèle de rémunération des actionnaires par la société de gestion est somme toute original, puisque les cabinets recevront un dividende au pro rata de leur participation au résultat brut d’exploitation de Phi IM, indique Roman Kowalczyk sur sa page LinkedIn.
La filiale de gestion d’actifs de Standard Life Aberdeen a remanié le fonds autrefois géré par Neil Woodford, en remplaçant près de 90% de ses positions en actions faciles à vendre pour faire face à d'éventuelles retraits lors de la réouverture du fonds ce jeudi 13 février, rapporte l’agence Bloomberg. «Il y aura des investisseurs qui voudront naturellement récupérer leur l’argent, et c’est tout à fait normal», a déclaré à Bloomberg Andrew Millington, responsable des actions britanniques chez Aberdeen Standard Investments. Nous voulons leur offrir ce qu’ils pensaient avoir acheté, c’est-à-dire un portefeuille liquide sur les actions britanniques qui peuvent générer un dividende intéressant avec une croissance durable». Le fonds de Neil Woodford, suspendu en octobre et récupéré par Aberdeen Standard Investments en décembre, a été renommé LF ASI Income Focus Fund. Ses encours sont tombés à environ 251 millions de livres (297 millions d’euros ) après avoir atteint un pic de 747 millions de livres en novembre 2017, selon les données compilées par Bloomberg. Le fonds a baissé de 17,7 % en 2019.
Natixis Investment Managers vient de signer un accord avec Banca Consulia, une banque italienne qui compte 172 conseillers financiers et contrôle près de 3 milliards d’euros d’encours. Cela permet à la société de gestion française d’élargir son réseau de distribution en Italie. Le partenariat de distribution porte sur plus de 70 fonds gérés par les sociétés affiliées de Natixis IM, dont Thematics Asset Management, Dorval Asset Management, Loomis Sayles, Harris Associates, Ostrum Asset Management, Seeyond, Mirova et H2O Asset Management, indique un communiqué diffusé en Italie. «L’accord de distribution avec Banca Consulia nous permet de renforcer notre développement sur le marché retail et privé italien», commente Antonio Bottillo, country head et executive managing director de Natixis IM en Italie.
Legal & General Investment Management (LGIM) annonce avoir référencé sa gamme de fonds gérés activement sur Allfunds. Cela lui permet d’élargir à la gestion active son offre dédiée à la clientèle wholesale en Italie. La société de gestion britannique proposait jusqu’ici des ETF et des fonds indiciels à cette typologie de clientèle dans la Péninsule. Parmi les fonds que LGIM va désormais proposer via Allfunds figurent le L&G Emerging Markets Short Duration Bond Fund et le L&G Euro High Alpha Corporate Bond Fund.
L’Association française de la gestion financière (AFG) « condamne fermement l’intrusion violente dans l’immeuble de bureaux hébergeant l’un de ses membres, Blackrock France, le lundi 10 février». Les locaux parisien du premier gestionnaire d’actifs mondial ont été envahis et dégradés hier au cours d’une action revendiquée par les mouvements PeupleRevolte et Youth For Climate.
L'économie britannique a stagné au quatrième trimestre, montrent les données publiées ce mardi par l’Office national de la statistique (ONS), en raison des incertitudes liées au Brexit, qui n’ont été levées qu’après les élections législatives du 12 décembre. Cette croissance nulle d’un trimestre sur l’autre est conforme aux estimations des économistes interrogés par Reuters, après une hausse de 0,5% au troisième trimestre. En rythme annuel, la croissance de l'économie britannique a atteint 1,1% au quatrième trimestre, son plus faible niveau depuis le premier trimestre 2018. Le consensus tablait sur une hausse de 0,8%. Sur le seul mois de décembre, le PIB a progressé de 0,2%.
Lors de la présentation de son indicateur annuel sur les fonds durables, Novethic a constaté que leur nombre avait augmenté de 44%, passant de 488 fonds en décembre 2018 à 704 fonds fin 2019. Les encours de ces produits ont presque doublé, passant de 149 milliards d’euros fin 2018 à 278 milliards d’euros un an plus tard.
Groupama Asset Management lance Cristal, une nouvelle solution destinée aux investisseurs assurantiels. «Il s’agit de la définition d’un OPC dédié, sur mesure, proposé clé en main et conçu comme une allocationadditionnelle au sein de l’actif général de l’institution», explique un communiqué diffusé mardi 11 février. L’objectif est in fine de faciliter le pilotage comptable de l’allocation de l’actif général de l’investisseur. L’OPC défini avec l’assureur est dédié, adjacent aux mandats de gestion et donc calibré suivant les besoins propres de chaque institution. L’instrument vise à offrir un accès à des classes d’actifs obligataires traditionnelles, diversifiantes, multidevises, liquides mais difficilement investissables en direct par les assureurs pour des raisons comptables liées notamment à la couverture de change. Il vise également à constituer une réserve de produits financiers distribuables dans le compte de résultat, qui pourront, soit être détachés annuellement suivant les besoins d’atterrissage comptable du détenteur, soit être capitalisés dans l’OPC en prévision de besoins futurs. « Nous avons souhaité loger cette ‘allocation assurantielle’ dans une structure de fonds dédié. En effet, l’OPC rend possible l’accès aux instruments financiers difficiles à détenir en direct dans l’actif général, et délègue au gérant d’actifs les contraintes opérationnelle, réglementaire et comptables liées à la détention de ces instruments (EMIR, appels de marges, etc..). Il permet en outre l’agrégation d’une seule ligne, là où la détention en direct démultiplie autant de lignes que de sous-jacents investis», a expliqué Alexandre Piazza, responsable de la gestion assurantielle dédiée à la clientèle externe. L’équipe de gestion détermine un budget de risque par classe d’actifs avec des niveaux d’exposition maximum au gré des phases de reprise, croissance, ralentissement ou récession économique. Cette approche par cycle a été imaginée afin d’atténuer les risques de provisions pour dépréciation durable (PDD), précise le communiqué.