Eleva Capital, la société de gestion d’Eric Bendahan, a créé un pôle obligataire. La nouvelle, d’abord relayée par Citywire Selector, a été confirmée à NewsManagers par la société de gestion. La société spécialisée dans les actions a recruté Alexandre Menendez, un ancien gérant d’Axa Investment Managers, pour diriger la nouvelle équipe. La boutique a également embauché Laurent Pommier de Groupama Asset Management en tant que gérant et Yann Flambard, un ancien de Natixis, en tant qu’analyste. Eleva aurait l’intention de lancer deux fonds obligataires à l’été 2020 : un fonds global absolute return et un total return euro.
Aviva Investors a enregistré une collecte nette auprès de la clientèle externe de 2,3 milliards de livres, après une décollecte de 100 millions d’euros en 2018 sur ce segment. La société de gestion du groupe Aviva a aussi affiché des entrées nettes de 1,3 milliard de livres dans des fonds monétaire et de la trésorerie. En revanche, la clientèle captive a représenté des rachats nets de 6,4 milliards de livres. Et 3,2 milliards de livres ont été transférés à une société de gestion externe. Les encours sous gestion et administration sont ressortis à 382,4 milliards de livres, contre 359,8 milliards un an plus tôt.
Fabrizio Rindi a quitté la présidence de Kairos Partners Sgr, la société de gestion contrôlée par Kairos Investment Management, à son tour détenue par la banque privée suisse Julius Baer, rapporte Milano Finanza. Fabrizio Rindi est parti il y a quelques semaines et a cédé ses fonctions à Beda Kraehnmann, managing director de l’établissement suisse. Fabrizio Rindi reste administrateur délégué de Kairos Partners et Sgr et de Kairos Investment Management.
Le gérant finlandais Evli a annoncé ce 5 mars la nomination de Noora Lakkonen au sein de l’équipe investissement responsable en tant qu’analyste, chargée du suivi ESG de l’ensemble des stratégies corporate bond. Elle a rejoint la société à l’automne 2019 et était précédemment avocate au sein du cabinet Roschier Attorneys. Avec cette nomination, l’équipe investissement responsable d’Evli compte désormais quatre spécialistes : Outi Helenius, directrice ESG du groupe, et Elina Niiranen, responsable de l’analyse investissement responsable, ainsi que Johanna Salomaa, analyste investissement responsable.
Le gestionnaire d’actifs Schroders a enregistré des souscriptions nettes record de 43,4 milliards de livres (50 milliards d’euros) en 2019, après des rachats de 9,5 milliards de livres en 2018. La collecte a été dopée grâce à la mise en œuvre de deux contrats avec Lloyds Banking Group signés en 2018. Ainsi, 32 milliards de livres de Scottish Widows, l’assureur vie de la banque Lloyds, ont été transférés à Schroders. Et 12,6 milliards de livres ont été investis dans Schroders Personal Wealth, la nouvelle joint-venture de gestion de fortune établie avec Lloyds. En outre, 30 milliards de livres supplémentaires vont être confiés par Scottish Widows dans le courant du premier semestre 2020.
L’Établissement de Retraite additionnelle de la Fonction publique (Erafp) confirme ses ambitions en termes de transition énergétique en s’engageant au sein de l’Alliance Net-Zero Asset Owner, initiative sous l’égide des Nations Unies. L’ERAFP formalise ainsi son engagement dans la décarbonation de son portefeuille, en vue d’atteindre la neutralité carbone de son portefeuille d’investissement d’ici 2050 et de contribuer ainsi à éviter une augmentation de la température mondiale supérieure à l’objectif de 1,5 degré fixé par l’Accord de Paris sur le climat.
Alors que Swiss Life publiait ses résultats 2019 vendredi dernier, c'était au tour ce 4 mars de sa filiale française de donner quelques chiffres spécifiques à son activité. Concernant la filiale de gestion d’actifs, Swiss Life AM en France gérait 27 milliards pour le compte de la clientèle tiers à fin décembre, en progression de 19% par rapport à 2018. La collecte nette en fonds et mandats pour le compte de tiers est en hausse de 3,6 milliards d’euros, «grâce à l’acquisition dans le quartier central des affaires de Paris d’un portefeuille de bureaux Prime auprès de la foncière Terreïs, signant ainsi le 2ème plus gros asset deal de l’histoire en France en immobilier». La société indique que les encours actions et obligations ont progressé «malgré un environnement de marché défavorable». En intégrant le compte propre, Swiss Life AM France gérait un total de 53,7 milliards à fin décembre, en hausse de 14% sur un an.
Groupama Asset Management a annoncé ce 5 mars le lancement du «G Fund – Short Term Absolute Return», un fonds multi-stratégies obligataires de performance absolue. Cette nouvelle stratégie a pour objectif de surperformer l’Eonia capitalisé, tout en maintenant une VaR (Value at Risk) maximum de 3%. La construction du portefeuille sera réalisée selon une approche «coeur-satellite». La poche «cœur» est constituée de titres issus de différentes classes d’actifs obligataires à l’échelle mondiale, sans contrainte de benchmark. L’équipe de gestion déploie une approche sélective «Top Down» au niveau des classes d’actifs, de «bond-picking» sur des maturités inférieures à 5 ans et dont la notation de crédit moyenne est Investment Grade. La poche «satellite» combine des stratégies obligataires tant directionnelles que de valeur relative (stratégie directionnelle taux, directionnelle crédit, d’arbitrage courbe, pays, inflation, crédit et stratégies systématiques). L’ensemble du portefeuille est soumis à un pilotage en budget de risque sur chacun des moteurs de performance, et via des stratégies assurantielles lorsque cela est nécessaire. Le fonds est déjà alimenté par un peu plus de 50 millions d’euros d’encours. Ses frais s'élèvent à 4% pour la souscription (non acquis par le fonds), 0,5% annuels de frais de gestion, et 0,2% d’administration, ainsi que 20% de surperformance nette de frais pour une performance réalisée au-delà de l’EONIA capitalisé +1%.
Selon une étude menée par l’associationdes conseils en investissement financier en Espagne, EFPA España, et relayée par l’agence Europa Press,deux femmes espagnoles sur trois participent activement aux décisions de planification financière au sein de leurs familles. Aussi, pour plus de la moitié des conseillers interrogés, les femmes prennent des décisions d’investissement comportant moins de risques que les hommes de nationalité espagnole. Seulement 5% estiment que c’est l’inverse. Quant au degré d’information relatif aux caractéristiques de produits financiers, il s’avère similaire entre hommes et femmes en Espagne.
La société de gestion italienne Eurizon Capital a vu sa succursale espagnole être enregistrée au registre des sociétés du régulateur des marchés financiers en Espagne CNMV. Le bureau espagnol d’Eurizon, dirigé par le responsable de la péninsule ibérique Bruno Patain, était déjà actif depuis plus d’un an.
La valeur des fusions et acquisitions annoncées dans le secteur de la gestion d’actifs a chuté de moitié l’an dernier à 13,5 milliards de dollars, selon des données de Piper Sandler cités par le Financial Times. Deux opérations seulement ont été supérieures à 1 milliard de dollars: l’acquisition par Brookfield Asset Management d’une participation majoritaire dans Oaktree Capital pour 4,7 milliards de dollars et l’acquisition par Charles Schwab d’USAA Investment Management (1,8 milliard). Toutefois, un nombre record de 265 opérations a été annoncé en 2019.
Après Samsung, ThyssenKrupp, Bayer, Pernod Ricard... place à Twitter. Le fonds activiste Elliott qui aurait pris un milliard de dollars au capital du média social, selon la presse américaine, se serait donc trouvé une nouvelle cible. Le fondateur de Twitter, Jack Dorsey, aurait du souci à se faire. Le fonds activiste new-yorkais demanderait déjà des comptes au dirigeant qui, outre Twitter, est à la tête de Square, une fintech proposant un système de paiement mobile aux commerces et petites et moyennes entreprises. Au-delà d’un intérêt jugé insuffisant pour Twitter, c’est la volonté de Jack Dorsey d’aller vivre sur le continent africain dans le courant de cette année qui justifie son éviction pour Elliott. le fonds demande purement et simplement son départ. Le fonds activiste aurait déjà proposé au conseil d’administration de Twitter quatre candidats potentiels à des postes d’administrateurs.
Guider les financiers en quête de sujets d’investissement durable n’est pas simple, on le savait déjà. Jupiter AM ajoute sa pierre à l’édifice européen des réflexions sur les normes ESG. Une note du gérant critique – vertement – les propositions européennes sur la table. Un groupe d’experts techniques suggère ainsi des critères plus étroits pour les produits obligataires que les actions : il serait question de considérer comme verts les fonds obligataires focalisés à 70 % sur des titres bénéficiant de l’Ecolabel européen. De quoi exclure les émetteurs durables et non labellisés, sans remédier aux défauts du système. Or, selon la société de gestion, les fonds levés avec des green bonds ne serviraient pas forcément à financer des projets nouveaux ni très environnementaux, la traçabilité dans l’utilisation des fonds n’étant pas de mise. De même, des fonds peuvent être levés pour financer des projets verts montés par des entreprises dont l’activité n’a rien de durable… Au contraire, l’investissement en actions prend en compte l’activité même de l’entreprise. Il est temps que l’Union européenne mette en œuvre la simplification qu’elle nous promet pour ses foisonnantes réglementations !
On trouve plus de David que de femmes parmi les gestionnaires de fonds outre-Manche. La statistique prêterait à sourire si elle ne traduisait le profond retard de l’asset management en matière de mixité. Malgré les discours volontaristes, la situation ne s’est guère améliorée en vingt ans. La proportion de fonds d’investissement gérés par des femmes stagne autour de 14 % depuis 2000, révèle une étude de Morningstar publiée au début du mois, et la poussée de la gestion passive ou d’expertises en vogue n’y change rien. Quant aux minorités ou aux professionnels issus de milieux défavorisés, mieux vaut jeter un voile pudique sur leurs chances de faire carrière dans un métier qui s’est trop longtemps résumé à ses stars, mâles blancs diplômés des meilleures écoles et à l’étoile désormais déclinante.
Les plus grosses sociétés de gestion d’actifs au monde et des dizaines de dirigeants d’entreprises vont se réunir à Boston la semaine prochaine, rapporte le Wall Street Journal. Les banquiers ne sont pas admis. C’est la première d’une série de conférences programmées où les gros actionnaires peuvent se mélanger directement avec les dirigeants des entreprises, sans que les banques ne jouent leur rôle lucratif d’entremetteurs. Les investisseurs représentant 9.000 milliards de dollars d’actifs vont rencontrer les CEO d’une vingtaine d’entreprises américaines parmi les plus grandes, dont Walmart et Coca-Cola, selon des e-mails lus par le WSJ. Les organisateurs sont une coalition de sociétés de gestion rivales: Fidelity Investments, Capital Group, T. Rowe Price Group, Wellington Management et le fonds souverain norvégien. Un deuxième rassemblement pour les sociétés de la santé et leurs investisseurs est prévu en novembre. La rébellion menace un statu quo à Wall Street, où les banques peuvent gagner des millions de dollars de frais en arrangeant des réunions entre leurs clients investisseurs et leurs clients entreprises. Mais les changements de la règlementation et des conditions de marché menacent cette vache à lait. Les principaux asset managers, qui n’ont jamais été aussi gros et puissants, peuvent accéder aux entreprises sans être introduits par un courtier de Wall Street.
Legal & General Investment Management a enregistré des souscriptions nettes auprès de la clientèle externe de 86,4 milliards d’euros en 2019, soit plus du double des 42,6 milliards de 2018. Ce dynamisme a été porté par l’activité internationale, puisque 59,2 milliards de livres sont venus de la clientèle étrangère (contre 19,6 milliards en 2018). Les flux internationaux incluent un mandat passif de 37 milliards de livres pour le compte du fonds japonais Japan Government Pension Investment Fund. L’activité en Europe continentale a par ailleurs bien marché, avec des flux nets de 11,6 milliards de livres. Les encours sous gestion ont augmenté de 18 % à 1.200 milliards de livres, dont 370 milliards de livres pour l’international. Le bénéfice d’exploitation de LGIM a augmenté de 407 millions de livres en 2018 à 423 millions en 2019. Le coefficient d’exploitation est ressorti à 54 %.
Aviva Investors vient de nouer un partenariat de distribution avec Capital Strategies Partners (CSP), une société de distribution pour compte de tiers basée à Madrid, pour couvrir l’Espagne, le Portugal, le Brésil et l’Uruguay. CSP, qui intermédie des actifs pour cinq milliards de dollars, se concentrera sur la distribution de produits Aviva Investors dans les secteurs du crédit, des actions, du monétaire, du multi-asset et des actifs réels, via les canaux wholesale et institutionnels. L’accord complète la couverture géographique d’Aviva Investors dans la région ibérique et latino-américaine. Grâce à son partenariat avec Excel Capital, la société de gestion couvrait déjà la clientèle institutionnelle du Chili, du Pérou et de la Colombie. Charlie Jewkes, responsable des institutions financières mondiales d’Aviva Investors, travaillera avec CSP au Brésil et en Uruguay, tandis que Paolo Sarno, responsable Europe du Sud d’Aviva Investors, collaborera avec CSP pour la distribution en Espagne et au Portugal. Cristina Rubio, Pedro Costa Felix, Jorge Benguria et Agustin Mariatti dirigeront les ventes sur ces marchés pour CSP.
Le robo-advisor allemand Scalable Capital et la banque mutualiste autrichienne Raiffeisen viennent d’annoncer la signature d’un partenariat stratégique. Scalable va fournir, en marque blanche, une solution de conseil en investissement au sein du site web de la banque autrichienne. Les portefeuilles comprendront des ETF ainsi que des fonds gérés par Raiffeisen Capital Management, Kepler-Fonds, et BlackRock, l’un de ses principaux actionnaires. Il s’agit d’un quatrième partenariat de poids pour le robo advisor, après Santander, Targobank (filiale du Crédit Mutuel), et ING Deutschland.
CVC Capital Partners cherche à lever jusqu’à 20 milliards d’euros pour son dernier fonds de private equity, rapporte Reuters, selon des sources proches du dossier. Ce serait le plus gros montant jamais levé par une société de capital investissement. Le fonds, CVC Capital Partners Fund VIII, cherchera à investir dans des entreprises principalement en Europe et en Amérique du Nord. La taille du fonds sera comprise entre 17 milliards d’euros et 20 milliards d’euros.
L’auditeur de H2O Asset Management, KPMG, a signalé le mois dernier que la société a enfreint les règles régissant les fonds ouverts en effectuant d’importantes opérations avec un petit courtier lié au financier controversé Lars Windhorst, rapporte le Financial Times. La société de gestion basée à Londres, filiale de Natixis, a vu sortir 8 milliards d’euros de ses fonds après que le FT a révélé l’ampleur de son exposition à des obligations illiquides associées à l’entrepreneur allemand. Certains de ses fonds ont dépassé les limites sur le risque de contrepartie lors de la gestion des retombées. Cela contrevient aux règles françaises de mise en œuvre de la directive Ucits. KPMG a signalé plusieurs infractions liées à l’un des fonds de droit français de H2O, Adagio, dans une lettre signée le mois dernier. L’une de ces violations était liée à «des transactions avec une seule contrepartie» équivalant à 6,84 % des actifs nets du fonds, alors que cela est plafonné à 5 %. H2O a dévoilé dans le rapport annuel du fonds que cette contrepartie était Shard Capital, une petite société de courtage londonienne dont le fondateur, James Lewis, était proche de Lars Windhorst. KPMG a aussi signalé qu’une position dans une série d’obligations appelées Chain Finance avait dépassé les limites de détention fixées dans le cadre des règles Ucits. Un porte-parole de H2O a indiqué que les manquements ont été réglés depuis et que tous les risques de contrepartie sont respectés. De plus, les obligations Chain Finance ont été cédées.
BMO Asset Management a recruté Marco Smelter, l’ancien directeur de la recherche de Corestone, rapporte Citywire. L’intéressé devient directeur des gérants pour la multigestion et prendra en charge la construction de portefeuilles, la recherche et la surveillance des gérants externes.
State Street Global Advisors a recruté Kim Hochfeld en tant que senior managing director et responsable mondial de l’activité trésorerie de la société, au sein du groupe Global Institutional. L’intéressée arrive en provenance de Morgan Investment Management où elle était managing director et responsable distribution liquidité pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique ainsi que l’Asie. Elle sera basée à Londres et rattachée à Barry F.X. Smith, directeur des opérations au sein du Global Institutional Group.