La chute des cours du pétrole a profité à une poignée de gérants de hedge funds, rapporte le Wall Street Journal. Arctic Blue Capital en fait partie, avec des gains sur ses fonds principaux de 8 % cette année au 23 mars. Cette société est détenue par H2O Asset Management, une filiale de Natixis. Arctic Blue a commencé à parier contre les prix du pétrole plusieurs semaines avant que l’accord de la Russie avec l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et d’autres producteurs ne vole en éclat le 6 mars. Un autre gérant, Pierre Andurand, a commencé à parier contre le pétrole en février après que le Covid-19 a commencé à bloquer des pans entiers de l’économie chinoise, selon une source bien informée. La semaine dernière, le fonds principal de la société avait gagné plus de 50 % en mars. Massar Capital Management, qui gérait 250 millions de dollars d’encours, a de son côté gagné 8,6 % en mars.
L’association italienne du private equity et du venture capital Aifi demande au gouvernement italien d’intervenir en faveur du marché du private equity dans le soutien aux entreprises italiennes, rapporte Il Sole 24 Ore. L’Aifi souhaite une intervention forte et immédiate du gouvernement pour soutenir la liquidité des entreprises. Selon l’association, plusieurs mesures devraient être présentes dans le décret en préparation, comme la promotion de l’investissement des fonds de pension et caisses de prévoyance dans le non coté. Il sera en outre fondamental d’activer rapidement les ressources fournies par Cassa Depositi e Prestiti par le biais du Fondo Italiano d’Investimento et CDP Venture Capital. L’Aifi juge opportun d’étendre à l’investissement en fonds de dette privée l’avantage fiscal prévu, sous la forme de détaxation des plus-values, pour les fonds de pension et caisses de prévoyance. En outre, pour l’Aifi, il devient nécessaire de donner une impulsion aux opérateurs spécialisés dans le «turnaround». Il convient de promouvoir un fonds de fonds (doté de 500 millions d’euros) qui favorise la naissance de nouveaux acteurs spécialisés dans le redressement et renforce les acteurs qui existent déjà. Enfin, pour soutenir le venture capital, l’Aifi prône un renforcement de l’activité du Fondo Nazionale Innovazione.
Le fonds de performance absolue Santalucía Retorno Absoluto géré parSantalucía AM a été impacté par la suspensiondes retraits dufonds d’Exane AM, Exane Integrale. Celui-ci formait 7,1% des investissements du fonds. Santalucía AM a averti le régulateur espagnol CNMV que tant que la valeur liquidative du fonds d’Exane AM n'était pas recalculée, qu’elle procédera à «des souscriptions et des remboursements de manière partielle, sans prendre en compte l’investissement dans Exane Integrale». Au 12 mars 2020, le fonds Santalucía Retorno Absoluto comptait 390,5 millions d’euros toutes parts confondues.
La société de gestion Lyxor, détenue par Société Générale, s’apprête à proposer sept ETF sur la bourse mexicaine, rapporte Citywire Americas. Le gestionnaire français a rempli les formalités administratives auprès de la plateforme de trading de la bourse mexicaine, le Sistema Internacional de Cotización (SIC). Les ETFs de Lyxor doivent être désormais approuvés par le régulateur localavant d'être cotés sur la bourse mexicaine.
Equalis Capital, société de gestion spécialisée dans l’actionnariat salarié des PME et ETI non cotées, annonce la suspension «au cas par cas» des valeurs liquidatives de ses fonds communs de placement d’entreprise (FCPE) d’actionnariat salarié. Cela va concerner environ la moitié des 50 FCPE gérés par la société de gestion, précise une porte-parole. Cette suspension sera maintenue «jusqu’à ce qu’il puisse être procédé à une évaluation fiable et sereine des entreprises concernées», indique un communiqué. Equalis Capital gère les FCPE de plusieurs entreprises non cotées qui ont choisi cet outil pour ouvrir le capital à leurs salariés. Or, dans le contexte actuel de crise, «les sociétés non cotées ne sont pas toutes en capacité de procéder à une valorisation fiable de leurs propres titres», explique la société de gestion. A ces difficultés techniques s’ajoutent «des risques de conflits d’intérêt lourds entre les salariés qui sont dans un cas de déblocage et les autres, entre les salariés qui veulent démontrer leur attachement à l’entreprise en conservant leurs parts et ceux qui vendent en panique, et entre l’entreprise toute entière tournée vers la sanctuarisation de sa trésorerie et les besoins de liquidité du FCPE», détaille Equalis. Equalis Capital gère ou supervise une cinquantaine de véhicules d’investissement pour une capitalisation d’environ 300 millions d’euros.
Jamais vu. On n’avait pas connu pareille chute, même après la faillite de Lehman Brothers. Les indices PMI des directeurs d’achat, indicateurs avancés de l’économie publiés le 24 mars, font apparaître un effondrement sans précédent de l’activité du secteur privé en mars en zone euro. L’indice composite de IHS Markit a touché un plus bas record à 31,4 dans sa version préliminaire (flash), contre 51,6 en février. L’enquête, réalisée entre le 12 au 23 mars, prend en compte les premiers effets des mesures de confinement décidées dans les grandes économies de la zone euro, avec un impact logique et particulièrement prononcé pour les activités de services. Même punition pour la France et l’Allemagne. « La chute de la composante services par rapport à l’activité manufacturière nous rappelle que la détérioration actuelle de l’économie diffère clairement dans sa nature d’une récession ‘normale’ », souligne Dirk Schumacher, économiste chez Natixis.
L’avis d’expert de Hervé Ekué, managing partner du bureau parisien d'Allen & Overy et associé Marchés de capitaux internationaux, et Julien Sébastien, associé du département Marchés de capitaux internationaux d’Allen & Overy Paris
Nous aurions pu trinquer (avec modération) à un beau poisson d’avril. Mais il est arrivé sur l’étal avec une dizaine de jours d’avance, et surtout l’Autorité des marchés financiers (AMF) a sans doute moins encore que d’habitude en cette période chahutée le goût de la plaisanterie. L’AMF s’est en l’occurrence fendue d’un communiqué mettant en garde contre certains appels à l’investissement dans le whisky. Douze plates-formes figurent sur sa liste noire au 19 mars. Face aux arnaques démasquées, le superviseur rappelle qu’« il n’existe pas de rendement élevé sans risque élevé », mais aussi qu’il faut naturellement y réfléchir à deux fois avant de mettre le nez dans « une classe d’actifs peu liquide ». Quel comble, douter de la liquidité du whisky ! Et si on y ajoute un peu de glace ?…
C’est la durée durant laquelle toute vente à découvert (short selling) sera interdite en France. Après avoir pris cette décision pour la seule séance du 17 mars sur 92 titres (BNP Paribas, le Crédit Agricole, Axa, Renault, Vallourec, CGG, Lagardère...), l’AMF a annoncé étendre cette interdiction à l’ensemble des positions courtes. Une disposition qui vaut « pour toute personne établie ou résidant en France ou à l’étranger dès lors que la position concerne une action admise à la négociation sur une plate-forme de négociation établie en France et que le titre relève de la compétence de l’AMF au sens du règlement. Cette interdiction s’applique à compter du 18 mars 2020 à 0 heure au 16 avril 2020 à minuit ». L’Hexagone suit en cela la Belgique, l’Espagne et l’Italie.
La société de gestion française Exane AM a suspendu la semaine dernière les souscriptions et retraits sur son fonds Integrale, ainsi que la publication de sa valeur liquidative, a appris Bloomberg. La boutique a justifié ce choix, sur son site web, en expliquant que de nombreux dérivés détenus en portefeuille, qui sont échangés de gré à gré, ont vu leur valeur s'éloigner. Au vendredi 13 mars, le fonds était valorisé à 122 millions d’euros, soit 50 millions de moins qu’au 28 février. Sa fermeture est intervenue le mardi 17 mars. Le fonds Integrale est un hedge fund multi-stratégies, qui combine des portefeuilles d’arbitrage (statistique, volatilité, merger arbitrage), d’actions (long-short fondamental et event driven), et d’analyse fondamentale et quantitative.
Bridgewater Associates a diminué les ventes à découvert sur les actions européennes, après avoir gagné 4 milliards d’euros, rapporte Financial News. Selon une analyse de Breakout Point, Bridgewater a dévoilé plus de 70 réductions de positions courtes nettes dans des sociétés européennes sur la semaine au 20 mars. Une semaine avant ces baisses, Breakout Point avait indiqué que Bridgewater avait amassé plus de 14 milliards d’euros de positions courtes nettes en Europe, prenant plus de 100 positions courtes dans 43 entreprises européennes. Malgré ces gains, Ray Dalio, le fondateur et co-président de Bridgewater, ne s’en sort pas si bien dans cette crise. Selon une note aux investisseurs lue par Financial News, tous les fonds Bridgewater sont en baisse en 2020 au 16 mars. Six des huit fonds de la société affichent même des pertes à deux chiffres.
Hanneke Smits avait comme objectif de diversifier la base de clients de Newton Investment Management au-delà du Royaume-Uni lorsqu’elle a pris la tête de la société, relate le Financial Times fund management. Elle a réussi dans ce domaine, puisqu’un tiers des fonds venaient d’investisseurs non britanniques fin 2019, contre 15 % en 2016. Toutefois, les actifs ont diminué. Newton, détenu par BNY Mellon, gérait 68,6 milliards de dollars lorsqu’elle a rejoint la société, contre 61 milliards de dollars actuellement. Hanneke Smits est très concernée par l’égalité des genres. Dans son entreprise, 63 % des effectifs sont des hommes et 37 % des femmes.
Jens Moos, l’ancien responsable de la gestion de portefeuille de Danske Bank Asset Management, est devenu directeur général de Safepay, une fintech danoise, selon son profil Linked-In. Safepay est une gestionnaire de programmes de paiement basé à Copenhague.
L’avenir du secteur des fonds monétaires à valeur liquidative à faible volatilité («LVNAV», low volatility net asset value) européens s’assombrit quelque peu, selon Fitch. L’agence de notation a décidé d’abaisser la perspective de ce type de fonds, qui passe de stable à négative. Les fonds monétaires «LVNAV» proposent en temps normal une valeur liquidative constante, qui diffère légèrement de la réalité des prix de marché des actifs en portefeuille. Néanmoins, lorsque la valeur constante offerte s'éloigne de plus de 20 points de base de la valeur théorique de marché, le prix des parts doit être temporairement calculé en fonction de la seconde méthode, défavorable pour l’investisseur. Or, la volatilité extrême et inédite des prix des actifs qui a cours en ce moment, combinée à de forts retraits de la part d’investisseurs anxieux, fait craindre à l’agence de notation une dégradation de la liquidité de ces fonds. La volatilité hebdomadaire des fonds monétaires LVNAV libellés en euros, dollars ou sterlings a ainsi dépassé le seuil des 30%. De même, des retraits de 15% des encours ont été observés sur les fonds monétaires LVNAV en euros et en dollars. Certains acteurs ont d’ailleurs été forcés, la semaine dernière, de vendre des actifs en portefeuille pour répondre aux besoins de cash, obérant au passage les coussins de liquidités réglementaires, relate Fitch. Pour protéger leur liquidité, les fonds LVNAV européens sont autorisés à recourir, dans certains cas, aux gates ou au swing pricing. L’activation de ces règles est autorisée dès lors que la liquidité hebdomadaire baisse de 30% et que les retraits dépassent en une journée les 10% d’encours. Mais cela reste à la discrétion des gérants. Au-delà,la suspension totale des retraits engendrerait immédiatement la baisse de la note d’un fonds à «BBmmf», avertit Fitch.
Credit Suisse a recruté un ancien responsable de DWS, Sven Simonis, pour prendre la tête de sa filiale en Allemagne et en Autriche. Il remplace Karl-Josef Schneiders, qui occupait ce poste depuis 204. Ce dernier conserve un rôle de consultant senior. Sven Simonis a passé 14 années au sein de Deutsche Bank et de sa filiale DWS, où il était dernièrement directeur des relations avec les investisseurs institutionnels pour l’Allemagne et l’Autriche.
La société de gestion française Exane AM a suspendu la semaine dernière les souscriptions et retraits sur son fonds Integrale, ainsi que la publication de sa valeur liquidative, a appris Bloomberg.
La Federal Reserve a demandé mardi à BlackRock de piloter des dizaines de milliards de dollars d’acquisitions d’obligations, preuve de l’influence de la société de gestion, rapporte le Wall Street Journal. BlackRock va acheter des mortgage-backed securities commerciaux garantis par des hypothèques résidentielles multifamiliales pour le compte de la Federal Reserve de New York. La Fed décidera quels titres garantis par Fannie Mae, Freddie Mac et Ginnie Mae sont éligibles à l’achat. La société de gestion exécutera les transactions. BlackRock va aussi gérer deux gros programmes d’acquisitions d’obligations. Il sera en charge d’une facilité soutenue par la Fed pour acheter de nouvelles obligations investment grade à des entreprises américaines. La société va également superviser un autre véhicule pour acquérir des obligations investment grade déjà émises. Les acquisitions d’obligations seront au centre de cet effort. Mais la société peut acheter des ETF obligataires investment grade, y compris ses propres ETF. Le mandat devrait être important, note le WSJ. Le département du Trésor devrait injecter 10 milliards de dollars en fonds propres initiaux en lien avec chacune des deux facilités, selon une déclaration de la Fed. BlackRock va utiliser Aladdin pour surveiller les actifs.
La barre symbolique des 5.000 milliards d’euros d’encours sous gestion s'éloigne pour les fonds luxembourgeois. L’industrie a connu une forte inflexion au mois de février, avec une baisse de 121 milliards d’euros d’actifs gérés (-2,5%), pour un total de 4.668,7 milliards d’euros au 29 février, selon les chiffres publiés par la CSSF (Commission de Surveillance du Secteur Financier). Les fonds avaient pourtant réalisé une collecte nette de 13,3 milliards d’euros, mais un effet marchés négatif de 134 milliards d’euros aura effacé les quatre derniers mois de croissance des encours. En fin de semaine dernière, la CSSF a assoupli les règles de swing pricing afin de limiter l’impact des souscriptions et rachats sur les valorisations des fonds du pays.
Classé dans la catégorie des fonds Equilibrés, le fonds H2O Multistrategies ne semble plus rien avoir d'équilibré, vacillant dans une contreperformance incompréhensible pour les investisseurs particuliers à qui il est vendu, et sans doute aussi pour les institutionnels. Le fonds perd environ 78% depuis le début de l’année, au 19 mars, avec une volatilité à un an de plus de 71% selon des données de Funds360, la plateforme d’information d’Euronext sur les fonds. Dans la catégorie «Fonds Mixte mondial équilibré» où il est classé, la deuxième plus mauvaise performance est un fonds de la société de gestion espagnole Cobas, exposée aux actions Value, très impactées par la crise des marchés financiers. Mais celui-ci perd beaucoup moins que le fonds de Bruno Crastes, fondateur de H2O et gérant de H2O Multibonds, avec un recul de 48% depuis le début de l’année et une volatilité de 39% sur un an. Une situation qui n’est pas sans inquiéter des conseillers en gestion de patrimoine, une catégorie d’intermédiaires au sein de laquelle Bruno Crastes a toujours été le chouchou des gérants stars. Pour le cabinet Quantalys, qui s’est régulièrement plaint du manque d’information de la part de H2O et qui a publié hier une analyse sur H2O, la contreperformance de H2O Multistratégies interroge bien au-delà du fonds seul. Ainsi, H2O Vivace et H2O Multiequities perdent eux aussi plus de 70%. H2O Allegro s’effondre de plus de 55%. " Etant donné le comportement des fonds H2O par rapport à ses pairs, à sa catégorie et par rapport à son indice de référence, il semble évident qu’il existe un facteur x5 ou x6 amplifiant leur comportement dans les phases de hausse ou de baisse des marchés sans doute lié à l’utilisation de levier, de futures ou de produits dérivés», relève Jean-François Bay, directeur général en charge du développement international de Quantalys. Ce dernier note également une incohérence dans les descriptions commerciales du fonds par rapport aux risques pris, aux instruments utilisés et à sa clientèle de particuliers. Il s’inquiète aussi d’une stratégie qui semble employée quasiment dans tous les fonds. «Visiblement, les contre-performances récentes concernent toute la gamme des fonds H2O sans distinction en fonction de l’agressivité du fonds. Un peu comme si la même stratégie avait été mise en place dans tous les fonds avec plus ou moins de risque. Cette exposition mono-stratégie pose des questions pour les investisseurs qui pensaient, a priori, investir sur des stratégies différentes (Multiequities, Multistratégies, Multibonds …). Cela pose des questions également sur le « risque industriel » au niveau de la société de gestion elle-même», conclut Jean-François Bay. Interrogé par NewsManagers, H2O AM se veut rassurant. «Pendant cette période hors-norme, la grande majorité des positions de H2O se sont fortement corrélées, annulant ainsi les bénéfice de la diversification et amplifiant le choc sur les valeurs liquidatives. Il faut noter que les corrélations se normalisent avant que les actifs remontent, ce qui sera important pour le rebond des fonds dès que la crise actuelle se dissipera», explique une porte-parole. Le groupe assure par ailleurs que l’actif net de ses fonds a été très stable dans le contexte actuel. Il faut aussi rappeler que, comme de nombreux fond, les portefeuilles d’H2O ont un horizon de placement de long terme ; dans le cas d’H2O Multistratégies, cet horizon est de 4 ans. Avant le déclenchement de la crise et depuis sa création, H2O Multistratégies a en outre affiché une performance annualisée de plus de 16%. Le groupe a indiqué par ailleurs dans différentes communications depuis le déclenchement de la crise qu’il avait tenté de réduire les risques et les corrélations de ses positions pour conserver la capacité de rebond de ses fonds. A ce jour, la performance d’H2O Multistratégies a d’ailleurs déjà commencé à se reprendre -de l’ordre de plus de 10%.
La société de gestion néerlandaise NN Investment Partners a annoncé le recrutement d’Alvaro de Liniers en qualité de nouveau responsable du développement de l’activité en Espagne et au Portugal. Il occupait auparavant ces mêmes responsabilités au sein de Groupama AM. Il avait commencé sa carrière comme analyste de fonds dans l'équipe européenne de Morningstar en 2009. Le bureau de NN IP pour la péninsule ibérique est dirigé par Ana Gasca, épaulée par Irma Albella, responsable du service client.
SoftBank Group a exploré, la semaine dernière, la possibilité de sortir de Bourse, tenant des discussions avec des investisseurs incluant le fonds activiste Elliott Management et le fonds souverain d’Abou Dhabi Mubadala, selon trois sources. Cependant, le fondateur de Softbank Masayoshi Son a ensuite décidé de revendre à la baisse 41 milliards de dollars d’actifs pour régler ses dettes et accélérer un rachat d’actions de 2.500 milliards de yens (22,42 milliards de dollars).
L’agence Reuters rapporte que la société de gestion américaine BlackRock a gelé ses embauches pour plusieurs semaines en raison de la pandémie de coronavirus, citant des sources anonymes. Une porte-parole du gestionnaire a confirmé à Reuters que l’entreprise faisait «une pause» dans ses embauches. Elle a expliqué que la priorité était au service clients et à s’assurer que les employés étaient en sécurité, soutenus et productifs autant que possible. La représentante de BlackRockn’a cependant pas précisé la durée du gel des embauches.
Le média Citywire Americas rapporte le départ de Carlos Hurtado Rourke, qui dirigeait depuis plus de quatre ans la gestion d’actifs au Chili de la société Compass Group. Son remplaçant n’a pas encore été annoncé. Récemment la firme a ouvert une antenne au Brésil après avoir obtenu une licence pour gérer des fonds sur ce territoire. Fin 2019, Compass Group gérait 40 milliards de dollars d’encours.
La banque suisse EFG vient de recruter une responsable de la division Independent Asset Managers (IAM) dédiée aux gestionnaires de fortune indépendants, pour les marchés chinois, hongkongais et singapouriens. Il s’agit de Kitty Chou, qui dirigeait jusqu’ici la relation commerciale avec les intermédiaires financiers au sein du bureau hongkongais d’UBS Wealth Management. Le renforcement de l’activité sur ce segment de clientèlefigure parmi les priorités affichées d’EFG dans le cadre du plan stratégique 2022.
Vincent Houghton a quitté Comgest fin 2019, rapporte Citywire Selector. Il avait travaillé 10 ans au sein de la société de gestion française. Il a pris sa retraite après une carrière de 30 ans dans la gestion d’actifs. En vue de son départ, Comgest avait renforcé ses ressources au sein de son équipe actions monde.
M&G a annoncé mardi 24 mars qu’il poursuivait le gel temporaire de son fonds immobilier M&G Property Portfolio. La décision est notamment liée à l’impact du coronavirus sur le marché immobilier commercial, qui rend encore plus difficile la valorisation des actifs. Depuis la dernière mise à jour du 25 février, 4,9 millions de livres d’actifs ont été vendus, indique M&G. De plus, des échanges d’actifs ont été réalisés pour 39,8 millions de livres supplémentaires. Cela porte le total des actifs échangés ou vendus à 296,8 millions de livres. Les niveaux de liquidité à fin février étaient de 4,65 %. En supposant que tous les actifs qui doivent être vendus ou échangés le seront, cette poche va augmenter à 17,8 %, précise la société de gestion. Les rachats du fonds M&G Property Portfolio avaient été suspendus le 4 décembre face à une hausse des demandes de remboursement. Ce fonds a été le premier à être gelé. Depuis, avec les conséquences de la crise du coronavirus, plusieurs autres fonds immobiliers britanniques ont été suspendus.