La cour d’appel de Limoges a débouté, le 14 mai dernier, la demande d’une cliente particulière qui réclamait la somme exacte de7.279.203.514,63euros à la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantiqueet, par extension, à la société de gestion Amundi qui avait été appeléeen garantie par la banque, a apprisNewsManagers, qui a pu consulterle jugement. Au centre de l’affaire figurele fonds LCL Investissement Prudent dans lequel la cliente détenait des parts, valorisées à hauteur de 2.455,85 euros au 31 décembre 2015, dans le cadre d’un compte-titres ouvert à la Banque Populaire. En consultant son compte-titres le 1er avril 2016 - et ce n’est pas une blague - la cliente constate que ses parts du fonds LCL Investissement Prudent, peu spéculatif comme son nom l’indique,sont valorisées à hauteur de... 7.279.203.514,63euros. Devant cette somme considérable, elle décide de passer un ordre de vente de vingt de ses parts le jour même. Sa déception est probablement immense lorsqu’elle découvre que cette vente ne lui a rapporté en réalité que 2.384,60 euros. La cliente met d’abord sa banque en demeure d’indemniser son préjudice en mai 2016, ce à quoi l'établissement répond que le montant indiqué de plus de 7,2 milliards d’eurosétait une erreur de cotationfaisant suite à un dysfonctionnement informatique imputable au gestionnaire du FCP, en l’occurrenceAmundi. Labanque lui proposed’annuler l’ordre de vente et de lui restituer sans frais les parts vendues mais estimant laproposition insuffisante, la cliente assigne l'établissementdevant le tribunal de grande instance de Limoges en réparation de son préjudice. La banque appelle Amundi en garantie (autrement dit, en cas de condamnation, Amundi aurait substitué Banque Populaire, ndlr). La cliente réclame la condamnation de la banque à lui payer 4.594,44 euros de dommages-intérêts «en réparation de son préjudice matériel consécutif à l’annulation de la cession de ses parts, la perte de chance de poursuivre un placement lucratif et le paiement d’un service non fiable,» ainsi que 7 279 202 321,60 euros de dommages-intérêts «en réparation de son préjudice moral constitué par l’espoir de gain déçu du fait de la tromperie de la banque.» Après avoir été déboutée en première instance en janvier 2019, la cliente a donc perdu à nouveau en appel le 14 mai et a été condamnée à payer 2.000 euros à Amundi et à la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique. Dans son jugement, la cour d’appel de Limoges a notamment indiqué que la cliente «ne pouvait ignorer l’anomalie grossière constituée par la valorisation de ses titres au montant considérable de 7 279 203 514,63 euros au 1er avril 2016 alors que, trois mois plus tôt, leur valeur n’était que de 2 455,85 euros». En outre, la cour a relevé que la clienteavait mentionné une cotation du FCP faisant état d’une performance «de seulement 18,54 %, incompatible avec la valorisation au montant de 7 279 203 514,63 euros». Selon l’instance, l’erreur de cotation «ne saurait créer un droit à l’indemnisation au profitde la clienteà l’égard de la banque» qui n’a fait que traiter son ordre de vente en lui appliquant la cotation réelle de ses titres, soit au prix de vente de 2 384,60 euros.
La branche de gestion de fortune de JPMorgan vient de nommer Jennifer Solimine au poste de responsable de la sélection de gérants, a appris Citywire Pro Buyer. Elle est rattachée à Monica Issar, directrice du multi-assets et des solutions de portefeuille. Jennifer Solimine travaille au sein de JPMorgan depuis une vingtaine d’années. Elle était dernièrement directrice du risque pour les Etats-Unis de JPMorgan Wealth Management.
Schroders Personal Wealth vient de recruter Peter Brunt au poste de responsable de la sélection de gérants, peut-on lire sur le profil LinkedIn de l’intéressé. II arrive de Morningstar, où il dirigeait l’activité d’analyse de gérants actions depuis 2018. Avant cela, il y fut analyste de gérants entre 2015 et 2018. Il fut également directeur-associé, chargé de l’analyse des fonds chez Standard & Poor’s Capital IQ entre 2004 et 2014.
En raison de la pandémie de coronavirus Covid-19 qui sévit durement au Brésil, la société de gestion d’actifs localeXP Investimentos a indiqué à sesemployés (plus de 2.500 salariés) qu’ils allaient continuer de télé-travailler jusqu’en décembre au moins, rapporte le Brazil Journal. Selon le média brésilien, le directeur général de XP Investimentos Guilherme Benchimol a dit à ses employés lors d’une conférence téléphonique qu’il n’envisageait cependantpas de réduire les espaces loués par la compagnie dans le pays. La firme a sondé ses salariés au début de la pandémie et seulement 5% d’entre eux ont déclaré qu’ils étaient prêts à travailler cinq jours par semaine au bureau, la majorité optant pour trois jours.
Les répercussions de la crise du Covid-19 se poursuivent sur la classe d’actifs, avec une quatrième semaine d’affilée de décollecte, selon le rapport hebdomadaire du «Flow Show» de BofA Global Research. Entre le 15 et le 21 mai, les fonds actions ont rendu 7,6 milliards de dollars à leurs investisseurs, dont 6,7 milliards au sein des fonds gérés activement. Sur un mois, la décollecte atteint 36,7 milliards de dollars. La décollecte hebdomadaire sur les fonds actions s’est concentrée sur ceux positionnés sur les pays émergents (-3,5 milliards, 14è semaine de décollecte) et les pays européens (-2,9 milliards). Les fonds actions Japon ont reçu 1,3 milliard de dollars, et les fonds américains seulement 0,1 milliard.
M&G a annoncé le 19 mai que son fonds M&G Property Portfolio, investi dans l’immobilier britannique, resterait gelé afin de protéger les intérêts des investisseurs. Compte tenu du confinement décidé au Royaume-Uni mi-mars, les transactions dans l’immobilier commercial sont au point mort, conséquence de l’incapacité des investisseurs à voyager, inspecter les biens et réaliser des due diligence physiques. Le fonds a environ 197,4 millions de livres d’actifs en cours de vente. Mais la distanciation sociale rend incertaine le bouclage effectif des opérations, explique la société de gestion. Si tous les actifs qui font l’objet d’un échange ou qui sont en train d’être vendus (232,15 millions de livres) changent de mains, la position de liquidités monterait à 17,7 %, indique M&G. Ce niveau est actuellement de 7,3 %. La réouverture du fonds dépendra du niveau de liquidités, lequel dépend fortement de la situation actuelle. Depuis le gel du fonds, 113,6 millions de livres d’actifs ont été vendus. Les rachats du fonds M&G Property Portfolio avaient été suspendus le 4 décembre face à une hausse des demandes de remboursement. Ce fonds a été le premier à être gelé. Depuis, avec les conséquences de la crise du coronavirus, plusieurs autres fonds immobiliers britanniques ont été suspendus. Un nouveau point sera réalisé le 16 juin au plus tard.
La société de gestion italienne Azimut cherche à lever un milliard d’euros pour son nouveau fonds à impact dédié aux infrastructures sociales. Lancé via Azimut Libera Impresa, sa boutique dédiée aux actifs non cotés. Infrastrutture per la Crescita-ESG sera investi dans des «infrastructures qui génèrent une croissance positive pour l’économie, l’environnement et respectent des critères élevés de durabilité sociale, environnementale et de gouvernance». Ce fonds fermé aura une durée de 14 ans et sera réservé aux investisseurs institutionnels. L’initiative est pilotée par Andrea Cornetti, qui a rejoint Azimut Libera Impresa il y a quelques mois après avoir été directeur général de Prelios Sgr. Le fonds sera investi dans quatre catégories d’infrastructures sociales: l’économie «white & silver» et le bien être via des structures médicales, d’assistance aux personnes âgées, de réhabilitation, ainsi que des établissements de cure thermale; les nouvelles formes de logement, comme le logement étudiant et les résidences senior; les établissements dédiés aux jeunes comme les écoles, les centres de formation, les laboratoires, les parcs didactiques et les bureaux de nouvelle génération; enfin, dans le domaine de l’environnement et de la société, les cibles d’investissement, qui seront en phase avec le cycle de l’eau et des déchets, seront les établissements sportifs, les structures civiques, comme les tribunaux, les prisons, les casernes à requalifier, les structures logistiques et de mobilité durable, mais aussi les infrastructures digitales comme les centres de données et infrastructures technologiques. Sur le front social, le fonds a comme objectif d’améliorer l’accessibilité aux services pour la communauté comme l’instruction, l’assurance, la mobilité durable.
MFS Investment Management vient de renforcer son équipe commerciale italienne avec l’arrivée de trois personnes. Pour accueillir ces nouvelles recrues, la société a emménagé dans des bureaux plus grands à Milan. Luigi Burdo a été recruté en tant que directeur commercial, après avoir travaillé cinq ans en tant que business development manager chez M&G. A ce poste, il sera chargé de renforcer et développer les réseaux de conseillers financiers en contribuant à la croissance du segment retail italien. Luigi Burdo sera rattaché à Andrea Baron, managing director pour l’Italie de MFS International. Il travaillera aux côtés de deux autres directeurs commerciaux, Assunta Siviero et Enrico Pignat. Filippo Gaffuri et Francesca rejoignent aussi l’équipe. Le premier est arrivé mi-février comme internal sales representative pour le marché italien, après avoir travaillé quatre ans au sein de Mediobanca SGR. Francesca Covre a été promue senior sales representative et vient du bureau de Londres. MFS compte désormais sur une équipe milanaise composée de huit professionnels, dirigée par Andrea Baron, lequel s’occupe des acheteurs de fonds professionnels et des clients institutionnels avec Davide Franchini. Le bureau de Milan s’appuie aussi sur les équipes marketing et service clients situées à Londres et au Luxembourg. En France, MFS a recruté Romain Drezet il y a un an en tant que directeur commercial France.
L'éclaircie sur la collecte des fonds actions de la première moitié d’avril semble désormais lointaine. Les répercussions de la crise du Covid-19 se poursuivent sur la classe d’actifs, avec une quatrième semaine d’affilée de décollecte, selon le rapport hebdomadaire du «Flow Show» de BofA Global Research.
Le cruel besoin en recapitalisation actuel représente en réalité une occasion rare de redéfinir notre économie, estime la directrice générale de Fidelity International dans une tribune.
L’office britannique de la statistique (ONS) a annoncé vendredi une chute historique des ventes au détail au Royaume-Uni en avril en raison du confinement dû à la pandémie de coronavirus. Le volume des ventes a plongé de 18,1% d’un mois sur l’autre après un recul de 5,2% en mars. En glissement annuel, le repli atteint 18,4%. La quasi-totalité des secteurs ont connu une baisse des ventes en avril, à l’exception d’une hausse record de 18% des ventes en ligne et d’une progression continue des ventes d’alcool de 2,3%.
HSBC a annoncé en milieu de semaine la nomination de Lavanya Chari au poste de directrice mondiale des produits pour sa banque privée et sa banque de détail. Elle sera à la tête d’une nouvelle équipe, qui regroupe les deux segments bancaires, et 1.400 milliards de dollars d’encours. Basée à Hong Kong, elle sera rattachée à Annabel Spring, la directrice clients et produits du département de gestion de fortune et directrice générale de la banque privée. Lavanya Chari arrive de Deutsche Bank, où elle a évolué dans des postes seniors au sein de la gestion de fortune depuis 2002.
La société de gestion danoise Bankinvest vient de recruter Antonia Draghici au poste d’analyste ESG pour le fixed-income. L’intéressée arrive de la société rivale Sparinvest, où elle était depuis 2016 analyste sur les obligations value.
Petite révolution en Suisse. La Bourse d'échange SIX, va introduire le 22 juin prochain une nouvelle période boursière appelée «marché au cours de clôture» ou, en anglais, le Trading-At-Last, «TAL». Le «marché au cours de clôture» aura lieu directement après le fixing de clôture, de 17 h 30 à 17 h 40. «Nous avons observé que le négoce de clôture a gagné en importance», a indiqué à AWP un porte-parole de SIX, ajoutant que l’année dernière environ un quart des échanges s'étaient déroulés en fin de séance. L’objectif pour SIX est de récupérer tout ou partie des activités dites «off exchange» et «over the counter», soit la partie du négoce qui ne passe pas par la Bourse. Effet collatéral de ce changement, la modification de l’heure de publication des annonces évènementielles par les émetteurs. Dans un communiqué, SIX Exchange Regulation rappelle que l'émetteur transmet des informations susceptibles d’influencer les cours si possible 90 minutes avant l’ouverture ou après la clôture du négoce. Avec l’introduction du TAL, la clôture du négoce de la Bourse aura lieu à 17 h 40. Les heures critiques de négoce seront ainsi prolongées de 10 minutes. Cela signifie que les annonces évènementielles devront être publiées avant 7 h 30 ou bien après 17 h 40.
Artemis Investment Management a recruté Adam Gent au poste nouvellement créé de head of intermediated business (HoIB). L’intéressé rejoindra Artemis début août en provenance d’Allianz Global Investors où il était managing director et responsable de la distribution retail et wholesale en Europe du Nord depuis mars 2017. Avant Allianz, Adam a passé dix ans chez Legg Mason Global Asset Management, où il fut, à compter de 2010, directeur et responsable des ventes au Royaume-Uni. Avant ce rôle il a travaillé chez Henderson Global Investors après avoir débuté sa carrière en 2000 chez Thesis Asset Management. Adam Gent sera rattaché à Jasper Berens, responsable de la distribution chez Artemis.
Seulement 10% des 223 gérants interrogés en mai pour le Fund Management Survey réalisé par BofA Global Research s’attendent à une reprise en V de la croissance économique. Par contraste, ils sont 75% à s’attendre à une reprise en forme de U ou de W. Le plus grand risque à venir est pour eux est celui d’une deuxième vague du Covid-19 (à 52%). L’arrivée d’un vaccin serait très probablement le catalyseur d’une reprise en V. Bank of America s’amuse à noter que la crainte d’un risque de crédit systémique s’est effondrée de 30% à 8% dans la tête des investisseurs. Après le rallye des marchés depuis avril, un quart seulement des personnes interrogées considèrent que le paysage actuel de l’investissement correspond à un nouveau marché haussier. Ils sont 68 % à considérer que la récente remontée du marché s’intègre en fait dans un rallye baissier. Le cash est passé de 5,9 % à 5,7 % dans les portefeuilles, mais reste bien supérieur à la moyenne des dix dernières années qui s'élève à 4,7 %, car de nombreux gérants attendent que les actifs risqués se stabilisent davantage. Interrogés sur le monde de l’après Covid-19, ils sont 68% des personnes interrogées à estimer que le plus grand changement structurel concernera les chaînes d’approvisionnement qui vont se resserrer. 44% estiment que le plus grand changement sera plutôt à davantage de protectionnisme et 42% disent que la fiscalité va être plus élevée.
Petra Pflaum, responsable de l’Investissement Durable pour DWS, va devenir membre du conseil consultatif sur la finance durable du gouvernement allemand à partir du 20 mai 2020, a annoncé DWS. Cette nomination survient à la demande du ministère fédéral allemand des finances, du ministère fédéral de l’environnement, de la conservation de la nature et de la sécurité nucléaire, et du ministère fédéral de l'économie et de l'énergie. Le conseil consultatif sur la finance durable réunit des représentants du secteur financier local, de l'économie réelle, de la société civile et de la science. Le Conseil consultatif conseille le gouvernement allemand sur la manière de renforcer le financement durable en Allemagne en mettant en commun les ressources existantes, rappelle DWS.
Ils font face à plusieurs forces contraires en termes de performance, d’horizon d’investissement, de liquidité et d’ESG, selon une étude de Natixis IM.
Agnès Bénassy-Quéré est nommée chef économiste à la direction générale du Trésor à compter du 8 juin 2020, selon un communiqué du ministère de l’Economie. Professeure à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l’Ecole d’Economie de Paris, chercheure non résident à Bruegel et responsable du réseau de recherche du Center for Economic and Policy Research (CEPR) sur l’architecture économique européenne, Agnès Bénassy-Quéré est aussi membre de plusieurs instances, dont le Haut Conseil de Stabilité Financière.
L’Espagne a prévu d’emprunter 130 milliards d’euros cette année pour faire face aux coûts liés à la pandémie de nouveau coronavirus, soit 97,5 milliards d’euros de plus que le plan initial, a indiqué le Trésor jeudi. Ce dernier a précisé avoir déjà réalisé 48% de son plan de financement pour 2020, qui vise un montant total de 297,66 milliards d’euros. Le Trésor a émis jeudi 6,9 milliards d’euros d’obligations à court et très long termes.
Trois mois après son départ surprise de Crédit Mutuel Arkéa, Ronan Le Moal vient de créer une structure d’investissement et de gestion d’actifs, écrit Les Echos. Le quotidien se base sur deux offres d’emploi publiées en ligne, où l’homme évoque une « société de gestion de portefeuilles souhaitant investir dans des actifs immobiliers et entrepreneuriaux en région ». Créée en 2020, cette entité « a pour vocation de porter des fonds immobiliers et de private equity ». Le quotidien ajoute qu’il est probable que sa nouvelle société d’investissement ait un fort ancrage breton. Ronan Le Moal a co-fondé en 2012, aux côtés de deux hommes d’affaires bretons, Web West Valley, un accélérateur de start-up et fonds d’amorçage situé à Brest.
UAF Life Patrimoine, la plateforme de distribution à architecture ouverte du Crédit Agricole Assurances, vient de nommer Flavien Quirosa au poste de responsable du développement commercial pour le pôle parisien. Outre dans la Capitale, il couvrira les CGP de Meurthe-et-Moselle, Moselle et du Bas-Rhin. Flavien Quirosa travaille au sein du groupe Crédit Agricole Assurances depuis 2014, lorsqu’il a commencé en back office. Il était dernièrement responsable de développement commercial dans le groupe, en relation avec les plateformes, les CGPI et les banques privées.
Federal Finance Gestion, société de gestion affiliée à Arkéa Investment Services, a annoncé le lancement d’un nouveau produit structuré baptisé «Autofocus ESG Juillet 2020". Il s’agit d’un produit financier à capital non garanti d’une durée maximale de 9 ans et dont l’évolution est liée à l’indice Refinitiv Eurozone ESG Select Index®. Cet indice est calculé selon une méthodologie dont le cahier des charges a été élaboré par les équipes ESG d’Arkea IS et développée par le fournisseur de données Refinitiv. “Nous sommes le premier Asset Manager à lancer un fonds à formule dont le sous-jacent est un indice ESG designé par nos soins”, indique Jean Baptiste Morel, responsable de l’équipe ESG d’Arkea IS. Le produit est éligible aux contrats d’assurance-vie (y compris Fourgous) et au compte-titres. La période de souscription s’étend du 11 mai au 18 juillet 2020 en Assurance-vie et jusqu’au 30 juillet 2020 (avant 12h) en compte-titres. Federal Finance Gestion gère plus de 5 milliards d’euros en produits structurés. Ce produit vient enrichir la gamme de fonds à formule composée de 38 fonds à ce jour et dont l’encours cumulé représente 2,7 milliards d’euros.
Les marques d’intérêts s’accumulent pour HSBC France. Outre la Société Générale et La Banque Postale, trois nouveaux candidats, dont deux fonds de private equity, se sont manifestés, ont appris les Echos. Il s’agit de l’américain Cerberus et du britannique AnaCap, ainsi qu’Oddo BHF. Le premier s’est positionné sur ce deal via My Money Bank, une participation française qu’il possède depuis 2016. Le second fonds étudie pour sa part le dossier au travers de Milleis (ex-Barclays France), qu’il a racheté la même année. Le prix de vente n’est pas encore connu. Cependant, My Money Bank, qui est spécialisée dans le rachat de prêts, aurait déjà proposé à un autre potentiel acquéreur de former une alliance dans laquelle elle prendrait la gestion des crédits.
Fidelity International a déposé une demande de licence wholly foreign-owned enterprise (WFOE) en Chine de façon à pouvoir distribuer directement des produits d’investissement à la clientèle retail et institutionnelle chinoise, rapporte le Financial Times. Basée aux Bermudes et dotée de 498 milliards de dollars d’actifs, Fidelity International espère pouvoir distribuer ses produits en Chine en 2021. En 2017 déjà, elle avait été la première société de gestion à obtenir une qualification privée de gestion WFOE qui lui a permis de vendre des produits d’investissement à un nombre restreint d’investisseurs qualifiés chinois, qu’ils soient de riches particuliers ou des institutionnels. Elle est présente en Chine depuis 20 ans et y compte 1300 salariés.
La société de gestion américaine MFS Investment Management a étoffé son équipe commerciale basée à Milan en Italie, rapporte Funds People Italia. Le gestionnaire a récemment recruté Luigi Burdo en provenance de M&G où il a développé l’activité de la firme pendant cinq ans auprès des réseaux de conseillers financiers et de banques dans les régions du sud et du centre de l’Italie. Chez MFS IM, il se concentrera principalement sur le segment desconseillers financiers et sera rattaché à Andrea Baron qui co-dirige l’antenne milanaise avec Davide Franchini. MFS IM compte désormais huit membres au sein de son bureau italien.
Le gestionnaire d’actifs espagnol Santander Asset Management, propriété du groupe Santander, a formé une équipe de ventes institutionnelles dans l’optique de capter les investissements de fonds souverains, fonds de pension et autres assureurs internationaux à l’exception des Etats-Unis. Cristina SerranoSáenz de Tejada dirige cette nouvelle unité depuis Londres. Elle était jusqu’alors responsable des ventes pour l’Europe chez Santander AM.
BBVA Asset Management Mexico, la succursale mexicaine de la filiale de gestion du groupe espagnolBBVA, cherche à nouer des partenariats avec les family offices mexicains dans le but de pénétrer ce segment, indique Citywire Americas. La firme envisage ainsi de renforcer son offre à destination des family offices mexicains, mais aussi de leur proposer des services de recherche sur les marchés.
La société luxembourgeoise d’administration de fonds Fundrock a annoncé ce 19 mai le lancement d’un outil de gestion de la liquidité mondiale pour ses clients. L’offre est disponible pour toute société dont les fonds, basés en Europe, ne sont pas gérés administrativement par FundRock. L’analyse proposée doit notamment permettre d’estimer la vitesse à laquelle des actifs peuvent être vendus, à quel prix, et les coûts de transactions inclus, ainsi qu’un reporting affiné respectueux des prochaines réglementations de l’ Organisation Internationale des Commissions de Valeurs mobilières (IOSCO), qui entreront en vigueur en Europe en septembre, et des outils de stress test.