La fédération des investisseurs particuliers européens Better Finance a testé 17 robo-advisors et préconise un cadre législatif européen sur leurs algorithmes.
La Commission européenne a autorisé mardi le versement de 2,9 milliards d’euros d’aides publiques pour un projet commun à douze Etats membres, dont la France, visant à créer un centre de recherche et d’innovation dans le domaine des batteries. Ce programme, appelé European Battery Innovation, a été créé en réponse à la demande croissante de batteries automobiles et industrielles dans le bloc des 27 pays. Il compte parmi ses membres l’Autriche, la Belgique, la Croatie, la Finlande, la Grèce, la Pologne, la Slovaquie, l’Espagne et la Suède, a déclaré la Commission européenne. Les pays-membres espèrent lever 9 milliards d’euros auprès d’investisseurs privés. Le bloc a lancé l’Alliance européenne pour les batteries en 2017.
La lettre annuelle de Laurence D. Fink, le président-directeur général de BlackRock, aux dirigeants d’entreprises, fait cette année la part belle au risque climatique. Dans cette missive de plusieurs pages publiée mardi, le patron de la plus grande société de gestion du monde presse les sociétés «de publier un plan indiquant comment leur modèle économique sera compatible avec une économie à zéro émission nette, (...) conformément à l’objectif mondial de réduction à zéro des émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici 2050». Son groupe gère 8.677 milliards de dollars d’actifs. Larry Fink a constaté que la réaffectation des capitaux liée à la prise en compte du risque climatique s’est accélérée. Il annonce que sa société s’engage en faveur de l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici à 2050 au plus tard.
La Chambre des représentants a transmis lundi au Sénat l’acte d’accusation de Donald Trump pour «incitation à l’insurrection» le 6 janvier, avant l’irruption de ses partisans au Capitole, ouvrant la voie à la tenue du second procès en destitution de l’ancien président américain. Le procès, à l’issue duquel Donald Trump pourrait être déclaré inéligible, devrait débuter le 9 février à la chambre haute, où siègent 100 sénateurs, qui seront jurés pour l’occasion. Une majorité des deux tiers est nécessaire pour qu’elle soit prononcée au Sénat. Un certain nombre de parlementaires républicains ont exprimé leur opposition à cette procédure qu’ils jugent inconstitutionnelle, puisque Donald Trump n’est plus en fonction.
Le gouvernement a pour objectif de prendre un décret «d’ici quelques semaines» dans le cadre de la réforme de l’assurance-chômage, a indiqué mardi le ministère du Travail, au lendemain de rencontres bilatérales entre les partenaires sociaux et la ministre Élisabeth Borne. L'échéance du 1er avril prévue jusqu’alors pour l’entrée en vigueur de la réforme «fait partie des sujets sur lesquels on est prêts à travailler», mais «on ne va pas renvoyer l’entrée en vigueur (...) à un horizon trop lointain», a poursuivi le ministère. Des «règles à imaginer» de modulation en fonction de l'état du marché du travail pourraient être adaptées «momentanément» en matière d'éligibilité à l’assurance chômage et sur la dégressivité de l’allocation dont le début pourrait être «décalé».
La lettre annuelle de Laurence D. Fink, le président-directeur général de BlackRock, aux dirigeants d’entreprises fait cette année la part belle au risque climatique. Dans cette missive de plusieurs pages publiée mardi, le patron de la plus grande société de gestion du monde presse les sociétés de s’engager en matière de neutralité carbone. «Nous demandons aux entreprises de publier un plan indiquant comment leur modèle économique sera compatible avec une économie à zéro émission nette, c’est-à-dire une économie dans laquelle le réchauffement climatique est limité à un niveau très inférieur à 2°C, conformément à l’objectif mondial de réduction à zéro des émissions nettes de gaz à effet de serre d’ici 2050», écrit Larry Fink, dont le groupe gère 8.677 milliards de dollars d’actifs. «Nous vous demandons de préciser la façon dont ce plan est intégré à votre stratégie à long terme et évalué par votre conseil d’administration», ajoute-t-il, reprenant ainsi les idées déjà dévoilées par BlackRock lorsqu’il a mis à jour sa politique de vote ESG pour 2021. Larry Fink constate que la réaffectation des capitaux liée à la prise en compte du risque climatique qu’il avait identifiée l’an dernier, s’est accélérée «encore plus vite que je ne l’avais pensé», en raison de la pandémie. Pour lui, «nous sommes à l’aube d’une longue phase de transition qui s’accélère rapidement, se déploiera sur de nombreuses années et bouleversera les prix des actifs de tous types». Dans ce contexte, BlackRock compte aussi faire sa part. Larry Fink annonce que sa société s’engage elle même dans l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici à 2050 au plus tard. «Aujourd’hui nos activités opérationnelles sont neutres en carbone et nous nous sommes engagés en faveur de l’objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici à 2050 au plus tard», peut-on lire. Publication d’un indicateur d’alignement de température implicite pour les fonds Dans une lettre séparée aux clients, BlackRock énumère une série de mesures concrètes qui seront prises en 2021 pour «aider les investisseurs à préparer leurs portefeuilles en prévision d’un monde à zéro émission nette». La société de gestion va notamment publier «un indicateur d’alignement de température implicite» pour tous les fonds d’actions cotées et d’obligations «pour tous les marchés disposant de données suffisamment fiables». La société communiquera aussi la part de ses actifs sous gestion qui sont actuellement alignés sur le zéro net, et annoncera un objectif intermédiaire sur la proportion de ses actifs sous gestion qui seront alignés sur le zéro net d’ici 2030. Le groupe américain compte aussi intégrer les effets du changement climatique dans ses prévisions de marché. Et il mettra en œuvre un « modèle de surveillance renforcée » au sein de ses portefeuilles de gestion active afin d’encadrer la gestion des titres qui présentent «un risque climatique important». Cela pourra conduire à des désinvestissements au sein de la gestion active discrétionnaire. Des produits d’investissement assortis d’objectifs précis en matière d’alignement sur les scénarios de limitation du réchauffement seront également lancés. Cela inclura des produits alignés sur une trajectoire de zéro émission nette. Ces nouvelles mesures incluent aussi une dimension «engagement actionnarial». BlackRock annonce y recourir pour s’assurer que «les entreprises dans lesquelles nos clients investissent optimisent leur gestion du risque climatique et tiennent compte des possibilités offertes par la transition vers l’objectif de zéro émission nette». La société entend aussi accorder aux résolutions d’actionnaires une importance croissante dans ses efforts d’engagement actionnarial en matière de développement durable. Diversité, équité et inclusion Si la question du climat monopolise une bonne partie de la lettre, la diversité fait aussi partie des préoccupations de Larry Fink. «Bien que les questions de race et d’origine ethnique varient considérablement d’un pays à l’autre, nous attendons des entreprises du monde entier qu’elles se dotent d’une stratégie leur permettant d’exploiter le plus large éventail possible de talents. Dans le cadre de la publication de vos rapports sur le développement durable, nous vous demandons de veiller à ce que les informations communiquées concernant votre stratégie de gestion des talents reflètent pleinement vos projets à long terme visant à améliorer la diversité, l’équité et l’inclusion selon les régions. Nous nous imposons cette même exigence», écrit le dirigeant. Pour finir, Larry Fink se dit être « de nature optimiste» et il constate que de nombreuses entreprises «prennent ces défis au sérieux». Mais pour lui, «il faut aller encore plus vite pour créer davantage d’emplois, une plus grande prospérité et une meilleure intégration. Je crois fermement en la capacité des entreprises à nous aider à sortir de cette crise et à bâtir un capitalisme plus solidaire».
Les mois se suivent et se ressemblent. BlackRock s’est placé en tête de la collecte nette des fonds vendus en Europe en décembre, comme en novembre et en octobre, selon les données de Refinitiv Lipper. La principale société de gestion au monde a cette fois ci levé 28,4 milliards d’euros, un montant élevé qui éclipse la collecte des deux autres sociétés figurant dans le top trois, les français Amundi et BNP Paribas Asset Management. Le premier a drainé 9 milliards d’euros et le second, 6,3 milliards d’euros. Viennent ensuite BNY Mellon, Goldman Sachs, HSBC, CPR Asset Management (une filiale d’Amundi), DWS Group, L&G et Fidelity. Refinitiv Lipper souligne que la collecte de BlackRock, Amundi, BNP Paribas, BNY Mellon et Goldman Sachs a été impactée par des flux dans les fonds monétaires. Pour BlackRock, cela a représenté 7,3 milliards d’euros, pour Amundi, 6,2 milliards et pour BNPP AM, 5,2 milliards d’euros. BlackRock a aussi bénéficié d’un fort afflux d’argent sur les actions, à hauteur de 16,5 milliards d’euros, ce qui le place en tête de la collecte dans cette catégorie. La société américaine est aussi la première société à attirer des capitaux sur les fonds obligataires (4,7 milliards). Décembre a été un mois faste pour les fonds européens. Ils ont collecté 122,4 milliards d’euros, dont 23,5 milliards sur les ETF. Les fonds actions, avec 58,9 milliards d’euros, ont été la classe d’actifs la plus prisée par les investisseurs. Les fonds obligataires ont drainé 25,1 milliards et les fonds monétaires, 31,7 milliards.
Dans le cadre du programme d’investissement «Assureurs – Caisse des Dépôts Relance Durable France», La Banque Postale Asset Management (LBP AM) a été sélectionnée pour le lancement d‘un nouveau fonds intitulé «Assureurs – Caisse des Dépôts Relance Durable France – LBP AM», pour contribuer au financement des TPE, PME et ETI françaises. Il est composé de deux compartiments: l’un en actions cotées labellisé «Relance», géré par Tocqueville Finance, et l’autre en dette privée d’entreprises, géré par LBP AM. Ce programme d’investissement, d’un montant total de 2,2 milliards d’euros et piloté par la Fédération Française de l’Assurance, vise à promouvoir une reprise économique durable tout en innovant en matière de prise en compte des critères extra-financiers. Il a pour objectif d’allouer des financements de moyen et long terme aux entreprises françaises – principalement TPE, PME et ETI. La création le 23 octobre 2020 du nouveau fonds de financement spécialisé «Assureurs - Caisse des Dépôts Relance Durable France – LBP AM» s’inscrit dans ce projet. Il bénéficie à ce titre du soutien de CNP Assurances qui a investi dans chacun des compartiments, coté et non coté, et qui est ouvert aux «Investisseurs Avertis». Le compartiment dette privée a notamment déjà été rejoint par AG2R La Mondiale. Pour rappel, Tocqueville Finance est une filiale de La Banque Postale AM. Par ailleurs, la Caisse des dépôts et la Banque Postale font partie d’un pôle commun financier public avec CNP Assurances.
NN Investment Partners vient d’ajouter six professionnels à son équipe actions durables et à impact, qui gère près de 15 milliards d’euros. Une partie de ses équipes était partie récemment chez Neuberger Berman. La société de gestion néerlandaise a notamment débauché Paul Schofield et Jeremy Kent chez Allianz Global Investors. Paul Schofield devient responsable de l’équipe actions durables et à impact et dirigera 19 professionnels. Chez Allianz GI, il était gérant principal de la gamme Sustainable Equity et d’autres stratégies actions monde. Il sera rattaché à Jeroen Bos, responsable specialised equity and responsible investing. Jeremy Kent a été nommé gérant de portefeuilles senior des fonds Sustainable Equity de NN IP. Il sera rattaché à son ancien collègue chez Allianz GI. NN IP a aussi recruté Pieter van Diepen en tant que responsable de l’équipe d’analystes durabilité et actions, composée de sept analystes buy-side et deux data scientists. Il vient d’Aberdeen Standard Investments et sera placé sous la responsabilité de Paul Schofield. Trois analystes rejoignent également l’équipe Giovanna Petti, spécialisée dans les solutions environnementales et les matériaux, Dirk-Jan Dirksen, expert de la transformation digitale et Jeff Meys, analyste des tendances de consommation.
La Commission européenne a autorisé mardi le versement de 2,9 milliards d’euros d’aides publiques pour un projet commun à douze Etats membres, dont la France, visant à créer un centre de recherche et d’innovation dans le domaine des batteries.
La lettre annuelle de Laurence D. Fink, le président-directeur général de BlackRock, aux dirigeants d’entreprises fait cette année la part belle au risque climatique. Dans cette missive de plusieurs pages publiée mardi, le patron de la plus grande société de gestion du monde presse les sociétés de s’engager en matière de neutralité carbone.
UBS a fait état ce 26 janvier d’actifs investis ayant «atteint un record sans précédent» au quatrième trimestre 2020, de 3.016 milliards de dollars dans son activité de Global Wealth Management (GWM), en hausse de 10% par rapport à la période précédente. L’afflux net d’argent frais s’est élevé à 21,1 milliards de dollars, soutenu par des afflux dans toutes les régions. Sur l’année, l’afflux net d’argent frais de la division s’est établi à 43,3 milliards de dollars, provenant essentiellement des régions Asie Pacifique et Europe, Moyen-Orient et Afrique. L’activité Asset Management a enregistré de son côté un produit d’exploitation en progression de 40% en glissement annuel, avec des commissions de performance en hausse de 167%, tandis que les commissions nettes de gestion ont augmenté de 14%. L’augmentation des commissions de performance sur le trimestre a été le fait essentiellement des activités Hedge Fund. Le ratio charges/produits est ressorti à 48,1%, en amélioration de 19,2 points de pourcentage en glissement annuel, avec des produits en hausse de 40% et des charges d’exploitation stables (+1 million de dollars). Les actifs investis ont progressé de 11% en glissement trimestriel pour atteindre 1.092 milliards de dollars, franchissant pour la première fois le seuil de 1.000 milliards de dollars. L’afflux net d’argent frais s’est établi à 22,2 milliards de dollars (38,0 milliards de dollars hors flux des marchés monétaires). Sur l’année, ce chiffre s'élève à 80,1 milliards de dollars (87,5 milliards de dollars hors flux des marchés monétaires) Pour l’année complète 2020, le groupe UBS a enregistré un résultat net de 6,6 milliards de dollars et un ratio CET1 de 17,6%. La banque privée suisse a annoncé qu’elle allait lancer un nouveau programme de rachats d’actions d’un montant de 4 milliards de francs suisses. Elle affirme enfin que " tous les objectifs financiers ont été atteints ou dépassés en 2020". Le groupe indique par ailleurs qu’en cette année de pandémie et de télétravail forcé pour certains salariés, «afin de remercier les collaborateurs du bas de la hiérarchie pour leur engagement en cette année difficile, et conscient que la pandémie peut avoir provoqué des dépenses inattendues, le Directoire du Groupe a approuvé le versement d’une prime unique en espèces équivalente à une semaine de salaire». Concernant l’accent mis sur la finance durable, UBS indique avoir par exemple enregistré plus de 7 milliards de dollars de ventes nettes au sein de Global Wealth Management sur les mandats multi-actifs de Global Wealth Management et Personal & Corporate Banking dédiés à 100% aux investissements durables, dont les actifs dépassent désormais les 20 milliards de dollars contre à peine plus de 1 milliard de dollars il y a environ trois ans. Les investissements durables représentent désormais le premier choix que la société recommande à ses clients privés investissant dans le monde entier. UBS revendique la place de premier grand établissement financier au monde à avoir émis une telle recommandation en 2020. Au sein d’Asset Management, les actifs orientés sur la durabilité ont aussi profité d’une très forte croissance à 97 milliards de dollars, soit plus du double qu’il y a un an.
Les fonds ouverts non-monétaires domiciliés en Europe auront finalement passé l’année 2020 sans encombre en termes de collecte. Avec 407 milliards d’euros de flux entrants nets, ils surpassent l’année 2019 (357 milliards), selon les données de Morningstar, relayées par Les Echos. Les encours s'élèvent désormais à 10.300 milliards d’euros. Les fonds actions auront représenté la majeure partie de la collecte nette, avec 212 milliards d’euros, contre 169 milliards pour les fonds obligataires. Les principaux collecteurs de l’année furent JPMorgan (25,1 milliards d’euros), BlackRock (20 milliards), et Pictet (17,7 milliards). Dans le bas du classement, Invesco a rendu 13,8 milliards d’euros, Franklin Templeton 13,1 milliards, et M&G 11 milliards. En France, BNP Paribas AM mène la danse avec +3,4 milliards d’euros, tandis qu’Amundi et Natixis IM ont respectivement rendu 3,3 et 4,5 milliards. La filiale du Crédit Agricole avait pourtant collecté 9,5 milliards d’euros sur ses ETF.
Un an après avoir vu l’un de ses produits « seedé » par le fonds de place Emergence, Dôm Finance est en pleine forme. La société de gestion a enregistré l’an dernier une collecte nette de 317 millions d’euros, portant le total de ses encours à 2,1 milliards d’euros fin 2020. En comptabilisant le rachat de Diamant Bleu gestion, la société a plus que doublé ses actifs en un peu plus de deux ans. Elle l’explique en premier lieu par une innovation technologique en matière de services rendu auprès des institutionnels, son coeur de cible de clientèle, mise au point il y a trois ans. « Nous avons la particularité d’être l’une des très rares sociétés de gestion en France à avoir développé un système propriétaire d’information qui nous permet de calculer en temps réel les besoins en SCR (besoin de fonds propres induits par les positions financières) de nos clients assureurs », explique Vincent Priou, PDG de Dôm Finance. Ce système a permis de remporter quelques beaux mandats en 2019 et d’afficher une forte croissance, précise Christian Jimenez, directeur général délégué et associé minoritaire de Dôm Finance. Ces mandats ont été gagnés essentiellement dans des poches obligataires spécialisées auprès de mutuelles militaires et de grosses mutuelles d’autres secteurs, ainsi qu’auprès de l’actionnaire principal, le groupe Burrus, qui s’est révélé un joli coup de pouce en lui confiant 600 millions d’euros. Le groupe Burrus détient notamment l’assureur Afi Esca, à l’origine de ce mandat, et dont Christian Burrus, fondateur, mais aussi actionnaire principal de Dôm Finance, est aussi le dirigeant. Percer le plafond du milliard d’euros a constitué un marqueur essentiel. Et en 2020, l’arrivée d’Emergence a fini d’accroître la visibilité de Dôm Finance. Sur les 317 millions d’euros collectés l’an dernier, plus de 230 millions proviennent des institutionnels, notamment des compagnies d’assurance ou mutuelles et 80 millions ont été réalisés sur les OPC (dont 50 millions d’Emergence). Pour les années à venir, elle capitalise sur une autre innovation : la mise en place récente d’un process ESG. L’idée principale étant de « valoriser les bonnes pratiques sociales & environnementales » des entreprises. « Nous avons passé un appel d’offres et étudié plus de 25 fournisseurs de données ESG-climat », explique Hugo Priou, responsable ESG de Dôm Finance et fils du dirigeant chargé de mettre en place ce process. C’est au final MSCI qui a été retenu car il «correspondait à la stratégie recherchée, fondée sur la matérialité des enjeux ESG». L’objectif est d’obtenir le label ISR sur quatre fonds cette année dont celui investi par les institutionnels d’Emergence - le fonds Sélection Action Rendement - et le fonds Dôm Reflexe. Ce dernier, créé fin 2015, fait partie des produits que Dôm Finance compte mettre en avant dans le contexte actuel. Diversifié, il utilise la volatilité pour créer de la performance et n’investit sur la partie actions que lorsque les marchés accusent une période de «sell-off» comme se fut le cas en mars dernier ou en 2016, juste après le vote sur le Brexit. Un produit qui a fait ses preuves l’an dernier en termes de performance, selon Vincent Priou, et qui pourrait se révéler encore fort utile en 2021. Doté d’environ 60 millions d’euros d’encours, l’ambition est de le porter à 200 millions à la fin de l’année. Le groupe Burus et ses filiales
Selon les données du régulateur espagnol CNMV compilées par le journalExpansión, la société de gestion américaine BlackRock était le plus gros investisseur des compagnies formant le principal indice espagnol Ibex 35 à fin 2020. Ses investissements représentaient 17 milliards d’euros dans 21 des 35 entreprises de l’indice. La société de gestion américaine est notamment présente dans les six grandes banques de l’Ibex et a augmenté son exposition à ces titres d'1,5 milliard d’euros sur les deux dernières années. Derrière BlackRock, on retrouve le fonds souverain du Qatar, Qatar Investment Authority, et Norges Bank, qui gère le fonds souverain norvégien, avec respectivement 7,27 et 4,43 milliards d’euros investis dans les sociétés de l’Ibex 35.Expansión dénombre plus de 30 sociétés de gestion étrangères investies de manière significative dans une trentaine de compagnies de l’Ibex.
L’association professionnelle CFA Society France vient de nommer Nathalie Columelli au poste nouvellement créé de directrice générale, a appris Les Echos. Elle revend dans le même temps son activité de formation Finance Training à l’association, qui en fait une filiale à but lucratif. Après un début de carrière d’une quinzaine d’années dans les salles de marché comme trader obligataire (CM-CIC Investissement, ABN Amro, Société Générale, Deutsche Bank), Nathalie Columelli a créé la société de formation Finance Training en 2004. Elle enseigne également à Paris Dauphine, HEC, ESSEC, INSEAD ou encore Sciences Po Paris.
Alberto García-Cabo a rejoint le département d’analyse et sélection de fondsde la société de gestionespagnoleOrientaCapital. Il travaillait précédemment chez Banco Inversis, où il faisait partie de l'équipe d’analyse et de sélection de fonds depuis sept ans. L’unité, supervisée par Gys Ekker, compte sept professionnels avec l’arrivé d’Alberto García-Cabo. Fin 2020, l’assureur espagnol Mutua a racheté 40% d’Orienta Capital.
La société de gestion suisse GAM a annoncé mardi matin a annoncé la perte d’un client pour son activité «Private Labelling» représentant 21,5 milliards de francs suisses d’encours. Les revenus associés à ce client étaient d’environ 5 millions de francs suisses par an. Ce client va transférer son activité à un autre fournisseur dans le cadre d’un partenariat stratégique à compter du second semestre 2021. L’activité «private labelling» de GAM représentait à fin décembre 86,1 milliards de francs suisses sur les 122,0 milliards de francs suisses d’actifs sous gestion de l’ensemble du groupe. Le client perdu représente un quart des actifs de l’activité. La division GAM Private Labelling fournit des solutions de fonds axées sur la structuration, la mise en place juridique, les modalités d’administration des fonds et les services des sociétés de gestion. Ces services permettent à nos clients de se concentrer sur la gestion d’actifs et la distribution de fonds pour leurs clients. «GAM Private Labelling dispose d’une bonne réserve d’opportunités commerciales futures», assure la société.
La firme espagnole Inversis, propriété de Banca March, s’est réorganisée pour établir un département de développement à l’international, rapporte l’agence de presse Europa Press. L’objectif de cette nouvelle unité est d’attirer les institutions de crédit, banques universelles et banques privées pour qu’elles externalisent à Inversis leurs processus opérationnels et technologique liés à la distribution de produits d’investissement. Ce nouveau département international est dirigé par Salvador Martín de Vega tandis que les relations avec les clients institutionnelles ont été confiées à Ana Lledó Tarradell, qui arrive chez Inversis en provenance de Deloitte. Ce développement s’inscrit dans la lignée de l’accord scellé entre Inversis et Accenture fin 2020.
Le gestionnaire d’actifsespagnol Santander Asset Management a intégré le fonds Santander Future Wealth, géré par son unité de gestion quantitative QIS, à sa Sicav luxembourgeoise. Le fonds est investi dans des actions, fonds et ETFsélectionnés à partir de trois mégatendances (futur de la société, de la technologie et de la planète), elles-mêmes divisées en 18 sous-thématiques. Ces investissements thématiques sont revus mensuellement par un comité mêlant Santander AM et la banque privée de Santander.
L’AIC (Association of Investment Companies) va publier sur son site web les politiques ESG des sociétés d’investissement, a-t-elle annoncé ce 25 janvier. Elle entend par là «répondre à une demande croissante de la part des investisseurs», en donnant aux sociétés d’investissement membres de son association a possibilité de partager leurs politiques ESG «d’une manière simple et accessible pour les investisseurs». Les publications seront «libres» et volontaires et disponibles sur les pages de profil des sociétés membres au cours du deuxième trimestre 2021. Elle figureront aux côtés des informations existantes telles que les données de performance et les fonds gérés. Les sociétés sont invitées à mentionner le fait qu’elles sont, par exemple, signataires ou non des Principes pour l’investissement responsable (PRI), ou qu’elles suivent des Objectifs de développement durables des Nations Unies (ODD). Elles pourront aussi mentionner si elles excluent des secteurs spécifiques d’investissement comme le tabac ou les jeux et pourront mettre à jour leurs données en continu, précise l’association. L’AIC revendique 359 membres d’un encours total d’environ 229 milliards de livres sterling.
Citadel et Point72 Asset Management investissent 2,75 milliards de dollars dans le hedge funds Melvin Capital Management qui a souffert d’une série de paris baissiers en début d’année, rapporte le Wall Street Journal. L’apport d’argent fais devrait stabiliser Melvin, qui a perdu 30 % entre le 1er janvier et vendredi dernier, selon des sources proches du dossier. Melvin avait commencé l’année avec 12,5 milliards de dollars et avait été l’un des hedge funds les plus performants de Wall Street ces dernières années. Citadel et ses partenaires investissent 2 milliards de dollars et Point 72, 750 millions de dollars. Les investissements concernent le fonds de Melvin et incluent un accord de partage des revenus. Le fondateur de Melvin, Gabe Plotkin, était l’un des principaux gérants de SAC Capital Management, l’ancêtre de Point 72.
Leon Black va démissionner de son poste de directeur général d’Apollo Global Management après qu’un audit indépendant a révélé des paiements plus importants que prévu à Jeffrey Epstein. L’étude menée par Dechert, publiée lundi, n’a trouvé aucune preuve selon laquelle Leon Black était impliqué dans les activités criminelles de feu Epstein, inculpé en 2019 pour trafic sexuel fédéral impliquant des jeunes filles mineures. Dans son rapport, Dechert indique qu’Apollo n’a jamais retenu Epstein pour un quelconque service et qu’Epstein n’a jamais investi dans aucun fonds de la société. Dechert a découvert que les honoraires que le milliardaire a payés à Epstein étaient pour des conseils légitimes sur la planification des impôts sur les fiducies et les successions qui se sont révélés être d’une grande valeur pour Leon Black et sa famille. D’après le Wall Street Journal, Leon Black a versé à Epstein un total de 148 millions de dollars, plus un don de 10 millions de dollars à son organisation caritative - soit bien plus que ce qui était connu avant. Dans le même temps, Apollo a annoncé queLeon Blackcéderait ses fonctions de directeur général au co-fondateur Marc Rowan au plus tard le 31 juillet, date de son 70ème anniversaire, tout en conservant le rôle de président. D’autres changements de gouvernance ont été dévoilés comme la nomination prochaine dequatre nouveaux directeurs indépendantsau conseil d’administration de la firme ainsi que celle desco-présidents d’Apollo Scott Kleinman et James Zelter. Ces derniersverront s’accroître leurs responsabilités vis-à-vis des opérations d’Apollo au quotidien.Les changements de gouvernance proposésvisent principalement à rendre Apollo éligible à une entrée dans les indices deS&P 500 Global.Leon Blacks’est également engagé à donner 200 millions de dollars à des initiatives pour les femmes.
Aberdeen Standard Investments (ASI) vient de promouvoir Katie Trowsdale au poste de directrice de la multigestion. Elle remplace Bambos Hambi, qui a quitté la société à l'été dernier pour prendre la direction de la gestion multi-classes d’actifs chez Quilter. Katie Trowsdale travaille comme multigérante chez ASI depuis près de dix ans. Elle dirige désormais une unité qui compte 30 milliards de livres d’encours sous gestion.
Eurazeo accueille au sein d’Eurazeo Patrimoine une équipe de trois personnes spécialisées dans les infrastructures durables. Ce trio se compose de professionnels ayant travaillé ensemble au cours des 10 dernières années chez Marguerite : Laurent Chatelin, Martin Sichelkow et Melissa Cohen. Ensemble, ils ont investi dans des projets importants tels que des réseaux FTTH et des centrales photovoltaïques en France, des fermes éoliennes dans les pays scandinaves, une autoroute en Irlande, et des usines d’incinération en Europe de l’Est représentant en tout plus de 10 milliards d’euros de valeur d’entreprise. A la faveur de ces recrutements, un premier fonds va être levé dans les infrastructures durables. Il se concentrera sur trois secteurs : infrastructures numériques (data centers, réseaux de fibres optiques, tours de télécommunications, câbles sous-marins et IoT), infrastructures de transition (stockage de l'énergie, réseau électrique intelligent, compteurs intelligents, infrastructures des villes intelligentes, e-mobilité et les infrastructures de transport propres) et énergies renouvelables (production d'énergie durable, énergie éolienne, solaire, hydraulique, géothermique, hydrogène, biomasse, biogaz, bioénergie, projets de gestion des déchets, eau / eaux usées et économie circulaire). La levée de fonds vise à développer un portefeuille équilibré d’actifs durables, en adéquation avec l’engagement ESG du Groupe Eurazeo et en lien avec les Objectifs de Développement Durable de l’ONU et de la nouvelle directive européenne sur la taxonomie.
Carmignac a annoncé ce 25 janvier la nomination d’Abdellah Bouziane au poste de directeur de la compliance. Il sera chargé d’animer la fonction conformité et contrôle interne du groupe. Avant de rejoindre Carmignac, Abdellah Bouziane officiait chez AXA Investment Managers, où il a passé treize ans, occupant différents postes à responsabilités dans le domaine de la conformité, notamment en tant que responsable conformité de la filiale britannique et comme responsable conformité de la zoneAsie-Pacifique.
La société de gestion italienne Kairos lance un fond actions sur le thème du monde d’après-pandémie. Il est destiné à «intercepter les meilleures opportunités d’investissement du nouvel ordre économique et mondial» issu de la crise du Covid-19. Appelé KIS New Era ESG, le fonds est nouveau compartiment de Kairos International Sicav. Pour bâtir cette stratégie actions monde, la filiale de Julius Baer est partie du principe que le point de rencontre entre technologie et biologie représente un facteur clé pour résoudre les interrogations économiques, humains et environnementaux de cette «nouvelle ère». Dans cette optique, la société de gestion va se concentrer sur les thèmes suivants: santé et bien-être, environnement et «data society». L’équipe de gestion est dirigée par Riccardo Quagliotti, gérant, et Alberto Tocchio, co-gérant de portefeuilles. Elle sélectionne les entreprises jugées les plus performantes et innovantes qui devraient profiter des changements structurels induits par l’urgence de la pandémie Covid-19 et par la gestion de l’après-crise, liées aux thèmes de santé et bien-être, environnement et «data sociery». Elles seront ensuite analysées à l’aune des critères ESG par Sustainalytics. Parmi les secteurs les plus représentés dans le compartiment figurent les technologies de l’information, la santé, la pharmacie et l’industrie.
Mediolanum International Funds Ltd, la plate-forme européenne de gestion d’actifs du groupe bancaire italien Mediolanum, a recruté Bish Limbu comme nouveau responsable de la multigestion. Basé à Dublin, l’intéressé sera rattaché à Christophe Jaubert, le directeur des investissements. Bish Limbu travaillait dernièrement pour Octopus Investments, où il a été membre fondateur de l’équipe multigestion. Il est aussi passé par Barclays Wealth et Bestinvest. Chez MIFL, il dirigera l’équipe de gérants qui s’occupe des stratégies de multigestion dans les actions, les obligations et le multi-asset, mais aussi l’équipe de recherche de gérants pilotée par Inma Conde. Il sera aussi responsable de Brian O’Rourke, qui s’occupe de la définition de nouveaux partenariats avec des gérants tiers. Il fera enfin partie du comité des investissements de MIFL. MIFL gère 44 milliards d’euros.
Plenisfer Investments Sicav, le premier fonds géré par Plenisfer Investment SGR créé par Generali Investments Luxembourg, est disponible sur Allfunds, rapporte Funds People Italia. Le fonds Ucits reflète la philosophie de Plenisfer, boutique d’investissement de Generali. «L’accord avec Allfunds est particulièrement important pour Plenisfer», explique le CEO Giordano Lombardo. «C’est une étape significative de notre stratégie de développement commerciale».