Janus Henderson a annoncé ce 8 mars la nomination d’Andrew Morrison au poste de responsable mondial de l’expérience client. Basé à Londres, il est rattaché à John Groneman, le directeur des opérations de la distribution mondiale. Andrew Morrison travaillait précédemment chez Aviva Investors sur un poste équivalent. Avant cela, il a évolué chez Capgemini et Allianz Insurance.
Le concepteur britannique d’indices boursiers Moorgate Benchmarks a annoncé en milieu de semaine dernière avoir obtenu l’agrément de la BaFin, le régulateur allemand, pour être administrateur d’indice. La société est donc désormais supervisée par les régulateurs du Royaume-Uni, la Financial Conduct Authority (FCA), et d’Allemagne, la Bundesanstalt für Finanzdienstleistungsaufsicht («BaFin»). Lancée en 2018, Moorgate Benchmarks est basée à Londres et à Giessen, près de Francfort.
Grant Thornton a annoncé le 8 mars que Greensill avait déposé le bilan en Grande-Bretagne, rapporte l’agence Reuters. Trois membres de l’équipe de restructuration de Grant Thornton ont été nommés co-administrateurs de Greensill Capital (UK) Limited et de Greensill Capital Management Company.
Le plan de relance de 1.900 milliards de dollars (1.595 milliards d’euros) adopté par le Sénat devrait permettre à l'économie américaine de renouer avec le plein emploi en 2022, a indiqué lundi la secrétaire au Trésor, Janet Yellen.
L’Autorité bancaire européenne (EBA), qui alerte régulièrement le secteur au sujet des risques de cyber-sécurité, vient elle-même d'être prise en défaut. Le régulateur fait partie des victimes du piratage informatique qui a visé ces derniers jours les serveurs de messagerie de Microsoft.
Le CFA Institute est sous le feu des critiques de ses employés et de ses étudiants après s’être séparé d’un cinquième de ses effectifs et avoir reporté de nombreux examens à travers le monde, rapporte le Financial Times fund management. Le groupe basé en Virginie est en train de licencier environ 120 personnes dans le monde. CFA explique que les suppressions de postes sont liées à l’introduction d’un nouveau modèle opérationnel pour «moderniser l’organisation». Ces réductions d’effectifs ont provoqué la colère de certains employés, qui s’inquiètent d’une charge de travail trop importante. Il regrettent aussi que la réorganisation soit mise en œuvre en pleine pandémie.
Manulife Investment Management, la société de gestion d’actifs de l’assureur canadien éponyme, vient de nommer Adrian Chen au poste nouvellement créé de directeur de la gestion de fortune et de la gestion d’actifs pour la Chine. Cet ancien d’UBS est rattaché au directeur de la gestion de fortune et de la gestion d’actifs pour l’Asie, Michael Dommermuth. Manulife IM est déjà présent en Chine, au travers d’une joint-venture en gestion d’actifs,Manulife Teda Fund Management, dont il a racheté 49% du capital à ABN Amro en 2010. Les 51% restants sont détenus par Northern International Trust.
Greensill Capital comptait sur une poignée de clients pour une grande partie de ses revenus, a appris le Wall Street Journal. L’un de ses principaux clients était Bluestone Resources, un groupe minier détenu par le gouverneur de la Virginie occidentale, Jim Justice. Cette entreprise avait emprunté 850 millions de dollars à Greensill. Sur la quasi-totalité de 2019, plus de 90 % des revenus de Greensill venaient de cinq clients, selon un rapport interne de Greensill consulté par le Journal. En 2020, cette proportion était d’environ 70 %. Les autres gros clients de Greensill incluaient le magnat de l’acier Sanjeev Gupta et Vodafone.
Les fonds actions ont conservé une forte attractivité auprès des investisseurs sur la semaine du 25 février au 3 mars. Selon les données du « Flow Show», le rapport sur les flux hebdomadaires de collecte de BofA Global Research, ils ont attiré 22,2 milliards de dollars nets (18,6 milliards d’euros). Cela porte la collecte totale sur quatre semaines à 154,3 milliards de dollars, un montant très important par rapport aux données habituelles. Les investisseurs ont privilégié les fonds indiciels cotés (ETF), avec +13,7 milliards de dollars, contre +8,5 milliards dans les fonds gérés activement. La collecte s’est principalement portée sur les actions émergentes (+6,1 milliards de dollars) et les Etats-Unis (+6,3 milliards), tandis que l’Europe et le Japon ont reçu respectivement 0,5 milliard et 2,4 milliards. Sur le marché des fonds actions américains, le plus important du monde, les stratégies basées sur les petites capitalisations et le style value ont reçu la majorité des flux : 3,9 milliards de dollars pour les premières et 3,6 milliards pour les secondes. A l’inverse, les fonds de grandes capitalisations ont rendu 2,5 milliards. Par secteurs, la tech domine inévitablement le classement, avec un flux net de 2,3 milliards de dollars, suivie par les financières, avec deux milliards. Sur les autres classes d’actifs, les fonds obligataires ont connu une toute petite semaine, avec une collecte de seulement 1,6 milliard de dollars. La plupart des segments a décollecté : -1,3 milliard de dollars pour les fonds d’obligations d’entreprises à haut rendement, -0,8 milliard pour les fonds d’obligations municipales, -0,6 milliard pour les fonds d’obligations souveraines non-couvertes contre l’inflation. Seuls les fonds investis dans les obligations d’entreprises «investment grade» et les fonds d’obligations souveraines indexées sur l’inflation ont connu une bonne collecte, avec respectivement +3,4 milliards et +0,5 milliards de dollars. Ce désamour temporaire pour les fonds obligataires a profité aux fonds monétaires, qui ont reçu 15,7 milliards de dollars, un montant important après plusieurs semaines de décollecte. Les fonds or ont, eux, connu une très mauvaise semaine avec une décollecte de 1,4 milliard de dollars, leur pire montant depuis fin novembre 2020.
Le directeur des investissements de la Caisse commune des pensions du personnel des Nations unies (United Nations Joint Staff Pension Fund-UNJSPF) Herman Bril vient de signer chez la société de gestion et d’analyse quantitative Arabesque, a annoncé la firme ce 5 mars. Il va prendre la direction générale de l’entité Arabesque Asset Management, la branche de gestion quantitative, en juillet prochain. Herman Bril était directeur des investissements (CIO) de l’UNJSPF depuis 2016. Auparavant, Herman Bril fut directeur financier de Cardano (2009-2016), directeur de la trésorerie et de la gestion du capital d’Aegon (2007-2009), directeur des investissements du gestionnaire d’actifs néerlandais Interpolis (2003-2007) et directeur de la trésorerie de la FGH Bank (2000-2003). Il a commencé sa carrière comme trader sur les marchés obligataires chez Deutsche Bank, Commerzbank et ABN Amro. Le processus de recrutement de son successeur est en cours, le dépôt des candidatures étant clôt depuis le 21 février. La direction des investissements du fonds de pension des employés de l’ONU est dans la tourmente depuis l'été dernier, et la publication d’un sévère rapport sur les mécanismes de gouvernance. Le représentant du Secrétaire général des Nations unies pour les investissements, Sudhir Rajkumar, le supérieur direct de Herman Bril, avait été, de son côté, contraint à la démission il y a tout juste un an. Arrivée de l’ex-directrice de la finance responsable de Danske Bank Arabesque, qui travaille notamment sur les données ESG des entreprises, vient également de recruter Ulrika Hasselgren comme directrice des pays nordiques pour les trois entités du groupe : Arabesque S-Ray, Arabesque AI, et Arabesque AM. Cette ancienne responsable des stratégies durables et de l’implémentation ESG chez le consultant en vote Institutional Shareholder Services (2015-2018) arrive de Danske Bank, où elle fut respectivement directrice des investissements responsables puis directrice de la finance durable et à impact.
Pimco a annoncé que Michèle Flournoy, experte en matière de politique de défense et de sécurité nationale aux Etats-Unis, allait intégrer son comité consultatif mondial. Cet organisme vise à fournir aux professionnels de l’investissement mondial de la société de gestion américaine des informations sur les développements économiques, politiques et stratégiques mondiaux et leur pertinence pour les marchés financiers. Michèle Flournoy a été sous-secrétaire à la politique de défense au sein de l’administration Obama et sous-secrétaire adjointe à la stratégie défense au sein de l’administration Clinton. Elle est associée directrice de WestExec Advisors, qu’elle a cofondée avec le secrétaire d'État américain Antony Blinken, et ancienne cofondatrice et directrice générale du Center for a New American Security (CNAS). Dans son rôle de sous-secrétaire à la défense pour la politique, Michèle Flournoy a été la principale conseillère du secrétaire à la défense pour la formulation de la politique de sécurité et de défense nationale, la supervision des plans et opérations militaires, et dans les délibérations du Conseil national de sécurité, et a représenté les États-Unis dans les engagements de politique de défense dans le monde entier. Les autres membres du conseil consultatif mondial de Pimco comprennent Ben Bernanke, ancien président de la Réserve fédérale et président du conseil, Gordon Brown, ancien Premier ministre britannique et ancien ministre des Finances, Ng Kok Song, ancien directeur des investissements du fonds souverain de Singapour (GIC), Joshua Bolten, ancien chef de cabinet de la Maison-Blanche, et Mark Carney, envoyé spécial des Nations unies pour l’action climatique et les finances et ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre et de la Banque du Canada.
Janus Henderson Investors vient de recruter Fortunat Signorell au poste de responsable commercial pour le marché suisse. Il sera chargé des activités de distribution aux intermédiaires et clients institutionnels en Suisse et au Liechtenstein. Basé à Zurich, il est rattaché à Fedor Plambeck, directeur des ventes pour la Suisse. Fortunat Signorell arrive de M&G Investments(2017-2021), où il était dernièrement responsable du développement commercial pour la Suisse alémanique. Auparavant, il a occupé différentes fonctions chez UBS, principalement en gestion de fortune, entre 2006 et 2017
La Chine est disposée à discuter avec les Etats-Unis dans le «respect mutuel» si Washington se résout à lever les obstacles «déraisonnables» à la coopération, a déclaré dimanche le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi. Le président américain, Joe Biden, a souligné la semaine dernière la «rivalité grandissante» entre son pays et la Chine. Interrogé sur les tensions sino-américaines, Wang Yi a promis que jamais Pékin n’accepterait les «accusations et les dénigrements». Selon lui, les Etats-Unis utilisent le prétexte des droits de l’homme et de la démocratie pour s’ingérer dans les affaires des autres pays.
La société de transport maritime italienne Moby a plainte contre un groupe de gestionnaires d’actifs américains et européens, le 22 février devant le tribunal de l’Etat de New York. Moby accuse les sociétés de gestion d’avoir cherché par différents moyens à prendre le contrôle de l’entreprise. Les sociétés concernées par la plainte sont Sound Point Capital Management, Aptior Capital, BlueBay Asset Management et Cheyne Capital Management (UK) ainsi que leurs représentants. Moby, défendu par le cabinet d’avocats Quinn Emanuel Urquhart & Sullivan, est une entreprise familiale employant plus de 5.800 salariés et fondée en 1982 bien que la famille soit présente dans l’activité du transport maritime depuis 140 ans.
Les Etats-Unis et l’Union européenne ont annoncé vendredi suspendre les surtaxes douanières liées à un conflit sur les aides publiques à l’aéronautique pour une période initiale de quatre mois. Ce compromis porte sur les surtaxes imposées depuis octobre 2019 par Washington sur 7,5 milliards de dollars (6,3 milliards d’euros) d’exportations européennes vers les Etats-Unis, notamment des produits alimentaires et des vins et spiritueux, et sur 4,5 milliards de dollars de produits américains à destination de l’UE. Ces sanctions avaient été autorisées au préalable par l’Organisation mondiale du commerce dans le cadre du différend entre les deux blocs sur les subventions à l’industrie aéronautique. La Maison blanche a fait savoir que Joe Biden avait affirmé son soutien à l’Union européenne et son engagement à réparer et à revitaliser le partenariat entre les États-Unis et l’UE.
Dix roquettes ont touché mercredi la base aérienne d’Aïn al-Assad, provoquant la mort d’un sous-traitant civil américain. Les Etats-Unis se sont pour l’instant abstenus d’accuser directement une des factions armées irakiennes pro-Iran pour cette attaque, précédée de plusieurs autres avec le même mode opératoire ces dernières semaines. Les Etats-Unis feront «le nécessaire pour (se) défendre» après des tirs de roquettes sur une base abritant des soldats américains en Irak, a déclaré le chef du Pentagone Lloyd Austin dans une interview diffusée dimanche. Les nouveaux de tirs de roquettes interviennent dans un contexte de tensions entre Washington et Téhéran sur le programme nucléaire iranien et la perspective de négociations pour relancer l’accord de 2015 censé l’encadrer.
La société de transport maritime italienne Moby a indiqué, jeudi 4 mars, avoir déposé plainte contre un groupe de gestionnaires d’actifs américains et européens, le 22 février devant le tribunal de l’Etat de New York. Moby accuse les sociétés de gestion d’avoir cherché par différents moyens à prendre le contrôle de l’entreprise. Les sociétés concernées par la plainte sont Sound Point Capital Management, Aptior Capital, BlueBay Asset Management et Cheyne Capital Management (UK) ainsi que leurs représentants. Moby, défendu par le cabinet d’avocats Quinn Emanuel Urquhart & Sullivan, est une entreprise familiale employant plus de 5.800 salariés et fondée en 1982 bien que la famille soit présente dans l’activité du transport maritime depuis 140 ans. La société italienne indique dans sa plainte que les gestionnaires attaqués, au capital depuis mi-2019, ont entamé une campagne depuis plus de 20 mois pour s’arroger le contrôle de l’entreprise. Selon Moby, en plus d’«allégations mensongères» sur la gouvernance de la société, les gestionnaires l’ont forcé à déposer une requête devant le tribunal des faillites de Milan visant à la restructuration de la firme en juin 2020, rejetée par ailleurs. Ils l’ont aussi empêché de signer une transaction qui lui aurait permis de réduire sa dette de manière significative. Moby entend obtenir réparation et des «dommages-intérêts punitifs» pour les centaines de millions de dollars qu’elle aurait perdu en raison du comportement des sociétés de gestion attaquées.
La société de transport maritime italienne Moby a indiqué, jeudi 4 mars, avoir déposé plainte contre un groupe de gestionnaires d’actifs américains et européens, le 22 février devant le tribunal de l’Etat de New York. Moby accuse les sociétés de gestion d’avoir cherché par différents moyens à prendre le contrôle de l’entreprise. Les sociétés concernées par la plainte sont Sound Point Capital Management, Aptior Capital, BlueBay Asset Management et Cheyne Capital Management (UK) ainsi que leurs représentants.
Cela semblait inéluctable. Credit Suisse Asset Management vient d’annoncer ce 5 mars la liquidation de ses fonds supply chain finance qui étaient gérés en partenariat avec Greensill, désormais au bord de la faillite. La banque avait dès lundi suspendu les souscriptions et les rachats de ces quatre fonds représentant quelque 10 milliards de dollars d’encours. «Les incertitudes concernant la valorisation de certains investissements, la disponibilité réduite de la couverture d’assurance pour les nouveaux investissements et les difficultés considérables pour sourcer des investissements appropriés font qu’il est actuellement impossible pour les fonds supply chain de Credit Suisse de rester investis conformément à leur politique d’investissement», justifie Credit Suisse dans un communiqué publié vendredi. La liquidation des fonds prend effet dès le 4 mars. Les remboursements aux clients se feront en plusieurs versements, précise la banque suisse. Les premiers, représentant environ 80 % des liquidités disponibles, seront effectués à partir du 8 mars 2021 avec une date de valorisation au 10 mars pour les fonds domiciliés au Luxembourg et plus tard la même semaine pour les fonds basés au Liechtenstein. La part des liquidités des quatre fonds varie entre 17,9 % pour le Credit Suisse Nova (Lux) Supply Chain Finance High Income Fund et 69,5 % pour le Credit Suisse Supply Chain Finance Investment Grade. Ces fonds supply chain, dont les premiers ont été lancés en 2017, étaient investis dans des actifs sourcés et structurés par Greensill, une société qui s’est trouvée au centre de plusieurs controverses. La société est notamment pointée du doigt pour son exposition trop importante à l’un de ses clients, l’homme d’affaires indien Sanjeev Gupta. Vendredi matin, le Wall Street Journal révélait que Credit Suisse était informé dès 2019 que ces fonds dépendaient trop d’un petit groupe de compagnies d’assurance pour protéger les investisseurs contre les défauts, mais n’avait rien fait pour corriger le tir. Credit Suisse prend donc le même chemin que GAM qui a décidé dès mardi de liquider son fonds supply chain également lié à Greensill. Mais les sommes sont plus conséquentes…
Le quatrième fonds de Quadrille Capital (spin-off de Quilvest) marque une rupture avec ses prédécesseurs. Ce véhicule dédié aux jeunes pousses des sciences de la vie, des technologies de l’information et des biens de consommation a en effet décroché pas moins de 511 millions d’euros à l’occasion de son closing final. Un chiffre à comparer aux 135 millions levés par le millésime 2015, qui avait été notamment soutenu par Bpifrance, AG2R La Mondiale et ABN Amro. Pour assurer cette métamorphose, Quadrille Technologies IV a su séduire ses investisseurs historiques, mais aussi de nombreux autres souscripteurs, à l’instar de CNP Assurances, Amundi, Sogecap et plusieurs holdings familiales du calibre de Luxempart. Le fonds comptait déjà neuf investissements fin 2020. Mais aussi deux cessions particulièrement séduisantes aux yeux des clients de Quadrille Capital : le spécialiste de la livraison de repas Freshly, cédé à Nestlé USA pour 1,5 milliard de dollars (1,25 milliard d’euros), et l’expert en sécurité informatique Expanse, revendu à Palo Alto Networks pour 800 millions de dollars. A cette date, Quadrille Technologies IV est investi à hauteur de 30 %, grâce à un premier closing de 200 millions d’euros qui avait été réalisé en 2018.
Swiss Life Asset Managers a enregistré une collecte nette de 7,5 milliards de francs suisses dans son activité pour compte de tiers en 2020. Les actifs sous gestion à fin décembre s'élevaient à 91,6 milliards de francs contre 83,0 milliards de francs fin 2019. Le revenu total de Swiss Life Asset Managers a augmenté de 10 % pour atteindre 936 millions de francs. Sur ce total, 559 millions de francs proviennent des activités pour compte de tiers, soit une augmentation de 17 % par rapport à l’année précédente.
Qui du fisc espagnol ou de la CNMV, l’autorité des marchés financiers en Espagne, a le pouvoir de fixer le niveau de taxation des Sicav espagnoles à 1% ou 25%? Le tribunal suprême espagnol va se pencher sur cette question selon le journal Cinco Días, qui rappelle qu’en théorie, depuis 2005,il revient à la CNMV de surveiller si les exigences pour être considérées comme des produits d’investissement collectifs (et donc bénéficier du taux de taxation à 1%) sont bien appliquées par les Sicav locales. Alors que la taxation et la structure même des Sicav espagnoles fait l’objet d’intenses débats, le tribunal suprême espagnol a déclaré recevable un appel dans le jugement d’une affaire concernant une Sicav locale. Celle-ci avait expulsé du registre des Sicav dela CNMV après que le régulateur a rencontré «des difficultés sérieuses pour l’inspecter et obtenir les informations nécessaires pour exercer son devoir de superviseur». Or, il se trouve que le fisc espagnol s’est penché sur l’expulsion de cette Sicav et a forcé ses détenteurs à payer l’impôt de 25% pour les années où elle avait obtenu l’agrément de la CNMV en tant que produit d’investissement collectif. Années durant lesquelles cette Sicav avait donc bénéficié du taux à 1%.Cinco Días explique qu’en réalité, les tribunaux ayant jugé l’affaire jusqu’alors ont en partie invalidé les capacités de supervision de la CNMV pour déterminer si une Sicav est établie pour des raisons fiscales ou non. En plus de décider si le fisc espagnol peut outrepasser les prérogatives de la CNMV dans la taxation des Sicav, ilreviendra au tribunal suprême de décider à partir de quand la taxation à 1% des Sicav espagnoles ne s’applique plus. Les critères requis pour l’obtenir jusqu’alors sont un minimum de 100 actionnaires avec un capital minimum de 2,4 millions d’euros et d'être disponible sur une plateforme.
KKR a nommé Arturo Gutiérrez et Dane Holmes à son conseil d’administration en tant qu’administrateurs indépendants. Ces derniers sont désormais au nombre de neuf sur un total de treize sièges. Arturo Gutiérrez est le directeur général d’Arca Continental, S.A.B. de C.V., l’un des plus grands embouteilleurs de Coca-Cola en Amérique latine. Dane Holmes est le directeur général et le co-fondateur d’Eskalera, un société de conseil en ressources humaines, et l’ancien responsable des ressources humaines de Goldman Sachs dont il a été membre du comité de direction et du comité de Partnership. Les autres administrateurs indépendants de KKR sont Mary Dillon (directrice générale d’Ulta Beauty, Inc.), Joseph Grundfest (professeur de droit à Stanford et ancien commissaire de la Securities and Exchange Commission), John Hess (directeur général de Hess Corporation), Xavier Niel (vice-président et directeur de la stratégie d’Iliad SA), Patricia Russo (ancien directeur général d’Alcatel-Lucent), Thomas Schoewe (ancien directeur financier de Walmart) et Robert Scully (ancien membre du bureau du président de Morgan Stanley).
Les paris gagnants d’Ark Investment Management sur les entreprises technologiques ont fait de Cathie Wood l’une des gérantes de fonds les plus en vue de Wall Street depuis Peter Lynch ou Bill Gross, écrit le Wall Street Journal. Aujourd’hui, ces paris menacent de faire d’Ark une victime du récent changement de sentiment des investisseurs, qui se sont détournés des actions technologiques pour se tourner vers des actions cycliques liées à une reprise économique. Ark gère cinq ETF qui investissent activement dans des sociétés dont Cathie Wood et son équipe de gérants pensent qu’elles vont changer le monde grâce à «l’innovation perturbatrice». Parmi les plus grandes détentions des ETF figurent le constructeur de voitures électriques Tesla, la société de paiement Square et la société de médias en continu Roku. Les cours des actions de ces trois sociétés ont grimpé d’au moins 195 % au cours de l’année qui a suivi la pandémie de Covid-19, ce qui a permis aux fonds Ark de plus que doubler sur la même période. Mais les actions ont chuté de plus de 20 % depuis le 19 février. Les ETF ont subi des baisses de pourcentage à deux chiffres la semaine dernière, leurs plus grosses déroutes depuis le plongeon de la Bourse en mars dernier, selon FactSet. La poursuite de la baisse des actions de croissance mardi, mercredi et jeudi a entraîné une chute encore plus importante des fonds Ark, portant à 20 % la baisse de son ETF phare, Ark Innovation, au cours du mois dernier.
Credit Suisse savait depuis 2019 que les fonds supply-chain finance qu’il gérait avec Greensill Capital dépendaient trop d’un petit groupe d’assureurs pour protéger les investisseurs, rapporte le Wall Street Journal, citant des sources proches du dossier. Toutefois, la banque n’a pas réussi à remédier à la situation. En 2019, Credit Suisse avait envisagé une règle qui aurait exigé que les fonds obtiennent une couverture d’un groupe plus large d’assureurs. Elle n’a jamais été mise en place. En vertu de cette règle, un assureur n’aurait pas pu couvrir plus de 20 % des actifs du fonds. Le gérant des fonds Credit Suisse, Lukas Haas, et l’un de ses supérieurs, Luc Mathys, responsable de la gestion obligataire, ont été impliqués dans la décision de ne pas mettre en œuvre la limite de 20 %, selon des sources. Résultat, la concentration n’a cessé d’augmenter, jusqu’à ce que, à un moment, les assureurs se retrouvent à protéger 75 % du portefeuille. A l’été dernier, l’assureur principal Tokio Marine Holdings et les autres ont prévenu Greensill qu’ils cesseraient de proposer une couverture. L’assurance était primordiale car elle permettait aux actifs de Greensill d’apparaître plus sûrs aux yeux des investisseurs institutionnels de Credit Suisse. Les principaux investisseurs du fonds étaient des compagnies d’assurance et des fonds de pension, selon des sources bien informées. Il y avait également quelques clients fortunés de la banque privée. Plus de 1.000 investisseurs étaient investis dans les fonds au moment du gel, selon la banque.
Au moins cinq sociétés de gestion internationales sont en lice pour l’acquisition d’une part majoritaire du capital de BB DTVM, la filiale degestion d’actifs de Banco doBrasil, selon le journal brésilien Brazil Journal. BB DTVM gère 1.100 milliards de réaux brésiliens (162,2 milliards d’euros) et Banco do Brasil, détenu par le gouvernement brésilien, doit se trouver un partenaire d’ici fin marspour sa gestion. Des offres lui sont déjà parvenues.BlackRock, Franklin Templeton et Principal sont régulièrement cités parmi les potentiels acquéreurs. Banco de Brasil, conseillé par Rothschild dans cette opération, n’accepte cependant pas d’offres de banques pour éviter toute concurrence dans le domaine bancaire local. Selon Brazil Journal, la banque pourravendre sa part restante de BB DTVM à son nouveau partenaire ou à travers une introduction en Bourse.
Banque Internationale à Luxembourg (BIL) a annoncé ce 4 mars la signature d’un partenariat avec Candriam pour accéder à ses services ESG. Au travers de ce contrat, la BIL aura accès aux données propriétaires du gérant belge, ainsi qu'à de la formation et du conseil. « Nous sommes convaincus que les banques ont un rôle essentiel à jouer dans le combat contre le réchauffement climatique. En proposant une information claire sur le niveau de durabilité de nos produits à nos clients, et en développant notre offre ESG, nous y contribuerons. Et pour cela, nous avons jugé essentiel de nous associer à un partenaire tel que Candriam dont le cœur de métier est basé sur la combinaison de l’analyse fondamentale avec l’exploitation de données ESG », a déclaré dans un communiqué Alessandra Simonelli, directrice du développement durable de la BIL.
Crux Asset Management, la société de gestion britannique fondée par Richard Pease, a recruté Ashley Dale en tant que directeur commercial en charge de l’international. Avant de rejoindre Crux, Ashley Dale était directeur général de Cadogan Capital. Il a aussi passé quatre ans chez Harvest Global Investments et sept ans chez Mirae asset Financial Group. Il a également été responsable commercial de CLSA UK et associé et gérant de GLS Capital Partner. «Maintenant que nous sommes une boutique de gestion bien établie, avec une gamme solide et des gérants très respectés, Crux cherche à élargir son empreinte en matière de distribution internationale», a commenté Karen Zachary, la directrice générale de Crux AM. La société a été créée en 2014 lorsque Richard Pease a quitté Henderson avec son fonds phare, le Henderson European Special Situations Fund, aujourd’hui dénommé TM Crux European Special Situations Fund. En France, Crux AM a travaillé quelques années avec le TPM Oui-Link Investment.