La priorité de la politique d’achats d’obligations de la Banque centrale européenne (BCE) est en train de passer des volumes aux niveaux de rendement, a déclaré jeudi Isabel Schnabel, l’une des membres du directoire de l’institution, deux semaines après l’annonce d’une accélération de ces achats. «Notre promesse de préserver des conditions de financement favorables fait évoluer la priorité des quantités - le montant des actifs que nous achetons - aux prix - les conditions auxquelles les souverains, les entreprises et les ménages peuvent accéder au crédit», a-t-elle dit.
Le président américain Joe Biden a déclaré jeudi lors d’une conférence de presse à la Maison blanche qu’il prévoyait de se porter à nouveau candidat pour l'élection présidentielle de 2024. Président élu le plus âgé de l’histoire des Etats-Unis, Joe Biden, entré en fonction en janvier à l'âge de 78 ans, a dit aussi qu’il s’attendait à ce que la vice-présidente Kamala Harris soit de nouveau sa colistière. Il est rare d'évoquer une réélection si tôt durant un mandat présidentiel, mais l'âge avancé de Joe Biden et la possibilité d’une nouvelle candidature de son prédécesseur Donald Trump ont alimenté des spéculations anticipées sur 2024.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé jeudi soir la mise en place des « mesures de freinage fortes » dès ce samedi dans le Rhône, l’Aube et la Nièvre. Ces départements sont confrontés à une pression épidémique alarmante, et vont être soumis à compter de vendredi minuit, pour quatre semaines, à des mesures similaires à celles déjà en vigueur dans 16 départements depuis une semaine. Le ministre de la Santé a par ailleurs annoncé qu’une vingtaine de départements, principalement situés dans l’Est et le centre de la France, étaient placés en surveillance renforcée. De nouveaux protocoles sanitaires sont en préparation pour les établissements scolaires. Le nombre de contaminations et d’entrées en réanimation continue de fortement augmenter.
Amundi annonce détenir 452 milliards d’euros d’actifs sous gestion, regroupés dans 656 fonds ouverts, fonds dédiés et mandats, classés sous les articles 8 et 9 de la réglementation SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation). 60 % des actifs gérés au sein des fonds ouverts de droit européen d’Amundi, soit 529 produits (fonds passifs, actifs et fonds monétaires), se placent sous l’article 8 ou 9 au 28 février. Cela représente un total de 328 milliards d’euros d’actifs. La société de gestion indique avoir déposé auprès du régulateur une demande de classification sous les articles 8 & 9 pour plusieurs autres fonds. Amundi avait annoncé fin 2018 son plan à 3 ans visant à intégrer systématiquement des objectifs ESG à tous ses fonds gérés activement, lorsqu’il était techniquement possible de le faire. « Conformément à notre plan d’intégration 100 % ESG, nous cherchons à élargir considérablement le champ des produits catégorisés en articles 8 & 9 d’ici la fin de l’année, et nous continuerons donc à transformer les fonds et à mettre à niveau les stratégies d’investissement afin de répondre aux normes ESG les plus rigoureuses », commente Elodie Laugel, directrice de l’investissement responsable chez Amundi. Par ailleurs, CPR Asset Management, filiale d’Amundi, a annoncé que 96% des encours de ses fonds ouverts entrent dans la catégorie des produits intégrant des critères extra-financiers conformément aux articles 8 et 9 du règlement européen. Le règlement SFDR est entré en application le 10 mars dernier pour les sociétés de gestion. Il définit deux catégories de produits présentant des caractéristiques extra-financières: les produits qui promeuvent des caractéristiques environnementales et/ou sociales (produits dits «article 8») etceux qui ont pour objectif l’investissement durable(produits dits «article 9»).
BlackRock vient de recruter Martin Engdal pour diriger l'équipe commerciale de sa solution informatique Aladdin sur le marché des investisseurs nordiques. Il s’agit d’un spécialiste des outils informatiques liés à la gestion d’actifs, puisqu’il a notamment dirigé les équipes commerciales de One Q Technologies, Simcorp, et Advent Software. Il a également occupé des postes de développeur commercial pour Nykredit AM et ABN Amro.
BNP Paribas Asset Management a annoncé ce 25 mars le lancement de trois nouveaux fonds indiciels cotés (ETF) obligataires responsables. Le premier, le «BNP Paribas Easy € High Yield SRI Fossil Free Ucits ETF», réplique un indice qui sélectionne les émetteurs privés d’obligations haut rendement en euros. Le deuxième, dénommé «BNP Paribas Easy JPM ESG EMBI Global Diversified Composite Ucits ETF», investit sur des obligations souveraines et quasi-souveraines de marchés émergents, émises en dollars américains. Le troisième, «BNP Paribas Easy JPM ESG EMU Government Bond IG 3- 5 Year Ucits ETF», réplique un indice composé d’obligations d’Etats de la zone euro, libellées en euros, sur des maturités de 3 à 5 ans. Ces indices sélectionnent puis pondèrent les obligations en fonction de critères extra-financiers, en excluant les émetteurs qui ne respectent pas les principes du Pacte mondial des Nations unies et, selon les cas, qui sont impliqués dans des domaines controversés. La gamme indicielle obligataire de BNP Paribas Asset Management compte désormais six ETF répliquant des indices ISR ou ESG, pour 2,5 milliards d’euros d’encours sous gestion.
Invesco a annoncé ce 25 mars le lancement d’un fonds indiciel coté (ETF) sur le marché actions chinoises. Le véhicule, dénommé ETF MSCI China All Shares Stock Connect UCITS, cherche à répliquer l’indice MSCI China All Shares Stock Connect Select. L’indice couvre les actions chinoises cotées à Hong Kong, Shanghai, Shenzhen et également hors de Chine. Il adapte l’univers des actions MSCI China afin de fournir une pondération complète des actions chinoises de catégorie A accessibles via Stock Connect. Toutes les composantes de l’indice sont pondérées en fonction de leur capitalisation boursière ajustée du flottant, et l’indice se rééquilibre tous les trimestres. L’ETF est coté en dollars et ses frais courants s'élèvent à 0,35%.
Paris Europlace, l’association de promotion de la place financière de Paris, a décidé jeudi après-midi lors d’un conseil d’administration la nomination d’Olivier Vigna, chef économiste de HSBC France, au poste de délégué général adjoint.
Hans E. Vestberg, président-directeur général de Verizon Communications Inc., a été nommé pour rejoindre le conseil d’administration de BlackRock. S’il est élu par les actionnaires, il rejoindra le conseil en tant qu’administrateur indépendant après l’assemblée générale annuelle de la société, le 26 mai. «Le leadership et l’expérience internationale de Hans, ainsi que sa connaissance approfondie de la technologie et de la durabilité, s’alignent parfaitement sur certaines des priorités les plus importantes de BlackRock. Il apportera des idées précieuses à notre conseil d’administration alors que nous nous développons sur des marchés clés en Europe, que nous utilisons la technologie pour continuer à transformer nos activités et que nous intégrons davantage le développement durable dans nos processus d’investissement et nos pratiques d’entreprise», a déclaré Laurence D. Fink, président et CEO de BlackRock. Mathis Cabiallavetta, qui était au conseil d’administration depuis 2007, ne se présentera pas à sa réélection. Les 15 autres membres du conseil d’administration de BlackRock se présenteront tous à leur réélection. Sur les 16 candidats proposés à l'élection, dont Hans Vestberg, 14 sont indépendants. La liste des candidats au poste d’administrateur comprend cinq femmes, six personnes n’ayant pas la nationalité américaine ou la double nationalité, et trois personnes qui s’identifient comme appartenant à une minorité raciale ou ethnique précise le plus grand gestionnaire d’actifs au monde.
HSBC a un nouveau plan pour trouver des richesses en Chine. La banque recrute 3.000 banquiers pour rechercher dans les villes côtières prospères des clients fortunés qui ont besoin de conseils en matière d’assurance et d’investissement, rapporte le Wall Street Journal. Le projet, connu sous le nom de HSBC Pinnacle, est piloté par Trista Sun, une banquière chinoise de 41 ans qui a l’enthousiasme d’un entrepreneur en technologie financière. Elle a mis en place une plateforme fintech à Shanghai pour gérer Pinnacle et recrute des planificateurs financiers qui parcourent Shanghai, Hangzhou, Guangzhou et Shenzhen armés de tablettes numériques. Pinnacle est un élément clé du plan du directeur général de HSBC, Noel Quinn, qui vise à relancer les affaires de la banque en difficulté grâce à trois leviers : l’Asie, la gestion de patrimoine et les activités générant des revenus d’honoraires - le conseil, par exemple - plutôt que des prêts.
Ivo Capital Partners a obtenu le label ISR pour son fonds Ivo Short Duration, un fonds d’obligations d’entreprises en devises fortes dont les émetteurs ont leur siège ou exercent leur activité principale dans les pays émergents. Lancé fin 2019, ce fonds adopte un positionnement «conservateur» à la fois en termes de qualité de crédit (l’objectif de rating moyen se situant à BB-) et de duration (inférieure à trois ans en moyenne). Ivo Capital Partners applique sur toute sa gamme de fonds obligataires une politique d’investissement responsable fondée sur trois leviers : exclusion des entreprises et des secteurs sujets à des controverses ESG, intégration des risques et opportunités ESG et engagement aux côtés des sociétés de son portefeuille afin de les aider à adopter des bonnes pratiques ESG. Pour tenir compte des spécificités des marchés obligataires et émergents, l’équipe de gestion a choisi une approche best-in-class afin de «privilégier les acteurs faisant preuve d’innovation et d’adaptation face aux problématiques ESG liées à leur industrie», selon la société. Sustainalytics fournit à Ivo Capital Partners l’univers de référence et le classement des performances par secteurs retenus. Pour aller plus loin, la société de gestion réfléchit désormais à renforcer ses positions sur certaines thématiques, notamment environnementales.
Le groupe de gestion d’actifs helvétique Fisch Asset Management a scellé un accordavec le tierce-partie marketeur BrightGate Capital pour la distribution de ses fonds auprès des investisseurs de la péninsule ibérique (Espagne, Portugal, Andorre). Les fonds, domiciliés au Luxembourg et enregistrés en Espagne, seront disponibles à travers la plateforme d’Allfunds. Fisch AM, spécialisé sur l’obligataire,gère plus de 11 milliards d’euros pour des clients institutionnels européens.
Le tierce-partie marketeur et gestionnaire d’actifs brésilien XP Investimentos va distribuer une stratégie obligataire flexible de la société de gestion britanniqueM&G Investments à travers un fonds nourricier. Ce véhicule d’investissement donnera ainsi aux investisseurs brésiliens unaccès à la stratégie Optimal Income de M&G, quise compose d’obligations gouvernementales et d’entreprises. Dans la variante brésilienne de la stratégie, la dette seranominéeen réals, la devise locale.
Fidelity Investments a dévoilé le 24 mars un projet de lancer un ETF qui suivra le prix du bitcoin, rapporte le Wall Street Journal. Le fonds, appelé Wise Origin Bitcoin Trust, répliquera un indice qui prend les prix au comptant de divers marchés de bitcoins, a déclaré Fidelity dans un document officiel. Fidelity Digital Assets sera le dépositaire du fonds et stockera les avoirs de Wise Origin. L’ETF, qui doit encore être approuvé par la Securities and Exchange Commission, marquerait une étape majeure dans les ambitions de la société de gestion en matière de bitcoin. S’il obtient le feu vert du régulateur, l’ETF pourrait être disponible à l’achat sur les grandes plateformes de courtage et de gestion de patrimoine qui supervisent des milliers de milliards de dollars d’actifs d’investisseurs individuels.
Deux ETF de BlackRock risquent de devoir vendre autant d’actions de deux sociétés du secteur de l'énergie que ce qui est généralement négocié en 40 à 50 jours afin de se conformer à un rééquilibrage spectaculaire de leur indice, rapporte le Financial Times. Les actifs de l’ETF américain iShares Global Clean Erregie ETF et de son équivalent européen ont bondi de 760 millions de dollars en début d’année à 10,8 milliards de dollars, suite à une accélération des souscriptions et à la forte hausse de l’indice sous-jacent en 2020. Cela a conduit à des problèmes de concentration, vu que les deux ETF de BlackRock, et 45 % de l’argent total investi dans les ETF d’énergie non fossiles, suivent le S&P Global Clean Energy, qui ne compte que 30 valeurs. «Le problème vient d’un cocktail de flux importants dans les ETF qui répliquent un indice lancé il y a 14 ans, dont les règles ne sont plus adaptées aux actifs importants collectés par les ETF», analyse la Société Générale dans un rapport à diffusion restreinte destiné aux clients. «Les règles de l’indice conduisent à une concentration relativement forte, la sélection de valeurs peu liquides et la surpondération des petites capitalisation au détriment des grandes capitalisations», poursuit la banque. Résultat, les ETF détiennent désormais plus de 8 % de la capitalisation de six valeurs, selon les calculs de SocGen, et plus de 6 % de huit autres. Pour remédier à cela, S&P Dow Jones Indices a déjà dévoilé trois changements pour élargir l’indice. Si les derniers changements sont adoptés, l’indice passera de 30 à 77 valeurs. Ainsi, les ETF iShares devront injecter plus de 400 millions dans Vestas Wind Systems, Orsted et NextEra Energy, et des sommes importantes dans des groupes chinois comme China Longyuan Power, Xinjiang Goldwind et GCL-Poly Energy. Inversement, les ETF devront vendre 405 millions de dollars de titres dans Meridian Energy et 360 millions dans Contact Energy, a estimé SocGen.
La filiale de gestion d’actifsDeutsche Bank, DWS, a décidé de réaliser des économies sur le plan immobilier en abandonnant une partie des postes de travail de ses effectifs à Francfort, rapporte Bloomberg. Cette décision fait suite à une augmentation du télétravail au sein du gestionnaire d’actifs allemand. Selon une note interne consultée par Bloomberg, DWS va déménager de ses bureaux loués actuellement dans l’immeuble Die Welle à la fin du mois de mars. Quelque 200 postes de travail vont être impactés par cette décision. D’après le responsable des opérations de DWS, Mark Cullen, cité dans la note,la pandémie force le gestionnaire d’actifs à revoir certainsplans et certaines décisions.
BBVA Asset Management, la succursale de gestion d’actifs du groupe espagnol BBVA, a promu AntonioHernández Corona au poste de responsable de l’allocation d’actifs pour la clientèle institutionnelle. Il succède àAlberto Gómez-Reino,qui se consacre désormais à plein temps à ses fonctions de directeur de l’investissement responsable chez BBVA AM. AntonioHernández Corona gère des Sicav au sein de BBVA depuis 13 ans, il sera rattaché à Jaime Martinez, directeur global de l’allocation d’actifs. L'équipe qu’il supervise gère quelque 8,9 milliards d’euros pour le compte de plans de retraite professionnels et d’autres clients institutionnels de BBVA AM.
Le groupe bancaire liechtensteinois Liechtensteinische Landesbank (LLB) vient d’acquérir les activités de gestion de fortune de Credit Suisse (Luxembourg) en Autriche. Ce mouvement a été réalisé par sa filiale autrichienne Liechtensteinische Landesbank (Österreich). Credit Suisse (Luxembourg), qui a voulu simplifier la couverture de ce marché, continuera toutefois de servir les clients autrichiens Ultra High Net Worth (UHNW). L’opération, dont les contours financiers n’ont pas été dévoilés, prend également la forme d’un système de recommandation. Credit Suisse réorientera désormais ses clients autrichiens vers LLB Autriche. Ce mouvement n’est pas sans rappeler le départ similaire d’UBS, qui a vendu sa banque privée autrichienne au liechtensteinois LGT.
La société de gestion Sanso IS vient de constituer un fonds dédié pour le conseiller en gestion de patrimoine marseillais Framatong. Le véhicule, dénommé «Twenty One», a été lancé début mars. Il devrait atteindre les vingt millions d’euros d’encours à la fin du mois. Le pilotage de la stratégie, qui se base sur de la multigestion, a été confiée à Michel Menigoz, François Fontaine, et Cyriaque Dailland. «Un fonds dédié en multigestion permet aux CGP de s’exposer à des stratégies qui ne seront probablement jamais référencées chez les assureurs», indique à NewsManagers François L’Hénoret, le directeur commercial de Sanso IS. Parmi les pépites à dénicher pour ce fonds de fonds dédié, on retrouve notamment des stratégies ISR et thématiques. Pour ce faire, l’équipe compte sur son outil interne de sélection de fonds, dénommé «What the fund ? », développé depuis plusieurs années par Michel Menigoz, le directeur des gestions actions et diversifiée. Au travers de cet outil, l’équipe mène une analyse statistique poussée sur la base des valeurs liquidatives dans un univers très large de fonds, qu’elle alimente elle-même. Il lui permet notamment de réaliser des comparaisons, des études de sensibilité, des analyses de corrélation, et l’identification des drawdowns. «Cet outil a véritablement été décisif dans nos récents succès en matière de mandats ou fonds dédiés», a précisé le directeur commercial. Le manque de temps croissant des CGP est l’autre raison qui les pousse à se tourner vers ce genre de solutions. «Nous observons, depuis un an, une forte accélération de la demande de fonds dédiés chez les CGP et les family offices, car dès qu’ils atteignent un nombre important de clients et d’encours, il leur devient difficile d’être réactif en gestion de portefeuille. Un fonds dédié permet de simplifier l’allocation », complète François L’Hénoret.
Rgreen Invest vient de recruter Anne-Laure de la Roche au poste de responsable des activités de gestion d’actifs. Elle aura la responsabilité de créer une équipe dédiée à la gestion et au suivi des participations détenues par Rgreen Invest, a indiqué la société dans un communiqué. Diplômée de l’Ecole Centrale de Lyon et du Politecnico de Milan en génie construction, Anne-Laure de la Roche a commencé sa carrière en 1998, en financement de projets puis en financement structuré chez Dexia Crédit Local. Après avoir été en charge de diverses missions d’optimisation de dettes bancaires à Paris, elle fut détachée durant cinq années en Italie. Elle a ensuite travaillé deux ans chez Europe Solar Utility, et était depuis 2014 responsable de la gestion des investissements en fonds propres en France et en Italie de DIF Capital Partners. Rgreen Invest s’est spécialisée dans le financement de sociétés liées à la transition écologique et revendique des actifs gérés d’environ 1 milliard d’euros.
Le fonds de venture-capital «2050», nouveau projet de Marie Ekeland, vient de recruter un directeur général de choix. Il s’agit d’Olivier Mathiot, un cofondateur de Priceminister, a appris Les Echos. Le business angel, et ancien président de France Digitale, pilotera ce véhicule qui «veut changer le monde». Les cinq thématiques d’investissement sont l’agroalimentaire, la santé, l'éducation, l’habitat-transport et les outils favorisant l’autonomie financière.
... d’euros, c’est le montant des versements sur l’ensemble des dispositifs d’épargne salariale et d’épargne retraite en 2020, soit 450 millions de plus qu’en 2019. Ces chiffres communiqués par l’Association française de la gestion financière font ressortir une collecte nette d’environ 4,6 milliards d’euros. Si les flux entrants ont fléchi au cours du premier semestre, ils ont fortement augmenté les six mois suivants et ce, principalement sur les plans d’épargne retraite collectif (+21 % par rapport à 2019). Fin décembre 2020, les actifs sous gestion des Perco et PER collectifs s’établissaient à 22,5 milliards d’euros. L’ensemble des produits collectifs d’épargne retraite bénéficie à plus de 3,2 millions de porteurs de parts.
Avancée. Coté et non-coté ont fini par s’entendre : après deux ans de discussions, France Invest, le Forum pour l’investissement responsable pour le coté, ainsi que des représentants de la finance solidaire ont publié le 19 mars une définition commune de l’investissement à impact. Trois caractéristiques le définissent : l’intentionnalité, qui correspond à la volonté de l’investisseur de générer un bénéfice social ou environnemental mesurable et ainsi de contribuer au développement durable ; l’additionnalité, qui est la contribution de l’investissement à l’impact ; la mesure de l’impact et, lorsqu’une rémunération de la performance existe, l’alignement des intérêts entre l’équipe d’investissement et les souscripteurs. La taille du secteur de l’investissement à impact est estimé à 715 milliards de dollars ; les signataires de la définition gèrent environ 35 milliards d’euros.
Les « redditeurs » qui s’étaient rués sur GameStop l’ont assez souvent entendu : il faut laisser la finance aux professionnels. Certains, pourtant, avaient réussi à sortir au bon moment. Les associations de protection des animaux font ainsi état de donations record, effectuées par des bienfaiteurs aux noms explicites (« Fuck Melvin Capital » ou « Jim Cramer’s tears »…). Des aides qui permettront aux associations de sauver des milliers de gorilles, tortues ou éléphants. Mais tout cela est encore fait en dépit du bon sens : où sont les indicateurs d’impact, le suivi de performance, l’alignement des intérêts entre les investisseurs et les causes qu’ils défendent ? Comptons sur les professionnels pour leur expliquer que donner ne s’improvise pas…
La chancelière allemande Angela Merkel a annoncé mercredi renoncer à imposer des mesures de confinement plus strictes pour le week-end de Pâques, évoquant une «erreur» liée à une décision précipitée. S’exprimant plus tard dans un entretien à la télévision allemande, la chancelière a indiqué qu’elle rejetait la demande des élus de l’opposition d’organiser au parlement un vote de confiance sur la gestion par le gouvernement de Berlin de la crise sanitaire. Les autorités allemandes ont décidé dans la nuit de lundi à mardi de prolonger les mesures de confinement jusqu’au 18 avril dans le pays et avaient demandé aux habitants de rester chez eux pendant cinq jours à Pâques afin de tenter d’endiguer une troisième vague de la pandémie.
La secrétaire au Trésor américaine, Janet Yellen, a déclaré mercredi que les banques du pays semblaient désormais assez solides pour être autorisées à distribuer des dividendes et à racheter leurs propres actions. Elle s’exprimait lors de la deuxième journée de ses auditions trimestrielles au Congrès au côté du président de la Réserve fédérale, Jerome Powell. Interrogée par le président de la commission bancaire du Sénat, Sherrod Brown, Janet Yellen a expliqué qu’elle s'était auparavant opposée aux rachats d’actions des banques mais que celles-ci semblaient aujourd’hui en meilleure santé financière. La secrétaire au Trésor de Joe Biden a aussi estimé qu’il fallait étudier les risques créés par les grands groupes de gestion d’actifs, y compris BlackRock.
Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, annonce qu’il sera candidat à l'élection présidentielle de 2022, sans passer par une primaire à droite, dans une interview publiée mercredi par Le Point. «Oui, je serai candidat (à l'élection)», déclare l’ancien ministre de François Fillon et ancien responsable LR (Les Républicains), âgé de 56 ans. «Dans la situation actuelle de la France, j’estime que c’est mon devoir», ajoute-t-il. «J’ai une conception gaullienne de l'élection présidentielle : c’est la rencontre d’un homme ou d’une femme avec les Français, autour d’une vision et d’un projet. C’est pourquoi je ne souhaite plus m’inscrire dans la logique d’un seul parti. Je ne participerai pas à une primaire», précise Xavier Bertrand. Il a quitté LR en 2017. L’ancien négociateur de l’UE sur le Brexit Michel Barnier a lui aussi dit être prêt à mener une campagne présidentielle mercredi, dans un entretien au groupe de presse Ebra.
Vontobel a annoncé ce 24 mars quatre recrutements pour son équipe obligataire à Zurich et à New York. Marc van Heems a rejoint la société en tant que gérant de portefeuille pour la stratégie Global Corporate Bond à Zurich. Il rejoint Vontobel après avoir occupé chez Lombard Odier Investment Management le poste de gérant pour l’activité crédits marchés européens et émergents, en charge de la gestion des transactions obligataires investment grade et notées BB. Pamela Gelles rejoint le bureau de New York en tant qu’analyste Crédit Senior au sein de l'équipe Developed Market Corporate Bonds. Pamela rejoint Vontobel après huit ans passés chez BNP Paribas Asset Management, où elle a occupé le poste d’analyste crédit en charge des sociétés investment grade et high yield dans les secteurs des produits de consommation, de la vente au détail, de l’hôtellerie et du transport. Jean-Michel Manry rejoint le groupe en tant que responsable du trading obligataire à Zurich. Il arrive du family office genvois Rama Capital, où il était conseiller opérations et trading. Avant cela, Jean-Michel a passé 18 ans chez Pictet Asset Management, où il a occupé le poste de responsable du trading obligataire, puis celui de responsable du trading buy-side pour les stratégies multi-classes d’actifs. Nicolas Hauser a rejoint l'équipe en tant que trader obligataire à Zurich. Il vient de Fisch Asset Management, où il était responsable du trading et de l’exécution des obligations d’entreprises et des obligations convertibles, ainsi que des devises et des contrats à terme.