Invesco vient de nouer un partenariat stratégique avec Galaxy Digital Holdings, une société spécialisée dans les actifs digitaux, les cryptomonnaies et la blockchain. L’objectif est de mettre au point une gamme complète d’ETF sur les actifs numériques. Cette gamme à réplication physique sera cotée aux Etats-Unis. «(…) Grâce à notre partenariat avec le leader du marché Galaxy Digital, nous pouvons intégrer son expertise de la technologie blockchain, des actifs numériques et des crypto-monnaies dans nos activités», a commenté John Hoffman, responsable des Amériques, ETF et stratégies indicielles chez Invesco. Invesco se positionne ainsi pour profiter de la ferveur autour des actifs digitaux lorsque la Securities and Exchange Commission approuvera la négociation de tels produits, ce qui n’est pas encore le cas.
Sienna Investment Managers (ex-Sienna Capital) a ouvert récemment une succursale à Paris dans la foulée du rachat de l’Etoile Properties annoncé début août. La filiale de gestion du groupe belge GBL a procédé à ses premiers recrutements qui viendront compléter l'équipe d’une douzaine de personnes de l’Etoile Properties. La succursale va ainsi accueillir : - Sophie Chipot-Kolosvari en tant que directrice juridique pour le groupe. Avocate et diplômée de Sciences-Po, Sophie Chipot-Kolosvari a 22 ans d’expérience chez Arthur Andersen, la Caisse des dépôts et consignations et Lagardère. - Banel Kane en tant que directrice Corporate Development. Elle est diplômée de Paris-Dauphine, et compte 12 ans d’expérience en M&A notamment chez Natixis et BNP Paribas. - Sébastien Lesueur sera le directeur Technologies et Systèmes d’Information (CTIO). Il est diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure d’Arts & Métiers et de l’ESSEC, et dispose de 21 ans d’expérience dans le domaine notamment chez UFF et La Banque Postale. La succursale sera dirigée par Philippe Renauld, actuel COO (Chief operating officer) du groupe qu’il a rejoint en décembre dernier. Diplômé de l’Ecole Centrale Paris, Philippe Renauld compte 25 ans d’expérience dans des fonctions corporate et en Asset Management (Fondations Capital, Eurazeo) «Ils devraient être rejoints dans quelques mois par l’équipe parisienne de l’Etoile Properties (Sienna Real Estate), à savoir une douzaine de collaborateurs à ce jour», indique un communiqué.
Le japonais SoftBank a apporté son soutien au nouveau fonds de private equity de 2,5 milliards de dollars créé par Steven Mnuchin, l’ancien secrétaire américain au Trésor, imitant ainsi le Public Investment Fund d’Arabie saoudite et le Mubadala d’Abou Dhabi, rapporte le Financial Times. Mnuchin a lancé Liberty Strategic Capital en début d’année. Le fonds doit se focaliser sur les services financiers et la technologie. SoftBank a confirmé au FT avoir investi dans le fonds via son deuxième fonds Vision. Le montant n’est pas connu.
Le think-tank britannique Universal Owner a calculé que la société de gestion américaine Vanguard pourrait perdrejusqu'à 3.000 milliards de dollars (2.556 milliards d’euros) d’encours -et ceseulement sur les actions américaines -si la température de la planète s'élevait simplement de2 degrés d’ici 2050. En outre, la deuxième plus grosse société de gestion au monde serait très loin d’aligner ses portefeuilles sur les objectifs des Accords de Paris et ne ferait rien ou presque pour verdir ses portefeuilles selon le think-tank qui vient de publierun rapport consacré à Vanguard. Pour parvenir à ce constat alarmant, Universal Owner, qui conseille des sociétés de gestion et des fonds de pension sur les problématiques de climat et de biodiversité, a procédé en plusieurs étapes. Il a identifié les actions et obligations liées au secteur des énergies fossilesdétenues par Vanguard, évalué les politiques de désinvestissement et les fonds répondant aux critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) de la firme. Le think-tank a également comparé la politique d’engagement et de responsabilité (stewardship) de Vanguard par rapport aux standards suivants : leUK Stewardship Code 2020du Financial Reporting Council et l’Active Ownership 2.0 des Nations Unies. Universal Owner explique ainsi que les titres détenus parVanguard sont «profondément emmêlés» dans le charbon thermique et les sables bitumineux de la province del’Alberta dans l’ouest canadien. Les titres détenus par le gestionnaire américain équivalent à la production de 40 tonnes de charbon par an et d'1,5 milliard de barils de pétrole provenant des sables bitumineux de l’Alberta, calcule le think-tank. «Vanguard a prêté au moins 7,6 milliards de dollars à des compagnies du secteur du charbon à travers les obligationsqu’il détient. Et surtout, 3,6 milliards de dollars de ces obligations arrivent à maturité dans les dix prochaines années, ce qui va placer la firme devant un choix crucial: cesser de financer ces sociétés ou les recapitaliser en injectant des milliards de dollars dans l’industrie des énergies fossiles», note le rapport. Un employé dédié à l’ESG pour 300 compagnies à surveiller Autre remarque d’Universal Owner sur Vanguard, la société de gestion ne dispose pas de politique de désinvestissement des entreprises du secteur du charbon dans ses fonds discrétionnaires. Quant à ses fonds passifs, ils ne suivent pas d’indices filtrant les sociétés intensément carbonées, note le rapport, qui estime que 94% de la collecte nette de Vanguard se fait dans des fonds traditionnels. Les encours des fonds ESG de la firme ne représenteraient que 0,16% de ses encours totaux (7.200 milliards de dollars). Selon le think tank, Vanguard manquerait d’une stratégie climat cohérente etne disposerait pas depersonnel suffisant pour mieux surveiller les aspects ESG de ses investissements. «La société a un budget équivalent à 0,16% de ses frais de gestion bruts et dispose seulement d’unemployé focalisé sur l’ESG pourchaque 300 sociétés dans lesquelles elle détient une part, ce qui rend le stewardship sur le climat intenable», assure Universal Owner. Enfin, le think tank pointe que les investissements de Vanguard vont à l’encontre des politiques définies dans les fonds de pension de plusieurs grandes sociétés américaines dontAlphabet, Amazon,Microsoft et Facebook dont la firme gère une partie du portefeuille. Vanguard n’a pas réagi publiquement à la publication de ce rapport.
Le gestionnaire d’actifs suisse Bellevue Asset Management vient d’intégrer Natalia Ortega Aguirreche à son équipe de ventes en Espagne, marché dans lequel il souhaite dépasser le milliard d’euros d’encours d’ici deux ans (contre 700 millions d’euros actuellement). Natalia Ortega Aguirrecheest rattachée à Asís Maestre, directeur des ventes institutionnelles en Espagne.Elle travaillait précédemment dans l'équipe de ventes de Vontobel AM dédiée à l’Espagne et l’Amérique latine.
Citigroup vient de nommer Rapheal Mun au poste de directrice de la durabilité et de la transition pour l’Asie-Pacifique, a appris Citywire Asia. Sur ce poste nouvellement créé, elle dirigera notamment la stratégie ESG. Basée à Singapour, cette vétéran de la banque américaine sera rattachée à Jan Metzger, directeur de la division banque, marchés des capitaux et conseil dans la région, et à Keith Tuffley, le codirecteur de la durabilité et de la transition pour le groupe.
La directive CSRD figure en haut de la liste de la prochaine présidence française de l’Union. Bruxelles présentera fin novembre une proposition législative sur les données ESG.
Olivier Carcy, global head of asset management d’Indosuez Wealth Management, et Gilles de Foucault, head of private equity d’Indosuez Wealth Management en France
Le nombre de rachats de petits gérants d’actifs en 2021, avec des transactions ne dépassant pas le milliard de dollars, atteint un plus haut depuis 2007, calcule Refinitiv. Les raisons fondamentales n’ont pas changé : pression sur les marges, recherche d’expertise de niche et course aux encours. Mais ces petits rachats sont avant tout tactiques : les gérants ne veulent plus transformer leurs groupes, avec les risques que cela implique, mais améliorer leurs performances.
Quel est le comble du changement climatique ? Aggraver le réchauffement en voulant le combattre ! C’est à cette aberration que pourrait bien aboutir, par exemple, la Stratégie Nationale Bas-Carbone qui prône l’intensification du recours au bois pour toutes sortes d’usages. Cette recommandation se justifierait en raison de « l’effet de substitution », en particulier dans la construction, c’est-à-dire la comptabilisation des émissions de CO2 évitées par le recours au bois plutôt qu’à des matériaux aux bilans carbone plus élevés. Or « plus la récolte de bois augmente, moins le stockage de CO2 est important dans la forêt française », relève The Shift Project, un think tank sur le réchauffement climatique. « La priorité doit être donnée à la réduction des besoins en constructions et en énergie », conclut le groupe de réflexion dans son dernier rapport sur la résilience des territoires. Sans compter que « les scénarios d’intensification de la collecte de bois posent également question du point de vue de la préservation de la fertilité des sols et de la biodiversité ». On aurait pu y penser mais apparemment, il faut l’écrire...
La parole à... Pascal Durand, eurodéputé Renew et rapporteur de la directive sur la publication d'informations en matière de durabilité par les entreprises (CSRD)
Synergies. Le Wall Street Journal révèle qu’Invesco serait en discussions avec State Street pour fusionner avec sa division de gestion d’actifs. Le rapprochement, s’il a lieu, ne sera pas pour tout de suite. Mais les synergies sont évidentes : State Street gère plus de 4.000 milliards de dollars d’encours, dont une large part en ETF (exchange-traded funds). Les encours sous gestion d’Invesco dépassent les 1.500 milliards de dollars, placés là encore essentiellement dans des trackers. State Street est en tout cas déterminé à vendre son département de gestion : UBS avait été approché l’an dernier et un accord semblait alors probable, avant de tomber à l’eau. Et Invesco doit pour sa part composer avec la présence au capital de l’actionnaire activiste Trian Fund Management, qui pousse le groupe à créer de la valeur à travers une fusion.
John Kerry, émissaire américain pour le climat, a annoncé mercredi sur MSNBC qu’il comptait se rendre en Chine dans les prochaines semaines, au lendemain de l’annonce par le président chinois Xi Jinping de l’abandon de nouveaux projets de construction de centrales à charbon à l'étranger dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. John Kerry a réaffirmé son soutien aux annonces du président chinois sur les centrales à charbon. Les annonces de Xi Jinping ont été faites mardi lors de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York.
Récemment mis en lumière à l'étranger par l'affaire DWS, le phénomène de greenwashing est pris très au sérieux par les deux «gendarmes de la finance». Mais la régulation française doit composer avec une réglementation européenne en construction.
Le président français Emmanuel Macron et son homologue américain Joe Biden vont lancer des «consultations approfondies» pour mettre en place «les conditions garantissant la confiance» entre Paris et Washington après l’abandon par l’Australie d’un contrat de sous-marins français au profit des Etats-Unis, a rapporté mercredi l’Elysée, à l’issue d’un entretien téléphonique entre les deux dirigeants. La décision soudaine de l’Australie d’annuler un contrat passé avec Naval Group pour acquérir 12 sous-marins français et de conclure à la place un partenariat stratégique avec les Etats-Unis et la Grande-Bretagne a provoqué la colère de la France. Paris a décidé la semaine dernière de rappeler ses ambassadeurs à Washington et à Canberra. Les deux dirigeants ont prévu de se rencontrer fin octobre en Europe et Emmanuel Macron a décidé que l’ambassadeur de France aux Etats-Unis retournerait la semaine prochaine à Washington.
Le président tunisien Kaïs Saïed a déclaré mercredi qu’il pouvait gouverner par décret et faire fi de certaines parties de la Constitution, alors qu’il se prépare à amender le système politique tunisien, une annonce qui a provoqué les critiques immédiates de ses rivaux politiques. Kaïs Saïed détient la quasi totalité des pouvoirs depuis le 25 juillet dernier, date à laquelle il a démis le Premier ministre de ses fonctions et gelé les travaux du Parlement. Les mesures, que le président a justifiées par la situation de crise, ont été dénoncées par l’opposition comme un coup d’Etat. Depuis lors, le chef de l’Etat n’a pas nommé de nouveau Premier ministre ni présenté de feuille de route politique, alimentant les inquiétudes sur ses intentions.
David Martin élargit son périmètre chez La Française. Le directeur Commercial en charge des investisseurs institutionnels français complète son champ action par sa récente nomination et couvrira également le marché suisse. Avant d’entrer dans le groupe en 2002, David Martin a commencé sa carrièreen tant que courtier sur le marché obligataire chez CPR à Londres (1993-1996) avant de la poursuivrecomme chargé des relations investisseurs institutionnels au sein de CPR AM à Paris (1996-2002).
Tout le monde veut en être. Après les historiques gérants d’actifs et investisseurs institutionnels, c’est au tour des fournisseurs de services financiers de lancer leur propre coalition pour la neutralité carbone. La Net Zero Financial Service Providers Alliance (NZFSP), lancée ce 22 septembre, comprendra des agences de notations, des conseillers d’investissement, des places boursières, des fournisseurs de données et de recherche ESG et des fournisseurs de recherche proxy. Les signataires de cette alliance incluent Morningstar, Moody’s, S&P Global, Solactive, MSCI, PWC, Singapore Stock Exchange (SGX), London Stock Exchange Group (LSEG), BDO, KPMG, et EY parmi d’autres. L’initiative est soutenue par les Principes pour l’investissement responsable des Nations unies. Les membres de cette alliance s’engageront à aligner leurs produits et services pour atteindre la neutralité carbone avant 2050. Par exemple, les fournisseurs d’indices devront s’engager à fournir des indices alignés sur la neutralité carbone par défaut pourtous les marchés importants, afin de faciliter les investissementsdans la transition carbone. Dans le cadre de cette coalition, les fournisseurs de services financiers doivent s’engager à fixer des objectifs intermédiaires significatifs pour 2025 dans les 12 mois suivant leur adhésion. Ces objectifs seront revus et mis à jour au moins tous les cinq ans afin d’augmenter la proportion de services et de produits pour parvenir à un alignement complet. Les membres devront définir des objectifs fondés sur la science (Science Based Targets) pour réduire leurs émissions opérationnelles afin de limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5°C. L’alliance rejoindra la Glasgow Financial Alliance for Net Zero (GFANZ) dans le cadre de la campagne « Race to Zero » des Nations unies. La GFANZ comprennent 250 sociétés financières, qui gère 8 800 milliards de dollars (7 502 milliards d’euros). Cette nouvelle coalition se lance seulement quelques jours après celles des consultants. La Net Zero Investment Consultants Initiative (NZICI, l’Initiative des consultants pour la neutralité carbone) compte douze membres fondateurs : Barnett Waddingham, bfinance, Cambridge Associates, Cardano, Frontier, Hymans Robertson, JANA, LCP, Meketa, Redington, Willis Towers Watson et Wilshire. Les signataires s’engagent à intégrer des conseils sur l’alignement vers la neutralité carbone dans leurs services dès que possible et dans les deux ans qui suivent leur entrée dans la coalition, parmi d’autres critères.
La plateforme de distribution de fonds Fund Channel, filiale d’Amundi, vient de recruter Jean Vaz au poste de responsable de l’équipe «Fund Dealing». Il fut notamment directeur de la gestion de la plateforme Global Fund Trading chez Société Générale Luxembourg entre 2008 et 2016. Il était dernièrement directeur des relations clients de Gen II Fund Services Luxembourg.
Edmond de Rothschild AM a annoncé ce 22 septembre la nomination de Corinne Crawford au poste de directrice des relations avec les consultants. L’intéressée arrive d’Allianz GI, où elle occupait un poste similaire pour le Royaume-Uni depuis 2016. Avant d’entrer chez Allianz GI en 2012, Corinne Crawford a travaillé une dizaine d’années chez M&G, dont six sur le même marché, et quatre auprès des clients institutionnels. Elle a également travaillé six ans chez Fidelity Investments auprès de cette dernière clientèle.
John Kerry, émissaire américain pour le climat, a annoncé mercredi sur MSNBC qu’il comptait se rendre en Chine dans les prochaines semaines, au lendemain de l’annonce par le président chinois Xi Jinping de l’abandon de nouveaux projets de construction de centrales à charbon à l'étranger dans le cadre de la lutte contre le changement climatique.
La Commission européenne (CE) a présenté mercredi après-midi son projet de réforme de la directive Solvabilité 2, lequel s’appuie très largement sur les recommandations émises par l’autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (l’Eiopa) en décembre 2020. La proposition ne marque toutefois que le début d’un long processus législatif. Elle devrait ainsi faire l’objet de plusieurs années de négociations entre les colégislateurs de l’UE, avant l’adoption puis la transposition du texte par les Etats membres, qui n’est pas attendue avant 2025.
L’association française de la gestion financière qui fêtait ses 60 ans hier, a dévoilé un nouveau logo sur fond bleu et blanc et un nouveau slogan «Ensemble, s’investir pour demain».