Alors que Franklin Templeton annonçait mardi l’acquisition du gestionnaire alternatif Lexington, le groupe américain publiait aussi les résultats de son premier exercice fiscal (décalé à fin septembre) comprenant l’activité de Legg Mason, acquise en février 2020. Le total des actifs sous gestion s'élevait à 1.530 milliards de dollars au 30 septembre 2021, en baisse de 22 milliards de dollars, soit 1 % sur le trimestre. Cette baisse comprend un effet marché positif de 11,7 milliards de dollars, ainsi qu’une décollecte de 9,9 milliards de dollars sur les fonds de long terme et de 3,9 milliards de dollars sur les fonds de trésorerie, légèrement compensés par 3,5 milliards de dollars provenant d’une acquisition. Sur l’année complète, les actifs sous gestion ont augmenté de 111,2 milliards de dollars, soit 8 %, en raison de 148 milliards de dollars d’effet marché et de 3,5 milliards de dollars provenant d’une acquisition, mais qui ont été partiellement annulés par 25,2 milliards de dollars décollecte sur les fonds de long terme et 15,1 milliards de dollars de décollecte sur les fonds de trésorerie. Cela porte la décollecte à un total de plus de 40 milliards de dollars sur l’exercice fiscal 2021. Sur son exercice fiscal 2020, le groupe avait décollecté plus de 61 milliards de dollars sur les fonds de long terme et 71 milliards en y incluant les fonds de trésorerie. Jenny Johnson, présidente et directrice générale du groupe a déclaré par ailleurs dans la presse qu’elle espérait que 2022 marquerait le retour à une collecte positive pour le groupe.

BMO Global Asset Management (EMEA) a annoncé ce 2 novembre qu’il alignait de 12% de ses actifs sous gestion sur le principe du Net Zéro. Cela représente 50% de l’exposition active de BMO GAM (EMEA) aux actions.Afin de respecter cet engagement, l’entité de la zone EMEA du groupe canadien a élaboré une méthodologie Net Zéro basée sur la méthodologie d’investissement développée par la Paris Aligned Investment Initiative (PAII).Pour guider la mise en œuvre d’un portefeuille aligné sur le principe du Net Zéro, BMO GAM (EMEA) a établi trois principes d’action clés pour assurer une gouvernance efficace : «se concentrer sur la réduction d’émissions réelles», «travailler en partenariat avec les clients», et «transparence». Sur le premier point, la firme indique notamment qu’elle va utiliser le pouvoir de l’engagement actionnarial et travailler en collaboration avec d’autres investisseurs pour inciter les entreprises à agir.Les fonds gérés par BMO GAM (EMEA) suivant le principe Net ZéroBMO Responsible Global Equity Fund (UK)BMO Responsible Global Equity Fund (Lux)BMO AM Responsible Global Equity ESG Fund (Canada)BMO Sustainable Opportunities Global Equity Fund (UK)BMO Sustainable Opportunities Global Equity Fund (Canada)BMO SDG Engagement Global Equity Fund (Lux)BMO SDG Engagement Global Equity Fund (Canada)BMO Responsible Global Emerging Markets Equity Fund (Lux)Responsible Emerging Markets Equity ESG Fund (Cayman)Responsible Emerging Markets Equity Screened ESG (Cayman)Responsible Emerging Markets Equity ESG Fund, LLC (Cayman)BMO LGM Responsible Asian Equity Fund (Ireland)F&C Investment Trust PLC (UK)BMO Responsible UK Income Fund (UK)BMO Responsible UK Equity Fund (UK)

Alors que la Bourse s’enflamme pour les promesses de la voiture électrique, un hedge fund pourrait être assis sur un pactole de plus de 5 milliards de dollars gagné en une seule journée. C’est ce que rapporte le Financial Times sur la base de l’envolée du titre Avis Budget dans la journée de mardi 2 novembre de plus de 200%. La direction du groupe a simplement évoqué la possibilité de rajouter des voitures électriques à sa flotte de location de voitures. Le hedge fund en question, SRS Investment Management, est petit et quasi inconnu et a été fondé en 2006 par Karthik Ramakrishna Sarma, qui a fait ses classes chez Tiger Global Management. Il détient 27,7% d’Avis Budget, soit plus de 18 millions d’actions qui ont atteint dans la journée de mardi le cours de 545 dollars alors que la veille, elles avaient clôturé à 171 dollars. En plus de cela, il détient aussi de nombreux swaps d’actions sur le titre. Lorsque SRS Investment Management s’est renforcé en 2016, le titre Avis cotait autour de 28 dollars. Durant la pandémie, il n’a cessé de monter au capital à mesure que le titre baissait et a même fait son entrée au conseil d’administration.

DNCA Investments vient de nommer Coura Thiam au poste d’analyste ISR. Elle y était précédemment chargée de la gestion du passif et des rétrocessions auprès des distributeurs depuis 2015. Auparavant, elle a travaillé chez CM-CIC Securities dans le back office, et chez Mandarine Gestion dans le middle office.

Après l’Uruguay et le Brésilen début d’année, le gestionnaire d’actifs britannique M&G Investments met le cap sur deux nouveaux pays d’Amérique latine, en l’occurrence, le Chili et le Pérou. La société de gestion a ainsi noué un accord avec le tierce-partie marketeur Pictonpour la distribution de ses fonds auprès des investisseurs institutionnels présents dans ces deux territoires.

La banque d’investissement Lazard Ltd serait en pourparlers avancés pour acquérir le hedge fund Brigade Capital Management, rapport Bloomberg, citant des sources proches du dossier Brigade Capital Management est une société spécialisée dans les stratégies de crédit. Fondée en 2006, Brigade est dirigée par Donald E. Morgan III, et a son siège social à New York avec des bureaux affiliés à Londres, à Tokyo et au Colorado. Ses chiffres récents ne sont pas dévoilés mais elle comptait plus de 22 milliards sous gestion fin 2019.

Eric Sturdza Investments a décidé de s’associer à Phileas Asset Management, une société de gestion d’actifs spécialisée dans les actions européennes, pour agir en tant que conseiller en investissement pour son fonds Strategic Europe Quality Fund. L'équipe d’investissement actuelle, Lofoten Asset Management, se retirera de la gestion de cette stratégie après 11 années de collaboration, précise un communiqué. Basée à Paris, Phileas Asset Management est une société de gestion d’actifs de type «boutique» cofondée en 2010 par Ludovic Labal et Cyril Bertrand. Ensemble, Ludovic Labal et Cyril Bertrand seront responsables de la stratégie d’investissement et de la gestion du Strategic Europe Quality Fund, à compter du 1er novembre 2021. Eric Sturdza Investments profitera également de cette occasion pour supprimer la commission de recherche de 5 points de base actuellement facturée au fonds et pour réduire les critères d’investissement minimum associés aux classes d’actions SI de 25 millions à 10 millions d’euros. Phileas conservera l’actuel portefeuille d’actions paneuropéennes du fonds, en mettant l’accent sur la qualité : sélectionner des actions sous-évaluées, qui affichent une croissance à long terme et une structure financière jugée solide. L'équipe utilisera un processus de sélection d’actions fondamental et ascendant afin de constituer un portefeuille à forte conviction de 30 à 40 actions. Le fonds continuera à adhérer à la politique ESG d’Eric Sturdza Investments et aux listes d’exclusion associées, tout en appliquant sa propre approche ESG. Les deux fond principaux de Phileas pèsent environ 100 millions d’euros. Eric Sturdza Investments fait partie du groupe Eric Sturdza, un groupe bancaire suisse basé à Genève qui comprend une banque privée, un family office et une société de gestion de fortune. Eric Sturdza Investments a son siège social à Guernesey et dispose de bureaux à Genève, Londres, Francfort, Paris, Tokyo et Hong Kong.

Neuberger Berman annonce avoir rejoint l’initiative Net Zero Asset Managers, dont l’objectif est d’atteindre des émissions nettes nulles conformément à l’Accord de Paris. Au 1er novembre 2021, l’initiative comptait 220 signataires représentant 57 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion. La société s’associera dans un premier temps aux clients qui partagent l’ambition d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 ou plus tôt. Dans le cadre de cet engagement, les gérants de la société sur les stratégies d’investissement durable des fonds actions et obligations, ont affirmé leur intention, conformément à leurs objectifs et stratégies déclarés et à leurs propres cibles, d’investir dans le but d’atteindre un alignement net zéro. Parallèlement à son adhésion à l’initiative Net Zero Asset Managers, Neuberger Berman annonce la formation d’un conseil consultatif ESG afin de fournir des conseils d’experts externes sur les principaux sujets liés à la durabilité, dont la neutralité carbone. George Walker, Chairman et CEO de Neuberger Berman, déclare : «Nous pensons que notre adhésion à la Net Zero Asset Managers Initiative et la formation du Neuberger Berman ESG Advisory Council sont une extension naturelle de notre leadership dans le domaine de l’investissement ESG. Neuberger Berman gère déjà des mandats «net zéro» pour des clients soucieux du climat, notamment un mandat multi-actifs crédit de 1,3 milliard de livres sterling pour le Brunel Pension Partnership, une institution dédiée à l’investissement responsable. Nous sommes impatients de concevoir des solutions d’investissement de pointe liées au climat en partenariat avec nos clients à l'échelle mondiale.» Le conseil consultatif ESG de Neuberger Berman est notamment composé des personnalités suivantes : - George Serafeim – Titulaire de la Chaire Business Administration Charles M. Williams et Président de l’Impact-Weighted Accounts Project à la Harvard Business School. - Ben Caldecott - Directeur du programme Sustainable Finance d’Oxford et Founding Director du UK Center for Greening Finance & Investment. - Mindy Lubber - President et CEO de Ceres, une organisation à but non lucratif dédiée au développement durable, basée à Boston. - Vijay Advani - Ancien Executive Chairman de Nuveen, la branche de gestion des investissements de TIAA, et actuel Président du U.S.-India Business Council Global Board of Directors. L’objectif initial du conseil consultatif ESG sera d’examiner et de fournir des commentaires sur l’approche de Neuberger Berman visant à aligner son portefeuille sur un objectif de zéro émission nette. En outre, le conseil consultatif ESG se concentrera sur l’amélioration des méthodologies utilisées pour mesurer les résultats durables.

EXCLUSIF - L’ex-patron du fixed income et des dérivés actions de Natixis s’est associé à Kaouthar Mehrez, spécialiste de la dette, et à Eric Souny, ancien directeur financier adjoint de Casino.

La société de gestion Candriam a annoncé mardi ses objectifs de décarbonation, dont la réduction de 50% des émissions de gaz à effet de serre générées par une part significative de son portefeuille d’investissements d’ici 2030. Pour y arriver, Candriam publiera sa nouvelle stratégie pour protéger le climat début 2022. Elle précisera des mesures prises pour réaliser la décarbonation au sein de ses fonds et de sa stratégie d’investissement, aligné avec l’Accord de Paris. Au-delà de l’intégration des émissions de scope 1 et 2, la société de gestion veut également prendre en compte des objectifs climatiques au sein de la recherche ESG et des objectifs d’investissement de fonds. Les émissions relevant du scope 3 seront intégrées le cas échéant. La stratégie de décarbonation de Candriam sera également basée sur le renforcement de l’exercice des droits de votes lors des assemblées générales ainsi qu’un engagement actionnarial fort sur le climat, notamment auprès des investissements présentant les risques climatiques plus élevés. Candriam gère actuellement environ 150 milliards d’euros d’actifs.

Franklin Resources, la holding d’investissement qui agit sous le nom commercial de Franklin Templeton, a conclu un accord en vue d’acquérir Lexington Partners, une société spécialisée dans l’acquisition de participations de seconde main dans des fonds de private equity. Cette dernière, qui compte 35 associés, s'était mise en vente récemment. Le prix de la transaction s'élève à 1,75 milliard de dollars. Lexington Partners a été fondée en 1994 et gère quelque 34 milliards de dollars. Le géant américain, qui gère 1.500 milliards de dollars, vient donc ajouter une nouvelle expertise à son arc sur l’alternatif, qui comptent Clarion Partners, Benefit Street Partners et K2 Advisors. Dans ce domaine, ses actifs atteignent environ 200 milliards de dollars. Le groupe est surtout connu pour ses expertises en gestion obligataire et action traditionnelles. Il a aussi récemment fait l’acquisition de ‘O’Shaughnessy Asset Management, en gestion quantitative.

Les États-Unis ont dévoilé mardi un plan visant à réduire les émissions de méthane de gaz à effet de serre provenant des opérations pétrolières et gazières dans le cadre de leur stratégie de lutte contre le changement climatique, avec le soutien prudent des groupes environnementaux et des foreurs. L’annonce a coïncidé avec la COP26 sur le climat à Glasgow, en Écosse, où les États-Unis, le deuxième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde, cherchent à reprendre leur leadership sur la scène mondiale. Le président américain Joe Biden s’est fixé pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre de plus de 50% d’ici 2030, mais a du mal à faire adopter une législation sur le climat avec un Congrès profondément divisé. Son administration et l’Union européenne cherchent également à mener un nouveau pacte international visant à réduire de 30% l'économie du méthane d’ici 2030, en attirant la participation de plus de 100 pays. Au centre du plan américain de lutte contre le méthane au niveau national se trouve une proposition de l’Environmental Protection Agency qui, pour la première fois, obligera les opérateurs pétroliers et gaziers à détecter et à réparer les fuites de méthane. Les opérations pétrolières et gazières représentent un tiers des émissions de méthane.

L’Union européenne s’est engagée mardi à allouer un milliard d’euros de son budget au cours des cinq prochaines années à la protection des forêts, dont 250 millions d’euros pour les pays du bassin du Congo, en Afrique centrale. Objectif: «mettre fin à la déforestation », a déclaré Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, lors de la conférence COP26 à Glasgow en Ecosse. La contribution de l’UE s’inscrit dans le cadre d’un vaste programme de financement de 12 milliards de dollars (10,34 milliards d’euros) destiné à protéger, restaurer et gérer durablement les forêts des pays les plus pauvres. Outre l’UE, les autres donateurs incluent la Grande-Bretagne, la Norvège, les États-Unis et le Japon.

Un mouvement porté par les résultats et les décisions très attendues de la Réserve fédérale, mercredi.

Le ratio de dette publique ne devrait finalement que légèrement augmenter cette année à 115,3%, puis reculer à 113,5% l’an prochain, grâce à la plus forte reprise économique observée en sortie de crise, a indiqué le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt aux Echos. Le projet de loi de finances rectificative pour 2021 est présenté ce mercredi en Conseil des ministres. Il assure que «les dépenses ordinaires de l’Etat, c’est-à-dire hors mesures de soutien d’urgence et de relance face au Covid, resteront maîtrisées et conformes à ce que nous avions annoncé pour 2021, à hauteur de 290,5 milliards d’euros. Au total, nous annulons 7,3 milliards de crédits de paiement, et nous ouvrons 9,1 milliards de crédits nouveaux».

Natixis Investment Managers (Natixis IM) vient de recruter Gad Amar comme directeur produit international, ainsi que Mélanie Robinson comme directrice de l’expérience client. Ils seront tous les deux rattachés à Joseph Pinto, le directeur de la distribution pour l’Europe, l’Amérique latine, le Moyen-Orient et l’Asie Pacifique. La seconde sera également rattachée à David Giunta, président-directeur général de la distribution aux Etats-Unis. Le premier était jusqu'à l'été 2020 directeur du développement commercial chez Edmond de Rothschild. Auparavant, il a travaillé sept ans chez BlackRock, où il fut notamment directeur des family offices pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, ainsi que de la distribution pour la France, la Belgique et le Luxembourg. Il a également travaillé six ans chez JPMorgan et cinq ans chez Fidelity. La seconde a notamment travaillé pour Medallia en tant que directrice des services professionnels pour l’Europe du Sud, ainsi que chez American Express.

Macquarie Asset Management, filiale de gestion d’actifs du groupe financieraustralien Macquarie, a nommé John Pickard en qualité de directeur adjoint de sa gestion actions. La nomination est effective depuis ce lundi. L’intéressé travaillera sous les ordres du responsable mondial des actions John Leonard. Au sein de la division actions de Macquarie AM, il se focalisera notamment sur les fonctions de trading, de gestion de risque, de durabilité et celles relatives aux stratégiesquantitatives. Auparavant, John Pickard était associé de la sociétéde conseil londonienneh2glenfern en charge des pratiques ESG. Il a également été responsable des investissements de Martin Currie Investment Management et a occupé plusieurs responsabilités au sein d’UBS Asset Management (responsable de la plateforme actions pour les clients institutionnels et wholesale, responsable des actions asiatiques et des actions européennes). Macquarie AM, qui gérait 531 milliards de dollars d’actifs à fin septembre 2021, a procédé à plusieurs acquisitions ces derniers mois dont celles deWaddell & Reed Financial, des activités actions internationales et obligations d’AMP Capital et de Central Park Group.

Robeco a annoncé ce 2 novembre la nomination de Colin Graham comme directeur des stratégies multi-classes d’actifs et codirecteur des solutions durables multi-classes d’actifs. Colin Graham arrive d’Eastspring Investments (Prudential plc), dont il était directeur des investissements multi-classes d’actifs. Auparavant, il occupa un poste similaire chez BNP Paribas Asset Management à Londres, et fut managing director, codirecteur des stratégies multi-classes d’actifs chez Blackrock. L'équipe Sustainable Multi Asset Solutions de Robeco compte désormais 15 professionnels de l’investissement, et gère environ 15 milliards d’euros d’actifs à l'échelle mondiale.

La société de gestion péruvienne Credicorp Capital est sur le point de s’installer au Mexique pour y lancer une activité de distribution de fonds mutuels et fonds d’investissement pour clients privés, relate Citywire Americas, qui s’appuie sur un document transmis par la firme au régulateur américain des marchés financiersSecurities and Exchange Commission. Le média rappelle que les fonds de pension mexicains (Afores) sont autorisés à investir dans des fonds mutuels internationaux depuis un changement de réglementation survenu en2019 et indique queCredicorp Capital cherche à explorer ce marché avec son nouveau bureau au Mexique. Credicorp Capital gère plus de 18,5 milliards de dollars d’actifs.

L’industrie des fonds d’investissement en Espagne a enregistré une collecte nette de 1,77 milliard d’euros durant le mois d’octobre 2021, selon les données préliminaires de l’association espagnole de la gestion d’actifs Inverco. Les fonds obligataires internationauxet mixtes ont à eux deux cumulé 1,29 milliard d’euros de collecte nette. Côté actions, les investisseurs espagnols ont placé 411 millions d’euros dans des fonds actions internationales et 211 millions d’euros dans des fonds actions mixtes. Les classes d’actifs les plus impactées par des sorties nettes en octobre sont les fonds à capital garanti (-185 millions d’euros de décollecte) et la gestion passive (-130 millions d’euros de décollecte). Le patrimoine total des fonds espagnols continue de battre des records puisqu’il s'élevait à 311,5 milliards d’euros fin octobre, soit une hausse de 1,6% par rapport à fin septembre d’après Inverco.

Le gestionnaire d’actifs américain BlackRock a annoncé, mardi 2 novembre, la clôture de son fonds d’infrastructures climatiques dans les marchés émergents, Climate Finance Partnership (CFP), après avoir levé 673 millions de dollars (580 millions d’euros)auprès de 22 investisseurs. L’objectif de levée de fonds avait été fixé à 500 millions de dollars (431 millions d’euros). Le CFP s’appuie sur une structure de financement public-privé. Quelque 130 millions de dollars ont ainsi été initialement levésauprès des gouvernements français, à travers l’Agence française de développement (AFD) ; allemand, à travers la KfW Development Bank (KfW) ; et japonais, à travers la Japan Bank for International Cooperation (JBIC), ainsi qu’auprès du Grantham Environmental Trust, de la Quadrivium Foundation, d’une autre fondation privée et de la sociétéTotalEnergies. Les 523 millions de dollars restants ont été collectésauprès d’investisseurs incluantAxisCapital, le fonds de pension public suédois AP2, Axa, Dai-ichi Life Insurance, E.ON, Finnish Church Pension Fund, Mitsubishi UFJ Morgan Stanley, Mizuho Bank, MUFG Bank, Richter Family Office, Standard Chartered Bank, Sumitomo Life et un important fonds de pension européen dont BlackRock n’a pas dévoilé le nom. La société de gestion américaine s’est engagée à verser 20 millions de dollars au CFP. Selon un communiqué, le CFP se concentrera sur les investissements dans certains pays non-membres de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) en Asie, en Amérique latine et en Afrique. Des régions dans lesquelles sont attendus une forte croissancede la demande d'électricité etde l’urbanisation ainsi qu’undéveloppement économique rapide au cours des prochaines décennies. Le BlackRock Investment Institute, organe de recherche du gestionnaire américain,jugenécessaire un investissement de1.000 milliards de dollars par an dans des projets à faible émission de carbone dans les pays en développement dans le but d’assurer une transition équitable vers une économie mondiale « zéro émission nette ». Le fonds de BlackRock ciblecertains domaines en matière d’infrastructures climatiques. A savoirla production d'énergie renouvelable connectée au réseau et/ou distribuée; l’efficacité énergétique dans les secteurs résidentiel, commercial et/ou industriel;les solutions de transmission ou de stockage de l'énergie; etles transports et services de mobilité à très faibles émissions ou électrifiés. Le CFPest géré par l'équipe Global Renewable Power de BlackRock Real Assets, dirigée par David Giordano, directeur groupe des énergies renouvelables. A fin juin 2021, la division BlackRock Real Assets gère environ 12 milliards de dollarsdans le secteur des énergies renouvelables et plus de 40 milliards de dollars sur l’ensemble de ses stratégies d’infrastructure. « Le CFP reflète l’engagement de BlackRock à placer la durabilité au centre de toutes nos activités, de l’indiciel aux stratégies de recherche d’alpha, jusqu’aux marchés privés. Le CFP répond à l’un des principaux défis de l’investissement dans la transition vers le « zéro émission nette » dans les pays émergents. Cette structure innovante, dans laquelle chaque dollar du capital catalyseur provenant des banques publiques de développement et de la philanthropie a attiré quatre dollars de capital institutionnel, montre le pouvoir de l’innovation public-privé pour développer l’énergie propre dans les pays émergents d’Asie, d’Amérique Latine et d’Afrique », a commenté Philipp Hildebrand, vice-président de BlackRock.

L'opération s'accompagne d'une évolution de la gouvernance de la société avec la nomination de Benjamin Brochet à la présidence.

Les Principes pour l’Investissement Responsable (PRI, Principles for Responsible Investment), soutenus par les Nations unies, viennent d’annoncer la nomination de David Atkin en tant que nouveau directeur général. Il remplacera Fiona Reynolds, qui a démissionné en juin dernier après huit années de services, afin d’être près de sa famille en Australie. David Atkin rejoindra les PRI le 15 novembre d’abord comme conseiller de Fiona Reynolds, qui reste directrice générale jusqu’au 10 décembre. L’Australien s’installera au siège des PRI à Londres en mars prochain. Fiona Reynolds, pour sa part, rejoindra Conexus Financial, un média financier australien, comme directrice générale. David Atkin arrive d’AMP Capital, une société de gestion australienne, où il était dernièrement le directeur général adjoint. Auparavant, il a travaillé en tant que directeur général au sein des fonds de superannuation australiens, tels que Cbus, ESS Super et Just Super. Il a également servi au conseil d’administration des PRI entre 2009 et 2015. Son ex-supérieur Francesco De Ferrari, qui a dirigé AMP entre 2018 et mi-2021, est par ailleurs pressenti pour prendre la tête du futur pôle réunifié de gestion de fortune de Credit Suisse. Lancés en 2006, les réseaux des PRI comptent aujourd’hui 4.300 signataires représentant 121.000 milliards de dollars (104.000 milliards d’euros) d’encours sous gestion.

HSBC Asset Management a annoncé ce 2 novembre la nomination de Daisy Ho au poste de directrice générale pour l’Asie Pacifique, et directrice pays de Hong Kong. Elle remplacera Pedro Bastros, qui a été promu au poste nouveau crée de directeur d’investissement pour des marchés internationaux et stratégiste en Asie. Au sein de son nouveau poste, Daisy Ho sera responsable de renforcer la présence d’HSBC AM à Hong Kong ainsi qu’élargir la part de marché en Chine, en Inde et dans les pays de l’Asean. Daisy Ho arrive de la société de gestion américaine Fidelity, où elle était dernièrement présidente pour la Chine. Entrée en 2005, elle a occupée plusieurs postes seniors comme managing director pour l’Asie (ex-Japon) et responsable du business institutionnel en Asie (ex-Japon). Avant de rejoindre Fidelity, elle a travaillé au sein des divisions de la gestion d’actifs et la gestion de la fortune chez J.P. Morgan, Axa et Hang Seng Bank.

Franklin Resources, la holding d’investissement qui agit sous le nom commercial de Franklin Templeton, a conclu un accord en vue d’acquérir Lexington Partners, une société spécialisée dans l’acquisition de participations de seconde main dans des fonds de private equity. Cette dernière, qui compte 35 associés, s'était mise en vente récemment. Le prix de la transaction s'élève à 1,75 milliard de dollars. Lexington Partners a été fondée en 1994 et gère quelque 34 milliards de dollars.

La société de gestion Candriam vient d’annoncer ce 2 novembre ses objectifs de décarbonation, dont la réduction de 50% des émissions de gaz à effet de serre générées par une part significative de son portefeuille d’investissements d’ici 2030.

Franklin Resources, la holding d’investissement qui agit sous le nom commercial de Franklin Templeton, a conclu un accord en vue d’acquérir Lexington Partners, une société spécialisée dans l’acquisition de participations de seconde main dans des fonds de private equity. Cette dernière, qui compte 35 associés, s'était mise en vente récemment. Le prix de la transaction s'élève à 1,75 milliard de dollars. Lexington Partners a été fondée en 1994 et gère quelque 34 milliards de dollars. «Cette acquisition renforcera les capacités de Franklin Templeton en matière d’actifs alternatifs, en complétant ses forces existantes dans les domaines de l’immobilier, du crédit privé et des stratégies de fonds spéculatifs, à un moment où les investisseurs allouent de plus en plus de capitaux à travers toute la gamme d’offres d’actifs alternatifs», commente un communiqué. Le géant américain, qui gère 1.500 milliards de dollars, vient donc ajouter une nouvelle expertise à son arc sur l’alternatif, qui comptent Clarion Partners, Benefit Street Partners et K2 Advisors. Dans ce domaine, ses actifs atteignent environ 200 milliards de dollars. Le groupe est surtout connu pour ses expertises en gestion obligataire et action traditionnelles. Il a aussi récemment fait l’acquisition de ‘O’Shaughnessy Asset Management, en gestion quantitative.

Credit Suisse va réunir ses pôles de gestion de fortune pour la Suisse, l’Asie et l’international au sein d’une même entité, relaye Finews. Une annonce officielle devrait être effectuée dans le milieu de la semaine. Le pôle couvrirait 853 milliards de francs suisses (808 milliards d’euros) d’encours sous gestion. La direction pense recruter Francesco De Ferrari, un ancien directeur de la banque privée en Asie, pour diriger cette nouvelle structure, croit savoir le média suisse. Il a quitté la direction générale de l’australien AMP en avril dernier, 28 mois après son arrivée.

Nicolas Namias, le directeur général de Natixis, ne cache pas ses ambitions de faire grandir son groupe dans la gestion d’actifs. Dans un entretien au Financial Times paru ce 2 novembre, il explique ainsi être «clairement parmi les consolidateurs de cette industrie», ajoutant que «l’Asie est certainement une aire d’expansion». Il estime pouvoir faire une «manoeuvre stratégique» avec «la possibilité de coter en Bourse l’activité de gestion d’actifs afin de financer un important projet de fusion acquisition». Le Financial Times indique que le dirigeant s’est refusé à donner les raisons du retard pris pour la cession de la participation du groupe dans la boutique H2O AM au coeur d’un scandale financier en raison d’une détention excessive d’actifs illiquides appartenant au financier allemand «controversé» Lars Windhorst. H2O a repris le pilotage de ses activités commerciales et ne sera plus consolidé dans les comptes de Natixis à partir de maintenant. Natixis, retiré de la Bourse cette année, ne se concentre plus que sur deux activités: la gestion d’actifs et la banque de financement et d’investissement. Son activité d’assurance et de paiement a été transférée cette année à sa maison-mère BPCE. L’entité a vu ses effectifs diminuer de 16.300 environ à 12.000.

Le gérant néerlandais Robeco vient de recruter deux responsables commerciales senior pour ses bureaux de Genève et Zurich. Le premier accueille Julie Van Campenhoudt pour les clients wholesale et institutionnels en Romandie, et le second Carolin Hefele pour les clients wholesale en Suisse alémanique. Julie Van Campenhoudt arrive d’Oddo BHF Asset Management, où elle était responsable des ventes wholesale pour la Suisse romande depuis 2016. Auparavant, elle fut responsable de comptes clés dans l'équipe de vente actions suisses institutionnelles chez Helvea (groupe Baader Bank) à Genève. Elle a débuté sa carrière à Madrid dans la vente institutionnelle d’actions ibériques chez Kepler Cheuvreux puis chez Fidentiis Equities (désormais Grupo Bestinver). Carolin Hefele arrive de Janus Henderson Investors, où elle était directrice des ventes pour la Suisse. Auparavant, elle fut responsable du développement commercial chez Standard Life Aberdeen à Zurich et responsable des ventes institutionnelles d’actions européennes chez MainFirst Bank AG.