L’indice des hedge funds de Morningstar, le Morninstar MSCI Composite Hedge Fund Index, a progressé de 1,9% au mois de janvier et affiche un gain de 6,3% sur les douze derniers mois. Pratiquement toutes les composantes de l’indice son restées orientées à la hausse en janvier, à l’exception des stratégies short bias et systematic trading.Parmi les résultats notables du mois, le Morningstar MSCI Small Cap Hedge Fund Index a enregistré une performance de 3,9% et le Morningstar MSCI Emerging Markets Hedge Fund Index affiche un gain de 3%.
Peter Bofinger, l’un des «sages» allemands, estime que la Banque centrale européenne doit réduire son taux de refinancement d’un demi-point. «Il faudrait que la BCE ramène son principal taux directeur de 0,75% à 0,25%», déclare ce conseiller économique du gouvernement allemand dans un entretien publié mercredi par le journal autrichien Kurier. «Lorsque les banques empruntent, la BCE perçoit un intérêt de 0,75%. Lorsque les banques déposent, elle ne verse aucun intérêt. A l’heure actuelle, la BCE tire de l’argent de banques affaiblies, ce qui n’a aucun sens.»
L’Allemagne a placé mercredi 3,137 milliards d’euros d’obligations à cinq ans, attirant une demande identique à celle d’une précédente adjudication faite en février, mais entretemps le rendement a baissé. Le ratio de couverture est resté à 1,9 mais le rendement moyen est de 0,45% contre 0,68% pour l’adjudication du 6 février.
La France réfléchit à l'émission d’un nouvel emprunt de référence (benchmark) à 30 ans, a déclaré Maya Atig, directrice adjointe de l’Agence France Trésor (AFT). L’AFT avait déjà indiqué en décembre qu’elle envisageait cette année la création d’une nouvelle obligation assimilable du Trésor (OAT) à 30 ans et d’une nouvelle OAT indexée sur l’inflation de la zone euro (OATei) à 10 ans. Maria Cannata, directrice générale de l’agence de gestion de la dette italienne, a également évoqué l'éventualité pour son pays d'émettre du papier à 30 ans.
Le plus ancien des indices actions outre-Atlantique a battu hier ses records en séance et en clôture, sur fond d’espoir d’une amélioration de l’économie américaine. La progression s’est répandue à l’ensemble des secteurs de la cote. L’indice Dow Jones a clôturé en hausse de 0,89% à 14.253,77 points, dépassant le plus haut du 9 octobre 2007.
Dix-neuf personnalités américaines, dont d’anciens secrétaires au Trésor, ont exhorté mardi le Congrès à ratifier la réforme de la gouvernance du Fonds monétaire international (FMI) pour lever ainsi le dernier obstacle à son entrée en vigueur. «Nous (...) exhortons le Congrès à continuer d’apporter son soutien bi-partisan et ancien au Fonds monétaire international au nom de nos propres intérêts et du système mondial», écrivent ces personnalités dans un courrier adressé aux leaders républicain et démocrate du Congrès et publiée par le groupe de réflexion The Bretton Woods Committee.
Le décès du président vénézuélien Hugo Chavez la nuit dernière pourrait ouvrir une période relative instabilité politique dans le pays. «Ce qui n’est jamais une bonne chose pour les exportations pétrolières», comme le souligne l’universitaire spécialiste de l’énergie et de géopolitique Amy Myers Jaffe. Durant la présidence de quatorze années d’Hugo Chavez, la production nationale a chuté de 3,5 à 2,3 millions de barils par jour.
L’International Swaps and Derivatives Association (Isda) s’attelle à la plus grande réforme du marché des dérivés de crédit depuis 2003. L’association new yorkaise interroge les acteurs du marché sur une série de modifications pouvant être apportées aux standards régissant les CDS. L’une des options consisterait à permettre le dénouement des CDS sur les souverains avec d’autres actifs lors d’un échange obligataire.
A la suite de la démission surprise de Steven Vanackere, pointé du doigt pour son rôle supposé dans une transaction impliquant Belfius, Koen Geens a été nommé hier soir au poste de ministre des Finances. Avocat et directeur au sein de BNP Paribas Fortis, ce dernier a également été conseiller économique du leader flamand Kris Peeters. Il est diplômé d’Harvard et de l’université de Louvain.
La société d’investissement Eurazeo a démarré hier la cession de sa participation de 10,2% au capital d’Edenred, connu pour ses titres restaurants. Cela via un placement privé, a déclaré un porte-parole. Eurazeo détenait 15% des droits de vote dans l’ex-filiale d’Accor introduite en Bourse en 2010. Colony Capital, avec qui Eurazeo avait constitué un concert d’actionnaires, a réaffirmé de son côté qu’il restait engagé à demeurer à moyen terme au capital du spécialiste des services prépayés. L’actionnaire, qui détenait au 28 février 11,29% du capital d’Edenred et 14,08% des droits de vote, a précisé rester «confiant dans les perspectives de croissance future d’Edenred et dans son potentiel de création de valeur».
Groupe Bruxelles Lambert propose d’augmenter son dividende annuel de 2% à 2,65 euros par action, après que son bénéfice a plus que triplé en 2012 à la suite de plusieurs cessions. Le groupe, contrôlé en partie par l’homme d’affaires belge Albert Frère, a notamment cédé 10% du capital du chimiste Arkema et 2,3% de Pernod Ricard au cours de l’année. Le bénéfice net de GBL est ainsi ressorti à 276 millions d’euros en 2012, contre 75 millions d’euros l’année précédente. Dans un entretien au quotidien Les Echos, l’administrateur délégué Gérard Lamarche, qui souligne la «stratégie active de portefeuille» poursuivie l’an dernier, se déclare prêt à faire de nouvelles acquisitions en Europe, fort d’un trésor de guerre de 3,3 milliards d’euros. «Nous sommes en chasse, mais nous ne sommes pas pressés. Il faut que l’opération se fasse au juste prix», avance le dirigeant.
La coopérative Cap Seine a notifié à l’Autorité de la concurrence son intention de racheter à LBO France sa part dans le distributeur de pommes de terre Pom’Alliance. Le fonds d’investissement avait pris le contrôle en 2008 de la société, qui réalisait à l’époque un chiffre d’affaires de 116 millions d’euros.
Le stimulus monétaire agressif de la Réserve fédérale rendra plus difficile pour la banque centrale américaine la mise en œuvre d’un retrait sans heurt des politiques non conventionnelles, a estimé le président de la Fed de Richmond Jeffrey Lacker. « Je crains que de petites erreurs puissent avoir de grandes conséquences», a-t-il déclaré.
Citant des personnes proches des discussions, le quotidien avance que Barack Obama a demandé à Gary Gensler d’effectuer un second mandat à la tête du régulateur américain des marchés à terme, la Commodity Futures Trading Commission. Le mandat en cours se termine en fin d’année. L’intéressé hésite face à d’autres opportunités.
Le quotidien croit savoir que la société de private equity a réduit d’un quart environ son objectif de levée de fonds pour son nouveau véhicule d’investissement. Permira a informé les investisseurs qu’elle visait désormais une collecte comprise entre 4 et 5 milliards d’euros, contre un objectif initial de 6,5 milliards. Les premiers investissements pourraient intervenir dès le mois prochain.
Le Groupe AXA s’est récemment doté d’une politique d’investissement responsable (IR) ; qu’est-ce que cela signifie ? Laurent Clamagirand, Directeur des Investissements Groupe AXA : Après plusieurs années de travail, nous avons en effet décidé, en 2012, de formaliser et d’officialiser une politique d’IR. Celle-ci repose sur l’intégration de facteurs ESG dans les processus d’investissement et d’engagement actionnarial. Nous avons la conviction - de plus en plus documentée - que ces facteurs peuvent avoir un impact sur les rendements et la gestion des risques. Aussi, nous sommes convaincus que la prise en compte de ces critères est une évolution logique pour un assureur, dont le métier est de gérer les risques de long terme. C’est une étape très importante et un pas significatif que nous franchissons. Il s’agit en effet d’une démarche au niveau du groupe : elle devra à terme concerner une grande partie de nos 500 milliards d’euros d’actifs pour compte propre. Notre politique IR est fondée sur une démarche complète : intégration progressive de critères ESG dans nos mandats de gestion, prise en compte de considérations ESG dans nos politiques de vote, instructions spécifiques pour certains secteurs sensibles, comme celui de la défense, et investissements dédiés à certains projets qui touchent aux énergies renouvelables, à la pauvreté, à la santé ou à la prévention des risques. Comment cette politique s’articule-t-elle avec les Principes pour l’investissement responsable (PRI) ? L. C.: Cette politique d’IR répond bien sûr aux engagements que nous avons pris en signant les PRI. Ces principes, rédigés sous les auspices de l’ONU, engagent les signataires à intégrer des critères ESG dans leur politique d’investissement et à en rendre compte publiquement. Par ailleurs, il est important de souligner qu’adhérer à ces principes permet de faire avancer l'élaboration de positions de Place pour l’industrie, de façon collaborative aux côtés des autres signataires. Quel va être l’impact de cette politique d’IR ? L. C.: Au sein d’AXA, nous sommes persuadés que cette politique peut avoir une incidence positive pour le groupe. En effet, intégrer de façon proactive ces critères peut se révéler pertinent en termes de performance ou de gestion des risques, puisque cela fait progresser notre analyse des risques et permet de mieux protéger notre réputation et nous préserve de certains investissements controversés. Cette politique et cet engagement public sont l’aboutissement d’un travail de fond pour aligner les intérêts de long terme de nos clients et ceux du Groupe AXA et faire participer toutes nos filiales.
L’ERAFP souhaite s’adjoindre les services d’un cabinet de conseil chargé d’effectuer une étude d’opportunité et de faisabilité dans le cadre de l’acquisition d’un outil de reporting. Pour lire l’avis complet : cliquez ici
Après avoir eu recours pour la première fois à un gestionnaire de transition, dans le cadre d'opérations de prélèvement sur les réserves techniques de l'Agirc et de l'Arrco, Philippe Goubeault, directeur financier du GIE, tire un premier bilan de l'expérience.
Le rythme de croissance du secteur des services aux Etats-Unis s’est, contre toute attente, accéléré en février, à la faveur d’une hausse des nouvelles commandes et d’une bonne tenue de la demande pour des produits à l’exportation, selon les données de l’Institute for Supply Management. L’indice ISM des services s’est ainsi établi à 56 le mois dernier, contre 55,2 en janvier.
L’activité sur le marché des crédits immobiliers a légèrement rebondi en février en France par rapport à un mois de janvier en fort recul (-21,5%), à la faveur de taux qui restent historiquement bas, selon le tableau de bord mensuel de l’Observatoire Crédit logement/CSA. Le nombre de crédits accordés le mois dernier a progressé de 6,9% par rapport en janvier.
La Commission européenne et la BCE ont estimé que la réforme du secteur bancaire espagnol était en bonne voie mais que Madrid devait mettre en œuvre de nouvelles réformes, comme une hausse de la taxe sur les carburants, face aux risques élevés qui pèsent sur l'économie. Elles considèrent en outre que les banques n’auront pas besoin de plus que les 41,4 milliards déjà versés.
Le gouvernement espagnol a joint sa voix à celle de la France mardi, demandant un peu plus de temps à la Commission européenne pour réduire ses déficits, soulignant que Bruxelles allait vraisemblablement entendre sa requête d’une oreille favorable au vu de la profonde récession dans laquelle elle est plongée.
P { margin-bottom: 0.08in; } According to initial estimates by the BlackRock Institute, th 4,798 ETPs worldwide at the end of February (compared with 4,793 at the end of January) posted inflows of USD10.6bn last month (compared with USD37bn in January, USD38.7bn in December, and USD15.6bn in February 2012).Year to date, net inflows have totalled USD47.6bn, of which USD37.7bn have been in the United States, and USD7.9bn in Europe.As of 28 February, assets were down by USD7bn in one month, to USD2.037trn, but remain higher than USD1.944trn in assets as of the end of December, and USD1.720trn as of the end of February 2012.
P { margin-bottom: 0.08in; } On 1 March, Russell Investments launched a campaign to update its indices, which will conclude on 1 July, with a provisional list of the components of the Russell 3000, Russelll Microcap and Russell Global indices to be published on 14 June. The US group has already announced that it will reclassify Greece, which is moving from the developed to the emerging markets category. In the three-year observation period, Greece has not satisfied the macroeconomic and operational risk criteria which constitute developed market status, but it does satisfy the criteria in place for emerging markets.
State Street Global Advisers a annoncé le 4 mars la nomination avec effet immédiat de Maria Dwyer en qualité de chief risk officer.Maria Dwyer travaillait précédemment en tant que chief regulatory officer chez MFS Investment Management.