Bruxelles remet à plus tard la réforme de la solvabilité des fonds de pension. La révision de la directive IORP lâche du lest sur les règles d’investissement.
La révision de la directive IORP lâche du lest sur les règles d’investissement mais entend en revanche resserrer la gouvernance et le contrôle des risques
La Commission européenne a ouvert une enquête approfondie sur des réductions fiscales accordées en France aux grands consommateurs d'énergie, qu’elle juge a priori contraires aux règles de concurrence de l’Union européenne. L’exécutif européen a toutefois validé le nouvel arrêté sur le tarif de rachat dans le secteur de l'éolien.
Parallèlement au soutien approuvé par le FMI (lire page 4), le Sénat américain et la Chambre des Représentants ont adopté hier à une large majorité des propositions de loi visant à fournir une aide à l’Ukraine et à autoriser des sanctions supplémentaires à l’encontre d’intérêts russes.
Selon Bloomberg, la Grèce pourrait recevoir dès la semaine prochaine un engagement des autorités de la zone euro sur le versement d’une tranche d’aide de 8,3 milliards d’euros. Le pays devra faire face en mai au remboursement de 12,5 milliards d’euros de dette gouvernementale, incluant du papier à court terme.
Rusal a forcé le London Metal Exchange à reporter sa réforme liée au stockage des métaux dans ses entrepôts. Le producteur russe d’aluminium, qui contestait les conditions dans lesquelles le LME avait consulté le marché pour proposer sa réforme, a obtenu gain de cause devant la justice britannique jeudi. Rusal estimait que les nouvelles règles, qui devaient s’appliquer au 1er avril, lui coûteraient plusieurs dizaines de millions de livres. Le LME cherchait à réduire les «files d’attente» à la sortie des entrepôts, accusées de faire monter artificiellement les prix de l’aluminium.
Karel De Gucht, le commissaire européen au commerce, a lancé jeudi une consultation sur la protection des investisseurs dans le cadre du TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership), l’accord de libre échange qui est en cours de négociation entre l’Union européenne et les Etats-Unis. La consultation porte plus spécifiquement sur le règlement des litiges opposant des investisseurs à un Etat devant les tribunaux d’arbitrage internationaux.
Le Conseil constitutionnel a censuré jeudi une partie essentielle de l’article 1 de la loi visant à reconquérir l'économie réelle, dite aussi «loi Florange». L’article ouvrait notamment la voie à des pénalités pour les entreprises fermant un site rentable. Le Conseil explique dans un communiqué que les dispositions sur le refus de cession d’un établissement en cas d’offre de reprise et la sanction de ce refus sont «contraires à la liberté d’entreprendre et au droit de propriété». Il censure aussi les dispositions prévoyant une pénalité en cas de non respect de l’obligation de recherche d’un repreneur. Le Conseil constitutionnel a par ailleurs jugé conformes à la Constitution les dispositions contestées de l’article 8 (information du comité d’entreprise en cas d’offre publique d’acquisition) et de l’article 9 (modalités de distribution d’actions gratuites).
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé jeudi une aide de 14 milliards à 18 milliards de dollars (10,2 à 13 milliards d’euros) pour l’Ukraine, initiative qui permettra de débloquer de nouveaux crédits d’un montant total de 27 milliards de dollars sur les deux prochaines années. Cet accord est subordonné à l’aval du conseil d’administration du FMI, qui l’examinera en avril, «une fois que les autorités auront adopté un train de mesures préalables énergiques et globales propres à stabiliser l'économie et à créer les conditions d’une croissance durable». Parmi les réformes, Kiev va devoir laisser sa monnaie, la hryvnia, fluctuer davantage par rapport au dollar, augmenter les prix du gaz facturés aux ménages, procéder à une refonte des finances du secteur de l'énergie et adopter une politique budgétaire plus rigoureuse. «Le fait que nous appliquions le programme montre que nous n’envisageons pas de restructuration de la dette à ce stade», a précisé un porte-parole du Fonds.
En troisième estimation, le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a progressé de 2,6% en rythme annualisé sur les trois derniers mois de 2013, montrent les statistiques publiées jeudi par le département du Commerce. La croissance avait été estimée le mois dernier à 2,4%. Cette révision à la hausse reflète notamment des dépenses de consommation plus importantes qu’estimé initialement.
Les deux gestionnaires d’actifs ont dévoilé un accord de partenariat portant sur la gestion de dette privée. Amundi prendra à cette occasion une participation de 12,8% au capital de Tikehau IM (au même niveau que le partenaire historique Crédit Mutuel Arkéa) et de 7,3% au capital de Tikehau Capital Advisors, structure de tête du groupe Tikehau, aux côtés de ses associés et d’UniCredit. La coopération vise à «offrir aux clients institutionnels et particuliers des produits à forte valeur ajoutée correspondant à leurs besoins de rendement dans un contexte de marché de taux bas».
Standard Life change d’envergure sur le terrain de la gestion d’actifs. Quelques jours après avoir reconnu l’existence de «discussions exclusives et avancées» (lire News Managers du 24 mars 2014), le groupe financier britannique a annoncé, ce 26 mars, que sa filiale Standard Life Investments (SLI) a fait l’acquisition de la société de gestion Ignis Asset Management (Ignis AM) auprès de sa maison-mère, l’assureur britannique Phoenix Group. Sous réserve du feu vert des autorités de régulation, la transaction devrait être finalisée au plus tard d’ici le 30 juin 2014.SLI va débourser 390 millions de livres en cash (environ 467 millions d’euros) pour s’emparer d’Ignis AM, un montant qui inclut le capital réglementaire, a précisé l’établissement financier. L’opération valorise ainsi Ignis AM à 7,5 fois son Ebitda 2013, avant synergies.Dans le cadre de cette transaction, SLI a également noué une alliance stratégique avec Phoenix Group lui permettant de fournir ses services de gestion d’actifs à l’ensemble des filiales d’assurance vie du groupe, avec la possibilité de gérer tout portefeuille d’actifs que Phoenix Group pourrait acquérir dans le futur. «Cette acquisition est totalement complémentaire de nos activités et approfondi nos capacités d’investissement tout en élargissant notre base de clientèle tierce et en renforçant notre position stratégique», a commenté Keith Skeoch, directeur général de Standard Life Investments. De fait, SLI (184,1 milliards de livres d’actifs sous gestion) change radicalement de taille et renforce considérablement ses positions sur le marché de la gestion d’actifs. Avec 59 milliards de livres d’actifs sous gestion et un chiffre d’affaires de 150 millions de livres à fin 2013, Ignis AM fait en effet parti du Top 15 des gestionnaires d’actifs au Royaume-Uni. A l’issue de la transaction, SLI va alors porter ses actifs sous gestion à près de 250 milliards de livres, talonnant voire dépassant certains de ses concurrents tels Aviva Investors ou M&G. Mieux, cette acquisition lui permet d’accroître les encours gérés pour le compte de la clientèle externe à 64 % de ses encours totaux. En parallèle, les revenus tirés des actifs gérés pour le compte de tiers représenteront 81 % de ses revenus totaux à l’issue de cette acquisition. D’un strict point de vue financier, SLI sort également renforcé. La transaction doit en effet lui permettre d’atteindre une marge sur Ebitda de 45 % à horizon 2017, contre 37,3 % fin 2013. En parallèle, la société de gestion table sur des économies de coûts de plus de 50 millions de livres à l’issue de la troisième année pleine de propriété. «Il n’y aura pas de suppressions de postes», a toutefois certifié Keith Skeoch.Phoenix Group ne perd pas non plus au change, l’opération lui permettant en effet de renforcer significativement sa structure financière. «La cession d’Ignis va augmenter notre valeur intrinsèque (embedded value, NDLR) de 237 millions de livres (pour atteindre 2,6 milliards de livres, NDLR) et accroître notre flexibilité financière via le pré-remboursement de notre dette de 250 millions de livres, a ainsi observé Clive Bannister, directeur général de l’assureur britannique. En outre, elle nous permet de réduire notre coefficient d’endettement de 39 % (baisse de 5 points, NDLR) et, ainsi, d’atteindre notre objectif initial de 40 % avec deux ans d’avance sur le calendrier que nous nous étions fixé.»
Alors que sa maison mère Phoenix Group vient d’annoncer sa cession à Standard Life Investments (lire par ailleurs), Ignis Asset Management a fait état, ce 26 mars, d’une croissance de 14 % de ses bénéfices opérationnels en 2013. De fait, son résultat opérationnel s’établit à 49 millions de livres fin 2013 contre 43 millions de livres fin 2012. Dans le même temps, ses revenus s’affichent à 150 millions de livres fin 2013 contre 143 millions en 2012, soit une hausse de 4,9 %. Cette progression est à mettre au crédit de la croissance de son activité pour le compte de la clientèle externe. Sur ce segment, Ignis AM a en effet enregistré des souscriptions nettes de 1,9 milliard de livres l’an dernier, contre 1,6 milliard de livres en 2012. Résultat, les actifs gérés pour compte de tiers représentent 22 % du total au 31 décembre 2013, contre 11 % seulement en 2010 et 19 % en 2012. A fin 2013, les encours pour compte de tiers s’élèvent désormais à 15 milliards de livres, contre 11,9 milliards fin 2012.Seul bémol, les actifs sous gestion d’Ignis AM sont restés stables d’une année sur l’autre. Ils s’affichent en effet à 59,1 milliards de livres fin 2013, contre 59 milliards fin 2012. En incluant les actifs supervisés et conseillés, ses encours ressortent à 65,9 milliards de livres fin 2013, contre 66 milliards de livres fin 2012.
Edmond de Rothschild Asset Management a recruté Greg Clerkson en tant que responsable des relations avec les consultants à l’échelle internationale. Basé à Londres, il travaillera sous la responsabilité de Florence Dard, directeur institutionnels Europe et fonds souverains. Greg Clerkson était précédemment « principal » et responsable des relations avec les consultants à l’échelle mondiale pour BlueCrest Capital Management. Il était arrivé en 2012 en provenance de Russell Investments où il officiait en tant que directeur et responsable Alternative Investment Consulting (EMEA).
James Tomlinson a rejoint Muzinich & Co en tant que sales manager à Londres, rapporte Fund Web. L’intéressé vient de Schroders où il a passé 10 ans au développement.
Insight Investment Fund Management Limited et BNY Mellon Global Funds ont annoncé la fermeture temporaire aux nouveaux investisseurs (soft closing) des fonds Absolute Insight Equity Market Neutral Fund et BNY Mellon Absolute Return Equity Fund. A partir du jeudi 27 mars, les produits gérés par la boutique de la galaxie BNY Mellon n’accepteront plus temporairement de souscriptions de la part de nouveaux investisseurs, indique un communiqué. L’objectif est de préserver l’intérêt des souscripteurs présents dans le fonds et de maintenir une flexibilité de gestion pour les deux produits. L'équipe gérant les deux fonds est à la tête de 2,6 milliards de livres.
La boutique américaine JMC Asset Management s’apprête à lancer son premier fonds actions Ucits dont l’objectif est d’offrir aux investisseurs l’accès aux meilleurs «stock pickers» des Etats-Unis, baptisé JMCAM US Equity fund, révèle Citywire Global. Ce véhicule, qui attend le feu vert des autorités de régulation, adopte une stratégie multi-gérant qui combinera les meilleurs «stock pickers» américains et utilisera comme indice de référence le Russell 3000 Index. Contrairement à un fonds de fonds traditionnel, ce véhicule intégrera les meilleures valeurs à partir d’une sélection des meilleurs gérants de fonds actions américains plutôt que d’inclure leur portefeuille entier.Le fonds sera enregistré sur The Independent Ucits Platform, une plateforme domiciliée au Luxembourg. Andbank Asset Management interviendra en tant que fournisseur de services tandis que Citibank International jouera le rôle de conservateur et dépositaire.JMC Asset Management a été fondée à New York en 2012 par Grégoire Painvin, un ancien gérant d’ABN Amro.
Le Crédit du Nord vient de lancer son fonds éligible au PEA-PME. Etoile PME, dont la gestion est déléguée à Amundi, cible uniquement des entreprises cotées dont la capitalisation boursière est supérieure à 50 millions d’euros et qui offrent un certain niveau de liquidité sur le marché, soit un champ d’investissement riche et diversifié, tant sur le plan géographique (pays de la zone euro) que sectoriel. Par ailleurs, deux critères sont privilégiés pour choisir les valeurs qui composent le portefeuille d’Etoile PME : la qualité du management et le potentiel de croissance.Les sociétés sélectionnées se caractérisent aussi par des positions importantes sur des marchés porteurs, une croissance des bénéfices soutenue par l’innovation, des gains de parts de marché ou des acquisitions, une pérennité du modèle de croissance (pression concurrentielle soutenable, structure financière solide,…), indique un communiqué.Caractéristiques :Code ISIN : FR0011637115Frais d’entrée maximum : 2 %Frais de sortie : NéantFrais courants annuels maximum : 1,65 % de l’actif net moyenSouscription minimum - 1ère/ultérieures Un dix-millième de part/Un dix-millième de partValorisation Quotidienne
PhiTrust Impact Investors, société de gestion spécialisée dans la gestion de fonds commun de placement destinés au financement d’entreprises innovantes non cotées, a annoncé le 26 mars le lancement du FCPI PhiTrust Innovation III.Le FCPI PhiTrust Innovation III investira en France et en Europe dans des sociétés développant des produits ou services technologiques innovants. Son objectif est d’apporter une solution à ces enjeux sociaux ou environnementaux nouveaux.Le FCPI PhiTrust Innovation III bénéficiera de l’expertise d’investisseurs expérimentés dans l’accompagnement de jeunes entreprises de croissance et rompus à la problématique du financement d’activités favorisant l’innovation sociale et le développement durable. Principales caractéristiques du FCPI Société de gestion : PhiTrust Impact Investors Dépositaire : BNP Paribas Securities Services Zone géographique : France, Union européenne Durée de vie du fonds : 8 ans, prorogeable deux fois un an sur décision de la société de gestion, soit jusqu’au 30 juin 2024 au plus tard Durée de blocage des parts : Jusqu’au 30 juin 2022, sauf (i) cas de déblocage anticipé prévu par le Règlement du FCPI ou (ii) prorogation de la durée de vie du FCPI, soit jusqu’au 30 juin 2024 au plus tard Valeur d’origine des parts A : 100 €, hors droits d’entrée, jusqu’à l’établissement de la première valeur liquidative puis le montant le plus élevé (hors droits d’entrée) entre la valeur nominale et la valeur liquidative des parts Souscription minimale : 10 parts puis en nombre entier de parts Valorisation : Semestrielle Code ISIN : FR0011768407 (part A) Droit d’entrée et de sortie : 0,50 % TTC (taux de frais annuels moyens,TFAM, Gestionnaire et distributeur maximum) Frais récurrents de gestion et de fonctionnement : 3,44 % TTC Frais de constitution du Fonds : 0,08 % TTC Frais non récurrents de fonctionnement liés à l’acquisition, au suivi et à la cession des participations : 0,70% TTC
PhiTrust Impact Investors vient de lancer le FCPI PhiTrust Innovation III. Il sera investi en France et en Europe dans des sociétés développant des produits ou services technologiques innovants. Son objectif est d’apporter une solution à ces enjeux sociaux ou environnementaux nouveaux.PhiTrust Impact Investors est une société de gestion française spécialisée dans la gestion de fonds de capital risque dédiés au financement d’entreprises non cotées apportant un bénéfice sociétal à la collectivité.
L’entrée du gestionnaire canadien CPPIB (Canada Pension Plan Investment Board) au capital d’Orpea (Newsmanagers du 25 mars) constitue un tournant dans l’histoire du spécialiste de la dépendance. «L’entrée de CPPIB change la physionomie de la société. Nous avons désormais à nos côtés un actionnaire puissant qui a une vision à long terme.», a estimé le 26 mars le président du groupe Orpea, Jean-Claude Marian, à l’occasion de la présentation des résultats annuels de la société.CPPIB gèrait fin 2013 plus de 201 milliards de dollars canadiens d’actifs net pour le compte de Canada pension Plan, un des dix plus grands fonds de retraite au monde. Investi partout dans le monde, CPPIB affiche des encours de plus de 34 milliards de dollars en Europe, dont 21,4 milliards de dollars en Europe hors Royaume-Uni. Le gestionnaire canadien va donner beaucoup plus de poids au groupe français à plusieurs niveaux. CPPIB, qui a garanti une augmentation de capital de 100 millions d’euros, va désormais accompagner activement Orpea dans sa stratégie de développement, avec notamment son expertise immobilière puisque CPPIB gère un portefeuille d’actifs immobiliers de quelque 23 milliards de dollars canadiens. CPPIB dispose notamment d’une antenne à Hong Kong dont l’expertise est particulièrement bienvenue au moment où Orpea a de nombreux projets de développement en ChineLast but not least, «la présence d’un tel actionnaire à notre capital nous donne une ouverture sur de nouveaux investisseurs outre-Atlantique», notamment auprès des fonds de pension, relève Jean-Claude Marian. L’influence américaine est déjà pregnante puisque le pourcentage de la dette nette non bancaire est passé de seulement 11% en 2011 à 45% en 2013…
Jusqu’au 16 juin 2014, sous réserve d’une clôture anticipée, la société de gestion spécialiste du private equity Idinvest Partners commercialise un nouveau Fonds commun de placement dans l’innovation (FCPI), Idinvest Patrimoine N°4.Le fonds investit dans des sociétés européennes innovantes à différents stades de leur développement, intervenant essentiellement dans des secteurs technologiques à forte valeur ajoutée : information, télécommunications, électronique, santé et environnement.L’investissement dans le FCPI Idinvest Patrimoine N°4 ouvre droit à une réduction de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune (ISF) égale à 45% de l’investissement hors droits d’entrée ainsi que de l’Impôt sur le Revenu (IR) 2014 en contrepartie d’une durée de blocage de 7 années, prorogeable de deux périodes successives de un an - sur décision de la Société de Gestion.Caractéristiques Valeur de la part : 100 eurosSouscription minimum : 10 parts soit 1 000 euros (hors droits d’entrée).Durée : 7 à 9 ansRachat : Possible à compter du 17/06/2021 sauf prorogation sur décision de la Société de gestionRéduction d’Impôt de Solidarité sur la Fortune égale à 45% de l’investissement (hors droits d’entrée), dans la limite de 18 000 eurosExonération d’impôt sur les plus-values réalisées (hors prélèvements sociaux) au-delà de 5 ans de détention
Natixis vient de boucler ses négociations avec les partenaires sociaux sur les mesures d’accompagnement de son « plan de transformation» qui prévoit 700 suppressions de postes annoncées d’ici à fin 2015 sur le périmètre Natixis SA, rapporte L’Agefi. La transformation annoncée prévoit notamment des transferts d’activités de Paris vers Londres en raison du développement de la clientèle à la City, avec environ 80 postes dans les métiers de taux et matières premières. Une perspective qui a suscité des interrogations dans les équipes concernées, bientôt employées en contrat local par la filiale londonienne de Natixis, avec la flexibilité que ce statut autoriserait en cas de nouvelle restructuration. Par ailleurs, le salaire des banquiers transférés «sera déterminé en fonction des pratiques locales et ne saurait dans tous les cas être inférieur au salaire brut annuel fixe de base du collaborateur au moment de son départ», précise le projet d’accord social, dont L’Agefi a eu connaissance. Enfin, la banque «s’engage à ce qu’aucune suppression de poste pour motif économique ne soit prononcée à l’encontre des collaborateurs volontaires qui partiraient à Londres dans le cadre de ce dispositif pendant une durée de 24 mois à compter de leur embauche par Natixis London Branch».
Allianz Global Investors a recruté Federico Domenichini dans son équipe italienne en tant que responsable Direct Distribution Partners, rapporte Bluerating. Il travaillera sous la direction d’Alberto D’Avenia, responsable Italie d’Allianz GI.Federico Domenichini a précédemment travaillé comme commercial pour Fidelity Investments International, Schroders et Banca Fideuram.
Giordano Lombardo, le vice-président de Pioneer Investment Management et directeur des investissements, a été élu mercredi président d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion d’actifs. L’intéressé occupait déjà ce poste à titre intérimaire depuis la démission de Domenico Siniscalco pour conflits d’intérêts. « Plans d’épargne individuels, ELTIF (European Long-Term Investment Fund) et relance de la prévoyance complémentaire sont trois occasions concrètes de promouvoir une pratique de long terme dans la gestion d’actifs », a déclaré Giordano Lombardo lors de son premier discours en tant que président d’Assogestioni. Pour saisir au mieux ces opportunités, « nous devrons respecter deux conditions », a-t-il ajouté. La première concerne l’engagement à l’échelle européenne. La seconde est relative à la communication et l’éducation financière.
Deux des trois directeurs généraux et cofondateurs de la banque genevoise Syz & Co quittent leurs fonctions. Alfredo Piacentini et Paolo Luban ont décidé de donner une nouvelle orientation à leurs activités, a indiqué la banque le 26 mars dans un communiqué. Le troisième cofondateur, Eric Syz, continuera à diriger le groupe en tant que directeur général.Eric Syz sera épaulé par un comité exécutif, qui comprendra les responsables des trois activités du groupe, soit la banque privée, la gestion d’actifs et les fonds de placements Oyster. Ces responsables étant en place depuis plusieurs années, ce changement n’aura pas d’impact sur l’activité, assure la banque dans son communiqué. La décision d’Alfredo Piacentini et Paolo Luban a été prise d’un commun accord avec le troisième cofondateur, Eric Syz, selon le communiqué.
La banque scandinave Nordea va fusionner son fonds d’actions suédoises Nordea Sverigefond dans le Nordea Swedish Stars, également investi dans des actions suédoises, rapporte Privata Affärer. Dans le même temps, les règles du Swedish Stars seront modifiées afin que le gérant puisse investir dans d’autres pays d’Europe du Nord que la Suède. Le processus de gestion sera aussi révisé. Cette fusion s’inscrit dans le cadre d’un grand ménage dans la gamme de fonds de Nordea, dont la gestion active a été critiquée pour son manque de résultats tangibles par rapport à une gestion passive.
Le marché espagnol des Sicav a connu une année faste en 2013. Selon des données publiées par le cabinet VDOS Stochastics, les encours de ces véhicules ont progressé de 16,75 % l’an dernier pour atteindre 27,57 milliards d’euros.En termes d’actifs sous gestion, Santander arrive en tête du classement avec 4,029 milliards d’euros d’encours gérés dans les Sicav et une part de marché de 14,61 %. En revanche, en termes de collecte nette, la palme revient à Banco Madrid qui a enregistré l’an dernier 269 millions d’euros de souscriptions nettes, devant Gesalcala (197 millions d’euros de collecte nette).