NewAlpha Asset Management, la filiale de La Française AM et d'OFI AM spécialisée dans l'incubation de sociétés de gestion, a annoncé, ce 18 juin, un nouvel investissement accompagné d'un «partenariat d'accélération» avec la société Quest Global Advisors.
Lucas Strojny, ancien Portfolio manager de RMA Asset Management rejoint Stern & Cie en tant que consultant en allocation d’actifs et multigestion. Il avait quitté sa position chez RMA Asset Management en février dernier.
La création d’une filiale commune avec l’un des leaders de la production d'énergie renouvelable en France montre l’appétence de Crédit Agricole Assurances pour l'éolien. Après une première opération dans l'éolien en décembre 2013 via une participation dans une filiale de GDF-Suez, Crédit Agricole Assurances intensifie son investissement dans ce secteur des énergies renouvelables. Le bancassureur a annoncé ce mercredi 17 juin 2015 la constitution d’une filiale commune avec Quadran, l’un des principaux producteurs indépendants d’énergies renouvelables en France. Cette filiale baptisée Quadrica et portée par le fonds Predica Energies Durables géré par Omnes Capital, détiendra à terme un portefeuille d’actifs de plus de 200 mégawatts de projets éoliens terrestres. Elle compte déjà huit projets éoliens terrestres en exploitation d’une capacité totale de 76 mégawatts. Cette opération «renforce sa présence sur le marché des infrastructures sur lequel le groupe possède déjà des participations significatives», indique le bancassureur dans son communiqué.
Alors que l’attention médiatique et académique s’est portée sur les inégalités de revenus, peu d’études s’intéressent aux inégalités de richesse, c’est-à-dire de patrimoine et de capital humain, selon une étude statistique de l’OCDE portant sur ce sujet.
L’indice des indicateurs avancés américains a nettement progressé en mai, grâce au bond des permis de construire, ce qui suggère que la croissance de la première économie mondiale a repris de l'élan après un passage à vide au premier trimestre. Ce baromètre calculé par l’organisation patronale Conference Board a progressé de 0,7% le mois dernier, comme en avril.
Les ministres des Finances de la zone euro réunis ce jeudi à Luxembourg n’ont pas discuté de la proposition de la Grèce d’une restructuration de sa dette parce qu’ils veulent d’abord qu’Athènes mette en œuvre les réformes promises à ses créanciers, a déclaré le président de l’Eurogroupe. La promesse faite en novembre 2012 par l’Eurogroupe à la Grèce d’alléger le fardeau de sa dette tient toujours mais Athènes doit d’abord respecter tous les engagements pris dans le cadre de l’actuel plan d’aide, a-t-il ajouté. La Grèce doit proposer de nouvelles réformes à ses créanciers si elle veut débloquer la situation, a déclaré le président de l’Eurogroupe.
Quels ont été les actifs les plus rémunérateurs depuis les 5, 10, 15, 20, 30 ou 40 dernières années ? L’Institut de l'épargne immobilière et foncière (IEIF) a tenté de réaliser un comparatif des rendements de plusieurs investissements financiers : placements monétaires, immobilier, assurance-vie, actions, obligations, or. Il note que tous ces placements ont eu des rendements supérieurs à l’inflation, en dehors des SICAV monétaires et des forêts sur 5 ans.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The Netherlands-based asset management firm Robeco has announced the launch of the Robeco Global Multi-Factor Credits fund, a credit fund managed with a multifactoral investment strategy. The fund offers diversified and balanced exposure to investment grade corporate bonds with good characteristics with respect to these factors. The portfolio is composed of 150 to 200 issuers. The fund, largely invested in investment grade credit, may also hold a maximum of 10% BB-rated issuers, which allows it to benefit from the attractive characteristics of ‘fallen angel’ or ‘rising star’ businesses. The fund is managed by Patrick Houweling, senior portfolio manager and member of the Robeco credit team.
Comment les marchés financiers valorisent-ils les entreprises? Dans son étude que L’Agefi a pu consulter, Nicolas Klapisz, associé EY, responsable du département Evaluation et Modélisation Financière, s’est concentré sur l’analyse financière faite sur les sociétés du SBF 120 (hors valeurs financières et immobilières). Pour apprécier la valeur d’une entreprise, les analystes citent comme premiers facteurs: le positionnement géographique (62%), le recours à la croissance externe (55%) et la récurrence des cash-flows (31%). «Par rapport à l’an dernier, les analystes sont plus vigilants sur les facteurs de risque, qu’ils soient structurels ou conjoncturels, notamment dans les pays émergents», explique Nicolas Klapisz qui note que le modèle statistique montre une forte corrélation entre performance boursière et part des pays émergents dans le chiffre d’affaires. Lorsque la part des ventes réalisées dans les pays à forte croissance augmente de 1%, le cours progresse de 0,20%. Depuis le début de l’année la vigilance est cependant de mise, même si le responsable considère que l’accélération du mouvement de fusions-acquisitions pourrait constituer un vrai levier pour soutenir la performance boursière.
Lyxor enrichit sa gamme d’ETF smart beta en s’adjugeant les services d’un partenaire prestigieux. Ce mercredi 17 juin, Lyxor ETF, le deuxième émetteur d’ETF en Europe avec près de 50 milliards d’euros d’actifs, a en effet annoncé la signature d’un partenariat avec JPMorgan afin de lancer une nouvelle gamme d’ETF à facteurs de risques (« risk factor ETF »). « Cette approche témoigne de l’engagement de Lyxor visant à développer les ETF Smart Beta afin d’offrir aux investisseurs des solutions de diversification du risque et des outils ciblés conçus pour améliorer la performance à long terme des portefeuilles », explique la société de gestion.Dans le cadre du lancement de ces nouveaux fonds, Lyxor ETF va s’appuyer sur les indices « smart beta » développés par l’activité « Investible Indices » de JPMorgan. « Il s’agit d’une gamme d’ETF smart beta sur les facteurs de risques sur les actions européennes, indique à NewsManagers François Millet, responsable product development ETF et indiciels chez Lyxor. Nous lançons 5 ETF ‘single factor’, les facteurs retenus étant la ‘value’, le ‘low size’ qui intègre les mid-cap, la ‘qualité’, le ‘low beta’ et le ‘momentum’. » Ces nouveaux ETF seront cotés dans le courant du mois de juillet mais « les produits sont déjà agréés et passeportés dans les grands pays européens », précise François Millet.La coopération avec JPMorgan n’est pas le fruit du hasard, la banque américaine étant « reconnue pour sa capacité à concevoir des indices smart beta », note François Millet. En outre, « JPMorgan partageait notre vision et notre définition des ETF de facteurs de risques, avec une même vision régionale et concentrée des facteurs de risque, ajoute François Millet. De plus, JPMorgan a des règles de construction de ces indices très simples avec un univers d’investissement homogène. Cette simplicité et cette homogénéité de règles de construction des indices sont des éléments clés pour les ETF. »Lyxor est surtout un fervent militant de l’allocation basée sur une approche de facteurs de risque. « L’approche traditionnelle d’allocation d’actifs a atteint ses limites alors qu’il est possible de trouver un cadre d’allocation plus ouvert et offrant plus de diversification en allant vers cette approche de facteurs de risques », avance François Millet. La société de gestion française pourrait d’ailleurs ne pas en rester là. « Nous laissons la porte ouverte à une gamme d’ETF multifacteurs dans un second temps », conclut François Millet.
Crédit Agricole Assurances, via son fonds Predica Energies Durables géré par Omnes Capital, et Quadran, l’un des principaux producteurs indépendants d’énergies renouvelables en France, ont annoncer mercredi 17 juin un accord portant sur la constitution d’une filiale commune, Quadrica. Cette structure qui détiendra à terme un portefeuille d’actifs de plus de 200 MW de projets éoliens terrestres, compte d’ores et déjà huit projets éoliens terrestres en exploitation d’une capacité totale de 76 MW.Cette opération s’inscrit dans la stratégie d’investissement de Crédit Agricole Assurances et renforce sa présence sur le marché des infrastructures sur lequel le groupe possède déjà des participations significatives. Crédit Agricole Assurances s’est appuyé sur les équipes d’Omnes Capital dont la démarche d’investissement consiste à établir des partenariats avec des producteurs français et européens de premier plan, indique un communiqué.
Le groupe Legg Mason, qui fédère les activités de sept sociétés affiliées, estime pouvoir encore développer ce modèle, rapporte Investment Week. Entre dix et douze sociétés pourraient ainsi être regroupées sous la marque Legg Mason, selon le directeur général de Legg Mason, Joe Sullivan. «Nous ne serions pas à l’aise avec une vingtaine de sociétés, ou un chiffre proche de vingt, car ne serions pas en mesure d’accroître la notoriété d’autant de marques», indique Joe Sullivan. «Mais nous sommes encore à la recherche d’activités que nous n’avons pas encore dans Legg Mason, tels que l’immobilier, le capital investissement, l'énergie et les infrastructures», précise Joe Sullivan. La dernière société passée dans le giron de Legg Mason, la société de gestion Martie Currie, basée à Edimbourg, commence à retrouver des couleurs après une période difficile, souligne Joe Sullivan. La collecte est de retour et Legg Mason aide la société à se développer à l’international, notamment aux Etats-Unis. Après le recrutement récent de Mark Whitehead pour piloter l'équipe «equity income», Martin Currie envisage d’autres embauches.
Pierre-Michel Deléglise, ex-directeur général de Groupama Private equity, a rejoint Financière Fonds Privés, société de conseil en investissements financiers destinés à des particuliers et spécialiste de l’investissement dans le non coté, en qualité d’associé et de directeur général. Dans ses nouvelles fonctions, Pierre-Michel Deléglise est responsable du développement de la clientèle privée. Il assure également la sélection et l’accompagnement des sociétés qui sont proposées aux investisseurs. Il est en charge de la co-direction de la société aux côtés d’Alain Born, son président fondateur. L’arrivée de Pierre-Michel Deléglise chez Financière Fonds Privés traduit l’ambition de cet acteur indépendant créé en 2008 de se renforcer pour répondre à la demande croissante d’investisseurs privés qui souhaitent allouer 100.000 à 1 million d’euros dans des entreprises non cotées offrant des perspectives de création de valeur importante. Pierre-Michel Deléglise est un expert et dirigeant reconnu du capital-investissement, secteur dans lequel il a exercé au cours des ces 26 dernières années. De 1996 à 2014 il a été directeur général de Groupama Private Equity (devenu ACG Capital en mars 2013) où il a piloté la filiale en charge de l’investissement dans le non coté de Groupama et d’investisseurs institutionnels tiers. De 1989 à 1996, adjoint au directeur des participations non cotées du GAN et directeur général de CFJPE (Compagnie Financière Jean-Paul Elkann) il a géré des investissements directs dans des PME françaises et des participations dans des fonds français et internationaux.
Amundi s’apprête à écrire une nouvelle page de son histoire. Crédit Agricole SA et Société Générale, actionnaires respectivement à 80% et à 20% de la société de gestion, ont en effet annoncé, ce 17 juin, leur décision de lancer le projet d’introduction en Bourse de leur filiale commune de gestion d’actifs créée en 2010. Objectif : une cotation en Bourse d’ici la fin de l’année, sous réserve des conditions de marché. « Ce projet sera présenté aux instances représentatives du personnel », ont indiqué les deux groupes dans un communiqué commun. Avec 954 milliards d’euros d’actifs sous gestion au 31 mars 2015, Amundi est devenu en l’espace de 5 ans le leader de la gestion d’actifs en Europe, comptant même parmi les 10 premiers acteurs dans le monde. Selon les deux groupes bancaires, la cotation a pour finalité « de conforter la dynamique de développement d’Amundi et d’offrir une liquidité à Société Générale qui pourrait céder jusqu’à l’intégralité de sa participation conformément au pacte d’actionnaires mis en place à la création d’Amundi ». Toutefois, « Amundi et Société Générale poursuivront leur partenariat industriel postérieurement à l’introduction en bourse », précisent Crédit Agricole et Société Générale. Amundi demeurera en effet le fournisseur de référence de solutions d’épargne et d’investissement pour les réseaux de banque de détail et d’assurances de Société Générale, pour une durée de cinq ans renouvelable. Crédit Agricole SA entend, pour sa part, conserver le contrôle majoritaire d’Amundi « qui constitue un axe clé de sa stratégie de développement ».
Les syndicats de l’opérateur Euronext Paris appellent, selon L’Agefi, à la grève aujourd’hui. Ils critiquent la volonté du groupe de mettre en oeuvre un plan de sauvegarde de l’emploi et réclament sa transformation en plan de départs volontaires sans départ contraint avec «des mesures d’accompagnement décentes». Depuis l’annonce en interne de ce plan de réduction des effectifs, mi-avril, Euronext a revu le dispositif à la baisse. Le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) initial portait sur 101 postes en brut, et environ 80 à 85 en net, soit près du quart des forces du groupe en France, son premier marché avec 350 collaborateurs. La baisse nette des effectifs est désormais ramenée à 65 postes, avec 85 suppressions d’un côté et 20 créations de l’autre, soit 18% de l’effectif environ.
Cascabel Management, hedge fund spécialisé dans les marchés actions, met la clé sous la porte en raison de pertes persistantes, rapporte le Wall Street Journal qui cite des sources proches du dossier. La société avait été créée en 2008 par Laurence Chang, un ancien gérant d’Avenue Capital Group, et Scott Sinclair, un ancien analyste de Tiger. Le duo avait obtenu le soutien de l’octogénaire Robertson Tiger. A son plus haut, le fonds gérait 350 millions de dollars.
Natixis Asset Management (Natixis AM) ajoute une nouvelle corde à son arc. La société de gestion présente en effet ce matin Emerise (emerging markets investors), son nouveau pôle d’expertise dédié aux marchés émergents. Cette nouvelle entité a vocation à proposer une gamme de fonds actions marchés émergents pour offrir aux investisseurs « des solutions combinant croissance de long terme et diversification de portefeuille », explique la société de gestion. Et Natixis AM ne manque pas d’ambition sur ce segment. Alors qu’il affiche déjà près d’un milliard de dollars sous gestion à fin mars 2015, le pôle Emerise vise 3 milliards de dollars d’encours d’ici à 2020. Basé à la fois à Singapour et à Paris, Emerise peut d’ores et déjà compter sur une équipe de 20 personnes, dont 10 collaborateurs en charge de la gestion. Ce nouveau pôle est piloté par Stéphane Mauppin-Higashino, directeur d’Emerise, qui compte 20 ans d’expérience dans la gestion et qui travaillait depuis 2014 chez Natixis Asset Management Asia à Singapour en qualité de directeur général. A ses côtés au sein d’Emerise, François Théret officie en qualité de directeur des gestions tandis que Matthieu Belondrade occupe le poste de directeur gestions EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) et Amérique Latine. De fait, l’offre d’Emerise couvre l’ensemble des zones géographiques émergentes – l’Europe, l’Asie et l’Amérique Latine – ainsi que toutes les capitalisations des « large cap » aux « small & mid cap », le tout en s’appuyant sur un indice « innovant et original », dixit Natixis AM : le MSCI Emerging Markets Investable Market Index (IMI). Cet indice rassemble les grandes, moyennes et petites entreprises au sein de 23 pays émergents du monde entier. Avec 2.623 valeurs, l’indice couvre environ 99% de la capitalisation boursière du marché coté de chaque pays couvert.Jouant la carte du « stock picking », Emerise entend sélectionner les valeurs de croissance qui combinent trois fondamentaux : croissance stable des bénéfices, fondements économiques solides et, enfin, avantage concurrentiel différenciant à forte valeur ajoutée. « La recherche terrain et la connaissance approfondie du management des sociétés sont au cœur » de la philosophie d’investissement d’Emerise, précise Natixis AM. Pour ce faire, les gérants d’Emerise réalisent près de 1.500 rencontres par an, analysent en profondeur 300 sociétés environ, et mettent sous surveillance continue un peu moins de 100 parmi elles. In fine, en combinant recherche « bottom up » et sélection rigoureuse d’entreprises de croissance, les fonds gérés par les équipes d’Emerise comptent entre 40 et 70 valeurs. A ce stade, l’offre d’Emerise comporte quatre expertises actions : Global émergent, Amérique Latine, Asie ex-Japon et Europe émergente. Son offre est commercialisée par la plateforme de distribution mondiale de Natixis Global Asset Management et elle cible les investisseurs professionnels et non professionnels : institutionnels, entreprises, multigérants, banques privées, conseillers en gestion de patrimoine indépendants (CGPI) et réseaux bancaires. Sur ce dernier point, l’offre d’Emerise est d’ailleurs disponible au sein des réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne, détenus par le groupe BPCE, maison-mère de Natixis.
Schroders vient de lancer un fonds de crédit long/short qui va s’intéresser en priorité au marché obligataire américain, rapporte le site spécialisé Citywire. Le Schroder GAIA BSP Credit fund, domicilié au Luxembourg, sera intégré à la plateforme de fonds alternatifs du groupe, GAIA. La stratégie sera gérée par Benefit Street Partners, une division spécialisée dans l’obligataire de la société d’investissement Providence Equity. Le fonds investira principalement dans le credit corporate high yield et visera un rendement de 5% à 7% par an. Les actifs sous gestion de la plateforme GAIA, lancée en novembre 2009, s'élèvent à environ 5,2 milliards de dollars.
Le gestionnaire britannique Standard Life Investments a inauguré une succursale en Suisse, à Zurich, rapporte L’Agefi suisse. La nouvelle société sera dirigée par André Haubensack et couvrira la Suisse alémanique et romande. La clientèle italophone devra se tourner vers le bureau milanais de Standard Life Investments. Fondé en 1998, Standard Life Investments gérait à fin mars des encours de 372,6 milliards de francs suisses.
Dans un entretien au Temps, Adrian Künzi, président de la direction de Notenstein Banque Privée explique que l'établissement suisse, issu du démantèlement de Wegelin et racheté début 2012 par Raiffeisen, a pour objectif un rapport de coûts/revenus d’au maximum 80%, et à moyen terme de 75%. Il atteignait 95% en 2014 mais combinait la gestion d’actifs et le private banking. «La nette augmentation de rentabilité provient d’une nette baisse des coûts liée à la sortie de l’asset management», note Adrian Künzi. Le bénéfice brut devrait donc tripler au premier semestre. En 2014, le bénéfice brut s’élevait à 7 millions de francs et le bénéfice net à 18 millions, rappelle le quotidien.
La fin des rétrocessions oblige les banques à revoir leur mode de rémunération, rapporte le quotidien Le Temps. «La valeur ajoutée du conseil financier peut être estimée à 3% si l’on compare la contribution de ce dernier par rapport à la situation où le client gère lui-même son portefeuille», déclare Peter Westaway, head of investment strategy de Vanguard en Europe. Ce dernier a réalisé une étude, présentée mercredi à Zurich, sur la valeur du conseil financier aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Australie. La moitié de la contribution du conseil provient du coaching comportemental de l’investisseur et apporte 150 points de base. La plupart des investisseurs reconnaissent le besoin d’être discipliné en période d’incertitude, rappelle le quotidien. La capacité à réduire les coûts de transaction constitue le deuxième plus grand apport du conseiller, selon l’étude de Vanguard. Sa valeur est comprise entre 0,6 et 0,9%.
Les actifs sous gestion du gestionnaire de fortune Reuss Private Group ont enregistré l’an dernier une progression de 20% pour atteindre 7,8 milliards de francs, selon un communiqué publié le 17 juin. Le bénéfice brut consolidé s’est inscrit à 2,55 millions de francs, contre 1,6 million de francs l’année précédente. Toutes les divisions de la société ont progressé l’an dernier et toutes les filiales ont contribué positivement au résultat, souligne le communiqué.
Nordea Asset Management (Nordea AM) vient de lancer un nouveau fonds crédit high yield asiatique libellé en renminbi, baptisé Nordea 1 – Renminbi High Yield bond Fund, rapporte Citywire. La gestion de ce nouveau produit a été confiée à la société Income Partners, un spécialiste du fixed income asiatique. Dans le détail, le fonds investit dans des obligations high yield asiatiques libellées en dollars, l’exposition en dollars étant toutefois activement couverte en devise chinoise «offshore» (ou CNH) – une devise qui n’est disponible qu’à Hong Kong au contraire du CNY qui est la devise pour la Chine continentale – et en obligations high yield libellées en CNH. Entre 50% et 75% du fonds sera alloué à la Grande Chine, le solde compris entre 25% et 50% étant investi dans les autres pays d’Asie. L’exposition du fonds à l’immobilier est plafonnée à 40 et son exposition aux secteurs bancaire et financiers ne pourra pas excéder 30%.
Orell Füssli a un nouvel actionnaire de référence. Le gestionnaire de fortune Veraison Capital détient désormais 8,4% du groupe d’imprimerie suisse, selon une annonce de participation de la Bourse SIX publiée le 17 juin.La participation dans Orell Füssli est le dernier en date de plusieurs engagements récents de Veraison. A la mi-avril, le gestionnaire de fortune, fondé l’année dernière, avait repris une participation de 16,3% dans le spécialiste du courtage publicitaire Goldbach Media. Veraison détient également des participations dans les groupes industriels Komax et Mikron..Veraison Capital est un gestionnaire de fortune indépendant, spécialisé selon ses propres indications dans «les entreprises sous-évaluées ou mal comprises par le marché des capitaux». Le montant des actifs gérées par Veraison dépasse les 150 millions de francs suisses.
Les fonds immobiliers Credit Suisse Real Estate Fund Interswiss et Credit Suisse Real Estate Fund Global, détenus par Credit Suisse, ont augmenté leur capital de respectivement 148,6 millions de francs suisses et 69,5 millions de francs suisses, selon un communiqué de la banque publié le 17 juin.Pour Credit Suisse Real Estate Fund Interswiss, 754.243 nouvelles parts ont été émises à un prix d'émission de 197 francs suisses net par part. Le nombre de parts en circulation s'élève désormais à 8,3 millions pour un encours net de 1553,6 millions de francs suisses.Quant au Credit Suisse Real Estate Fund Global, ce sont 675.000 nouvelles parts qui ont été émises à un prix d'émission de 103 francs suisses net par part. Le capital propre du fonds peut être augmenté de près de 30% grâce à cette émission. Le nombre de parts en circulation s'élève désormais à environ 2,3 millions pour un actif net de 287,2 millions de francs suisses.Les émissions ont été réalisées sous la forme d’un placement à la commission («best effort») dans le cadre d’une offre de souscription publique en Suisse. Un négoce officiel des droits de souscription a eu lieu du 1er au 11 juin 2015 à la SIX Swiss Exchange. La libération des nouvelles parts aura lieu le 19 juin 2015 pour les deux fonds immobiliers.Dans les deux cas, le produit de l'émission sera utilisé pour poursuivre le développement des portefeuilles immobiliers de «grande qualité» et réaliser des investissements visant à accroître la valeur des biens immobiliers, précise le communiqué.
Macquarie Investment Management (Macquarie IM) a nommé Austin McBride au poste de responsable de son activité «wholesale» au Royaume-Uni, révèle Investment Week. L’intéressé était précédemment responsable «wholesale» pour le Royaume Uni chez Ignis Asset Management, poste qu’il occupait depuis 2008 jusqu’au rachat de la société par Standard Life Investments à l’été 2014, date à laquelle il a quitté le groupe. Avant son passage chez Ignis AM, Austin McBride avait occupé différents postes de cadres chez Lazard Asset Management, Janus International et Henderson Global Investors.
BNP Paribas Investment Partners (BNP Paribas IP) a nommé Matt Joyce en qualité de gérant de portefeuille au sein de son pôle «Multi Asset Solutions», dirigé par Charles Janssen. Basé à Londres, l’intéressé intégrera l’équipe «Active Asset Allocation», piloté par le directeur des investissements Colin Graham. Cette équipe est composée de plus de 20 professionnels d’établir les stratégies d’allocation d’actifs active pour une large palette de «mutual funds» multi classes d’actifs et de solutions d’investissements offertes aux clients particuliers et institutionnels.Avant de rejoindre BNP Paribas IP, Matt Joyce, qui compte plus de 12 ans d’expérience dans la gestion, travaillé chez Schroders Investment Management en tant qu’analyste multi classes d’actifs et gérant de fonds. Avant cela, il a été analyste et gérant de fonds actions européennes chez Occam Asset Management et analyste sur les stratégies «long/short» actions britanniques et internationales chez Polar Capital.
Muzinich & Co vient de recruter Sander van de Giesen au poste de responsable commercial et marketing pour le marché néerlandais, selon des informations de Investment Europe. Il s’agit du premier recrutement pour ce marché. Il rejoint la société de gestion en provenance du consultant bfinance Amsterdam après avoir travaillé pour des sociétés telles que F&C, ING, Pioneer Investments et Van Lanschot Bank.
Le gestionnaire d’actifs néerlandais Robeco a annoncé, ce 17 juin, le lancement du fonds Robeco Global Multi-Factor Credits, un fonds de crédit géré selon une stratégie d’investissement multifactorielle. «Après avoir démontré l’intérêt de sélectionner des actions selon leur exposition à des facteurs reconnus et éprouvés comme le faible risque (titre à faible volatilité), la valeur (titres sous-évalués) ou le ‘momentum’ (titres ayant une dynamique positive du cours de Bourse), Robeco applique désormais l’investissement factoriel au marché du crédit», commente la société de gestion dans un communiqué. Dans le détail, ce fonds offre une exposition diversifiée et équilibrée aux obligations d’entreprise «investment grade» ayant de bonnes caractéristiques par rapport à ces facteurs. Le portefeuille est constitué de 150 à 200 émetteurs. En outre, le fonds vise à générer des rendements supérieurs au marché avec un profil de risque similaire. Principalement investi dans le crédit «investment grade», le fonds peut également détenir un maximum de 10% d’émetteurs notés BB, lui permettant ainsi de bénéficier des caractéristiques attrayantes d’entreprise en perte de vitesse («fallen angels») ou en pleine ascension («rising stars»), précise un communiqué. Le fonds est géré par Patrick Houweling, gérant de portefeuille senior et membre de l’équipe crédit de Robeco. Présent au sein de la société depuis 2003, il gère depuis 2012 la stratégie Robeco Conservative Credit qui exploite l’anomalie de faible risque sur les marchés du crédit. Au-delà des trois facteurs reconnus – le faible risque, la valeur et le «momentum» - qui sont intégrés aux stratégies d’investissement factoriel en actions de Robeco, la stratégie crédit inclut également le facteur «taille» (taille de capitalisation de marché de l’entreprise: petite, moyenne ou grande). «Ce facteur supplémentaire permet entre autres de capter la prime de liquidité, plus présente et significative dans les classes d’actifs les moins liquides comme celle des obligations d’entreprises», indique Robeco.