La Caisse d’Allocation Vieillesse des Agents Généraux (CAVAMAC) vient de choisir les deux gérants auxquels elle va confier la gestion de ses fonds d’obligations convertibles zone euro. Il s’agit de Schelcher Prince pour le fonds de 70 millions d’euros et UBGI, filiale française d’UBP, pour le second fonds de 50 millions d’euros. Enfin, elle a désigné Allianz GI pour le mandat stand-by. Dans le cadre de son appel d’offres lancé en décembre dernier, la CAVAMAC a reçu 23 dossiers de candidature, elle en a retenu 8 avant de sélectionner ces trois gérants. Au-delà de la performance, l’institution a été particulièrement attentive à la qualité des équipes de gestion en obligations convertibles : effectif, expérience, nombre de fonds en OC gérés, etc. Les deux fonds devraient être transférés vers les deux nouvelles sociétés de gestion début septembre.
Emergence et NewAlpha Asset Management, gérant délégataire des deux compartiments de la SICAV de place dédiée à l’incubation et à l’accélération des sociétés de gestion entrepreneuriales, annoncent la sélection de Finaltis, quatrième incubée du fonds Emergence Actions.
Joël Konop (La Française AM), Stéphane Pouchoulin (FundQuest Advisor), et François Simon (Agami) expliquent ce que représente le prix des Coupoles Distrib Invest pour eux et évoquent leurs projets de développement respectifs pour l'année 2015.
Les pays créanciers de la Grèce ont mis vendredi sur la table une proposition d’aide de 15,5 milliards d’euros, qui aurait déjà été refusée par Athènes selon l’agence de presse grecque ANA. Le projet prévoit une extension de cinq mois du programme d’aide dont bénéficie actuellement la Grèce, jusqu’en novembre. Les créanciers européens sont prêts à verser 12 milliards d’euros en quatre tranches, tandis que le Fonds monétaire international compléterait la somme avec un versement de 3,5 milliards d’euros, selon un document cité par l’AFP.
Le fonds Aberdeen European Balanced Property Fund, qui vient d’obtenir l’agrément de distribution pour la France, vient de passer la barre des 500 millions d’euros, a indiqué à Newsmanagers Gert-Jan Kapitean, gérant du fonds. Avec les projets de transaction en cours, le fonds pourrait atteindre les 600 millions d’euros dans le courant de l'été. «Nous avons un objectif d’encours intermédiaire de l’ordre du milliard d’euros en raison de l’intérêt renforcé des consultants pour une stratégie qui atteint ce seuil», remarque au passage Gert-Jan Kapitean. Cet objectif ne semble désormais plus très éloigné dans la mesure où les perspectives du marché immobilier européen sont plutôt positives, du point de vue de Gert-Jan Kapitean. Après une progression de 27% en 2014, le volume d’investissement sur le marché européen pourrait encore progresser d’au moins 20% cette année. Et dans ce contexte, le fonds a de nombreuses transactions dans le «pipeline». Après un centre commercial en Finlande pour un investissement de plus de 42 millions d’euros, le fonds est sur un investissement en Belgique pour un montant d’environ 64 millions d’euros. Actuellement présent sur tout les grands marchés d’Europe continentale (Belgique, France, Allemagne, Pays-Bas, Finlande), le fonds s’intéresse désormais au marché espagnol. «L’indicateur avancé à long terme d’Aberdeen suggère que l’immobilier européen est proche de sa juste valeur. A l'échelle sectorielle, les secteurs commercial et industriel sont sous-évalués et devraient surperformer le secteur plus volatil des bureaux dans les cinq prochaines années, celui-ci étant légèrement surévalué», estime Gert-Jan Kapitean. Et le marché d’Europe continentale est d’autant plus intéressant que les autres grands marchés dans le monde sont souvent surévalués, à l’instar du marché américain (environ 20%) ou de la région Asie-Pacifique (30%). Le fonds, qui applique des frais de gestion forfaitaires de 90 points de base (avec une tarification dégressive en fonction des engagements), a des objectifs de 6,5% par an en termes de total return. Le taux de distribution se maintien à des niveaux élevés ces dernières années, 5,1% l’an dernier contre 3,6% pour l’indice de référence (IPD-PEPFI Balanced Funds), 5,4% contre 3,9% en 2013, et 4,8% contre 3,9% en 2012.
Deutsche Asset & Wealth Management (Deutsche AWM) va remplacer à partir du mois prochain State Street Global Advisors (SSgA) pour la gestion de quatre ETF de la gamme db X-trackers, domiciliés au Luxembourg, qui totalisent plus de 3 milliards d’euros d’actifs sous gestion, rapporte Ignites. Il s’agit des produits ETF Ucits db X-trackers FTSE 250, FTSE 100, FTSE 100 Income et Euro Stoxx 50. Ces quatre ETF utilise la réplication physique pour couvrir et suivre l’indice sous-jacent. Les fonds Euro Stoxx 50, FTSE 250, FTSE 100 et FTSE 100 Income affichent respectivement 2,2 milliards d’euros, 147 millions de livres, 224 millions de livres et 223 millions de livres d’actifs sous gestion. Le changement sera effectif entre le 20 et le 30 juillet prochain.
Le fonds d’investissement Cinven a signé un accord de rachat de l’exploitant de laboratoires allemand Synlab à BC Partners pour 1,7-1,8 milliard d’euros, dette comprise, selon trois sources proches du dossier contactées par l’agence Reuters. Cinven, qui a racheté le mois dernier la société biomédicale française Labco pour 1,2 milliard d’euros, a remporté l’appel d’offres face à la filiale d’Apax Unilabs et au fonds de capital investissement EQT, et l’annonce officielle de l’opération serait imminente, a-t-on précisé de mêmes sources.BC Partners a multiplié par 2,7 son investissement sur la société via cette cession, selon une des sources. Cinven et BC Partners n’ont pas voulu commenter ces informations.
Dès le 1er juillet 2015, l’Association de Banques Privées Suisses (ABPS) aura un nouveau directeur en la personne de Jan Langlo. Il remplace à ce poste Michel Dérobert qui partira à la retraite à la fin de l’année, après 25 ans d’engagement en faveur des banques privées. Jan Langlo, avocat et expert fiscal diplômé, a rejoint l’ABPS en janvier 2014 au poste de directeur adjoint. Depuis lors, il œuvre à la défense politique des intérêts des banques actives dans le domaine de la gestion de fortune. «L’ABPS est très heureuse de pouvoir bénéficier de la vaste expérience de Jan Langlo en matière de dossiers fiscaux et bancaires, qu’il suit depuis plusieurs années au niveau fédéral, ainsi que de sa connaissance des sujets touchant plus spécifiquement l’ABPS et ses membres», souligne un communiqué.
Le conseil d’administration de la société d’investissement Shape Capital convoque au 16 juillet une assemblée générale extraordinaire pour proposer aux actionnaires la liquidation volontaire de l’entreprise. La décotation de la société de la Bourse SIX, avec le 24 juillet comme dernier jour de négoce, devrait être soumise dans la foulée à l’approbation de l’assemblée. Le titre pourra par la suite être échangé sur la plateforme de négoce hors-Bourse OTC-X de la Banque cantonale bernoise (BCBE), précise Shape Capital dans un communiqué publié le 25 juin.Le conseil d’administration estime que la voie proposée est «l’alternative la plus praticable et la plus avantageuse» dans cette dernière phase de restructuration stratégique, poursuit le communiqué. Beat Bühlmann, président de l’organe de surveillance depuis 2006, sera proposé comme liquidateur. Avec une participation de 2,4% dans Shape Capital, ses intérêts sont convergents avec ceux des autres actionnaires.
Vontobel a renforcé son offre de produits structurés, avec la participation de l'établissement américan J.P. Morgan comme émetteur sur la plateforme deritrade Multi Issuer de la banque zurichoise, selon un communiqué publié le 25 juin.L'établissement américain devient ainsi le septième émetteur sur cette plateforme de négoce, aux côtés des banques Vontobel, Deutsche Bank, Morgan Stanley, Société Générale, UBS et la Banque cantonale de Zurich (ZKB), précise le communiqué. Ces établissements représentent 70% du volume de produits structurés négociés à la Bourse suisse.
Le groupe MJ & Cie, créé à Paris en 2001, s’installe en Suisse avec la création d’un multi-family office à Genève pour mieux servir une clientèle paneuropéenne et internationale, rapporte L’Agefi suisse. «Genève et la Suisse sont plus que jamais attractives du fait de la stabilité politique, la culture de la confidentialité et les ressources multi-juridictionnelles, culturelles et linguistiques», affirme François Mollat du Jourdin, président de MJ & Cie, qui estime que le secret bancaire n’est plus un sujet. Dirigé par Oscar Bartolomei, le bureau genevois compte trois personnes et réplique le business model du bureau parisien qui compte une douzaine de personnes. MJ & Cie s’adresse aux fortunes intermédiaires, comprises entre quelque dizaines et quelque centaines de millions, 100% tax compliant. Son capital est détenu exclusivement par les deux associés et la rémunération est alignée avec les intérêts des clients. «Nous ne gérons pas les actifs de nos clients, nous sommes l’architecte et le maître d’œuvre, qui assurent que l’ensemble des prestataires des familles, comme les banques, les gérants de fortune, les avocats ou les fiduciaires, travaille à l’unisson», précise le créateur de MJ & Cie, également président du European Network of Family Offices (ENFO).
Au cours des deux à trois prochaines années, l’intégration des activités en Suisse de la banque privée Coutts International au sein de l’Union Bancaire Privée (UBP) pourrait se traduire par la suppression de quelque 260 postes, selon le site spécialisé finews. Autrement dit, deux collaborateurs sur trois employés par Coutts en Suisse seraient sur la sellette. Cette réduction d’effectifs serait programmée en deux phases. Dans une première phase, entre 60 et 110 postes seraient supprimés à compter d’octobre, en fonction des encours qui seront effectivement transférés de Coutts vers UBP. Dans un deuxième temps, 100 à 150 personnes devraient perdre leur emploi d’ici fin 2017 en raison de la liquidation d’une partie des activités de Coutts. Les collaborateurs de Coutts en Suisse qui seront finalement retenus seront distribués dans une vingtaine de divisions différentes, ont indiqué le 25 juin des responsables d’UBP en direction du personnel de Coutts basés à Zurich et Genève. En dehors des frontières suisses, les effectifs de Coutts en Asie, au Proche-Orient et à Monaco, au total quelque 450 personnes, seront éventuellement touchés par le processus d’intégration à une date ultérieure. Sur ces marchés, les doublons sont, semble-t-il, beaucoup moins nombreux.
La Suisse contribuera à hauteur de 660 millions de francs à la fondation de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB), rapporte L’Agefi suisse. Le Conseil fédéral vient de donner son feu vert à la signature du document de fondation, ouvrant la voie au processus de ratification parlementaire.Le nouvel établissement doit financer l’extension des infrastructures en Asie et contribuer à la promotion du développement économique dans cette région. Il sera doté d’un capital de près de 100 milliards de dollars. La Suisse a été parmi les premiers pays non asiatiques à décider de participer à la fondation de la banque. La Suisse recevra 0,875% des droits de vote en échange d’une participation au capital de 706,4 millions de dollars (660 millions de francs).
Le réassureur suisse Swiss Re a annoncé avoir obtenu de la part des autorités chinoises en licence RQFII (Investisseurs institutionnel étranger qualifié pour la gestion en renminbi). Ce précieux sésame lui permet ainsi de déposer un dossier de candidature afin d’obtenir un quota indispensable pour investir sur les marchés de capitaux chinois, et principalement le marché obligataire. Un enjeu majeur alors que «le marché obligataire chinois est actuellement l’un des plus grands du monde, accessible seulement aux investisseurs étrangers via des programmes spécifiquement définis», note Swiss Re dans un communiqué.L’obtention de cette licence fait suite à l’accord signé en janvier par la Suisse et la Chine portant sur l’attribution d’un quota de 50 milliards de renminbi (environ 8 milliards de dollars) afin que les institutions financières basées en Suisse puissent investir sur les marchés de capitaux chinois.
Le gestionnaire d’actifs immobilier Savills Investment Management (Savills IM) a nommé James Bury au poste nouvellement créé de directeur des opérations (chief operating officer). A ce titre, il rejoint le comité exécutif de la société de gestion et sera directement rattaché à Justin O’Connor, directeur général de Savills IM. Précédemment, James Bury était directeur général depuis 2012 de Pradera, un fonds immobilier «retail». Avant cela, il était «director» chez JER Partners et responsable de l’immobilier chez Henderson Global Investors.
Le gestionnaire d’actifs américain Neuberger Berman a lancé ce 24 juin un nouveau fonds crédit mondial «long/short», baptisé Neuberger Berman Global Credit Long/Short, dont la vocation est de contrôler les risques tout en exploitant les opportunités d’investissement durant des périodes de volatilité, rapporte Citywire Global. Ce nouveau produit investira dans du crédit liquide d’émetteurs de grandes capitalisations et il n’aura pas d’exposition au crédit structuré, à la dette privée et à la dette «distressed». Le fonds est géré par Norman Milner, qui pourra compter sur le soutien des gérants Rick Dowdle, Darren Carter et Itai Baron. Ces gérants travaillent ensemble depuis neuf ans et ils ont rejoint Neuberger Berman l’année dernière à la suite du rachat de la société Orchard Square Partners. Ce fonds, domicilié en Irlande, est enregistré au Royaume-Uni et il devrait l’être prochainement dans toute l’Europe.
Hercule dans la mythologie grecque avait eu fort à faire face au Cerbère. Les autorités hellènes y pensent certainement en planchant sur un accord en mesure de satisfaire un ensemble à trois têtes : le FMI ; la BCE et l’Union Européenne. En tout état de cause, l’ampleur de la tâche n’a pas échappé aux investisseurs qui continuent de sortir de l’obligataire en proie au doute. Les Grecs ne peuvent néanmoins être tenus responsables des 10 milliards de rachats dans cette classe d’actifs constatés en début de semaine. La perspective d’un relèvement proche des taux américains y est aussi pour beaucoup. A qui profite le mouvement ? Aux actions qui ont vu leur encours gonfler de… 10 milliards ! Si la remontée des taux inquiète, la faiblesse de leur niveau aussi. Dans un rapport, l’OCDE a pointé les risques significatifs pour la viabilité financière à long terme des fonds de pension et des compagnies d’assurance qui doivent générer des rendements suffisants pour tenir leurs engagements. Ces derniers pourraient se lancer dans une recherche de rendement, ce qui fait peser des risques, y compris d’insolvabilité, s’inquiète l’organisation.En parlant d’insolvabilité, revoilà Bernie ! Madoff fait son come-back en France par l’intermédiaire d’une association des victimes de l’escroc créée par le groupe Meeschaert. Le but de l’opération est simple pour l’établissement : faire le nombre et devenir éligible à l’indemnisation par les liquidateurs américains, afin d’effacer les pertes subies au titre des remboursements de ses clients ayant investi dans la sicav « madoffée » d’UBS, Luxalpha. En attendant, depuis ce scandale, le monde a tourné. Et a tenté de le faire dans le bon sens. Pour prévenir de nouveaux excès dans la finance, cette semaine, les régulateurs britanniques ont encore durci les règles sur les bonus. Les banques mais aussi les sociétés d’investissement pourront réclamer le remboursement des bonus à leur management pendant sept ans, voire dix si il est avéré qu’il y a eu des manquements lors des opérations en question. Par ailleurs, quand un établissement peut-il sans crainte considérer qu’il a réalisé une « belle affaire » ? La question peut être posée car les retours de manivelle peuvent être violents et lointains. Dans l’affaire Cahuzac, la banque privée suisse Reyl&Cie a appris cette semaine qu’elle comparaîtra devant la justice française. Pour des faits intervenus en 2009…De son côté, associé avec l’homme d’affaires Thierry Leyne en 2013 pour créer le fonds LSK, Dominique Strauss-Kahn a déposé plainte contre X pour abus de biens sociaux auprès du procureur d’Etat luxembourgeois. Un suicide et plusieurs faillites plus tard, le fonds alternatif de deux milliards annoncé n’a jamais vu le jour. L’ancien patron du FMI tente de sauver ce qui peut l’être encore. Et avec lui d’autres administrateurs de LSK. Mais ils retrouveront également en justice l’Administration qui entend elle aussi demander des comptes. A Bruxelles, cette semaine, Christian Dargnat a passé la main à Alexander Schindler qui prend la présidence de l’EFAMA pour deux ans. Le nouveau responsable aura certainement pris connaissance du classement des 400 principales sociétés de gestion dans le monde qui gèrent un encours total de 50.300 milliards d’euros. Les Américains règnent en maître aux meilleures places, même si quatre Français - Amundi, Natixis Axa IM et BNP Paribas IP - figurent parmi les 30 premiers. De tels classements mettent en évidence la concurrence acharnée que se livrent les établissements. D’où l’importance des outils mis en place par les asset managers pour gagner des places et grignoter des parts de marché. Et c’est là que le bât blesse ! Une étude américaine a mis en exergue le fait que les sociétés de gestion manquent d’originalité dans leur communication. Trop « centrées sur leurs clients » - ce qui n’est pas dommageable en soi – elles ne peuvent suffisamment se différencier. Et pour enfoncer le clou, il semble que les gestionnaires n’auraient pas encore adapté leur communication aux nouvelles technologies, comme l’a souligné un responsable de M&G lors d’une manifestation à Londres. Un avertissement sans frais mais très clair : les défis sont là et il semble désormais dangereux de renvoyer les transformations nécessaires aux… calendes grecques.
Swedbank Robur lance en Suède quatre nouveaux fonds actions indiciels, rapporte realtid.se. Ces fonds seront centrés respectivement sur l’Europe, la Suède, l’Asie et les Etats-Unis. Access Europa et Access Sverige seront lancés le 10 septembre et les deux autres le 24 septembre.
La coopérative Axereal a réalisé son premier placement privé obligataire pour un montant de 150 millions d’euros et boucle un refinancement total de 1,2 milliard d’euros. Les échéances sont de 6/7 ans. A cela s’ajoute un crédit syndiqué de 775 millions d’euros (échéance 5 ans). Par ailleurs, des lignes de financement avalisées par FranceAgriMer sont autorisées pour un montant de 300 millions d’euros. « Cette opération de placement privé euro obligataire est un premier pas sur les marchés des capitaux pour le groupe Axéréal, auprès d’une base diversifiée d’une dizaine d’investisseurs issus notamment de l’univers des assurances. Cela nous permet d'élargir la base de prêteurs, aux côtés des neuf groupes bancaires français et étrangers qui constituent déjà notre socle de proches partenaires financiers », déclare Sébastien Essioux, le directeur financier d’Axéréal, cité dans un communiqué
Deutsche Oppenheim Family Office vient de perdre deux des membres de son directoire, Markus Küppers et Andreas Pichler, selon la presse allemande. Ces départs font suite à une assemblée générale annuelle très mouvementée, durant laquelle la majorité des actionnaires a contesté l'équipe dirigeante. Deutsche Oppenheim Family Office s’est refusé à tout commentaire sur ces mouvements. Deutsche Oppenheim Family est contrôlé par DB Capital Markets, une filiale du groupe Deutsche Bank.
Banca Generali continue de croître à un rythme soutenu et prévoit de terminer le premier semestre sur une collecte largement supérieure à 2,5 milliards d’euros, rapporte Bluerating, qui a interrogé le directeur général Piermario Motta. Cela signifie des souscriptions nettes autour de 200 millions d’euros sur le seul mois de juin.
MPS a conclu un accord définitif pour l’acquisition de la part de Poste Italiane de sa participation de 10,3 % dans la société de gestion Anima Holding, rapporte Bluerating. L’opération aura lieu avant le 30 juin.
L’agence d'évaluation de responsabilité sociale et environnementale Vigeo vient de publier une étude portant sur les sanctions financières des entreprises liées à un facteur minimum de responsabilité sociale. L’enquête a notamment établi qu’en 2012 et 2013, une entreprise sur cinq - 19,2 % - (*) a fait l’object d’une sanction financière pour un montant global de 95,5 milliards d’euros sous forme de condamnations judiciaires, de sanctions administratives ou transactionnelle avec les autorités de régulation. Dans le détail, l'étude de Vigeo met en évidence une judiciarisation de la responsabilité sociale très contrastée selon les régions, les secteurs et les domaines. Ainsi, 1/3 environ des entreprises nord-américaines ont été sanctionnées dans la période sous revue, contre 1/5ème par les européennes et à peine 1/10ème des entreprises de la zone Asie-Pacifique. Enfin 8% des entreprises des pays émergents ont fait l’objet de sanctions. Par ailleurs, 15 secteurs sont particulièrement exposés aux poursuites légales, dont notamment la distribution d’eau et la gestion des déchets (50%), l’industrie de l’automobile (43%), l’alimentation (23%), l’industrie pharmaceutique (34%), les banques (21%). En termes de fréquence, les 15 entreprises les plus fréquemment sanctionnées appartiennent aux secteurs de la Pharmacie et des Biotechnologies, des Banques et de l’Energie, précise Vigeo.Enfin, les sujets les plus à risque en termes de sanctions relèvent des Comportements sur les Marchés (55% des poursuites) notamment la rétention ou la défaillance de l’information aux clients, l’implication dans des affaires de corruption, les ententes sur les prix ou les partages de marché. Les montants des sanctions financières collectives les plus lourdes se situent entre 5 et 25 milliards de dollars.(*) Chiffres obtenus à partir de l’observation de plus de 2500 entreprises cotées dans le monde,
Plus de la moitié des sociétés de gestion ne sont pas convaincues que les chiffres de performance qu’elles publient sont vraiment précis, montre un sondage de SimCorp réalisé au cours d’un webinar auprès de 88 professionnels représentant 22.500 milliards de dollars. 80 % des 88 gérants interrogés confirment qu’ils ne reçoivent pas des chiffres de performance basés sur des calculs de positions intra-day. De plus, seulement 59 % sont capables d’avoir une vue d’ensemble des opérations, des cours, des taux de change et des classements qui alimentent les chiffres de performance de chaque portefeuille.
Primonial REIM a annoncé la nomination de Nicolas Leonnard au poste de directeur Asset Management. Responsable de l’ensemble du patrimoine immobilier évalué à environ 5 milliards d’euros, il supervisera les équipes en charge des immeubles de bureaux, de commerce, d’éducation et de santé. Il définira les plans d’arbitrages d’actifs et en assurera le suivi. Il a occupé précédemment pendant 7 ans le poste de Head of Asset Management Retail chez AEW Europe. Auparavant, il avait exercé pendant 4 ans les métiers d’asset-manager de centres commerciaux et de responsable d’investissement chez Unibail-Rodamco.Précédemment, il était asset-manager pour des bureaux et commerces chez AXA REIM.
Deutsche Asset & Wealth Management (Deutsche AWM) vient de lancer le Deutsche X-trackers Japan JPX-Nikkei 400 Equity ETF (JPN), le premier ETF listé aux Etats-Unis qui réplique l’indice JPX-Nikkei 400, un indice adopté par de nombreux investisseurs institutionnels japonais qui souhaitent accroître leur exposition aux actions japonaises. Cet indice met en œuvre un processus de sélection sévère basé entre autres sur le retour sur fonds propres, le bénéfice d’exploitation et la capitalisation de marché. Au 16 juin 2015, les actifs sous gestion de Deutsche X-trackers aux Etats-Unis totalisaient 18,5 milliards de dollars, soit une augmentation de quelque 430% par rapport à la fin 2014. Au niveau mondial, la plateforme d’ETP de la société affichait des encours de 56,8 milliards de dollars à fin décembre 2014.
Le gestionnaire d’actifs américain State Street Global Advisors (SSgA) a recruté James Lewis au poste de responsable de la recherche («head of research») pour une nouvelle entité qui travaille sur le développement de produits hybrides, combinant des stratégies smart beta et hedge fund, rapporte Financial News. Il est rattaché à Michael Ho, nommé récemment au poste nouvellement créé de directeur des investissements pour les actifs alternatifs.Dans le cadre de son activité, cette nouvelle structure prendra différentes expositions et risques d’investissement à des stratégies «long-only» et «long/short systematic», précise Financial News. James Lewis, qui est basée San Francisco, travaillait précédemment chez BlackRock en qualité de «managing director». Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il est notamment chargé de constituer une équipe d’environ six personnes ayant un profil «quant».
Dans le métier de banque privée et gestion d’actifs (wealth and asset management), le groupe Paris Orléans a augmenté ses revenus de 10% durant l’exercice 2014/2015 clos le 31 mars à 336 millions d’euros par rapport à 2013/14. La croissance de 23% à 52,1 milliards d’euros des actifs sous gestion provient d’une collecte nette élevée (+3,4 milliards d’euros) ainsi que des conditions de marché favorables.La part de la banque privée à ces actifs s’élève à 58%, ce qui correspond à 30,2 milliards d’euros. La collecte nette a été soutenue au sein des implantations de la banque privée au Royaume-Uni, en France, en Belgique, en Allemagne et en Suisse (+2,3 milliards d’euros) ainsi que dans la gestion d’actifs (+1,1 milliard d’euros). L’appréciation des marchés ainsi que les effets de la variation des taux de change (net des variations de périmètre) ont représenté une hausse de 6,4 milliards d’euros. Les actifs sous gestion ont crû continuellement depuis 2009/10 (32,6 milliards d’euros).
La performance du capital-investissement français depuis l’origine et mesurée à fin 2014, s'élève à 10,1% net de frais en moyenne par an, supérieure aux 9,5% dégagés fin 2013 sur un périmètre comparable. C’est ce qui ressort de l'étude annuelle sur la performance nette des acteurs français du capital-investissement, publiée par l’Association française des investisseurs pour la croissance (AFIC) et EY. Sur un horizon de 10 ans la performance moyenne est de 11,3% net par an (contre 10,9% à périmètre constant, à fin 2013). L’Afic souligne que « le rendement du capital-investissement français, qui surperforme toutes les autres classes d’actifs, est le reflet de la qualité de ce mode de financement et d’accompagnement des entreprises. De plus cette surperformance s’accompagne d’une faible volatilité et donc d’un risque moindre ». L’allocation de l’épargne dans l’économie réelle et de proximité « crée massivement de l’emploi, plus de 250.000 au cours des 4 années 2010-2013, quand le secteur marchand en détruisait 60.000 », déclare Michel Chabanel, Président de l’association.Les performances demeurent contrastées selon les métiers du capital investissement. Sur la décennie, le rendement annuel moyen du capital-innovation progresse de manière très sensible passant de 0,8% à fin 2013 à 2,1% à fin 2014. Il est même de 4,4% sur un horizon de 3 ans.Sur 10 ans, les performances du capital-transmission et du capital-développement sont respectivement de 15,6% et de 6,5%, toutes deux en hausse par rapport à l’année précédente (15,2% et 6% à périmètre constant, à fin 2013).
Londres va lancer un processus de privatisation partielle de Green Investment Bank (GIB), une structure de financement créée fin 2012 par l’ancienne coalition pour soutenir des projets d'énergie et d’infrastructures vertes, rapporte L’Agefi. Depuis sa création, GIB a investi 2 milliards de livres dans 50 projets d’une valeur de plus de 8 milliards de livres. Les fonds apportés par le gouvernement britannique ont été déterminants au démarrage mais le secteur privé doit compléter le financement public. De fait, des fonds de pension, des institutionnels et des fonds souverains devraient être sollicités.