La Bourse de Londres, le London Stock Exchange Group, a annoncé, jeudi 8 octobre, la signature d'un accord portant sur la cession de son activité de gestion d'actifs Frank Russell Company (Russell Investments) à la société américaine de capital-investissement TA Associates pour un montant de 1,15 milliard de dollars (752 millions de livres) en numéraire.
Dans sa lettre Tendance et Allocation du mois d'octobre, Bernard Aybran, directeur de la multigestion d'Invesco Asset Management, indique que les investissements en actions de ses portefeuilles multigérants ont été allégés, « principalement sur les places européennes, qui étaient prédominantes jusqu'alors ».
Le site H24 Finance, vient de révéler les résultats d'une étude Périclès - Axa Thema sur les CGP, montrant notamment que 26% des CGP gèrent de 20 M€ à 50 M€ d'encours d'assurance-vie à la fin 2014 et que 39 % des cabinets sont unipersonnels.
L’Association for Financial Markets in Europe (AFME), qui regroupe les grandes banques d’investissement européennes, a publié un guide sur le financement des PME. «Les PME européennes ont accès à près de deux fois plus de financements que leurs homologues américaines, et pourtant les prêts bancaires restent la forme de financement la plus répandue en Europe», souligne le lobby bancaire, qui entend faire œuvre de pédagogie avec ce guide pratique.
Le rendement des obligations d’Etat allemandes à 10 ans devrait plonger à 0,2% seulement fin 2016, contre une prévision précédente de 0,95%, indique jeudi HSBC. La banque britannique a également ramené à 1,5% sa prévision de rendement sur les Treasuries américains à 10 ans. «Nos opinions à la baisse sur les rendements s’inscrivent dans un contexte international, qui voit la BCE rester en mode accommodant bien au-delà de l’horizon de fin 2016», écrit Steven Major, patron mondial de la stratégie taux de la banque britannique.
Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué plus qu’attendu aux Etats-Unis lors de la semaine au 3 octobre, à 263.000 contre 276.000 (révisé) la semaine précédente, a annoncé jeudi le département du Travail, confirmant la montée des tensions sur le marché du travail malgré le ralentissement récent des recrutements. Les économistes attendaient en moyenne 274.000 inscriptions au chômage.
Le taux de couverture des fonds de pension d’entreprises s’est détérioré de 2,4 points de pourcentage au mois de septembre pour s'établir à 81,8%, selon les dernièresstatistiques communiquées par BNY Mellon Investment Strategy and Solutions Group (ISSG), une division de The Bank of New York Mellon. Le taux de couverture avait déjà reculé de 2,5 points de pourcentage au mois d’août.Durant le mois sous revue, la valeur des actifs a diminué de 1,9% en septembre, alors que dans le même temps, les engagements ont augmenté de 1,1%, le taux d’actualisation reculant de 9 points de base.
Déjà très présents sur le front du développement responsable, les investisseurs institutionnels devraient encore multiplier leurs efforts pour faire avancer la cause de l’ISR. «Nous attendons énormément des investisseurs institutionnels, ils représentent un levier phénoménal», a indiqué Martin Halle, analyste politique au sein de l’ONG Global Footprint Network, le 7 octobre à Paris, à l’occasion d’un débat sur le réchauffement climatique organisé par la Banque Degroof Petercam France, issu de la fusion de Petercam et Degroof, effective depuis le 1er octobre.Ophélie Mortier, coordinatrice ISR de Degtroof Petercam, a pour sa part souligné l’engagement de Petercam sur le front de l’ISR et relevé que la politique de vote dans les assemblées générales n’était pas la seule voie possible de l’engagement auprès des entreprises. «Il ne faut pas négliger les possibilités d’implication par le biais obligataire. Il est tout à fait possible de faire entendre sa voix auprès des société par le biais des syndicats obligataires. Il ne faut pas sous-estimer cette voie», a précisé Ophélie Mortier. Les intervenants ont par ailleurs été unanimes à ne pas trop attendre du sommet de Paris sur le climat (COP21) même si les choses semblent un peu mieux se présenter que lors du sommet de Copenhague… «Les effets d’annonce sont importants, et il y en a eu quelques-uns, mais globalement les engagements sont encore peu nombreux», a relevé Martin Halle, qui se réjouit toutefois de la prise de conscience, même très lente, à l’œuvre dans le monde sur les risques matériels liés au réchauffement climatique…
Le fonds de pension californien CalPERS a annoncé le 7 octobre le recrutement de Mary Anne Ashley en qualité de responsable de la division des affaires législatives. Mary Anne Ashley rejoint CalPERS en provenance d’un autre fonds de pension californien, CalSTRS, où elle occupait les fonctions de directrice des relations avec le gouvernement. Dans ses nouvelles fonctions, elle aura en charge la direction opérationnelle de la division ainsi que la fixation des orientations stratégiques liées à la réglementation. Elle prendra ses fonctions le 19 octobre prochain.
La société de hedge funds Chenavari Investment Managers, qui gère 5,2 milliards de dollars pour ses clients, a vendu 10 % de son capital à Dyal Capital Partners, une filiale de gestion alternative de Neuberger Berman, rapporte Financial News. Les dirigeants de Chenavari conserveront leurs parts dans la société. L’opération permettra à Chenavari de s’appuyer sur Dyal pour gagner des clients dans le monde entier. Chenavari a été créée en 2007 par Loïc Fery, l’ancien responsable mondial des marchés du crédit de Calyon.
Le groupe bancaire Lombard Odier veut renforcer sa présence au Japon avec le recrutement de dix spécialistes de la gestion de fortune, portant le total de ses employés dans ce pays à 40, a indiqué le responsable des activité de banque privée au Japon, Keiichi Hirano, dans un entretien publié hier par l’agence Bloomberg. L’objectif est de doubler le nombre de clients et d’avoirs en deux ans. Lombard Odier n’a pas précisé la répartition des actifs sous gestion pour le marché japonais. Au total, l’établissement genevois gérait fin juin 209 milliards de francs d’actifs de la clientèle. M. Hirano a précisé que la banque détenait 8 milliards de dollars d’actifs en Asie.
Swisscanto a recruté Maurizio Pedrini en tant que nouveau responsable crédit, a appris Citywire Global. L’intéressé vient de Credit Suisse AM où il était responsable « core fixed income ». Avant, il travaillait chez UBP Private Banking. Maurizio Pedrini succède à Jerôme Benathan, qui va rejoindre Julius Baer en tant que responsable des mandats et fonds obligataires.
Le groupe de gestion d’actifs Columbia Threadneedle Investments a annoncé le 7 octobre avoir conclu un partenariat exclusif avec Rio Bravo Investimentos, une société de gestion indépendante fondée par l’ancien gouverneur de la banque centrale Gustavo Franco, pour lancer un fonds domicilié au Brésil qui sera accessible aux fonds de pension locaux. Le fonds, intégralement géré par Rio Bravo et construit comme un fonds nourricier, est entièrement investi dans la stratégie European Select de Columbia Threadneedle, un portefeuille d’actions européennes qui affiche un alpha élevé. En raison de restrictions réglementaires qui empêchent les fonds de pension brésiliens de détenir plus de 25% des actifs sous gestion d’un fonds, le fonds démarre avec un capital d’amorçage de 34 millions de reals brésiliens, soit environ 8,5 millons de dollars. Columbia Threadneedle Investments, qui est l’entité en charge de la gestion d’actifs internationale au sein du groupe américain Ameriprise Financial, affiche des actifs sous gestion de 451 milliards d’euros à fin juin 2015.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Columbia Threadneedle Investments has entered into an exclusive partnership with Rio Bravo Investimentos, the Brazilian independent money management firm founded by former central bank head Gustavo Franco, to launch a Brazilian domiciled fund available to Brazilian pension fund clients. The fund, wholly managed by Rio Bravo and designed as a feeder, is fully invested in Columbia Threadneedle’s European Select strategy, a high alpha European equities portfolio. Due to current regulatory restrictions that prevent Brazilian corporate pension funds from holding more than 25% of total AUM of a fund, the Rio Bravo fund is launching with seed capital of BRL 34 million (approx. USD 8.5 million).
Eurizon Capital, the asset management affiliate of the Italian Intesa Sanpaolo group, has recruited Gabriele Miodini as head of sales & client management for international clients. He will report to Eurizon Capital S.A., a company based in Luxembourg, responsible for foreign development.Between June 2013 and June 2015, Miodini had been head of the institutional activity at the Italian asset management firm Ersel Asset Managemnet in London, Milan and Turin, his LinkedIn profile states. Before that, from September 2005 to February 2012, he was managing director, responsible for European financial institutions at Aviva Investors, in London and Milan. He has also worked at Axa Investment Managers and at Deutsche Bank.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } In the first nine months of the year, Banca Generali posted net inflows of over EUR3bn. Inflows have totalled EUR1.7bn at the Banca Generali Financial Planner network, and EUR1.3bn at Banca Generali Private Banking. In September, net inflows totalled EUR222m.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Amundi on Wednesday, 7 October launched a procedure for its initial public offering, by submitting the basic document to the French financial market authority (Autorité des marchés financiers, AMF) and presenting its financial objectives to the press. The IPO for the asset management firm, a joint venture of Crédit Agricole and Société Générale founded in 2010, is expected to “occur in about mid-November,” says Yves Perrier, CEO of Amundi. Although the significant volatility on the markets has dissuaded some companies from holding their initial public offerings, Perrier appears confident, and says that he is following the advice of the business bankers involved in the case, “who tell us that in the current market conditions, we can go ahead,” he says. Société Générale, which now controls 20% of Amundi, is expected to sell all of its stake. Crédit Agricole is expected to remain a majority shareolder, but “may sell between 0% and 5% of capital in Amundi at its initial public offering,” Perrier says. Perrier did not wish to provide further information about the expected market valuation of Amundi. More generally, Perrier was careful to emphasize that the initial public offering for Amundi “does not mean that we are going to change strategies.” The IPO would make it possible to pay off potential acquisitions “in shares rather than in case,” the CEO says, adding that Amundi has tangible assets valued at EUR31bn as of 30 June 2015, of which EUR1.3bn are owners’ equity available for “selective external growth determined by the creation of value,” although priority is fiven to ambitious organic growth. The asset management firm plans to develop as a priority in markets in the euro zone and Asia, particularly via joint ventures with local distribution networks, to reach the fast-growing retail market. Amundi would also like to develop its product range, particularly in equities and illiquid assets. The asset management firm is predicting net subscriptions of EUR120bn between the beginning of 2016 and the end of 2018, of which EUR45bn are expected to come from retail, EUR45bn from institutional clients, and EUR30bn from joint ventures. In 2015, “Amundi is expected to earn profits for the part of the group of EUR515m to EUR535m,” Perrier predicts. Once the company is listed on the stock market, Amundi would like to distribute at least 60% of its consolidated annual profits as dividends to shareholders. The available owners’ equity not used for acquisitions will be returned to shareholders within a three-year horizon. As of the end of June, Amundi had EUR954bn in assets under management.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Guy Sears has been appointed as interim CEO of the British professional Investment Association, following the departure of Daniel Godfrey, the UK specialist press reports. The resignation, announced yesterday by the British press, was made official on 7 October in a statement from the profesional association, which is facing a severe crisis that has already resulted in the departure of several major asset management players who have not renewed their memberships.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Deutsche Asset & Wealth Management (Deutsche AWM) has announced the appointments of Hilary Aldridge and Alex Sloane to the British equity management team. The two specialists come as additions to the existing equity expertise in UK equities at Deutsche AWM. Aldridge had previously been a fund manager at Barclays Global Investments Solutions. She previously worked at Liberum and F&C Asset Management, as head of British equity fund management. Sloane had been an equity analyst at Société Générale in London. “Hilary and Alex each have several years of experience in the anaysis and management of British equities. Their expertise will make it possible considerably improve our access and our research capacity in the British enterprise sector, and thus our avility to identify investment opportunities,” says Britta Weidenbach.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The Japanese government pension fund, the GPIF, whose assets under management total about USD1.2trn, has unveiled its list of winning bidders fro its new international bond mandates, which include eight investment categories, including global, US and Euro aggregate, US and Euro high yield, emerging markets denominated in local and hard currencies, and inflation-linked bonds, the specialist website Asian Investor reports. In the global aggregate category, the managers selected are Goldman Sachs AM, Schroder IM, Sompo Japan Nipponkoa, Nomura AM, BNY Mellon AM, Pimco, BlackRock, Prudential IM, Manulife AM, Mizuho, AM, Morgan Stanley IM and Legg Mason AM. For the Euro aggregate category, only Insight IM (BNY Mellon group) has been selected, and for Euro high yield, UBS Globa Asset Management was the successful candidate. Fischer Francis Trees & Watts, an affiliate of BNP Paribas, will manage the mandate for inflation-linked bonds. The GPIF has also selected a number of asset managers to manage its passive bond portfolios: State Street Global Advisors, Nomura, BlackRock, Mizuho, Sumitomo Mitsui and Resona Bank. The sums allocated to each mandate awarded have not been disclosed, and will not be announced until March 2016.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The coverage rate for corporate pension funds deteriorated by 2.4 percentage points in September, to a total of 81.8%, according to the most recent statistics from BNY Mellon Investment Strategy and Solutions Group (ISSG), a division of the Bank of New York Mellon. The coverage rate had already fallen 2.5 percentage points in August. In the month under review, the value of assets fell by 1.9% in September, while at the same time, liabilities increeased 1.1%, and the discount rate fell by 9 percentage points.
Le ralentissement de l’économie en Norvège oblige pour la première fois le gouvernement à puiser dans les économies qu’il a réalisées grâce au pétrole, rapporte le Financial Times. Après avoir grassement alimenté le fonds souverain norvégien pendant au moins 20 ans, les revenus du pétrole vont commencer à ralentir. Selon les estimations du budget révélées mercredi, le fonds pétrolier s’attend à recevoir 204 milliards de couronnes norvégiennes (25 milliards de dollars) des activités pétrolières en 2016, tandis que le gouvernement prévoit de prélever 207,8 milliards de couronnes dans le fonds, puisant ainsi dans les réserves à hauteur de 3,7 milliards de couronnes. Le fonds norvégien est valorisé à 850 milliards de dollars.
Carlyle et Banque Pictet créent une société pour fournir des financements au marché de l’art, rapporte le Financial Times. La nouvelle structure, appelée Athena Art Finance, aura 280 millions de dollars de fonds propres, ainsi que des lignes de crédit bancaire. Les deux partenaires proposeront des prêts représentant jusqu’à 50 % de la valeur de l’œuvre d’une dizaine de peintres qui respectent certains critères. La société regroupera ensuite les prêts et les distribuera sur le marché, s’octroyant au passage un bénéfice. Carlyle et ses associés espèrent que les familles fortunées, les fonds de pension et les fonds souverains seront attirés par des rendements qui devraient être supérieurs à ceux du marché obligataire. Parmi les artistes dont les travaux respectent les critères d’Athena figurent Francis Bacon, Claude Monet, Pablo Picasso, Gerhard Richter et Andrew Warhol.
Le spécialiste de l’immobilier Deka Immobilien a annoncé l’acquisition d’un hôtel cinq étoiles à Munich, le Sofitel Bayerpost, pour le compte de son fonds immobilier ouvert Deka-ImmobilienEuropa. Le vendeur est le fonds Hotel Bayerpost Gmbh & Co KG géré par E&P Real Estate Gmbh & Co. KG. Le prix de la transaction n’a pas été dévoilé. Avec cette transaction, l’allocation du fonds Deka-ImmobilienEuropa dans l’hôtellerie atteint 6,1%.
Union Investment lance un fonds alternatif multi-stratégies, selon le site Absolutresearch. Le fonds UniAbsoluterErtrag (ISIN: LU1206678580) combine des stratégies contraintes et non contraintes dans le cadre d’une allocation flexible couvrant les actions, les obligations, les instruments monétaires, les matières premières et les devises. Le fonds est chargé à 0,80%, avec une commission de surperformance pouvant représenter 25% de la surperformance par rapport à l’Euribor 3 mois plus 300 points de base.
Carlo Maximilian Funk, depuis quatre ans chez J.P. Morgan dans la division banque privée, vient de rejoindre BlackRock à Francfort pour renforcer l'équipe d’ iShares dédiée à la distribution des ETF, rapporte le site spécialisé Das Investment. La nouvelle recrue va intégrer l'équipe wealth/retail de iShares responsable du nord de l’Allemagne. Il prendra en charge les banques privées et la clientèle haut de gamme UHNWI. BlackRock a tout récemment nommé un responsable de la stratégie d’investissement pour l’Allemagne, l’Autriche et l’Europe de l’Est qui est basé à Francfort (Newsmanagers du 2 octobre 2015).
L’introduction en bourse de la société de gestion Amundi, filiale commune du Crédit Agricole et de la Société Générale créée en 2010, devrait « intervenir autour de mi-novembre » a précisé Yves Perrier, son directeur général. Si la forte volatilité des marchés a dissuadé certaines entreprises à renoncer à leur introduction, Yves Perrier semble confiant et indique suivre les conseils des banquiers d’affaires intervenant sur ce dossier, « qui nous disent que dans les conditions de marché actuels, on peut y aller », a-t-il souligné. Dont acte. La société de gestion a lancé ce mercredi 7 octobre la procédure de son introduction en Bourse par le dépôt document de base auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) et la présentation de ses objectifs financiers à la presse.En pratique, Société Générale, qui détient aujourd’hui 20 % d’Amundi, devrait vendre l’intégralité de sa participation. Le Crédit Agricole, à 80 % actuellement, devrait rester actionnaire majoritaire mais « pourrait céder entre 0 et 5 % du capital d’Amundi à l’occasion de l’introduction en Bourse », a annoncé Yves Perrier. Ce dernier n’a pas souhaité donner d’indications quant à la valorisation boursière attendue d’Amundi.Plus généralement, le dirigeant a tenu à souligner que la cotation d’Amundi « ne signifie pas que nous allons changer de stratégie ». L’IPO permettrait de payer d’éventuelles acquisitions « en actions plutôt qu’en cash », a-t-il précisé, en rappelant qu’Amundi disposait de fonds propres tangibles de 3,1 milliards d’euros au 30 juin 2015, dont 1,3 milliard de fonds propres disponibles pour la croissance externe «sélective et déterminée par la création de valeur», même si la priorité est donnée à une croissance organique ambitieuse. La société de gestion compte prioritairement se développer sur les marchés de la zone euro et l’Asie, notamment à travers des joint-ventures avec des réseaux de distribution locaux pour toucher la clientèle retail en plein développement. Amundi souhaite également développer son offre notamment sur les actions et les actifs illiquides. La société de gestion table sur des souscriptions nettes de 120 milliards d’euros entre début 2016 et fin 2018, dont 45 milliards devraient provenir du retail, 45 milliards de la clientèle institutionnelle et 30 milliards des joint-ventures.Pour l’année 2015, « Amundi devrait réaliser un bénéfice part de Groupe situé entre 515 et 535 millions d’euros », prévoit Yves Perrier. Une fois la société cotée, Amundi souhaite distribuer au moins 60 % de son résultat annuel consolidé en dividendes à ses actionnaires. Les fonds propres disponibles n’ayant pas été utilisés pour des acquisitions seront restitués aux actionnaires à horizon trois ans.A fin juin, Amundi gère 954 milliards d’euros d’encours sous gestion, ce qui en fait un des dix premiers acteurs mondiaux.
Le Forum pour l’Investissement Responsable (FIR) a profité de la Semaine de l’ISR pour publier sa charte le 7 octobre. «L’objectif du Forum pour l’Investissement Responsable est de promouvoir une finance responsable au service de l’économie réelle, contribuant aux objectifs du développement durable et favorisant l’intégrité des marchés financiers», souligne un communiqué. La Charte va permettre au FIR d’offrir à ses membres, dans leur diversité, «un socle commun de travail et d’engagement». L’Investissement Socialement Responsable se traduit «par des pratiques variées mais autour de valeurs partagées». Associations, chercheurs, consultants, gestionnaires, investisseurs, syndicats peuvent ainsi débattre et construire autour de cette Charte. Pour atteindre cet objectif, les membres du FIR partagent les neuf principes fondateurs suivants, dont cinq sur l’investissement responsable et quatre sur l’ISR.Sur l’investissement responsable : L’activité d’investissement joue un rôle essentiel d’allocation du capital à l’économie et à la Société. La recherche d’une juste rentabilité constitue un objectif légitime de l’activité d’investissement. La recherche de rendement d’un investisseur responsable s’effectue en prenant en compte simultanément ses aspects économiques, financiers, sociaux et environnementaux. Un investissement responsable est réalisé avec un horizon temporel moyen ou long, en adéquation avec le cycle économique de l’investissement considéré. Il doit être réalisé en transparence vis à vis de toutes les parties prenantes. La responsabilité des investisseurs se traduit par le plein exercice des droits et devoirs attachés aux titres qu’ils détiennent. Cette responsabilité se traduit également par des démarches actives pour inciter les émetteurs à adopter les meilleures pratiques. En outre, s’ajoutent les principes suivant pour l’investissement socialement responsable (ISR) : L’activité d’investissement a un impact important sur la Société et sur l’environnement, que l’investisseur socialement responsable cherche à améliorer et dont il rend compte. L’investissement socialement responsable suppose un dialogue continu et constructif avec les émetteurs comme avec les autres parties prenantes. La pluralité des méthodes de gestion ISR est utile à l’amélioration continue des impacts des investissements grâce au développement de la recherche et de l’innovation. L’investissement socialement responsable suppose un usage raisonné des instruments financiers et des techniques de gestion en cohérence avec leurs objectifs d’impact.
Une fusion, une nomination et une incubation. La discrète société de gestion Fideas dirigée par Pierre Filippi s’apprête à vivre plusieurs événements à même de mieux la faire connaître comme le souhaite son responsable. La première consiste à se rapprocher de la société Rivage Gestion, une des deux structures de Rivage Investissement dédiée à la gestion de fonds ouverts investis en obligations crédit – tandis que la seconde structure gère de la dette d’infrastructure en fonds fermés. Dans la pratique, cette fusion soumise à l’AMF, qui en examine actuellement les modalités opérationnelles, va se faire par échange d’actions. Fideas – par l’intermédiaire de Pierre Filippi – va détenir 60 % du capital, le solde étant détenu par Rivage – essentiellement par Alexis Merville, son président. Cela étant, après le départ de l’ancienne responsable commerciale et actionnaire de Fideas, Laurence Roy-Rojo chez Weinberg Capital, la société de gestion vient de finaliser le recrutement d’un nouveau responsable commercial, Philippe Secnazi. A terme, ce dernier qui travaillait il y a peu en tant que Wholesale & Institutional Senior Sales chez Source UK Services et qui devrait être dans les locaux de Fideas dès le 12 octobre prochain, a vocation à entrer au capital de la nouvelle entité. Dans sa nouvelle version, la nouvelle structure accueille outre le responsable de Rivage Gestion, un analyste senior, Yves Dujardin, un commercial, une personne du middle office et un consultant. Pierre Filippi conserve la présidence de Fidéas dans sa nouvelle version, tandis que Alexis Merville en devient le CIO. L’effectif après la fusion sera porté à 12 personnes – dont six gérants seniors. Une fois les deux sociétés fusionnées, l’encours géré va atteindre 500 millions d’euros après avoir progressé de 110 millions d’euros. Dans sa nouvelle mouture le responsable de Fideas s’est donné comme objectif de doubler les encours de sa société de gestion dans les deux ans à venir. Actuellement, les actifs sous gestion de Rivage Gestion sont répartis sur plusieurs fonds dont deux investis en obligations crédit, Rivage Europe Corporate BB et Rivage Duration Hedged Euro Credit. «Ces fonds, par leurs méthodologies et classes d’actifs, répondent aux besoins actuels des investisseurs institutionnels, comme des acteurs de la gestion privée et de la multigestion », indique Pierre Filippi qui précise que l’ensemble des stratégies est accessible en gestion dédiée ou sous mandat. Pour sa part, Alexis Merville gère également un fonds investi dans des obligations subordonnées émises par des institutions financières Ce fonds ne pèse que 10 millions d’euros mais Pierre Filippi entend notamment pousser les feux sur cet OPCVM. Enfin, Rivage Gestion gère également un fonds diversifié avec pour univers d’investissement l’Europe. Cette gamme va rejoindre l’activité de multigestion de Fideas Capital et son expertise dans la gestion smart bêta via les deux fonds de la gamme Betamax que Pierre Filippi continuera de superviser. L’autre actualité pour Fideas, survenue peu avant l’annonce de cette fusion, concerne l’incubation par la Sicav de place Emergence du fonds Betamax Europe. Il s’agit de la cinquième société incubée par le fonds Emergence Actions."Le fait que la fusion a été réalisée après l’annonce de l’incubation n’a pas d’incidence sur la décision d’Emergence», a précisé Pierre Filippi, qui a insisté sur le fait que la Sicav a été prévenue au plus tôt du changement de périmètre de la société de gestion.Concrètement, la Sicav gérée par NewAlpha Asset Management, va investir un ticket de 35 millions d’euros et porter ainsi l’encours du fonds à 100 millions d’euros. Betamax Europe suit un processus quantitatif dit de « Variété Maximale ». Cette approche de gestion vise à capter le rendement du marché tout en abaissant la volatilité mais elle peut accepter, voire rechercher les risques individuels, à la condition qu’ils soient peu corrélés. «Pour sa mise en œuvre, Fidéas a une démarche originale : s’éloigner des pondérations de l’indice MSCI tout en allouant son portefeuille sur des indices, notamment pays et sectoriels, de la zone Europe (...). Ce choix permet de limiter le risque spécifique ‘valeur’ et d’éviter un biais ‘small caps’ systématique, très souvent présents dans les gestions actives et dans les autres gestions quantitatives», indique le fonds d’incubation.
Omnes Capital a annoncé le 7 octobre plusieurs nominations. Bruno Montanari, qui travaille chez Omnes Capital depuis 2010, est nommé directeur associé au sein de l’équipe capital risque sur le secteur de la santé. L’équipe se renforce également avec l’arrivée de Claire Poulard, en qualité d’analyste sur la santé. Michael Pollan, qui a rejoint Omnes Capital en 2013, est nommé directeur d’investissements au sein de l’équipe énergies renouvelables. Adrien Le Bail rejoint Omnes Capital en qualité de directeur d’investissements au sein de l’activité de co-investissement placée sous la responsabilité de Fabien Prévost, président d’Omnes Capital. Adiren Le Bail travaillait précédemment au Boston Consulting Group ou il s'était spécialisé notamment dans les secteurs de l’énergie, de la santé et de l’automobile. Avi Corcos rejoint Omnes Capital en tant que directeur d’investissement au sein de l’activité dette privée. Avi Corcos a plus de 13 ans d’expérience dans le capital investissement. Il débute sa carrière chez OTC Agregator puis Assya Capital. Il a également travaillé au sein d’entreprises de croissance (Viadeo, Certineo) sur différents aspects, stratégiques, administratifs, fonds propres. Enfin, Claire Poulard rejoint l’équipe capital risque sur le secteur de la santé d’Omnes Capital. Elle a démarré sa carrière dans la recherche à l’institut de neuro-technologie de Singapour.