Une nouvelle société de gestion indépendante et dédiée à la dette privée fait son apparition en Italie : Zephir Capital Partners SGR. Il s’agit de la première société de gestion à gérer des fonds d’investissement alternatifs ne dépassant pas 500 millions d’euros d’encours et n’ayant pas recours au levier agréée par la Banque d’Italie conformément à la directive AIFM.Zephir vise à lever auprès d’investisseurs professionnels italiens et étrangers un fonds de 300 millions d’euros qui sera placé, sans effet de levier, dans environ 20 opérations de financement en investissant sur un large spectre d’instruments de financement aux entreprises. L’équipe de gestion se compose de Massimo S. Brunelli, qui est président et a été administrateur délégué d’Idea Fimit, directeur financier d’Enel et de Telecom Italia, ainsi que de trois managing partners : Francesco Di Giovanni, Federico Pastura et Romolo W. Rossi.
Pioneer Investments va fusionner deux de ses fonds domiciliés au Luxembourg dans des stratégies uniquement accessibles aux investisseurs italiens, rapporte Citywire. Cela s’explique par le faible niveau d’encours des deux fonds concernés. Le Pioneer CIM Euro Fixed Income fund, géré par Tanguy Le Saout, sera fusionné dans le Pioneer Obbligazionario Euro fund, géré par Cosimo Marasciulo. Le Pioneer CIM Global Equity fund, géré par Marco Pirondini, sera intégré dans le Pioneer Azionario America, piloté par Andrew Acheson.
La société de gestion allemande Flossbach von Storch a annoncé la nomination de Jürgen Meyer au sein de l'équipe de distribution. Dans ses nouvelles fonctions, il aura en charge la distribution auprès des conseillers financiers indépendants. Jürgen Meyer rejoint Flossbach von Storch en provenance d’UBS où il occupait depuis mars 2015 les fonctions de directeur «Global Asset Management».
Dans le sillage de l’acquisition de la société par Abanca, la société de gestion Ahorro Corporación Gestión change de nom et devient Imantia Capital, rapporte la presse spécialisée espagnole. La société de gestion, entièrement restructurée, démarre ses activités avec 3 milliards d’euros d’actifs sous gestion, dont 39% en provenance d’Abanca et 52% d’Ahorro Corporación.
Standard Life Investments a annoncé la nomination de Peter in de Rijp en tant que directeur des investissements responsable des ventes aux Pays-Bas, rapporte Investment Europe. Basé à Amersfoort, l’intéressé rejoint une équipe commerciale de trois personnes couvrant le Benelux et la France. Cette équipe inclut Johan Langerak (Pays-Bas), Roger de Passe (Belgique, Luxembourg et France) et Jorre Willemse (Benelux). Peter in de Rijp vient de SEI, une société de gestion spécialisée dans la gestion fiduciaire aux Pays-Bas.
Après trois ans au Crédit Agricole Private Banking, Dong Sinh Ngo a quitté son poste de responsable des marchés et des solutions d’investissement à Hong Kong, rapporte Asian Investor, citant Asia Private Banker. Le groupe français a confirmé son départ, mais n’a pas souhaité dire s’il serait remplacé.
Audrey Zau a rejoint Rothschild Wealth Management & Trust en tant que responsable de l’Asie du Nord, en remplacement d’Alois Mueller, rapporte FinanciaAsia. L’intéressée était dernièrement responsable de la gestion de fortune pour le Nord de l’Asie chez BHI Investment Advisors. Avant cela, elle a travaillé 15 ans au sein de HSBC en tant que directeur senior. Audrey Zau sera basée à Hong Kong et rattachée à Richard Martin, directeur des opérations de Rothschild Wealth Management & Trust.
Le groupe suédois Nordea a enregistré dans le cadre de ses activités de gestion d’actifs, une collecte nette de 2,8 milliards d’euros au troisième trimestre, selon les résultats communiqués le 23 octobre. Depuis le troisième trimestre 2014, la collecte nette totalise 19,9 milliards d’euros. Les encours s’inscrivaient ainsi à 273,3 milliards d’euros à fin septembre contre 254,5 milliards d’euros au 30 septembre 2014. Depuis le troisième trimestre 2014, 93% des entrées nettes sont allées dans les fonds diversifiés et les fonds obligataires.
Aberdeen Asset Management aurait commencé à sonder des acquéreurs potentiels, alors que la société de gestion lutte pour enrayer la chute de sa rentabilité, du cours de ses actions et de ses encours sous gestion, rapporte le Financial Times. Des sources proches du dossier affirment que Martin Gilbert, le co-fondateur et directeur général d’Aberdeen, a approché de manière informelle un certain nombre de concurrents ces derniers mois. La maison de gestion souffre des turbulences sur les marchés émergents. Selon un expert des fusions acquisitions dans la gestion d’actifs, le groupe peine à retenir ses talents, la chute des actifs ayant un effet négatif sur les bonus. Cela intervient à un moment où Martin Gilbert , âgé de 60 ans, doit trouver un successeur. Un certain nombre de sociétés de gestion britanniques, américaines et asiatiques seraient intéressées par Aberdeen. Des sociétés de private equity pourraient l’être aussi. Enfin, Credit Suisse et Deutsche Bank ont récemment manifesté leur intérêt pour la gestion d’actifs, mais des acquisitions à court terme semblent peu probable, écrit encore le FT.
Pimco refond le système de rémunération pour ses salariés senior, lequel est au cœur de la plainte du co-fondateur Bill Gross contre la société de gestion, rapporte le Financial Times. Des discussions sont en cours concernant un nouveau plan d’intéressement à long terme pour les gérants. La société a déjà introduit un nouveau niveau de transparence interne sur les montants gagnés par les employés senior. « Il n’y aura pas de droits dans cette équipe dirigeante. Nous serons tous payés en vertu de ce que nous apportons à nos clients, et cela sera mesuré par la performance sur le long terme ajusté au risque et le service au client, quelle que soit le produit ou le domaine dans lequel nous travaillons », précise Dan Ivascyn, directeur des investissements de Pimco. Ces nouvelles mesures pourraient être mises en place l’année prochaine.
Après le changement de gouvernance d’OFI Gestion Privée, Tristan de la Fonchais, directeur général adjoint de la Matmut en charge des réseaux commerciaux et services bancaires, désormais à la tête du directoire de la filiale, a indiqué à L’Agefi que l’offre d’OFI Gestion Privée pourrait s’articuler autour des fonds actuellement gérés par OFI Gestion Privée, de ceux d’OFI AM et d’une sélection de produits extérieurs s’appuyant notamment sur des fonds d’actifs réels comme par exemple l’hôtellerie ou l’agriculture. «Afin d’industrialiser le processus, la distribution de l’offre pourrait notamment s’appuyer sur les réseaux des deux mutualistes, ainsi que sur un réseau dédié ou une plate-forme. La validation stratégique, qui pourrait intervenir mi-2016, ouvrirait la voie à une commercialisation début 2017", précise le responsable.
Sur l’ensemble de l’exercice 2014-2015 au 30 septembre 2015, Franklin Resources, le groupe derrière la société de gestion Franklin Templeton, a accusé des rachats nets de 48,8 milliards de dollars, contre seulement 4,6 milliards de dollars sur l’année précédente. A cette décollecte se sont ajoutés 57,9 milliards de dollars d’effet marché négatif et 15,1 milliards de dollars d’effet de change négatif. Dans ce contexte, les encours gérés par le groupe ont chuté de 14 % sur un an à 770,9 milliards de dollars à fin septembre 2015. Le bénéfice net est ainsi ressorti à 2,035 milliards de dollars, en repli de 15 % sur un an.
Les actifs conservés et administrés par State Street ont reculé de 4,8% au troisième trimestre pour s’établir à 27.265 milliards de dollars, selon les chiffres communiqués le 23 octobre. Les actifs sous gestion ont de leur côté diminué de 7,2% à 2.203 milliards de dollars.La gestion d’actifs a terminé le troisième trimestre sur une décollecte nette de 29 milliards de dollars. A cela s’ajoutent un effet marché négatif de 127 milliards de dollars et un effet devises négatif de 15 milliards de dollars. Le bénéfice net du groupe est demeuré stable à 543 millions de dollars contre 542 millions de dollars un an plus tôt.
Afin d’accompagner les TPE et les PME et leurs dirigeants dans les domaines juridique, social, fiscal et la gestion de patrimoine, In Extenso, réseau d’expertise comptable, membre du réseau Deloitte, annonce son association avec des cabinets d’avocats pour constituer un nouveau réseau dénommé « In Extenso Avocats ». Le développement de ce nouveau réseau sera coordonné par la société In Extenso Avocats, société de participation financière de profession libérale, holding interprofessionnelle d’avocats et d’experts comptables, dans laquelle Taj est présente, régie par les dispositions de la loi du 28 mars 2011. « Ce nouveau réseau d’avocats indépendants a vocation à se développer à Paris et dans toutes les régions et à apporter une expertise large en couvrant tous les domaines du droit de l’entreprise au profit de la clientèle TPE et PME » indique Maître Didier Dalin, président d’In Extenso Avocats.
Pour la première fois depuis février, les fonds investis en actions, en obligations et en matières premières ont tous enregistré des souscriptions nettes sur la semaine au 21 octobre, indiquent les analystes de Bank of America Merrill Lynch à partir des statistiques d’EPFR. Ce regain d’appétit pour le risque devrait se confirmer sur la semaine en cours avec les déclarations de la BCE jeudi sur un éventuel QE2 et la baisse des taux chinois vendredi dernier. Les fonds actions ont bénéficié de 5,1 milliards de dollars d’entrées nettes. Dans l’obligataire, les fonds high yield ont collecté 3,9 milliards, les flux les plus élevés depuis huit mois. Les fonds matières premières ont récolté 300 millions.
A l’occasion de la publication de ses résultats du troisième trimestre, State Street a comptabilisé une charge de restructuration de 75 millions de dollars liée à un plan de réduction d’emploi. La banque américaine envisage de supprimer 600 postes dans le monde en brut, et 200 en net, d’ici à fin 2016, ce qui lui permettrait d’économiser 50 millions de dollars par an. Joseph Hooley, le patron de State Street, a prévenu qu’il lui serait difficile d’atteindre cette année son objectif d’une croissance de 4% à 7% des commissions, en raison de l’impact de la baissedes marchés sur lesencours gérés et conservés. Au troisième trimestre, le pôle gestion d’actifs a connu une décollecte de 29 milliards de dollars et une baisse de 7,2% de ses encours, à 2.200 milliards. Le montant des actifs sous administration et conservation a quant à lui fondu de 4,8% en trois mois, à 27.265 milliards.
Pour Standard & Poor’s, le Japon doit consacrer le produit de la hausse de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) prévue en 2017 à la réduction de la dette publique. Exempter certains produits alimentaires de la hausse pourrait la rendre plus acceptable par l’opinion publique japonaise, a précisé KimEng Tan, responsable de la notation souveraine pour l’Asie de S&P, dans un entretien à Reuters.
Le gouvernement grec a repoussé au 3 décembre la date limite pour le dépôt des offres de reprise de la majorité du capital du port du Pirée, le premier du pays, a fait savoir vendredi le président de l’agence des privatisations. Le groupe chinois Cosco, le danois APM Terminals et le philippin International Container Terminals Services devaient initialement soumettre au plus tard le 30 octobre leurs offres de rachat de 51% du capital du port.
Fitch a annoncé vendredi soir qu’elle confirmait les notes de l’Italie et de l’Espagne, les deux pays étant notés BBB+, notes toutes deux assorties d’une perspective stable. La qualité de la signature de l’Italie s’appuie sur une économie importante et diversifiée et à haute valeur ajoutée, avec un endettement raisonnable du secteur privé et un régime des retraites gérable, explique Fitch. Pour ce qui concerne l’Espagne, Fitch observe que le pays est sorti de la récession par le biais d’une solide reprise économique, portée par la demande intérieure et prend acte de son excédent de ses comptes courants et de sa vigueur institutionnelle.
L’enquête trimestrielle de la BCE réalisée auprès des prévisionnistes montre que ceux-ci maintiennent leurs anticipations d’inflation à long terme. La progression de l’indice des prix en zone euro est toujours attendue à 1,9% après 2017, non loin de l’objectif de 2% de la banque centrale. Les prévisionnistes ont en revanche abaissé leurs projections pour 2016 et 2017, à 1% et 1,5% respectivement contre 1,3% et 1,6% prévus lors de la précédente enquête trimestrielle.
L’indice composite PMI Markit flash pour la zone euro au mois d’octobre a surpris à la hausse, passant de 53,6 à 54, avec un stagnation du sous-indice manufacturier et une progression dans les services. En France, le PMU composite a progressé à 52,3 contre 51,9 un mois plus tôt, là aussi au-dessus des attentes des économistes. L’indice du secteur manufacturier a progressé à 50,7 contre 50,6 en septembre pour s’inscrire à un plus haut de quatre mois, tandis que celui des services s’est élevé à 52,3 contre 51,9 en septembre. En Allemagne, malgré le ralentissement chinois et le scandale Volkswagen, l’indice PMI composite flash s’est établi à 54,5 en octobre, contre 54,1 le mois dernier. Les derniers chiffres suggèrent que l’économie allemande a progressé de 0,4% au troisième trimestre et devrait afficher une performance comparable au quatrième trimestre, a observé Chris Williamson, économiste de Markit.
L’opérateur boursier lance aujourd’hui AtomX, un nouveau service d’enregistrement et de compensation des dérivés échangés de gré à gré, non standardisés.
Christophe Frankel, le directeur financier et directeur général délégué du fonds de secours de la zone euro, le Mécanisme européen de stabilité (MES), revient sur sa stratégie alors que les Européens ont accordé cet été une aide de 86 milliards d’euros à la Grèce.
Moody’s a réduit vendredi la perspective de l’Autriche de «stable» à «négative». L’agence de notation estime que la croissance du pays restera sans doute faible à moyen terme. Cette situation ne l’aidera pas à réduire une dette publique relativement élevée, observe Moody’s: son ratio culminera à 87% du PIB cette année et ne diminuera que lentement par la suite. L’Autriche conserve toutefois la note maximale (Aaa).