State Street Global Advisors (SSgA) a lancé, ce 3 décembre, deux nouveaux ETF obligataires de sa gamme SPDR sur Xetra, la plateforme de négociation de l’opérateur boursier allemande Deutsche Börse. Le premier fonds, baptisé SPDR Barclays 10+ Year U.S. Corporate Bond Ucits ETF, donne aux investisseurs un accès à des obligations «investment grade» émises par des entreprises américaines, libellées en dollar américain avec une maturité résiduelle de plus de 10 ans. Le second véhicule, baptisé SPDR Barclays U.S. TIPS Ucits ETF, permet aux investisseurs de bénéficier de la performance d’obligations «investment grade» indexées sur l’inflation et émises par le gouvernement américain.
Au 1er janvier 2016, Pim van den Heuvel prendra les fonctions de directeur pays d’ABN Amro pour les Îles anglo-normandes, annonce le site spécialisé néerlandais Fondsnieuws. L’intéressé est depuis le 1er avril 2014 directeur de la gestion de produits ainsi que du conseil et des investissements patrimoniaux. Il coiffera les activités du groupe néerlandais à Jersey (63 personnes) et Guernesey (92 personnes), conformément à la décision prise fin septembre de regrouper les activités de banque privée exercées sur les deux îles.
Le gestionnaire d’actifs britannique Jupiter Fund Management a confirmé, ce 3 décembre, le recrutement de Jason Pidcock pour assurer la gestion de son nouveau fonds Asian Income, dont le lancement interviendra en février 2016, rapporte l’agence Reuters. L’intéressé arrive en provenance de Newton Investment Management, société qu’il avait quittée au printemps 2015 et au sein de laquelle il assurait la gestion du fonds Newton Asian Income (4,4 milliards de livres d’encours).
La société de gestion Impax Asset Management, spécialisée sur les marchés de l’environnement, a fait état pour l’année à fin septembre d’une légère hausse de ses actifs sous gestion et d’une progression de son bénéfice. Les actifs sous gestion sont passés de 2,75 milliards de livres au 30 septembre 2014 à 2,82 milliards de livres un an plus tard. La collecte nette s’est élevée à 77 millions de livres. A fin octobre, les actifs sous gestion s’inscrivaient à 3 milliards de livres, précise un communiqué. Le bénéfice avant impôt ressort à 5,1 millions de livres contre 3,5 millions de livres malgré des revenus en baisse à 19,7 millions de livres contre 20,4 millions de livres. «En complément d’un dividende en augmentation pour l’exercice écoulé (ndlr : 1,2 pence par action contre 1,1), le board recommande un dividende spécial de 0,5 pence par action reflétant la forte génération de cash flow de la société ainsi que d’excellentes perspectives. Les investisseurs manifestent un intérêt marqué dans le changement climatique et les discussions en cours à Paris dans le cadre de la COP 21 devraient constituer un catalyseur supplémentaire sur les marchés où Impax concentre ses investissements», commente Keith Falconer, président d’Impax.
La société Hilbert Investment Solutions, basée à Paris et spécialiste en ingénierie de solutions structurées sur tous types de sous-jacents : actions, taux, crédits, matières premières, vient d’obtenir le feu de la Financial Conduct Authority (FCA) pour déployer ses activités sur le marché londonien. Hilbert IS, lancée en 2012 par trois anciens collaborateurs du Groupe Skandia – Old Mutual, Steve Lamarque, Bogdan Popescu et Eric Gairin, propose des solutions couvrant les univers de produits apportant une garantie en capital, de produits privilégiant le rendement ou bien de produits d’indexation. Ces produits peuvent être créés en appel public à l’épargne (APE), en placement privé, éligibles en assurance vie et/ou en compte titres. Hilbert IS propose également de créer des produits sur mesure répondant à des cahiers des charges précis. La société peut désormais proposer ses services sur le marché britannique aux fonds de pension, aux gestionnaires d’actifs, aux compagnies d’assurances, aux banques privées, aux gestionnaires de fortune, aux family offices ainsi qu’aux intermédiaires distributeurs ou conseillers en investissement indépendants (IFA). Hilbert lance notamment deux solutions, un produit protégé et des solutions structurées sur mesure.
UBS a annoncé ce vendredi dans un communiqué son intention de racheter 17 émissions d’obligations garanties et d’emprunts subordonnés ou non subordonnés propres pour une valeur totale de 16 milliards de francs suisses. La période d’offre publique prendra fin le 15 décembre, sous réserve d’une extension ou d’une clôture avancée.Le résultat de l’opération sera comptabilisé au quatrième trimestre 2015.
Partners Group a bouclé un programme immobilier à hauteur de 1,1 milliard de dollars. Engagé à 49% au moment de sa finalisation, ce programme inclut déjà dans son portefeuille quatre centres commerciaux en Norvège, huit propriétés résidentielles au Danemark, ainsi que des entrepôts et des installations de distribution aux Etats-Unis, précise dans un communiqué le gestionnaire de fortune spécialisé dans les investissements sur le marché privé.Il s’agit du troisième programme de ce type pour la société suisse. Il sera déployé directement pour le compte des investisseurs, via des transactions immobilières primaires et secondaires, indique le communiqué. Le précédent programme, baptisé Partners Group Global Real Estate 2011, avait clôturé en 2012 à hauteur de 800 millions de dollars.Les investisseurs de Partners Group Global Real Estate 2014 - la nouvelle mouture - deviennent de nouveaux clients du groupe suisse. Cette clientèle est principalement composée de caisses de pension de droits public et privé, de fondations, d’assurances et d’institutions financières dans le monde entier.
Julius Baer Gestion, la société de gestion espagnole du groupe bancaire privée suisse Julius Baer, vient de lancer sur le marché espagnol son premier fonds communs de placement, baptisé JB Inversiones, rapporte le site spécialisé Funds People. Il s’agit d’un fonds actions internationales mixtes qui investira entre 30% et 75% de ses actifs en actions sans contraintes de secteurs ou de capitalisation. Le solde sera investi en obligations privées ou publiques, sans limite de notations. Dans le cadre de sa gestion, le fonds utilisera comme indice de référence à 50% l’indice MSCI World en euros et à 50% l’indice EFFAS Euro Govt 1-3. Le véhicule ciblera en priorité les pays de la zone euro, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Suisse. A l’inverse, ses positions maximales dans les pays émergents ne pourront pas dépasser 20 % de ses encours.
Les trois autorités européennes de supervision du secteur financier - EBA (banques), Eiopa (assurance) et Esma (marchés) - ont publié vendredi un «discussion paper» sur l’automatisation du conseil en placement financier. Objectif de la démarche: «évaluer quelle action, s’il en faut une, est nécessaire pour exploiter les bénéfices potentiels de cette innovation et mitiger ses risques». Le collège des autorités attend les réponses des parties prenantes d’ici au 4 mars 2016.
La Chine introduira le 1er janvier des coupe-circuits pour les marchés boursiers de Shanghaï et de Shenzhen ainsi que pour le marché de dérivés China Financial Futures Exchange, a annoncé la Bourse de Shanghaï vendredi. Une variation de 5%, à la hausse ou à la baisse, de l’indice CSI 300 se traduira par une suspension des transactions d’un quart d’heure sur tous les indices boursiers chinois. Les échanges seront suspendus pour le reste de la journée si la variation atteint 7%, ou si une variation de 5% survient après 14h45. Le projet a été approuvé par le gendarme boursier chinois (CSRC). Celui-ci pourrait également annoncer dès la semaine prochaine un nouveau régime pour les introductions en Bourse, selon Reuters.
Le gouvernement japonais réduira de 400 à 500 milliards de yens (3 à 3,7 milliards d’euros) son programme d’émissions obligataires pour l’exercice 2015-2016 en cours à l’occasion de la présentation ce mois-ci d’un collectif budgétaire, indique Reuters. Tokyo réduirait ainsi ses besoins d’emprunt prévisibles pour le deuxième exercice d’affilée grâce à la hausse des recettes fiscales induites par la croissance des bénéfices des entreprises, l’une des retombées de la politique de soutien à la croissance du Premier ministre Shinzo Abe. Le gouvernement japonais devrait adopter le collectif budgétaire le 18 décembre, ont ajouté les sources.
La Banque de France attend toujours une croissance de 1,2% de l’économie française en 2015 mais a revu en baisse ses prévisions pour les deux années à venir, tablant sur un PIB en hausse de 1,4% en 2016 puis 1,6% en 2017. Début juin, elle anticipait une croissance de 1,8% en 2016 puis 1,9% en 2017. Ces nouvelles prévisions semestrielles sont conformes à celles des organisations internationales. Pour l’OCDE, le FMI et la Commission européenne, elles se situent entre 1,3% et 1,5% pour l’an prochain, et entre 1,6% et 1,7% pour 2017. Le gouvernement table lui sur 1,0% en 2015, puis 1,5% en 2016 comme en 2017.
La banque centrale danoise n’a pas modifié le taux de ses certificats de dépôt, à -0,75%, et son taux de prêt, à 0,05%, s’abstenant pour une fois d’emboîter le pas aux décisions de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière avait, quelques heures plus tôt, annoncé une baisse de son propre taux de dépôt à -0,3% (contre -0,2%). Or, l’institution danoise suit généralement l’évolution des taux de la BCE pour préserver l’arrimage de la couronne à l’euro.
L’encours des crédits aux particuliers a progressé de 3,9% en France sur douze mois glissant à fin octobre (à 1.048 milliards d’euros), un rythme inchangé par rapport à septembre, selon les données brutes publiées hier par la Banque de France. Cette évolution reflète l’accélération continue des crédits à la consommation (+4,3% comme en septembre, après 3,7% en août) et un rythme toujours soutenu pour les crédits immobiliers (+3,7%, après +3,6% en septembre). La production de nouveaux crédits à l’habitat a toutefois diminué (17,6 milliards contre 20,5 milliards), en raison essentiellement d’un recul des renégociations.
Les Danois ont rejeté par référendum l’adoption de plusieurs règles européennes en matière de lutte contre la criminalité transfrontalière, après dépouillement de plus de 80% des voix hier soir: ils ont voté «non» à 53,7%. Cette consultation, qui portait plus largement sur le degré d’intégration du Danemark au sein de l’Union, a été suivie de près par les Britanniques qui seront, eux, interrogés sur leur maintien ou non dans l’Union européenne d’ici à la fin 2017.
L’Union européenne a annoncé aujourd’hui l’ouverture d’ici à la fin du mois des deux premiers chapitres du processus d’adhésion de la Serbie, pour récompenser la conclusion d’une série d’accords avec le Kosovo, ex-province serbe dont Belgrade ne reconnaît pas l’indépendance. A Belgrade, Federica Mogherini, qui dirige la diplomatie européenne, a précisé qu’elle espérait que ces discussions pourraient débuter vers le 14 décembre. Les deux premiers chapitres ouverts à la discussion seront le chapitre 35, qui porte spécifiquement sur la normalisation des relations avec le Kosovo, et le chapitre 32, consacré aux contrôles financiers.
Dans la dernière édition de ses statistiques sur les recettes publiques publiée hier, l’OCDE indique que la pression fiscale dans ses pays membres a représenté l’an passé en moyenne 34,4% de leur produit intérieur brut. Ce taux est en hausse de 0,2 point par rapport à 2013 et de 1,7 point par rapport au plus bas touché en 2009, en pleine crise, en raison notamment des hausses de TVA et de l’impôt sur le revenu, qui pèsent sur les particuliers. Il dépasse de 0,3 point la marque de 2007, la plus élevée d’avant la crise. Par pays, le Danemark conserve la première place avec un taux de prélèvements de 50,9% du PIB (+3,3 points en un an), devant la France (45,2%, +0,2point) et la Belgique (44,7%, +0,1). Le Mexique (19,5)% et le Chili (19,8%) restent en bas du classement. Hors cotisations sociales, la France se situe un peu au-dessus de la moyenne de l’OCDE pour sa fiscalité (28,3% du PIB contre 25,1%).
La volonté du pays de réduire la production d’un million de barils par jour avant la réunion de l’Opep aujourd’hui a eu peu d’impact sur le cours du Brent.
A quelques semaines de la fin de l'année, les performances annuelles se précisent. L'occasion de voir si les choix des CGP pertenaires d'Axa Thema ont été pertinents. Parmi les 10 fonds les plus souscrits au 31 octobre, les performances year-to-date vont de 0,34% à 21,03%.
La Carac a investi 3 millions d’euros dans la solution climatiquement responsable Tera Neva, conçue par la Banque européenne d’investissement, BNP Paribas et Vigeo. Cette émission obligataire a pour objectif de concilier contraintes d’investissement et financement de la transition énergétique. Cette initiative est soutenue par une quinzaine d’investisseurs institutionnels français, dont la Carac, pour un montant total de 500 millions d’euros. «Cet investissement témoigne de l’intérêt de la mutuelle pour le financement de projets judicieux de développement durable, a souligné Jean-Jacques Berthelé, directeur général de la Carac. En effet, nous accordons une grande importance à ce que les solutions dénommées «socialement responsables» le soient réellement. Les critères extra-financiers rigoureux de sélection mis en œuvre par la Banque européenne d’investissement, BNP Paribas et Vigeo nous ont semblé pertinents. Cette démarche fait également écho au travail que nous menons depuis une dizaine d’années dans la promotion de l'épargne solidaire.»
Dans le cadre de son approche responsable et conscient de la nécessité d’une démarche collective, EGAMO a créé le COMIRE en début d’année 2015, un lieu de réflexion structurellement attaché à son process ESG dans le domaine de la Multigestion, réunissant à l’origine 5 Institutions de l’Economie Sociale, dont MGEN, UMR et CARAC.
L’Union européenne a annoncé aujourd’hui l’ouverture d’ici à la fin du mois des deux premiers chapitres du processus d’adhésion de la Serbie, pour récompenser la conclusion d’une série d’accords avec le Kosovo, ex-province serbe dont Belgrade ne reconnaît pas l’indépendance. A Belgrade, Federica Mogherini, qui dirige la diplomatie européenne, a précisé qu’elle espérait que ces discussions pourraient débuter vers le 14 décembre. Les deux premiers chapitres ouverts à la discussion seront le chapitre 35, qui porte spécifiquement sur la normalisation des relations avec le Kosovo, et le chapitre 32, consacré aux contrôles financiers.
Ryad pourrait proposer à l’Opep de réduire sa production d’un million de barils par jour (bpj), alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) tient une réunion ministérielle demain à Vienne. Le site spécialisé Energy Intelligence, qui cite un délégué du cartel, précise que l’Arabie saoudite soutiendrait une baisse de la production si l’Iran et l’Irak, ainsi que la Russie, située hors-Opep, en font de même. L’information, non confirmée, a entraîné une hausse des prix du baril de brut léger américain (WTI) à 40,3 dollars (+1%) et du Brent de mer du Nord, à 43,2 dollars (+1,7%).
Les mesures annoncées jeudi par la BCE, moins fortes que ne l’anticipaient les investisseurs, ont fait fortement décaler à la hausse les rendements obligataires en zone euro ainsi que la monnaie unique. Le taux à 10 ans allemand se tendait par exemple de 18 points de base vers 17h15, à 0,65%. Le taux à 2 ans allemand prenait quant à lui 14 pb pour venir se caler, à -0,30%, sur le nouveau taux de la facilité de dépôt de la banque centrale. Quant à l’euro, qui traitait à 1,054 dollar en matinée, il a touché en séance un sommet à 1,089.
La banque centrale danoise n’a pas modifié le taux de ses certificats de dépôt, à -0,75%, et son taux de prêt, à 0,05%, s’abstenant pour une fois d’emboîter le pas aux décisions de la Banque centrale européenne (BCE). Cette dernière avait, quelques heures plus tôt, annoncé une baisse de son propre taux de dépôt à -0,3% (contre -0,2%), une mesure censée favoriser le crédit et la remontée du taux d’inflation dans la zone euro. La banque centrale danoise suit généralement l’évolution des taux de la BCE pour préserver l’arrimage de la couronne à l’euro dans le cadre du mécanisme ERM2.
Kerstin Behnke a été nommée à la tête de la distribution pour l’Allemagne de Credit Suisse Asset Management. L’ancienne directrice générale chargée de la distribution et du suivi de la clientèle de Veritas Investment sera en charge de la clientèle institutionnelle, des banques, des family offices, des caisses d'épargne ainsi que des conseillers en gestion de patrimoine. L’intéressée remplace à son nouveau poste Georg Weiß, parti poursuivre de nouvelles opportunités professionnelles en dehors du groupe Credit Suisse.