Invesco a dévoilé un deuxième fonds multi-classes d’actifs pour le trio de gérants recruté chez Standard Life Investments il y a deux ans, a appris Citywire Global. La société avait initialement lancé le fonds Invesco Global Targeted Returns (GTR) pour David Millar, David Jubb et Richard Batty. Désormais, ces derniers vont aussi gérer le fonds Invesco Global Targeted Returns Select fund.
A l’occasion de la publication de ses résultats préliminaires pour l’exercice fiscal 2014/2015 clos au 30 septembre 2015, le gestionnaire d’actifs britannique Brewin Dolphin a dévoilé une croissance de 7% de ses bénéfices ajustés avant impôt. Ses profits s’élèvent ainsi à 62,2 millions de livres au 30 septembre 2015 contre 58,4 millions de livres au 30 septembre 2014. Son chiffre d’affaires a, pour sa part, progressé de 1% pour atteindre 283,7 millions de livres contre 280,8 millions de livres un an plus tôt. Seule ombre au tableau: ses actifs sous gestion et sous administration ont légèrement reculé d’une année sur l’autre. Ainsi, à fin septembre 2015, ses encours totaux s’élèvent à 32 milliards de livres contre 32,5 milliards de livres à fin septembre 2014. Si la collecte nette a atteint environ 200 millions de livres, l’effet de marché est ressorti en négatif à -700 millions de livres. Toutefois, les encours de ses fonds discrétionnaires ont enregistré une légère croissance, passant de 24 milliards de livres au 30 septembre 2014 à 24,8 milliards de livres au 30 septembre 2015. Une croissance liée à une collecte nette de 1,1 milliard d’euros, qui a permis de compenser partiellement un effet marché négatif de 300 millions de livres. «Ce fut une bonne année pour Brewin Dolphin, a commenté David Nicol, directeur général de la société de gestion. L’expansion est désormais clairement à notre agenda et nous sommes dans une position solide pour profiter des opportunités qui s’offriront à nous.»
Frédéric Niamkey est très confiant. « Notre mission est de mettre en avant nos stratégies de qualité auprès d’une clientèle de qualité en Europe », souligne à Newsmanagers le nouveau responsable des ventes de Mirae Asset pour la France, Genève et Monaco. Arrivé il y a à peine six mois chez Mirae Asset Global Investments (UK), Frédéric Niamkey, qui a précédemment développé les activités d’Aberdeen AM en Suisse, est basé à Londres avec l’objectif de contribuer au rayonnement et au développement dans l’espace francophone des activités de gestion d’actifs du groupe de services financiers Mirae.Le pôle de gestion d’actifs, logé dans Mirae Asset Global Investments, est présent dans une douzaine de pays. Il a développé une expertise unique sur les marchés émergents, avec des antennes dans sept pays de la région (Autralie, Chine, Hong Kong, Inden Corée, Taiwan et Vietnam). En Asie, Mirae Asset est l’un des plus gros gestionnaires de la région, à la fois sur les segments retail et institutionnel. Mais les activités à l’international restent encore embryonnaires.Mirae Asset affiche un encours de 75 milliards de dollars, dont seulement 2 milliards de dollars à l’international. Sur ce montant, 90% émanent d’investisseurs européens qui se sont engagés dans quelques-unes des stratégies mises en avant par Mirae. « Nous allons procéder pas à pas, sans aucune urgence, mais notre objectif est de distribuer nos quatre ou cinq meilleures stratégies aux investisseurs européens », précise Frédéric Niamkey. Le bureau de Londres s’est étoffé ces toutes dernières années et compte désormais huit personnes, dont six qui couvrent la distribution dans l’ensemble des pays européens. Les actifs sous gestion d’origine européenne sont certes encore modestes mais ils ont fortement progressé ces derniers temps. « Nous avons réussi à multiplier nos encours par quatre au cours des deux dernières années et l’intérêt pour nos stratégies ne se dément pas malgré un contexte parfois difficile », assure Frédéric Niamkey. Sur les 2 milliards de dollars d’encours, 40% émanent des investisseurs institutionnels et 60% du wholesale. Parmi les thèmes mis en avant par Mirae figure notamment la montée en puissance des classes moyennes. Un thème décliné dans le Asia Great Consumer Equity Fund qui affiche, au sein de la sicav européenne, un encours de 750 millions de dollars. « Les classes moyennes ont de plus en plus de poids dans les économies asiatiques. Elles donnaient précédemment la priorité à ce dont elles avaient besoin, elles peuvent désormais privilégier ce dont elles ont envie », explique Frédéric Niamkey. Lancé à la mi-2011, le fonds, très concentré (32 lignes actuellement), affiche une performance de 30,99% sur trois ans contre 9% sur la même période pour le MSCI AC Asia ex Japan (Gross) USD. Autres thèmes d’investissement privilégiés par Mirae, le commerce électronique en plein essor notamment en Chine, le tourisme qui en est encore à ses premiers balbutiements, la santé, avec d’énormes besoins à couvrir au cours des prochaines décennies et une stratégie lancée il y a quelques mois, ou encore le «local taste», qui va se concentrer sur les sociétés bien implantées localement pour répondre au mieux aux goûts culinaires des populations de la région, mieux en tout cas que des Heinz ou des Kellogg! Toutes les stratégies mises en avant jusqu’ici concernent une seule classe d’actifs, les actions. Mais Mirae a bien l’intention de pousser les feux de certaines stratégies obligataires. Le fixed income représente d’ores et déjà plus de 20 milliards de dollars d’actifs et quelques expertises. « En 2016, nous envisageons de mettre en avant une ou deux stratégies obligataires en Europe », indique Frédéric Niamkey… avant de s’envoler pour Hong Kong en compagnie de quelques grands institutionnels européens qui veulent en savoir plus...
Le groupe de capital investissement CVC Capital Partners, et le fonds souverain de Singapour GIC ont conclu un partenariat pour racheter la participation de Carlyle dans la société d’assistance routière britannique RAC.L’investissement a été réalisé à partir de la Strategic Opportunities Platform mise en place par CVC pour répondre à la demande croissante des grands investisseurs qui souhaitent pouvoir s’engager sur le long terme dans des activités stables et de grande qualité, précise un communiqué. Il s’agit du premier investissement de la plateforme. La transaction devrait être bouclée début 2016.
Barings Asset Management vient de nommer David Nowakowski au poste de directeur de la recherche au sein de son équipe dédiée aux obligations. Basé à Londres, l’intéressé sera rattaché à Nigel Sillis, responsable de la recherche au sein de la société de gestion. David Nowakowski arrive en provenance de Roubini Global Economics où il était directeur senior de la recherche depuis mai 2010, selon son profil LinkedIn. Avant cela, il avait occupé le poste de stratégiste et de gérant de portefeuille chez Atlas Capital pendant plus de trois ans. Précédemment, il a été stratégiste chez The Rohatyn Group à New York.
Aberdeen Asset Management serait l’un des trois candidats au rachat de la société de gestion obligataire Rogge Global Partners, détenue par Old Mutual, selon Citywire, qui cite Sky News. Cela ajouterait 35 milliards d’euros à ses encours.
Pictet Wealth Management vient de recruter Frédérik Ducrozet au poste d’économiste senior à Genève, selon le profil LinkedIn de l’intéressé. La nouvelle recrue arrive en provenance de Crédit Agricole Corporate and Investment Bank à Paris où, depuis juin 2006, il officiait en qualité d’économiste senior sur la zone euro.
Le gestionnaire de fortune GAM planifie de réaliser des acquisitions pour soutenir la croissance, notamment aux Etats-Unis et dans certains régions asiatiques, a déclaré le directeur général (CEO), Alexander Friedman dans un entretien à «Finanz und Wirtschaft» publié le 3 décembre.Par contre, le rachat d’actions ne devrait constituer qu’un instrument complémentaire aussi longtemps qu’il n’y aurait d’utilisation lucrative pour les fonds levés. «Une bonne acquisition permet un rendement beaucoup plus durable qu’un rachat d’actions», affirme Alexander Friedman.
Le directeur des investissements de Sequoia, Loic Schmid, a quitté la société pour devenir responsable de la gestion d’actifs de Geneva Swiss Bank, a appris Citywire Global. Il sera remplacé par Olivier Roncari. Geneva Swiss Bank a été créée en 2013 lorsque Bénédict Hentsch, membre de la famille suisse Hentsch, est parti à la retraite et a vendu sa participation de contrôle dans Banque Bénédict Hentsch & Cie à ses associés. La banque compte croître dans la gestion d’actifs.
Le fonds de pension suédois AP2 cède ses participations dans 28 sociétés d’énergie pour un montant de 670 millions de couronnes suédoises, suite à la deuxième évaluation des risques climatiques de son portefeuille, rapporte IPE.com. Le fonds de 300 milliards de couronnes explique que les bénéfices de toutes les sociétés dont il cède des actions viennent principalement de la génération d’électricité basée sur le charbon. Ces sociétés manquent aussi de stratégie convaincante pour diminuer leur impact sur le climat.
La Banque centrale européenne a annoncé jeudi une baisse de 10 points de base du taux de sa facilité de dépôt, qui passera donc de -0,20% à -0,30%, et une extension dans la durée de son programme de rachat d’actif. La décision était largement anticipée, et l’euro a rebondi au-dessus des 1,08 dollars après ces annonces, contre 1,055 auparavant, car les marchés tablaient plutôt sur une baisse de 20 pb du taux de dépôt. Le canal du taux de dépôt est le plus efficace à court terme pour peser sur le taux de change de la monnaie unique et donc lutter contre les pressions déflationnistes en zone euro. La BCE a laissé ses autres taux inchangés, et notamment son refi à 0,05%.
Dans la dernière édition de ses statistiques sur les recettes publiques publiée jeudi, l’OCDE indique que la pression fiscale dans ses pays membres a représenté l’an passé en moyenne 34,4% de leur produit intérieur brut. Ce taux est en hausse de 0,2 point par rapport à 2013 et de 1,7 point par rapport au plus bas touché en 2009, en pleine crise, en raison notamment des hausses de TVA et de l’impôt sur le revenu, qui pèsent sur les particuliers. Il dépasse de 0,3 point la marque de 2007, la plus élevée d’avant la crise.
La Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB), qui devrait être inaugurée vers la fin décembre, et prévoit d’être opérationnelle au deuxième trimestre 2016, a déclaré Jin Liqun, son futur président. La banque mènera ses opérations en dollars mais prendra en compte des demandes de financement dans d’autres devises, dont le yuan, a-t-il ajouté. La banque devrait prêter de 1,5 à 2 milliards de dollars l’année de son lancement avant d’accélérer nettement. «Les années normales, avec un capital déposé de 100 milliards de dollars, je pense que nous prêterons de 10 à 15 milliards par an, les cinq ou six premières années», a précisé Jin Liqun.
Les petites et moyennes entreprises de la zone euro ont le sentiment, pour la première fois depuis 2009, d’avoir accès à davantage de crédits, tout en éprouvant des difficultés à trouver des clients, montre une enquête publiée mercredi par la Banque centrale européenne. L’enquête de la BCE, portant sur 11.226 entreprises dont la plupart emploient moins de 250 personnes, montre qu’une majorité d’entre elles a fait état d’une disponibilité d’un montant de prêts bancaires supérieur à leurs besoins au premier semestre 2015.
Porto Rico a évité à la dernière minute un défaut de paiement le 1er décembre en remboursant mardi soir une échéance de 354 millions de dollars. La Banque gouvernementale de développement (GDB), banque centrale de l’île, a confirmé dans un communiqué qu’elle avait «payé tout le principal et les intérêts sur certaines obligations». Certains des moyens destinés à rembourser la dette des entreprises publiques de l’île pourront désormais être fléchés pour faire face à la dette publique.
Les représentants des Etats membres de l’Union européenne ont trouvé un compromis sur les textes qui doivent permettre de relancer la titrisation après deux mois de débats, a annoncé hier la présidence luxembourgeoise du Conseil. Le Parlement doit encore formuler sa position. La relance de la titrisation est l’une des priorités de Bruxelles dans le cadre de son plan d’Union des marchés de capitaux. Les textes présentés en septembre dernier comptent alléger les exigences en capital pour les titrisations qui sont reconnues comme «simples, transparentes et standardisées». Tout en saluant la démarche, les professionnels déplorent une proposition encore trop contraignante sur les charges en capital et d’une application trop compliquée.
La Cour constitutionnelle espagnole a décidé hier à l’unanimité de ses 11 membres d’annuler la déclaration d’indépendance votée par le parlement régional catalan le 9 novembre. Ce dernier s’était exprimé en faveur d’une feuille de route visant à mener la région vers l’indépendance d’ici à 18 mois, un vote aussitôt contesté par Madrid. «Avec la loi du 29 septembre qui réforme leurs pouvoirs, les juges ont maintenant de nouveaux moyens pour faire appliquer leurs décisions. Cela inclut la suspension temporaire de tout élu politique ou fonctionnaire qui aurait l’intention de contrevenir à la décision de la Cour», rappellent les économistes de Natixis.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) publie un guide pour aider les investisseurs institutionnels non professionnels (associations, fondations, fonds de dotation, congrégations...) à définir leur démarche d’investissement et à prendre les décisions adaptées à leur situation. Ce guide détaille les étapes du processus d’investissement. Il définit aussi les types de placements et les modes de gestion possibles. Enfin, il contient des informations sur la notion de conflit d’intérêts et sur les principes de bonne gouvernance.
La présidente de la Fed a alerté hier sur le risque pour l’économie et les marchés de conserver les taux à leurs niveaux actuels pendant trop longtemps.
Le marché américain du travail s’est légèrement tendu ces dernières semaines et certaines pressions à la hausse sur les salaires ont pu être observées aux Etats-Unis, une partie des employeurs rencontrant des difficultés croissantes pour recruter, a déclaré hier la Réserve fédérale dans son Livre beige. La Fed note que l’activité économique a continué de croître à un rythme modeste dans la plupart des régions en octobre et novembre. La plupart des régions ont rapporté que les pressions sur les salaires n’avaient augmenté que pour les postes qualifiés mais certaines ont évoqué des tensions plus généralisées. Le Livre beige évoque également une augmentation de la consommation des ménages mais note que l’activité manufacturière est restée mitigée. Toutefois, les industriels de la plupart des districts ont déclaré s’attendre à une amélioration au cours des six prochains mois.
La Fondation pour la mémoire de la guerre d’Algérie, des combats du Maroc et de Tunisie (7,9 millions d’euros d’encours sous gestion) devrait fortement réduire la poche consacrée aux EMTN, qui représente 60% de son portefeuille à l’heure actuelle. «Ces produits n’offrent plus des rendements aussi attractifs que par le passé, a expliqué Patrick Remm, le trésorier de la Fondation, à la rédaction d’Instit Invest. La majorité des investissements dans les EMTN, soit 4,6 millions d’euros, va être réorientée dans d’autres supports à partir du premier trimestre 2016". A l’heure actuelle, la Fondation n’a pas choisi de manière définitive les actifs vers lesquels elle allait se tourner.
Devant la baisse des revenus du fixed income, les sélectionneurs de fonds cherchent des alternatives plus rentables. Nombre d'entre eux font le choix des fonds long/short, market neutral ou hedge funds. Petit tour d'horizon de la stratégie d'investissement de quelques sélectionneurs chevronnés.
La société de gestion monégasque G&G Private Finance a recruté Didier Belcastro pour développer son nouveau département Advisory. Arrivé en décembre en provenance de HSBC Private Bank Monaco, Didier Belcastro reportera à Giancarlo Giordano, président de la structure. Un travail d'optimisation de la buy-list est en cours.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) publie un guide pour aider les investisseurs institutionnels non professionnels (associations, fondations, fonds de dotation, congrégations...) à définir leur démarche d’investissement et à prendre les décisions adaptées à leur situation. Ce guide détaille notamment les étapes clés du processus d’investissement. Il définit ensuite les différents types de placements et explique les modes de gestion possibles. Enfin, il contient des informations sur la notion de conflit d’intérêts et sur les principes de bonne gouvernance.
La Cour constitutionnelle espagnole a décidé mercredi à l’unanimité de ses 11 membres d’annuler la déclaration d’indépendance votée par le parlement régional catalan le 9 novembre dernier. Le Parlement de Catalogne s’était exprimé en faveur d’une feuille de route visant à mener la région vers l’indépendance d’ici à 18 mois, un vote aussitôt contesté par le pouvoir central. «Avec la loi du 29 septembre qui réforme leurs pouvoirs, les juges ont maintenant de nouveaux moyens pour faire appliquer leurs décisions. Cela inclut la suspension temporaire de tout élu politique ou fonctionnaire qui aurait l’intention de contrevenir à la décision de la Cour», rappellent les économistes de Natixis, en saluant «une décision importante» prise dans des délais très brefs. La Cour constitutionnelle avait 5 mois pour statuer à compter de sa saisine.
Les représentants des Etats membres de l’Union européenne ont trouvé un compromis sur les textes qui doivent permettre de relancer la titrisation après deux mois de débats, a annoncé aujourd’hui la présidence luxembourgeoise du Conseil. Le Parlement européen doit encore formuler sa position. La relance de la titrisation est l’une des priorités de la Commission européenne dans le cadre de son plan d’Union des marchés de capitaux. Les textes qu’elle a présentés en septembre dernier comptent alléger les exigences en capital pour les titrisations qui sont reconnues comme «simples, transparentes et standardisées». Tout en saluant la démarche de la Commission, les professionnels ont déploré une proposition encore trop contraignante sur les charges en capital et trop complexe dans son application.