Le Front national est arrivé dimanche largement en tête du premier tour des élections régionales avec quelque 30% des suffrages en France métropolitaine, devant la droite alliée aux centristes, reléguant la gauche loin derrière. Sur 82% des inscrits, le FN obtient 29,71% des suffrages, la droite et ses alliés centristes 26,54% et le Parti socialiste et ses alliés 22,93%, selon le ministère de l’Intérieur. Le parti de Marine Le Pen est premier dans six régions métropolitaines : Nord-Pas-de-Calais-Picardie, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Alsace-Lorraine-Champagne Ardenne, Centre-Val-de-Loire, Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées et Bourgogne-Franche-Comté. Le PS a annoncé le retrait de ses listes en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et PACA. En Ile-de-France, les listes de droite conduites par Valérie Pécresse totalisent 31%, selon des estimations TNS Sofres, devant le PS emmené par Claude Bartolone, qui obtient 25%.
Appliquer un filtre climat sur une démarche d'investissement responsable, c'est le choix fait par l'Ircantec pour un mandat d'actions d'un milliard d'euros géré par Allianz GI.
La société de gestion Vestathena, spécialisée dans l'investissement en actions, vient de recruter Carlos Pardo en qualité de responsable de la stratégie. Fondée en 2014 par Claudio Arenas-Sanguineti (co-fondateur de La Française des Placements et de Financière de la Cité), la société réunit une dizaine de collaborateurs et affiche d'ores et déjà des actifs sous gestion d'environ 400 millions d'euros.
Jean-Marie Mercadal, directeur général délégué en charge des gestions chez OFI AM privilégie les fonds de type « absolute return », les obligations indexées inflation, quitte à choisir des fonds qui sauront couvrir le moment venu le risque de taux. Egalement à terme, les obligations émergentes, notamment en dettes locales.
Mark Carney, président du Conseil de stabilité financière (FSB), a officialisé vendredi à l’occasion du sommet de la COP21 le lancement d’une task force sur le reporting des risques financiers liés au climat. Le groupe de travail sera présidé par Michael Bloomberg. Il devra faire des recommandations sur les éléments que les entreprises cotées pourront communiquer «afin d’aider les acteurs des marchés financiers à comprendre leurs risques liés au climat». L’idée est aussi d’harmoniser les différents systèmes qui existent aujourd’hui. La task force, qui devrait compter jusqu’à 30 personnes, compte rendre ses conclusions d’ici à fin 2016.
Le dernier obstacle à une hausse des taux de la Fed le 16 décembre est tombé vendredi midi, avec la publication de bons chiffres de l’emploi américain pour novembre. L’économie américaine a créé 211.000 postes le mois dernier, a annoncé le département du Travail, et les chiffres de septembre et octobre ont été révisés en hausse, de 35.000 au total. Le taux de chômage, lui, est resté stable à 5,0%, son plus bas niveau depuis sept ans et demi, malgré une légère remontée, à 62,5%, du taux de participation à la population active. Quant au salaire horaire moyen, il a augmenté de 0,2% en novembre après une progression de 0,4% en octobre, ce qui ramène sa progression sur un an à 2,3% contre 2,5%.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) a annoncé vendredi avoir intégré dans son règlement général les dernières modifications résultant de la transposition en droit français de la directive européenne Transparence révisée. Ces modifications portent sur un renforcement de la transparence sur les franchissements de seuils ainsi que sur d’autres sujets tels que la suppression de l’information financière pro forma ainsi qu’une souplesse possible concernant le choix de la langue utilisée pour l’information réglementée. D’autres dispositions avaient déjà été homologuées en septembre dernier. Ce deuxième volet a fait l’objet d’une publication au Journal officiel le 4 décembre.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a décidé vendredi de maintenir sa politique de production lors de sa réunion ministérielle à Vienne,. L’Opep, qui produit un tiers environ du pétrole consommé dans le monde, aurait même décidé de porter son plafond global de production à 31,5 millions de barils par jour (bpj) contre 30 millions auparavant, selon des sources citées par les agences de presse, mais le communiqué officiel n’en fait pas mention. Ce choix officialiserait le fait que les pays membres produisent bien plus que le plafond prévu. En renonçant une nouvelle fois à réduire l’excédent de brut sur le marché mondial, l’organisation a provoqué un nouvel accès de faiblesse des cours du brut. Vers 17 heures, le baril de Brent cédait 1,4% à 43,2 dollars et le brut léger américain (WTI) abandonnait 2,4% à 40,10 dollars.
La Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), par le biais de son volet opérationnel - le Mécanisme Mondial – et Mirova, la société de gestion de Natixis dédiée à l’investissement responsable, ont signé un partenariat en vue de structurer le premier fonds mondial dédié à atteindre la Neutralité en termes de dégradation des terres – le fonds LDN (ou Land Degradation Neutrality). La Caisse des Dépôts soutient cette initiative. L’ambition du Fonds sera de créer un nouveau territoire d’investissement : celui de la réhabilitation et de la prévention de la dégradation des terres. Le lancement du Fonds devrait avoir lieu en décembre 2016. Des institutions internationales, telles que la Banque Européenne d’Investissement (BEI) et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), organisme membre du Groupe de la Banque mondiale, soutiennent la création du Fonds, qu’ils accompagneront durant sa phase de structuration. «Chaque année, nous dégradons une surface égale à la moitié de la Grande-Bretagne pour répondre aux besoins de l’économie mondiale. Les coûts environnementaux, sociaux et financiers de la dégradation des terres sont immenses. Le fonds LDN aura pour objectif de récompenser les pratiques de gestion des terres qui permettent d’éviter la dégradation des terres productives. Il cherchera ainsi à favoriser l’adoption de pratiques durables d’utilisation des terres et la restauration des terres déjà dégradées», explique un communiqué. Les bénéfices attendus de la prévention et de l’inversion de la dégradation des terres sont largement supérieurs au coût de leur réhabilitation. A titre d’exemple, selon un rapport de l’initiative Economie de la dégradation des terres (ELD) intitulé Value for Land: Prosperous lands and positive rewards through sustainable land management (Valeur des terres : terres prospères et récompenses grâce à une gestion durable des terres), la seule adoption de pratiques de gestion durables des terres (GDT) pourrait entraîner une hausse de la production agricole égale à 1 400 milliards de dollars. La neutralité en termes de dégradation des terres (LDN) a été identifiée comme l’un des buts à atteindre en 2030 (objectif 15.3) dans le cadre de l’adoption des Objectifs de Développement Durable (ODD). Le concept de LDN fait référence à un état où la quantité de ressources terrestres saines et productives dont dépend chaque famille, région ou pays pour les services écosystémiques, reste au moins stable. En octobre, les Parties à la CNUCLD se sont mises d’accords sur des objectifs nationaux permettant de parvenir à un monde neutre en termes de dégradation des terres. Le projet du Fonds LDN est né en 2014, suite à des concertations entre plusieurs institutions engagées dans la recherche de solutions durables au problème de la dégradation des terres. Un premier document de réflexion a été présenté par le Mécanisme Mondial au Forum Mondial de l’Investissement à Genève, en octobre 2014. Ce Fonds aura vocation à proposer une plate-forme de coordination pour un financement mixte. Il devrait prendre la forme d’un partenariat public-privé, destiné aux investisseurs institutionnels, aux investisseurs d’impact, aux institutions de financement du développement et aux donateurs engagés en faveur de la LDN. Géré par une société privée, le Fonds devrait être composé de plusieurs tranches et cherchera à générer pour chaque investisseur des rendements liés à leur profil risque/ rendement spécifique.
AEW installe, pour le compte du Fonds Europe Value Investors (EVI), le site leboncoin dans un ensemble immobilier situé au 85-87 rue du Faubourg-Saint-Martin à Paris (10ème). En 2014, AEW Europe a lancé le Fonds EVI qui déploie une stratégie d’acquisition core plus et value-add avec un focus exclusif sur des actifs de bureaux localisés principalement en Allemagne, en France et au Royaume-Uni. EVI, qui vise une capacité d’investissement cible de 700 millions d’euros, poursuit son programme d’acquisition et avait notamment acheté cet immeuble en février 2015. Suite à son fort développement, leboncoin, filiale du groupe scandinave Schibsted Media Group, recherchait un immeuble de bureaux lui permettant de doubler la taille de son siège social à fin 2016. Dès le 30 juin 2016, l’ensemble immobilier de 5 562 m² et 113 places de parking fera l’objet d’un programme de rénovation. L’objectif de cette vaste opération est d’améliorer significativement les prestations techniques de l’immeuble. Le bail d’une durée de 10 ans entrera en vigueur le 1er novembre 2016.
BNP Paribas Securities Services s’appuie désormais sur SimCorp Dimension pour gérer son offre de comptabilité intégrée à sa prestation globale, ainsi que les services associés. La solution SimCorp Dimension a été retenue à la suite d’un processus de sélection, qui a permis de valider la performance de l’outil et sa pertinence fonctionnelle au regard des objectifs de BNP Paribas Securities Services. «Notre stratégie de développement de solutions flexibles pour nos clients nous a naturellement conduits vers la solution SimCorp Dimension» explique Philippe Ricard, responsable mondial des services aux investisseurs et aux fonds de BNP Paribas Securities Services, cité dans un communiqué. «L’implémentation de SimCorp Dimension permet une plus grande automatisation et une rationalisation des processus comptables afin de mieux accompagner nos clients institutionnels.”
Après un an d’activité en France, Early Metrics, qui se présente comme la première agence de notation de startups, souhaite se développer à l’international. La société s’est dans un premier temps attaqué au marché britannique et vient d’ouvrir à Londres son premier bureau avec le recrutement d’un analyste et d’un commercial. Early Metrics prévoit d’ouvrir un bureau en Suisse à l’horizon 2016. «Notre objectif est de nous positionner comme un label européen de référence entre les entreprises innovantes et les investisseurs pour ainsi les aider à dénicher de futures pépites dans lesquelles investir », explique Antoine Baschiera, co-fondateur d’Early Metrics, cité dans un communiqué. Early Metrics détecte et évalue le potentiel de développement d’entreprises innovantes à l’aide d’une méthode propriétaire intégrant une cinquantaine de critères. Cette méthode de notation exclusive permet d’étudier de manière objective les facteurs clés de succès des startups et de fournir une analyse complète et qualitative de leur potentiel à devenir rapidement des entreprises économiquement viables. Avec un marché des startups en pleine expansion et une position unique dans l’écosystème européen, Early Metrics connaît une croissance organique et note aujourd’hui en moyenne 50 sociétés par mois (350 au total cette année) dont 30 % hors du territoire français. Elle s’est donnée pour objectif en 2016 de noter au moins 100 startups par mois avec une proportion internationale plus importante. Indispensable pour soutenir cette intensification de son activité, un agrandissement de l’équipe: réduite à ses 2 fondateurs il y a à peine un an, elle compte désormais 10 personnes. Encouragés par les récents succès rencontrés, les objectifs pour l’année 2016 sont ambitieux: Early Metrics devrait encore doubler son effectif et tripler son chiffre d’affaires.
Le vert en ce moment est tendance. Moins par les sapins coupés à l’approche des fêtes de Noël que par la COP 21 qui en a fait la couleur des énergies propres. On sait d’ailleurs, depuis le début de la semaine, que ces dernières vont profiter d’un investissement doublé dans les cinq ans à venir, comme s’y sont engagés pas moins de vingt pays, dont la France et les Etats-Unis. Bien dans le timing, l’organisation internationale Portfolio Decarbonization Coalition (PDC), qui accompagne les efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre par le biais de l’engagement des investisseurs institutionnels, a, pour sa part, annoncé des résultats meilleurs que prévu. L’organisation supervise la décarbonation de 230 milliards de dollars d’actifs sous gestion, contre une centaine de milliards de dollars espérés à l’origine. Ont-ils également voulu faire preuve de solidarité ? Toujours est-il que les comptes des sociétés de gestion françaises s’affichent également en vert en bas de tableau, en ayant fortement redressé tant leur chiffre d’affaires que leur rentabilité en 2014, selon un rapport de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Le phénomène dépassant largement les frontières, la gestion d’actifs devient stratégique pour les banques, et l’on peut imaginer que les dossiers des sociétés de gestion à vendre vont être épluchés par beaucoup. Encore faut-il qu’on en trouve d’intéressants, a tempéré Laurent Mignon, le patron de Natixis. Si tel n’est pas le cas, la filiale de gestion d’actifs de BPCE - qui a mis la main il y a peu de temps sur DNCA Finance – utilisera un trésor de guerre d’environ 800 millions d’euros pour un programme de rachat d’actions. A l’évidence, Oddo & Cie a été plus prompt en matière de croissance externe. L’établissement français a fait part de son intention de lancer une contre-offre publique d’achat volontaire et conditionnelle sur le Groupe BHF Kleinwort Benson. La boutique française n’est cependant pas la seule à s’intéresser au holding financier européen qui exerce principalement ses activités dans la banque privée et la gestion. La SocGen a négocié avec la société de gestion parisienne un engagement ferme portant sur le rachat de Kleinwort Benson Wealth Management. Autrement dit, l’activité de banque privée au Royaume-Uni et dans les îles Anglo-Normandes de BHF KB. Que le monde de l’asset management profite d’une période qui lui est favorable est une chose. Qu’il en oublie toutes les règles de prudence en est une autre, semblent rappeler certaines institutions financières. Ainsi, cette semaine, dans un rapport, le Financial Policy Committee (FPC), un comité de politique financière dont le rôle est de contribuer à l’objectif de stabilité de la Banque d’Angleterre et de contrôler les risques systémiques, s’est prononcé en faveur des stress tests dans la gestion d’actifs. Et pour se donner plus de poids, le FPC a indiqué qu’il soutenait les conclusions du Conseil de stabilité financière (FSB) sur le sujet. En France, le régulateur ne se désintéresse sans doute pas du sujet, mais il s’est surtout préoccupé cette semaine d’asseoir son autorité. La SocGen en fait les frais, qui n’aurait pas respecté ses obligations de déclarations de transactions entre début 2008 et juin 2010, et n’aurait pas mis en œuvre un dispositif de conformité efficace. Pour cela, le Collège de l’AMF requiert une amende de deux millions d’euros. A suivre donc. Mais le rôle de l’AMF n’est pas seulement celui d’un gendarme de la Bourse. Investie d’une mission éducative, l’Autorité a aussi publié cette semaine, pour la première fois, un état des lieux des pratiques en matière de stratégie et communication actionnariale des sociétés cotées. En Suisse cette fois, c’est la justice qui s’est mise en avant ces derniers jours. Elle a jugé l’informaticien français d’HSBC, Hervé Falciani, coupable de service de renseignements économiques. Bien qu’acquitté des autres préventions, l’homme est condamné à 5 ans de prison. La France n’extradant pas ses ressortissants, l’ancien salarié d’HSBC Private Bank France échappe aux geôles helvètes. Sans le moindre rapport avec une décision de justice cette fois, un cadre a repris sa liberté cette semaine après neuf ans passés dans la plus importante société de gestion dans le monde par les encours gérés. Eric Wohleber va quitter BlackRock France, qui a entamé une vaste réorganisation de sa direction à Paris. Entre autres changements, la société de gestion accueille notamment Jean-François Cirelli et Stéphane Lapiquonne pour diriger ses activités en France, mais aussi en Belgique et au Luxembourg. Enfin, pour conclure, il y a quelques jours, on a appris qu’un hedge fund américain avait procédé à des saisies d’actifs argentins en France au cours des derniers mois, après avoir pris la tête d’un groupe d’investisseurs demandant le remboursement de 1,7 milliard de dollars. Ces saisies touchent notamment BNP Paribas, intervenu sur les marchés internationaux pour le compte de la province de Buenos Aires en juin. Le hedge fund s’appelle Elliott. Mais c’est aussi ce que l’on nomme pudiquement un fonds vautour. Décidément, les temps changent. A l’approche de Noël, on se souviendra que la Walt Disney Company avait connu un grand succès dans les années 70 avec un Elliott. Mais c’était un dragon. Inoffensif de surcroit. Et devinez quelle était sa couleur : vert !
La deuxième session du comité de multigestion d’investissement responsable d’Egamo ou Comire, qui s’est tenue fin novembre 2015, a été l’occasion d’accueillir un nouveau membre, Mutré, portant à 6 le nombre des institutions de l’économie sociale représentées et participant à la réflexion commune. Dans le cadre de son approche responsable et conscient de la nécessité d’une démarche collective, Egamo, dont les actifs sous gestion s'élèvent à 8,6 milliards d’euros à fin octobre, a créé le Comire en début d’année 2015, un lieu de réflexion structurellement attaché à son process ESG dans le domaine de la multigestion, réunissant à l’origine 5 institutions de l’économie sociale, dont MGEN, UMR et CARAC.L’objectif du Comire est de définir les critères extra financiers essentiels pour les investisseurs institutionnels. Il permet l’échange sur les grandes problématiques soulevées par l’exercice concret de la gestion et vise à dégager des pistes de solutions, de manière pragmatique et dans un esprit d’ouverture et de progrès. Les échanges lors de cette deuxième session du Comire ont été nourris par l’analyse des réponses des sociétés de gestion au questionnaire ESG de due diligence ainsi que l’analyse ESG ligne à ligne des fonds sélectionnés. Les discussions suscitées par ces analyses ont notamment permis de mettre en lumière les quelques points qui suivent. Premier point, l’exigence ESG formulée et mise en œuvre par les investisseurs institutionnels favorise la diffusion de l’esprit ESG dans les sociétés de gestion et les entreprises dans lesquelles les fonds sont investis. Deuxième point, dans un esprit de progression, les questionnaires de due diligence ESG doivent être à la fois différenciants et évolutifs. Ensuite, pour être efficace, la démarche ESG de chaque institution doit tenir compte des spécificités de celle-ci. Enfin, l’analyse ESG a un coût et l’extension de couverture si elle semble souhaitable et nécessaire devra être financée, par les investisseurs notamment.
Le gestionnaire d’actifs américain PineBridge Investments a annoncé, ce 3 décembre, la nomination de Gregory A. Ehret au poste de directeur général (« chief executive officer ») à compter du 25 janvier 2016. L’intéresse rejoint PineBridge en provenance de State Street Global Advisors où il officie en qualité de « president » et membre du comité de direction exécutif (« Executive Management Group »). Greg Ehret a travaillé pendant 20 ans au sein de State Street, occupant différentes fonctions à responsabilité aux Etats-Unis et en Europe.Stephen Fitzgerald, qui officiait jusque-là en tant que directeur général par intérim chez PineBridge, occupera à l’avenir le poste de président adjoint (« Deputy Chairman »), rôle qu’il a joué depuis 2013 au sein de la société de gestion.
La société Raymond James a annoncé qu’elle allait reprendre une activité de services dédiée à la clientèle privée de Deutsche Bank aux Etats-Unis. Dans un communiqué, l'établissement américain précise que cette opération lui permet de disposer de 200 conseillers financiers supplémentaires dans des zones géographiques clés à travers les États-Unis, ainsi que des professionnels qui viendront rejoindre son équipe dédiée aux produits de la société. Le coût de l’opération n’a pas été divulgué.
Axiom AI vient d’annoncer le lancement d’Axiom European Financial Debt Fund Ltd (AXI LN), un « closed-end fund » (fonds fermé), coté sur le marché des fonds spécialisés du London Stock Exchange. AXI LN investit dans un portefeuille diversifié d’obligations qui constituent du capital réglementaire pour les institutions financières européennes et permet d’accéder à la partie moins liquide de cet univers où les rendements sont plus élevés.Fermé aux souscriptions/rachats il permet de porter les obligations constituant le portefeuille à leur maturité et capter la valeur des obligations les moins liquides sans le risque de devoir les vendre dans de mauvaises conditions de marché.En pratique, tous les 7 ans, le conseil d’administration du fonds convoquera une assemblée générale des actionnaires afin de rouvrir le fonds aux souscriptions/rachat et d’offrir aux actionnaires qui le souhaitent une liquidité totale sur leurs investissements. Lors de sa première admission, 50,7 millions de livres sterling d’actions ont été placées sur le marché le 5 novembre 2015.La capacité du programme de placement est de 500 millions de livre sterling. AXI LN réalisera des augmentations de capital périodiquement, selon les conditions de marché.AEFD Fund Ltd. a pour objectif de tirer parti de la période de transition réglementaire en Europe et de l’entrée en force de Bale 3 et Solvabilité 2, qui entraîne la déqualification des fonds propres des anciennes obligations subordonnées.Le fonds a pour objectif de délivrer un rendement de 10% par an sur une période de 7 ans et de distribuer un coupon annuel de 6%., précise un communiquéCaractéristiques du fondsFormat Closed-ended investment fund (fonds fermé listé)Date d’admission 5 novembre 2015Code ISIN/Bloomberg GG00BTC2K735 / AXI LNDevise GBPFrais de gestion 1% de la VLFrais de surperformance 15% au-dessus d’une performance réalisée de 7%
Le gestionnaire d’actifs écossais Aberdeen Asset Management a lancé un nouveau fonds marchés émergents qui se concentrera plus particulièrement sur les obligations d’entreprises en devises locales, a appris Citywire Global. Baptisé Aberdeen Global – Emerging Markets Local Currency Corporate Bond, ce nouveau véhicule domicilié au Luxembourg a formellement été lancé fin novembre 2015. Ce produit est supervisé par l’équipe dédiée aux dettes des marchés émergents, Max Wolman officiant en qualité de gérant principal sur cette nouvelle stratégie. Le fonds est lancé avec 5 millions de dollars de capital d’amorçage il se concentrera, initialement, sur le marché asiatique en raison d’un nombre plus grand d’opportunités dans des pays comme la Chine, Singapour et la Malaisie.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Catella has advised the sale of the entirety of the residential real estate portfolio in Denmark of DNB to the private equity group Coller Capital. The portfolio includes over 1,000 residences, with a total of 93,000 square metres, mostly located in Copenhagen.
Frédéric Niamkey is confident. “Our mission is to highlight our quality strategies for quality clients in Europe,” the new head of sales at Mirae Asset Management for France, Geneva and Monaco tells Newsmanagers. Niamkey, who arrived at Mirae Asset Global Investments (UK) six months ago, and who previously developed the activities of Aberdeen AM in Switzerland, is based in London, with the objective of contributing to the spread and development of asset management activities in the French-speaking countries of the Mirae financial servicesou group.The asset management unit, a part of Mirae Asset Global Investnents, is present in 12 countries. It has developed an expertise for emerging markets, with branch offices in seven countries (Australia, China, Kong Kong, India, Korea, Taiwan and Vietnam). In Asia, Mirae Asset is one of the largest asset management firms in the region, in both the retail and institutional segments, but international activities remain embryonic.Mirae Asset has assets of USD75bn, of which only USD2bn are international. Of this total, 90% comes from European investors who have engaged with any one of the strategies offered by Mirae. “We are going to go step by step, not in any hurry, but our objective is to distribute our best four or five strategies to European investors,” says Niamkey. The London office has been expanded, and now has eight people, six of whom cover distribution to all European countries.Assets under management originating from Europe may still be modest, but they have grown strongly. “We have managed to multiply our assets by four in the past two years, and interest in our strategies has not let up, despite a sometimes difficult context,” says Niamkey. Of USD2bn in assets, 40% come from institutional investors, and 60% from wholesale.One of the themes highlighted by Mirae is the rise of the middle classes. Among other themes are electronic commerce is growing fast in China in particular, tourism, which is still in its infancy, health care, with immense needs to cover in the coming decades, and one about “local taste.”All of the strategies highlighted so far involve only one asset class: equities. But Mirae does intend to enter certain bond strategies. Fixed income already represents over USD20bn in assets. “In 2016, we are planning to offer one or two bond strategies in Europe,” says Niamkey.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } State Street Global Advisors (SsgA) on 3 December launched two new bond ETFs in its SPDR range on Xetra, the trading platform from the German market operator Deutsche Börse. The first fund, entitled SPDR Barclays 10+ Year U.S. Corporate Bond Ucits ETF, gives investors access to investment grade bonds from US businesses, denominated in US dollars, with a remaining maturity of over 10 years. The second vehicle, entitled SPDR Barclays U.S. TIPS Ucits ETF, allows investors to benefit from the performance of investment grade inflation-linked bonds issued by the US government.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The Paris-based Hilbert Investment Solutions company, a specialist in solutions structured on all types of underlying assets: equities, fixed income, credit, commodities,, has received permission from the Federal Conduct Authority (FCA) to deploy its activities on the London market. Hilbert IS, launched in 2012 by three former employees at the Skandia – Old Mutual Group, Steve Lamarque, Bogdan Popescu and Eric Gairin, offers solutions covering the universe of products carrying a guarantee of capital, products which privilege returns, and index-linked products. These products may be created through public call for capital, via private investment, eligible for life insurance and/or securities accounts. Hilbert IS is also proposing to create custom products to meet particular specifications. The firm is now able to offer its services on the British market to pension funds, to asset managers, insurers, private banks, wealth management firms, family offices and distribution intermediaries or independent financial advisers (IFA). Hilbert is launching two solutions in particular, a protected product and custom structured solutions.
The United Nations Convention to Combat Desertification (UNCCD), via its operational arm, the Global Mechanism, and Mirova, the asset management firm from Natixis dedicated to socially responsible investment, have signed a partnership to structure the first global fund which aims to achieve neutrality in terms of degradation, the Land Degradation Neutrality (LDN) fund. The Caisse des Dépôts is supporting the initiative.The ambition of the Fund is to create a new investment territory: the field of rehabilitation and prevention of degradation of land. The launch of the Fund is expected to take place in December 2016. International institutions, such as the European Investment Bank (EIB) and the Multilateral Investment Guarantee Agency (MIGA), a member body of the World Bank Group, are supporting the creation of the Fund, which they are assisting during its structuring phase.“Every year, we degrade a land area equal to half of Great Britain to meet the needs of the glboal economy. The environmental, social and financial costs of degradation of land are immense. The LDN fund will aim to reward land management practices which make it possible to avoid the degradation of arable land. It also seeks to promote the adoption of sustainable land use practices, and the restoration of land which is already degraded,” a statement explains.
Jonathan Hill, European commissioner for financial services, on 3 December announced that he wishes to strengthen the European passport system for investment funds. The existing European passport system does not function as well as it should, and “next year, we will launch a consultation to indentify the main obstacles to cross-border distribution of investment funds, and work to eliminate them, one by one,” says Hill.The European commissioner is also planning to work in the area of individual pension regimes, and to attempt to determine what is still in the way of establishing a genuine European market, and to determine whether European legislation would be likely to contribute to the creation of an efficient market. Another project cited by Hill is venture capital. Here, exiting legislation (EuVECA and EuSEF) would be amended, with the potential to function much better.“We want it to be much easier for a larger number of funds to participate, and for these funds to be able to be active in a larger number of investments,” Hill says, adding that the Commission is also exploring avenues to promote venture capital via a fund of funds, in order to achieve the size, diversification and geographical breadth which Europe needs.As part of the planned Capital Markets Union (CMU), Brussels is also expected to publish a green paper on retail financial services, to place the consumer at the centre of the framework so that they can better benefit from the single market. “We need a system built on transparency, competition and choice, a system which fully exploits digital technologies. We hope that the green paper will revive that debate,” Hill says.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The asset management firm Impax Asset Management, a specialist in environmental markets, has reported a slight increase in its assets under management as of the end of September, and an increase in its profits. Assets under management have risen from GBP2.75bn as of 30 September 2014 to GBP2.82bn one year later. Net inflows have totalled GBP77m. As of the end of October, assets under management totalled GBP3bn, a statement says. Pre-tax profits totalled GBP5.1m, compared with GBP3.5m, despite earnings down to GBP19.7m from GBP20.4m. “In addition to an increased dividend for the past quarter [1.2 pence per share, compared with 1.1 – ed], the board is recommending a special dividend of 0.5 pence per share, to reflect the stronge generation of cash flow at the firm, as well as its excellent outlooks. Investors are showing a marked interest in climate change, and talks underway in Paris as part of COP 21 are expected to represent an additional catalyst on markets where Impax is concentrating its investments,” says Keith Falconer, chairman of Impax.
Mediobanca a annoncé l’acquisition de la majeure partie des activités italiennes de Barclays, qui conservera son pôle de banque de financement et d’investissement transalpin. L’opération permet notamment au groupe milanais de renforcer ses positions dans la gestion d’actifs à destination des particuliers avec un portefeuille de 2,1 milliards d’euros. Compte tenu de cet apport, sa filiale de banque de détail CheBanca! doublera de 3,1 à 6,2 milliards d’euros ses «dépôts indirects», qui comprennent également d’autres produits comme les contrats d’assurance-vie, précise L’Agefi.
Julius Baer Gestion, la société de gestion espagnole du groupe bancaire privée suisse Julius Baer, vient de lancer sur le marché espagnol son premier fonds communs de placement, baptisé JB Inversiones, rapporte le site spécialisé Funds People. Il s’agit d’un fonds actions internationales mixtes qui investira entre 30% et 75% de ses actifs en actions sans contraintes de secteurs ou de capitalisation. Le solde sera investi en obligations privées ou publiques, sans limite de notations. Dans le cadre de sa gestion, le fonds utilisera comme indice de référence à 50% l’indice MSCI World en euros et à 50% l’indice EFFAS Euro Govt 1-3. Le véhicule ciblera en priorité les pays de la zone euro, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la Suisse. A l’inverse, ses positions maximales dans les pays émergents ne pourront pas dépasser 20 % de ses encours.