Le réseau de conseil Intrinsic, contrôlé par Old Mutual, a engagé des négociations préliminaires pour racheter le réseau Tenet, contrôlé par Aviva, rapporte le site spécialisé Money Marketing. Dans le sillage de la fusion avec Friends Life, le pôle vie d’Aviva détiendra une participation majoritaire dans Tenet de 47%, les autres actionnaires du réseau étant Standard Life (25%) et Aegon (22%).
Aberdeen Asset Management a recruté James Hughes au poste nouvellement créé de responsable des solutions assurances dans son activité solutions d’investissement. L’intéressé vient de Gottex Asset Management (UK) Limited où il était managing director, solutions multi-classes d’actifs. Avant cela, il a travaillé plus de huit ans chez HSBC comme directeur des investissements, HSBC Insurance, en charge d’actifs totalisant plus de 95 milliards de dollars dans 14 pays. James Hughes sera rattaché à Archie Struthers, responsable mondial des solutions d’investissement. Aberdeen gère plus de 120 milliards de livres pour le compte de clients assureurs (au 30 septembre 2015). Selon Spence Johnson, les actifs d’assurance gérés par les sociétés de gestion externes vont doubler à environ 1.000 milliards d’euros sur les dix prochaines années, cite le communiqué d’Aberdeen.
En 2015, les investisseurs institutionnels qui ont fait confiance aux meilleures sociétés de gestion inscrites dans les différents mandats de la plateforme amLeague, à la seule lecture de leurs performances ont été bien inspirés. Car ce sont également ces mêmes sociétés de gestion qui ont affiché la meilleure combinaison performance/risque pour ces mandats, sur laquelle ont été bâtis les prix amLeague-Newsmanagers. Concrètement, pour l’univers d’investissement « Actions Zone Euro », « Actions Européennes », « Actions Européennes ISR », « Actions Globales », le ratio de Black-Treynor - correspondant au rapport alpha/beta constitue la donnée observée pour établir le classement. Pour le mandat Multi Asset Class, c’est la mesure du ratio de Sharpe qui a été retenue, déterminant la surperformance par rapport au taux sans risque divisé par la volatilité. Au final, la gestion systématique a brillé puisqu’elle place trois lauréats sur cinq possibles. Theam s’est illustré en occupant la première place dans le mandat « Actions Euro » avec un ratio de Black-Treynor de 11,36 - et une performance en 2015 de +18,8 %. La société de gestion dans le giron de BNP Paribas IP figure également en tête du mandat « Actions Europe SRI » avec un ratio de Black-Treynor de 8,30 - et une performance de 16,6 %. Dans le cadre du mandat « Actions Europe », c’est Invesco qui occupe la plus haute marche du podium, via la gestion systématique de son gérant Martin Kolrep. Par ailleurs, le mandat Actions Global a consacré Edmond de Rothschild AM, avec un ratio de 6,36 - et un gain de 17,2 %. Enfin, au sein du mandat « Multi Asset Class », la palme est revenue à Ecofi, dont le portefeuille notionnel présente pour 2015 un ratio de Sharpe de 0,64 – et affiche, à titre d’information, un gain de 5,7 %. Au cours de la cérémonie de remise des prix qui s’est tenue mercredi 20 janvier, Vincent Zeller a, à l’occasion d’une table ronde portant sur la gestion active et la création de valeur, dévoilé les premiers résultats d’une étude réalisée à partir de l’ensemble des sociétés de gestion y figurant. D’où il ressort que, quelle que soit la durée (5 ans, 4 ans, 3 ans, 2 ans ou 1 an), des gérants amLeague battent dans leur ensemble les indices de marché et donc la gestion passive. « Mieux, en chiffres, à partir d’une observation depuis la création de la plateforme, il est possible de mettre en évidence une surperformance mensuelle des gérants», a affirmé Vincent Zeller. «Si le marché progresse de 10%, les gérants font en moyenne 1% de surperformance, et si le marché fait 0%, les gérants surperforment en moyenne de 1,6%. Mais si les marchés perdent 10 %, les gérants surperforment de 2,27 %», a-t-il poursuivi. «Seul le cas où le marché progresse de 25% sur une année donnée, ne permettront pas, en moyenne, aux gérants de surperformer », a conclu le responsable. « Cela étant, ce panorama reste théorique», a tenu à préciser Antoine Briant, fondateur d’amLeague,. Non que des biais divers et variés n’aient pas été identifiés et pris en compte, mais, à l’épreuve du temps, des gérants ont d’ores et déjà fait mieux. » Et de rappeler que depuis la création d’amLeague en juin 2010 des portefeuilles de gérants comme celui de Jeffrey Taylor chez Invesco ont progressé de plus de 95 % dans la zone euro contre 61 % pour l’indice. Ou de plus de 141 % pour le meilleur en Europe contre une performance de 75 % pour l’indice…
Le courtier en ligne Saxo Bank a annoncé, ce mercredi 20 janvier, le lancement d’un nouveau service de solutions d’investissement 100% numérique à destination des clients particuliers en partenariat avec iShares ETF, filiale de BlackRock. Cette nouvelle offre, baptisée SaxoSelect, est un service de gestion de portefeuille 100% automatisé et 100% numérique qui permet aux clients de Saxo Bank d’investir en temps réel et dans un environnement totalement transparent dans des stratégies pré-sélectionnées, en direct sur la plateforme Saxo. Le service SaxoSelect à destination des investisseurs de long terme repose sur trois portefeuilles avec différents niveaux de risque, à savoir défensif, modéré et agressif. Ces portefeuiles sont gérés par Saxo Bank, en s’appuyant sur la recherche et les données développées par BlackRock, et ils investiront dans des ETF de la gamme iShares. Ces fonds seront disponibles en euro et en livres sterling. Le service Saxo Select va être lancé au premier trimestre 2016 au Danemark, en Finlande, en Italie, en Norvège, aux Pays-Bas et en Suède.
Le groupe bancaire Bellevue s’attend pour l’exercice 2015 à une perte nette d’environ un million de francs, après avoir enregistré au seul premier semestre un résultat négatif de 15,5 millions de francs en raison d’importants correctifs de valeur, rapporte L’Agefi suisse. En 2014, l’établissement avait dégagé un bénéfice net de 11,1 millions de francs.
Trois ans après son arrivée en Italie, UBS ETF a enregistré une collecte de plus de 2,1 milliards d’euros, dont la moitié l’an dernier, indique Simone Rosti, responsable UBS ETF Italia, dans un entretien à Funds People Italia. En 2015, les flux nouveaux sont ressortis à plus d’un milliard d’euros, soit environ 12 % des 8,2 milliards d’euros levés en Italie sur les ETF. Cela est en ligne avec les statistiques italiennes : en Europe, UBS ETF a recueilli des souscriptions nettes de 7,5 milliards d’euros sur un total d’environ 56 milliards d’euros. En 2016, la gamme d’UBS ETF sera renforcée, notamment dans l’obligataire, l’ISR et le beta alternatif.
L'éditeur de solutions pour l’asset management Linedata a annoncé le 20 janvier le lancement de la dernière version de Linedata Longview Wealth Managers, sa plate-forme de gestion de portefeuilles intégrée destinée aux gestionnaires privés. «Linedata Longview Wealth Managers offre désormais des fonctions plus sophistiquées de modélisation qui permettent aux gérants à la fois d‘élaborer rapidement des stratégies multi-actifs ainsi que d’accélérer la prise de décisions d’investissement pour le compte de leurs clients», souligne un communiqué. Grâce à la flexibilité des outils de gestion d’ordres, ces décisions d’investissement peuvent être exécutées sur une seule et même vue sur un tableau de bord de gestion de portefeuille paramétrable et modulaire.
La Deutsche Bank a annoncé le 20 janvier une perte nette de 6,7 milliards d’euros pour l’année 2015 en raison de 12 milliards de charges, destinées entre autre à faire face à ses nombreux litiges. Les charges exceptionnelles incluent aussi des dépréciations et des frais de restructurations et indemnités de départ.La banque avait déjà passé une partie de ces coûts tout au long de l’année, notamment de lourdes dépréciations au troisième trimestre, mais le dernier trimestre de l’exercice 2015 a apporté lui aussi son lot de mauvaises surprises, avec de nouvelles provisions pour litiges de 1,2 milliard d’euros, précise un communiqué. Le seul quatrième trimestre affiche ainsi une perte nette d’environ 2,1 milliards d’euros.Sur l’ensemble de l’année, les provisions pour litiges s'élèvent à 5,2 milliards d’euros. La banque est confrontée à quelque 6.000 procédures juridiques, d’affaires de manipulation de taux à soupçons de blanchiment d’argent, et la liste ne cesse de s’allonger. Les dépréciations - ajustements de la valeur des actifs, essentiellement de la banque de détail Postbank et de la banque d’investissement - ont représenté à elles seules 5,8 milliards d’euros, et les charges de restructuration un milliard.
Mirabaud & Cie (Europe), l’entité spécialisée en banque privée et gestion patrimoniale du groupe suisse Mirabaud, a annoncé ce 20 janvier le recrutement de Maria Erhardt Ybarra au poste de directrice du marketing et du développement des produits et services. La nouvelle recrue a précédemment travaillé au sein de la direction du marketing de Banco Madrid.En parallèle, Mirabaud & Cie a recruté trois banquiers – à savoir Diego Pérez Gandarias, Javier Puig Fabregas et Mercé Cuesta Civis – en qualité de directeurs de la gestion patrimoniale. Diego Pérez Gandarias, qui compte 15 ans d’expérience dans les secteurs de la banque privée et de la gestion de fortune, arrive en provenance de Barclays Wealth. Au cours de sa carrière, il est également passé chez Credit Suisse Zurich et dans les filiales en Espagne et à Zurich de BBVA Privanza.Pour sa part, Javier Puig Fabregas, qui affiche 20 ans d’expérience professionnelle, travaillait lui aussi précédemment chez Barclays Wealth. Comme Diego Pérez Gandarias, l’intéressé a officié chez Credit Suisse Zurich et au sein des filiales à Londres et à Zurich de BBVA Privanza. Enfin, Mercé Cuesta Civis, qui compte 15 ans d’expérience, arrive en provenance de Banco Alcala. Auparavant, la banquière a travaillé chez Grupo Financiero Riva y Garcia et chez Santander Banca Privada.
La société de gestion suédoise Coeli Asset Management lance le fonds Prognosis Machines, un fonds global macro quantitatif. Le nouveau véhicule, géré par Alex Gioulekas, utilisera des modèles financiers éprouvés et l’intelligence artificielle pour identifier les thèmes privilégiés par les investisseurs lorsque les conditions de marché changent. Le fonds a vu le jour le 2 novembre et offre une liquidité quotidienne.
L’organisme central des fonds de pension de Taïwan, le Bureau of Labour Funds (BLF), va augmenter la part de ses actifs à international en 2016 pour atteindre 50% de son exposition totale contre 42% à fin novembre 2015, rapporte le site spécialisé Asian Investor. Cette démarche témoigne d’une tendance de fonds chez les grands institutionnels asiatiques qui souhaitent de plus en plus diversifier leurs portefeuilles d’investissement à l’international, précise le site d’information asiatique. Cette année, le BLF, qui affiche 88 milliards de dollars d’actifs sous gestion à fin novembre 2015, envisage de placer 22% de ses encours dans des actions internationales, 18% dans des obligations étrangères et, enfin, 10% dans des investissements alternatifs «offshore». Sur son marché local, le BLF entend allouer 14% de ses actifs en obligations, 23% en actions et, enfin, 1% en actifs alternatifs. Le solde de 12% sera placé dans dépôts. Cette nouvelle politique d’allocation doit permettre au BLF d’atteindre son objectif de 4% de rendement pour 2016.
BlackRock lance le premier ETF permettant aux investisseurs européens d’investir directement sur l’indice israélien. L’iShares TA-25 Israël UCITS ETF est le premier ETF au monde à offrir une exposition directe aux 25 premières entreprises cotées à la Bourse de Tel-Aviv. L’indice sous-jacent du fonds, TA-25, plafonne la taille des valeurs qui le composent de sorte qu’aucune société ne représente plus de 10 % de l’indice. La composition de l’indice est revue tous les six mois. La gamme iShares comporte désormais plus de 70 ETF mono-pays domiciliés en Europe. « Il n’a jamais été aussi important d’investir de manière ciblée. Le marché d’actions israélien a été l’un des premiers marchés développés à rebondir après la crise financière, et notre fonds permet d’investir à moindre coût sur ce marché résilient, qui est aussi l’un des leaders mondiaux dans le domaine technologique. Il s’agit du premier ETF permettant aux investisseurs d’accéder directement à l’indice national israélien dans un cadre réglementaire UCITS tout en utilisant leurs devises domestiques (livre sterling, dollar ou euro). Cette innovation offre aux investisseurs étrangers une exposition ciblée de leur portefeuille au marché israélien », estime Alex Pollak, responsable du marché israélien chez BlackRock, cité dans un communiqué. L’iShares TA-25 Israël UCITS ETF affiche un total des frais sur encours de 0,6%. Il s’agit d’un fonds à réplication physique, qui offre une exposition directe aux valeurs sous-jacentes de l’indice.
ActoMezz, l'équipe mezzanine d’ACG Capital, a annoncé la nomination de Christine Martinovic et de Jean-Baptiste Bessières comme directeurs de participations. Avec 400 millions d’euros sous gestion, l’équipe investit de 5 à 45 millions d’euros dans des PME françaises « smid caps », d’une valeur d’entreprise comprise entre 20 à 150 millions d’euros, leaders dans un secteur de niche, avec un track record éprouvé. Christine Martinovic, 35 ans, avait rejoint ActoMezz en avril 2011 en tant que chargée d’affaires. Elle siège au conseil de surveillance des sociétés Lagarrigue, FH Ortho, Passman et Furnotel. Jean-Baptiste Bessières, 35 ans, avait lui rejoint ActoMezz en avril 2009 en tant que chargé d’affaires. Il siège au conseil de surveillance des sociétés RG Safety ADF, Emeraude, Axelliance et NACC.
Les activités d’Investment Management de Goldman Sachs se sont soldées l’an dernier par des revenus de 6,21 milliards de dollars, en progression de 3% par rapport à l’année précédente, selon les chiffres communiqués le 20 janvier par le groupe bancaire américain. Une évolution due pour l’essentiel à une légère progression des commissions de gestion ainsi qu’une hausse des revenus liés aux transactions. Les actifs sous supervision se sont accrus durant l’année écoulée de 74 milliards de dollars pour s'établir à 1.250 milliards de dollars. Les actifs de long terme ont augmenté de 51 milliards de dollars, dont une collecte nette de 71 milliards de dollars (qui inclut 18 milliards de dollars liés à une acquisition) et un impact négatif des marchés de 20 milliards de dollars, à la fois dans l’obligataire et les actions. Parallèlement, les produits de liquidité se sont accrus de 23 milliards de dollars. Cela dit, le groupe Goldman Sachs a vu ses bénéfices chuter en 2015. Le résultat du groupe a été plombé par de grosses amendes, liées aux poursuites juridiques des autorités américaines sur ses pratiques dans l’immobilier. Le bénéfice net annuel a reculé de 31% à 5,57 milliards de dollars, dont seulement 574 millions (-72%) au quatrième trimestre. Cette contre-performance s’explique principalement par de lourdes charges, dont une nette de 2,99 milliards de dollars liée à un litige immobilier. Goldman Sachs est parvenu à un accord de principe de 5,06 milliards de dollars avec les autorités américaines pour solder un litige immobilier remontant à la crise financière de 2008.
Le groupe Oddo & Cie a annoncé, ce mercredi 20 janvier, avoir obtenu l’autorisation de publier le prospectus déposé auprès de l’Autorité belge des Services et Marchés Financiers (FSMA) afin de lancer son offre au prix de 5,75 euros sur l’ensemble des actions du Groupe BHF Kleinwort Benson SA. «La période d’acceptation de l’offre débutera le mercredi 27 janvier et se terminera le mercredi 10 février 2016», précise Oddo & Cie. Les résultats de cette offre d’achat seront annoncés le 17 février 2016. Actionnaire à hauteur de 42,882% du capital du Groupe BHF Kleinwort Benson en date du 19 janvier 2016, et grâce à l’engagement ferme d’apport de la holding de Stefan Quandt, Aqton, actionnaire à hauteur de 11,283%, Oddo & Cie a la certitude de pouvoir acquérir 54,165% du capital deux jours après la période d’acceptation de sa contre-offre qui débutera le mercredi 27 janvier, indique le groupe dirigé par Philippe Oddo.
Vanguard a annoncé des modifications dans les dispositifs de conseil de deux fonds gérés activement, le Vanguard Morgan Growth Fund, dont les actifs sous gestion s'élèvent à 11,7 milliards de dollars, et le Vanguard Explorer Fund (11 milliards de dollars). La stratégie Explorer, dédiée aux petites capitalisations de croissance, qui utilisait une structure multi-manager depuis 1990, va désormais reposer sur sept conseillers, Century Capital Management ne figurant plus au nombre des conseillers du fonds. Les actifs précédemment pris en charge par Century (environ 7%) ont été attribués à Arrowpoint Partners, Vanguard Quantitative Equity Group, et Stephens Investment Management Group, qui sont déjà conseillers sur le fonds. La répartition des actifs pourrait être de 29% pour Wellington Management Company, 16% pour Kalmar Investment Advisers, 15% pour Granahan IM, 11% pour Arrowpoint, 11% pour Vanguard, 11% pour Stephens et 7% pour Chartwell Investment Partners. L’autre stratégie, Vanguard Morgan Growth Fund, sera désormais pilotée par quatre équipes de conseil, Kalmar Investment Advisers ne figurant plus dans la liste des conseillers du fonds. Les équipes actuelles de gestion, Jennison Associates LLC, Frontier Capital Management Co., LLC, et Vanguard Quantitative Equity Group prennent en charge les actifs gérés précédemment par Kalmar (environ 9%). La répartition des actifs pourrait être de 48% pour Wellington, 22% pour Jennison, 15% pour Frontier, et 15% également pour Vanguard.
BNP Paribas Investment Partners (BNP Paribas IM) va gérer un fonds commun de placement pour l’offre d’assurance vie de Carrefour Banque. Commercialisé du 26 janvier au 22 avril 2016, Carrefour Valeurs Humaines 2021 est un FCP de droit français à capital protégé à 90% à l’échéance de 5 ans. Le nouveau produit se destine aux épargnants « qui cherchent à donner du sens à leurs placements tout en limitant les risques », explique un communiqué de presse. Il a pour objectif de bénéficier d’une exposition partielles et sous conditions aux entreprises européennes dont l’activité est liée aux thèmes du développement humain tels que les enjeux de la santé, de l’alimentation et aux défis du monde moderne. Sous conditions, le FCP permet de bénéficier d’une éventuelle sortie anticipée à 3 ans, avant l’échéance de 5 ans. « Ce fonds vient enrichir notre offre assurance vie Carrefour Horizons plébiscitée par nos clients depuis de nombreuses années », commente Frédéric Mazurier, directeur général délégué de Carrefour Banque.
L’investisseur activiste Eric Jackson accroît la pression sur Viacom, rapporte L’Agefi. «Viacom, le géant américain des médias, a besoin de nouveaux président du conseil d’administration, directeur général, directeur d’exploitation et d’un nouveau conseil d’administration», indique le l’investisseur qui parle d’une «décennie perdue» pour le groupe, dont il dénonce la «sous-performance chronique» en Bourse et en termes de bénéfices par rapport à ses grands concurrents américains. L’une des raisons de la contre-performance de Viacom tient, selon l’activiste, au «manque de clarté autour des plans de succession de Sumner Redstone». Agé de 92 ans, ce dernier est président du conseil et principal actionnaire dun groupe. Il contrôle environ 80% des actions de classe A via sa holding National Amusements.
Le groupe BNY Mellon a annoncé, ce 20 janvier, la signature d’un accord portant sur l’acquisition d’Atherton Lane Advisers, une boutique de gestion implantée à Menlo Park en Californie qui détient environ 2,7 milliards de dollars d’actifs sous gestion. Société de gestion régionale indépendante, Atherton compte quelque 700 clients très fortunés.En vertu de l’accord conclu, Atherton va devenir une filiale de BNY Mellon Wealth Management. Perry Olson, associé principal d’Atherton, occupera à l’avenir un rôle à responsabilité plus important. Les autres cofondateurs de la société – à savoir Janet Littlefield et Gary Patterson – rejoindront aussi BNY Mellon Wealth Management et seront, à ce titre, rattachés à David Emmes, président pour les marchés de l’ouest des Etats-Unis de BNY Mellon Wealth Management.Cette opération va permettre à BNY Mellon Wealth Management d’accroître sa présence sur le marché de la gestion de fortune en Californie du Nord, où la société emploie déjà près de 350 collaborateurs. La transaction, dont le montant n’a pas été dévoilé, devrait être finalisée au début du deuxième trimestre 2016.
Un léger rebond des actions sur les marchés européens et la stabilisation des prix du pétrole attestent d’un retour à un certain calme chez les investisseurs, après plusieurs jours de tempête qui ont vu l’indice pan-européen FSTEurofirst 300 toucher un plancher depuis octobre 2014. On pouvait craindre le pire avec la chute de 3% des marchés chinois et japonais ce matin, mais les indices FTSE 100, à Londres, Dax à Francfort et CAC40 en France ont affiché des hausses situées entre 0,2% et 0,4%. Vers 13h30 heure de Paris, le Dax s’appréciait de 0,26% à 9.416 points, le CAC40 de 0,39% à 4.140 points et le FTSE 100 de 0,37% à 5.694 points.
La Commission européenne a demandé jeudi à trois pays, dont la France, de modifier le régime fiscal appliqué à leurs ports afin de les aligner avec les règles en vigueur dans l’Union en matière d’aides d’Etat. En 2014, l’exécutif communautaire avait fait part à la France et la Belgique de ses inquiétudes concernant la taxation de leurs ports, estimant que le régime spécifique appliqué pourrait faire bénéficier les ports d’avantages injustifiés en matière d’impôt sur les sociétés. Bruxelles rappelle que la plupart des ports français, et notamment les 11 «grands ports maritimes» (Bordeaux, Dunkerque, La Rochelle, Le Havre, Marseille, Nantes-Saint-Nazaire et Rouen ainsi que ceux de la Guadeloupe, de Guyane, de Martinique et de la Réunion) et le Port autonome de Paris sont totalement exemptés de l’impôt sur les sociétés. Elle explique avoir soumis des propositions pour adapter le régime en vigueur et ajoute que Paris a deux mois pour lui répondre. La Belgique est dans le même cas de figure que la France. Les Pays-Bas, eux, sont priés de mettre fin à l’exemption de l’impôt sur les sociétés dont bénéficient ses six ports maritimes.
La Banque centrale européenne, qui se réunissait aujourd’hui, a maintenu comme prévu ses taux à leur niveau actuel, déjà historiquement bas, à -0,3%. Le taux principal de refinancement est également inchangé à 0,05%, tandis que le taux de prêt marginal reste à 0,3%.
Le taux de chômage est tombé à 5,1% sur les trois mois à fin novembre au Royaume-Uni, alors que le consensus des économistes attendait mercredi un chiffre à 5,2%. En revanche, la croissance des salaires a décéléré de 0,4 point sur la période pour revenir à 2% sur un an. Elle reflète des effets de base, mais aussi la faiblesse du secteur manufacturier et de l’inflation. Ces statistiques contradictoires pourraient conforter la Banque d’Angleterre dans son statu quo, encore réaffirmé mardi par son gouverneur Mark Carney.
Le ministre de l’Economie a indiqué mercredi matin sur BFM TV qu’il n’y aurait pas de loi Macron 2. Les principales dispositions du projet Nouvelles opportunités économiques esquissé fin 2015 feront l’objet d’amendements à d’autres projets de loi déjà prévus, a précisé Emmanuel Macron. Le ministre de l’Economie a par ailleurs nié avoir menacé de démissionner. L’hypothèse de son départ du gouvernement avait notamment été évoquée le week-end dernier par Le Parisien.
Dans une de ses décisions les plus attendues de ces dernières années, la Banque du Canada a maintenu ses taux d’intérêt inchangés mercredi malgré le ralentissement de la croissance canadienne. La banque centrale a reconnu que la chute des cours du pétrole et autres matières premières représentait un revers, notant que la croissance avait stagné au quatrième trimestre et que les capacités de production excédentaires ne commenceraient pas à être résorbées avant le deuxième trimestre 2016.