Plusieurs responsables de l’Opep estiment que le marché pétrolier va bientôt amorcer son rééquilibrage, après avoir chuté à des niveaux sans précédent depuis 2003. «Nous pensons que nous allons encore subir un cycle de baisse des prix pétroliers mais que nous nous redresserons. Il est manifeste que le marché se rééquilibrera de lui-même parce que les prix pétroliers actuels ne peuvent en aucun cas se prolonger», a dit le ministre de l’Energie qatari, Mohammed al Sada, lors d’une conférence à Londres. Le secrétaire général de l’Opep, Abdullah al Badri, a estimé lui aussi qu’il fallait se garder d’un trop grand pessimisme Ces prises de position laissent entendre que l’organisation n’entend pas revenir sur politique de non réduction de la production si les producteurs concurrents n’y mettent pas du leur.
La Commission européenne a exprimé sa surprise lundi après les déclarations du ministre belge des Finances évoquant un possible rejet par son pays du nouveau projet de taxe sur les transactions financières (TTF) dans la zone euro. La Belgique, qui figure dans ce petit groupe, «ne quittera pas la table des négociations à ce stade mais on ne peut nier que les projets de textes tels qu’ils existent aujourd’hui sont inacceptables, car en contradiction avec l’accord de gouvernement», a déclaré ce week-end dans un communiqué son ministre des Finances Johan Van Overtveldt. Il a ajouté que la dernière version en date du projet risquait de pénaliser le secteur financier belge et de faire augmenter les coûts de financement de l’Etat. «Nous n’avons en aucune façon été informés du fait que la Belgique pourrait se retirer de la TTF. La Belgique a joué un rôle de soutien fort tout au long du processus de négociation», a déclaré une porte-parole de la Commission européenne.
A l’occasion de la publication de résultats préliminaires, Close Brothers Asset Management (Close Brothers AM) a fait état d’une chute de 13% de ses encours du 31 juillet 2015 au 31 décembre 2015. De fait, au 31 décembre 2015, ses actifs sous gestion s’établissent à 9,4 milliards de livres contre 10,8 milliards de livres au 31 juillet 2015. Un repli que la société de gestion attribue «aux mouvement de marchés négatifs et la cession» de certaines activités. Sur le plan commercial, la situation semble plus clémente. Si la société ne dévoile aucun chiffre, elle indique que «le pôle asset management a continué d’enregistrer de solides collectes nettes» au cours de la période sous revue. Il faudra attendre le 8 mars 2016, date de publication de ses résultats semestriels clos au 31 janvier 2016, pour en savoir davantage.
Dans le secteur de l’assurance vie et mixte, le total des placements financiers des assureurs a diminué au troisième trimestre de 16 milliards d’euros pour revenir à 1 949 milliards d’euros, selon des statistiques communiquées par la Banque de France. Cette baisse s’explique principalement par une baisse de la valorisation du portefeuille d’OPC non monétaires (-19,2 milliards), deuxième poste de l’actif financier (20 % du total), et de celui des actions cotées (-3,9 milliards). A l’inverse, la valorisation du portefeuille de titres de créance se redresse après la forte baisse du trimestre précédent (+6 milliards contre -56 milliards au deuxième trimestre). Les flux nets de placement sont négatifs (-2,8 milliards) et se traduisent principalement par des désinvestissements en obligations et autres titres de créance (-5,7 milliards) alors que les placements en titres d’OPC monétaires se renforcent (+4,6 milliards). Dans le secteur de l’assurance non-vie, l’encours des placements financiers des sociétés s’inscrit en hausse de 0,8 milliard d’euros au troisième trimestre pour atteindre 210 milliards d’euros sous l’effet principalement de flux de placements nets positifs en titres d’OPC monétaires et non monétaires (respectivement 0,5 et 0,8 milliard). Les effets de valorisation négatifs affectant les titres d’OPC non monétaires (-1,2 milliard) et les actions cotées (-0,8 milliard) ne sont pas compensés par ceux légèrement positifs observés sur les titres de créance (+0,5 milliard).
Roger Miners, directeur du marketing du groupe Allianz Global Investors (AllianzGI) depuis 2012, a quitté la société de gestion allemande, rapporte eFinancial News. Dans une déclaration adressée à eFinancial News, Allianz Global Investors indique que Roger Miners, qui était également membre du comité exécutif européen, a quitté la société le 31 décembre pour poursuivre d’autres opportunités de carrière, sans plus de précision. Rogers Miners ne sera pas directement remplacé. De fait, ses responsabilités seront réparties entre différents collaborateurs.
Frédéric Jamet, directeur de la gestion chez State Street Global Advisors anticipe une quasi-stagnation du S&P 500 en 2016. «Deux éléments contribuent à cette anticipation. D’une part, la croissance aux Etats-Unis qui est bien établie depuis longtemps va maintenant être ralentie par la remontée des taux de la Fed et la hausse du dollar. D’autre part, les actions américaines apparaissent comme les actions les plus chères avec un PE de 15,6 contre un PE de 14,8 pour le MSCI World», explique-t-il dans L’Agefi. A contrario, la croissance européenne devrait enfin décoller en 2016 pour atteindre 1,5%, soutenue par une politique active de la BCE, un euro faible et un prix du pétrole peu élevé. «Cette croissance pourra s’appliquer à des actions européennes relativement bon marché avec un PE de 13,1 et cet effet sera plus important sur des actions purement domestiques ou des petites capitalisations : le marché européen devrait ainsi être favorisé», souligne-t-il.
Martin Hofman rejoindra officiellement le 1er mars Capital Group comme marketing manager pour le Benelux et les pays nordiques, rapporte le site spécialisé Fondsnieuws. Martin Hofman a été précédemment directeur du marketing pour le Benelux puis directeur du marketing auprès des institutionnels de la zone EMEA chez Columbia Threadneedle.
La société d’investissement belge GIMV a annoncé que son président du conseil d’administration Urbain Vandeurzen démissionnera de son poste à l’occasion de sa prochaine assemblée générale prévue le 29 juin 2016. « Le nom de son successeur sera communiqué à la publication des résultats annuels le 19 mai 2016 », a indiqué GIMV dans un communiqué. Urbain Vandeurzen évoque, pour sa part, que « le moment venu, une évolution possible de l’actionnariat de GIMV pourrait être étudié ». Il souligne également la réussite de la nouvelle stratégie mise en œuvre au cours des cinq dernières années.
Première société de gestion étrangère en France avec 105 milliards d’euros d’actifs sous gestion, Aviva Investors France souhaite redoubler d’efforts en 2016 pour sortir de son relatif anonymat. A cette fin, Jean-François Boulier, Président du directoire d’Aviva Investors France annonce à NewsManagers son intention d’accélérer son développement auprès des CGPI et autres plateformes de distribution. Le dirigeant veut également mettre davantage le client final au cœur de son dispositif et de sa stratégie. Qui passe par de nouveaux développements dans le domaine de la dette privée. Panorama.
Le gestionnaire d’actifs alternatif Man GLG a nommé Guillermo Ossés au poste de directeur des stratégies obligataires des marchés émergents, rapporte le site Funds People. Il sera rattaché à Teun Johnston, co-directeur général de Man GLG. L’intéressé, qui compte 24 ans d’expérience dans le secteur de la gestion, arrive en provenance de HSBC Global Asset Management (HSBC GAM) qu’il avait rejoint en 2011. Chez HSBC GAM, Guillermo Ossés était en charge des obligations des marchés émergents. Avant cela, il avait travaillé comme gérant de portefeuilles d’obligations émergentes chez Pimco. Au cours de sa carrière, Guillerme Ossés a également travaillé chez Barclays Capital et Deutsche Bank.
Le gestionnaire d’actifs écossais Baillie Gifford vient d’ouvrir un bureau à Hong Kong, sa toute première implantation en Asie, rapporte le site spécialisé Asian Investor. Dans ce cadre, Angus Macdonald, jusque-là responsable juridique au sein du groupe, a quitté Edimbourg pour prendre la direction opérationnelle de cette nouvelle structure. Il est remplacé à son ancien poste par Alastair MacLean, qui a rejoint la société de gestion le 4 janvier 2016. Par ailleurs, Rita Xiao a rejoint Baillie Gifford à Hong Kong en provenance de la Stirling Finance, une société de conseil basée à Hong Kong et spécialisée dans les retraites. Les recrutements devraient se poursuivre. De fait, au début du mois d’avril, le bureau de Hong Kong devrait compter quatre collaborateurs avec les arrivées d’un responsable administratif en mars et d’un responsable marketing en avril. Baillie Gifford ne part pas d’une page blanche. La sociét de gestion couvre en effet l’Asie depuis 1989 et compte une équipe de huit personnes en charge des clients asiatiques. En outre, sur un total de 175 milliards de dollars d’actifs sous gestion, 15 milliards de dollars proviennent de clients asiatiques, principalement des fonds de pension et des distributeurs. La décision d’ouvrir un bureau en Asie vise à répondre aux attentes des clients qui souhaitaient que la société de gestion dispose d’une présence locale sur le continent, a indiqué à David Henderson, associé et directeur général de Baillie Gifford Asia (Hong Kong) dans le cadre d’un entretien à Asian Investor.
A l’occasion de la publication de ses résultats, le groupe espagnol Bankinter a annoncé que les actifs sous gestion de son pôle de gestion ont progressé de 24,7% sur un an. A fin 2015, ses encours s’établissent ainsi à 21 milliards d’euros contre 16,8 milliards d’euros à fin 2014. Dans le détail, les actifs sous gestion de ses «mutual funds» ont augementé de 23,6 % pour atteindre 13,6 milliards d’euros au 31 décembre 2015 contre 11 milliards d’euros au 31 décembre 2014. Au cours de la même période de référence, les encours de ses sicav sont passés de 3,86 milliards à fin 2104 à 5,31 milliards d’euros à fin 2015, soit un bond en avant de 37,53%. Enfin, les encours des fonds de pension ont progressé plus modestement de 7,72% pour s’établir à 2,1 milliards d’euros fin 2015 contre 1,9 milliard d’euros fin 2014.A l’issue de l’exercice 2015, en prenant en considération l’ensemble de ses activités, le groupe Bankinter a dégagé un bénéfice net de 375,9 millions d’euros, en hausse de 36,3 % sur un an.
En 2015, l’effet négatif des marchés financiers ont pesé sur les résultats des sociétés de gestion, qui n’ont pas su attirer assez de souscriptions nettes pour contrer la baisse des performances. C’est ce que constate le consultant Casey, Quirk and Associates dans une récente étude, qui note que c’est l’année la plus difficile pour l’industrie de la gestion d’actif depuis la crise de 2008/2009. Les encours s’affichent ainsi en baisse à fin 2015, subissant une baisse de 2,4 % sur l’année, pour atteindre 65.000 milliards de dollars dans le monde, contre 67.000 milliards fin 2014. Les bénéfices sont également en baisse, de 2,9 % à 309 milliards de dollars contre 319 milliards un an auparavant. La baisse est également visible sur les marges d’exploitation médianes, qui se situent pour 2015 à 32 %, en baisse comparées aux 34 % de 2014.Les souscriptions nettes se sont établies en 2015 à 1,6 % du total des encours, contre 2,6 % en 2014. Pour la période 2015 à 2020, Casey, Quirk and Associates s’attend à ce que les flux nets se situent à 1,7 % en moyenne. Le consultant note que dans un environnement de faible croissance et de pression sur les frais facturés aux clients, les investisseurs individuels deviennent la principale source de revenu pour les sociétés de gestion. Ces derniers sont particulièrement attirés par les gestions passives et les ETF. Selon les données du consultant, ces produits ont attirés 747 milliards de collecte nette l’an dernier, contre 312 milliards pour les stratégies de gestion actives. Par conséquent, la part de marché des fonds de gestion passive est passé de 11 % en 2009 à 19 % en 2015.
La filiale de banque privée de Credit Suisse vient de nommer, avec effet au 1er janvier 2016, Christian Huber au poste de directeur des opérations («chief operating officer») pour l’Asie-Pacifique, selon Asian Investor. L’intéressé, qui était précédemment directeur des opérations et co-responsable de la banque privée pour Credit Suisse au Japon, remplace François Monnet, nommé en décembre responsable de la Grande Chine pour le groupe bancaire suisse. Basé à Singapour, Christian Huber est rattaché à Francesco de Ferrari, responsable de la banque privée de Credit Suisse en Asie-Pacifique. En parallèle, Masahide Ohashi, qui était co-responsable de la banque privée au Japon, devient désormais seul responsable de cette activité à Tokyo. En outre, Bryan Mark a été nommé directeur des opérations de la banque privée au Japon pour remplacer Christian Huber. Bryan Mark travaillait auparavant chez HSBC à Tokyo au poste de directeur des opérations pour le Japon.
Le britannique M&G Real Estate a promu Ng Chiang Ling au poste de directrice générale et directrice des investissements pour l’Asie en remplacement de Scott Girard, rapporte le site spécialisé Asian Investor. L’intéressée, qui prendra officiellement ses nouvelles fonctions à compter du 1er avril, a rejoint la société de gestion immobilière il y a deux ans en qualité de directrice des acquisitions. Elle restera basée à Singapour. Pour sa part Scott Girard restera au sein de la société jusqu’en septembre pour assurer une transition en douceur avant de retourner en Australie pour des raisons familiales.
BNP Paribas Securities Services annonce le lancement d’une offre de services de compensation, de règlement-livraison et de conservation destinée aux clients souhaitant avoir accès à de la liquidité en euros au travers du service €GCPlus, initiative commune de la Banque de France, en collaboration avec LCH.Clearnet SA et Euroclear. Pour rappel, €GCPlus permet aux contreparties de réaliser anonymement des opérations sécurisées, grâce à deux paniers de collatéral standardisés. L’offre s’adresse aux gestionnaires d’actifs, aux entreprises, aux banques et aux autres établissements financiers, leur donnant accès à une nouvelle source de liquidité sécurisée. Dans le cadre de ce service, BNP Paribas Securities Services, agissant en qualité d’unique General Clearing Member (GCM) sur €GCPlus, sera en charge de la relation avec LCH.Clearnet SA, contribuera au fond de garantie (‘default fund’) et procédera à l’avance de fonds liée au paiement des appels de marge pour le compte de ses clients. Ces derniers bénéficieront également des systèmes de compensation et de règlement-livraison de BNP Paribas Securities Services et éviteront ainsi une partie des coûts d’implémentation liés à la nouvelle réglementation en matière de compensation.
La Française Real Estate Managers (REM) a acquis pour le compte d’un grand institutionnel français un immeuble en VEFA (vente en l’état futur d’achèvement) situé à Joinville le Pont en région parisienne. Il s’agit d’un immeuble de 53 logements et de 61 places de parking d’une surface totale de 3.084 m². La Française Global REIM & Forum Partners, dispose de 13,8 milliards d’euros d’actifs sous gestion.
Legg Mason a enregistré un troisième trimestre fiscal, closle 31 décembre 2015, en baisse comparé au trimestre précédent et sur un an. Les encours sous gestion du gestionnaire américain ont en effet accusé une baisse au cours des trois derniers mois à fin décembre, passant de 672,1 milliards de dollars fin septembre à 671,5 milliards fin 2015. Sur un an, la baisse est de 5 %. Sur le troisième trimestre, les rachats nets ont représenté 2,4 milliards de dollars, dont 4,6 milliards sur les actions, compensées par une collecte nette de 2,2 milliards de dollars sur les produits fixed income. Au 31 décembre 2015, les actifs obligataires représentent 55% des encours totaux tandis que les actions et les liquidités pèsent respectivement 28% et 17%. En termes de répartition géographique, 63% des encours de la société de gestion américaine sont détenus par des clients domiciliés aux Etats-Unis, le reste du monde représentant 37% de ses actifs sous gestion. Comme les encours, les résultats financiers de Legg Mason s’affichent également en baisse. Le gestionnaire publie une perte nette de 138,6 millions de dollars au troisième trimestre, contre un bénéfice de 64,3 millions de dollars au trimestre précédent et 77 millions il y a un an. Les pertes trimestrielles sont liées selon Legg Mason à une dépréciation liée à la baisse des encours de sa plateforme Permal.
Le groupe Rothschild & Co (ex-Paris Orléans) souhaite renforcer sa gestion d’actifs à Londres et à New York. «Nous voulons diversifier notre offre en faisant monter en puissance Risk Based Investment Solutions (RBIS), notre société londonienne spécialisée dans les stratégies smart beta, explique à L’Agefi Jean-Louis Laurens, associé-gérant responsable de l’asset management du groupe». RBIS gère pour le moment 180 millions d’euros, contre 27,5 milliards chez Rothschild & Cie Gestion à fin 2015. Cette équipe de 14 personnes, dont un gérant bientôt basé à New York, décline les solutions algorithmiques développées par Abdelkader Bousabaa, responsable de la recherche. Au-delà de la gamme actions (un ETF lancé avec Source et des mandats), «nous allons créer un premier fonds obligataire et nous avons des réflexions pour une solution retraite», indique Jean-Louis Laurens. Rothschild veut aussi élargir le spectre de sa gestion new-yorkaise, dotée d’un nouveau patron depuis l’an dernier. Comme Rothschild & Cie Gestion, la branche locale Rothschild Asset Management est connue pour sa gestion active «de conviction», centrée sur les actions américaines. Une brique alternative complète désormais ses 5,8 milliards d’encours. «Nous avons déplacé le centre de gravité de notre multigestion alternative à New York en y recrutant une nouvelle équipe dont le responsable Shakil Riaz est devenu le CIO pôle alternatif du groupe», indique l’associé-gérant.
Legg Mason voit triple. Ce 22 janvier, le gestionnaire d’actifs américian a dévoilé trois opértions de croissance externe. D’abord, la société de gestion a annoncé, l’acquistion d’une participation majoritaire au capital de Clarion Partners, une société d’investissement indépendante spécialisée dans l’immobilier. Clarion Partners, dont le siège est à New York, gère environ 40 milliards de dollars d’actifs. Dans le détail, Legg Mason va débourser 585 millions pour acquérir 83% du capital de Clarion Partners. La direction actuelle de Clarion Partners conservera 17% du capital. De fait, l’ancien partenaire financier de Clarion Partners, à savoir Lightyear Capital, a décidé de céder l’intégralité de ses parts au capital de la société. L’opération devrait être finalisée au cours du deuxième trimestre 2016, précise Legg Mason dans un communiqué. A l’issue de la transaction, Clarion Partners opérera comme filiale immobilière indépendante de Legg Mason. Par ailleurs, Steve Furnary, actuellement président («chairman») et directeur général de Clarion Partners, conservera ses fonctions à l’avenir et officiera au sein du conseil d’administration de la société de gestion, indique Clarion Partners dans un communiqué séparé. En parallèle, Legg Mason a dévoilé deux autres opérations majeures visant à développer significativement ses expertises sur le terrain de la gestion alternative. Dans un premier temps, le gestionnaire d’actifs a annoncé l’acquisition d’une participation minoritaire au capital de Precidian Investments, une société spécialisée dans la création de produits et solutions innovantes sur le marché des ETF. Selon les termes de l’accord conclu, Legg Mason va acquérir 19,9% du capital de Precidian Investments, avec une option pour devenir actionnaire majoritaire dans le futur. Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. A en croire Joseph A. Sullivan, président («chairman») et directeur général de Legg Mason cité dans un communiqué, Precidian Investments «est le partenaire parfait pour travailler avec Legg Mason sur le développement de produits dans le domaine en forte croissance des ETF». Enfin, Legg Mason a annoncé la signature d’un accord visant à combiner Permal, sa propre plateforme dédiée aux hedge funds, avec EnTrust Capital, un gestionnaire d’actifs alternatif et spécialiste des hedge funds basé à New York dont les encours s’élèvent à 12 milliards de dollars. «La combinaison de ses deux activités va donner naissance à une nouvelle société de gestion alternative d’envergure mondiale avec 26 milliards de dollars d’actifs sous gestion pro-forma et des actifs totaux de 29 milliards de dollars, indique Legg Mason dans un communiqué. La société disposera d’une offre diversifiée de produits d’investissement propriétaires avec un nombre significatif d’investisseurs institutionnels et très fortunés.» A l’issue de l’opération, Legg Mason détiendra 65% de la nouvelle structure, baptisée EnTrustPermal, tandis que le solde de 35% sera détenu par Gregg S. Hymowitz, cofondateur et «managing partner» d’EnTrust. Gregg S. Hymowitz deviendra d’ailleurs président («chairman») et directeur général d’EnTrustPermal. La nouvelle entité comptera une équipe de plus de 55 professionnels de l’investissement et plus de 150 produits à travers 18 stratégies d’investissement différentes. Cette opération devrait être finalisée mi-2016.
Quaero Capital entend passer à la vitesse supérieure. L’ex-Argos Investment Managers, qui a changé de raison sociale fin 2015, espère en effet porter ses encours sous gestion à plus de 2 milliards d’euros d’ici à trois ans, indique Thierry Callault, son directeur général. Selon L’Agefi, Quaero Capital affichait à fin décembre 633,5 millions d’euros d’actifs sous gestion, contre 352,1 millions un an plus tôt. Le gérant a collecté en net 226 millions d’euros, somme équivalente à la taille de son navire amiral, le fonds Argonaut. La société de gestion compte mettre en avant son fonds Family Entreprise et son fonds long/short actions européennes Equity GPS. Pour développer sa clientèle institutionnelle et gonfler ses encours en Suisse ainsi qu’en France, où sa filiale est agréée par l’AMF, Quaero entend accélérer le développement de son autre expertise dans les infrastructures.
Les actifs sous gestion de Third Avenue Management ont chuté de plus de 1 milliard de dollars cette année, six après la décision de la société de geler les remboursements de son « mutual fund » obligataire en pleine tourmente, rapporte le Financial Times. La société de gestion américiane supervisait 6,3 milliards de dollars à la fin de l’année 2015 mais des pertes d’investissemets combinées à des rachats nets de la part des clients ont, depuis, réduit ses actifs sous gestion à environ 5 milliards de dollars, selon trois sources proches du dossier. Third Avenue a décidé de fermer son fonds Focused Credit Fund après que ses encours soient passés de 3,6 milliards de dollars en juillet 2014 à moins de 800 millions de dollars.
Le Fonds européen d’investissement (FEI) va investir 30 millions d’euros dans le fonds d’ACOFI Gestion, Predirec Innovation 2020. ce dernier voit sa capacité d’investissement portée à 63 millions d’euros, a indiqué la société de gestion dans un communiqué. Prédirec Innovation 2020 est dédié au préfinancement du Crédit d’Impôt Recherche (CIR) des PME et petites ETI innovantes. La stratégie d’investissement menée par ACOFI Gestion consiste à financer des PME ou des ETI via l’acquisition des créances de Crédit d’Impôt Recherche (CIR) échues ou courues. La sélection des créances est effectuée par Neftys, société conseil du Fonds, avec l’approbation du Conseil d’investissement de ACOFI selon un processus faisant intervenir un réseau d’experts et un double mécanisme de sécurité incluant un rehaussement minimum de 10%. La durée de la période d’investissement du Fonds est de 5 ans permettant aux équipes de gestion d’intervenir aussi sur des programmes de recherches pluriannuels de TPE et PME. Le rendement attendu pour les investisseurs est 2,5% et la taille finale du fonds devrait atteindre 100 millions d’euros - incluant les 30 millions apportés par le FEI, membre du Groupe Banque Européenne d’Investissement (BEI).
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Martin Hofman will on 1 March officially join Capital Group as marketing manager for Benelux and the Scandinavian countrries, the specialist website Fondsniews reports. Hofman had previously been director of marketing for Benelux and then director of markeing to institutionals in the EMEA region at Columbia Threadneedle.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Legg Mason is seeing triple. On 22 January, the US asset management firm announced three external growth operations. Firstly, the asset management firm announced the acquisition of a majority stake in the capital of Clarion Partners, an independent asset management firm specialised in real estate. Clarion Partners, whose headquarters are in New York, has about USD40bn in assets under management. Meanwhile, Legg Mason has announced the acquisition of a minority stake in the capital of Precidian Investments, a firm specialised in the creation of innovative products and solutions for the ETF market. Lastly, the firm has announced that it is signing an agreement to combine Permal, its own platform dedicated to hedge funds, with EnTrust Capital, an alternative asset management firm and hedge fund specialist based in New Yorok, with assets totalling USD12bn. “The combination of its two actvities will create a new alternative asset management firm with global reach, with USD26bn in pro forma assets under management, and total assets of USD29bn,” Legg Mason says in a statement.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } In 2015, the negative effect of financial markets weighed down profits at asset management firms, which were not able to attract enough net subscriptions to offset a decline in returns, according to the findings of the consultant Casey, Quirk and Associates in a recent study, noting that it has been the most difficult year for the asset management industry since the crisis of 2008/2009. Assets are down as of the end of 2015, with a decline of 2.4% for the year, to a total of USD65trn worldwide, compared with USD67trn as of the end of 2014. Profits are also down 2.9%, to USD309bn, compared with USD319bn one year previously. The decline can also be seen in median operating profit margins, which stand for 2015 at 32%, down compared with 34% in 2014. Net subscriptions in 2015 came to 1.6% of total assets, compared with 2.6% in 2014. For the period 2015-2020, Casey, Quirk and Associates predict that net inflows will total an average of 1.7%. The consultant notes that in an environment of slow growth and pressure on fees charged to clients, individual investors are becoming the main source of revenue for asset management firms. These clients are attracted particularly to passive management and ETFs. According to statistics from the consultant, these products attracted USD747bn in net inflows last year, compared with USD312bn for actively-managed strategies. As a result, the market share for passive management funds have risen from 11% in 2009 to 19% in 2015.
The largest foreign asset management firm in Paris, with EUR105bn in assets under management, Aviva Investors France is looking to redouble its efforts in 2016, to escape its comparative anonymity. To this end, Jean-François Boulier, chairman of the board at Aviva Investors France, tells Newsmanagers about his plans to accelerate the development of the firm serving IFAs and distribution platforms. The director is also seeking to put the end client more at the center of the framework and its strategy. This will involve new developments in the area of private debt, Panorama.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Euronext on 22 January announced the forthcoming listing on 26 January of two ETFs, one from Amundi and the other from Ossiam, on Euronext Paris. The first of these, Amundi Russell 2000, for which the underlying index is the Russell 2000, charges 0.35%. The second, Ossiam ETF JPMV C, whose underlying index is the Japan Minimum Variance Index NR, charges 0.65%.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The private banking affiliate of Credit Suisse has appointed Christian Huber from 1 January 2016 as chief operating officer for Asia-Pacific, according to Asian Investor. Huber, who had previously been chief operating officer and co-head of private banking at Credit Suisse in Japan, replaces François Monnet, who was appointed in December as head for Greater China for the Swiss banking group. Huber will be based in Singapore, and will report to Francesco de Ferrari, head of the Credit Suisse private bank in Asia-Pacific. Meanwhlie, Masahide Ohashi, who had been co-head of the private bank in Japan, now takes over as sole head of the activity in Tokyo. Meanwhile, Bryan Mark has been appointed as chief operating officer of the private bank in Japan, replacing Huber. Mark had previously worked at HSBC in Tokyo, in the position of chief operating officer for Japan.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Legg Mason has announced results for the third quarter of its fiscal year, ending on 31 December 2015, down compared with the previous quarter and on one year previously. Assets under management at the US-based asset management firm fell in the three months to the end of December, from USD672.1bn as of the end of September to USD671.5bn as of the end of 2015. Year on year, the decline amounts to 5%. In third quarter, net redemptions totalled USD2.4bn, with USD4.6bn from equities, offset by net inflows of USD2.2bn to fixed-income products. As of 31 December 2015, bond assets represent 55% of total assets, while equities and liquidities represent 28% and 17%, respectively. In terms of geographical distribution, 63% of assets at the US asset management firm are held by clients domiciled in the United States, while the rest of the world represents 37% of assets under management. Like assets, financial results at Legg Mason are also down. The manager has announced a net loss of USD138.6m for third quarter, compared with a profit of USD64.3m in the previous quarter, and USD77m one year previously. Legg Mason states that the quarterly losses are related to depreciation due to a decline in assets on its Permal platform.