A qui se fier ? Qui croire ? Dès lors que les nouvelles font entendre des musiques différentes, attention à la cacophonie ! Cette semaine dans le monde de l’asset management, la machine s’est opposée à l’humain, et le pilotage passif s’est mesuré à l’actif… Le tout pour donner des résultats diamétralement opposés. Dans les faits, grâce à un ordinateur, un hedge fund japonais GCI Systematic Macro Fund a dégagé une performance de 19% au cours des deux premiers mois de cette année. Mieux encore, depuis son lancement en février 2014, le fonds macro affiche une performance de 173%. Pour enfoncer le clou - et l’homme par la même occasion -, une enquête de S&P Dow Jones Indices a calculé que la quasi-totalité des fonds actions gérés activement en Europe (86 % pour être exact) investis sur les marchés mondiaux, émergents et américains n’ont pas réussi à battre leur indice sur ces dix dernières années. La messe est-elle dite ? Que nenni ! La très sérieuse étude annuelle d’Eurperformance a-SIX Company focalisée sur la gestion française a permis de déterminer l’alpha moyen de 32 sociétés de gestion et sa fréquence. Avec des établissements sur un an comme sur dix ans, très nettement au-dessus du niveau de flottaison… Au final, les investisseurs ont-ils pris parti pour l’une ou pour l’autre des approches ? Difficile à dire. Cependant, selon le classement des 10 principales marques de gestion d’actifs en Europe publié par Fund Buyer Focus en milieu de semaine, Carmignac, adepte de la gestion active, se retrouve parmi les dix premiers d’un classement établi avec l’aide de 1.000 sélectionneurs de fonds en Europe. Et le Français cohabite dans le palmarès avec des JPMorgan, Fidelity, Franklin Templeton, M&G Investment, Invesco et Schroders, plutôt connus pour leur liberté face aux indices.Cela étant, il faut bien rester conscient qu’il s’agit ici du choix d’un mode de gestion pour capter de la performance. Dont on retiendra qu’il n’inspire pas massivement les investisseurs à l’heure actuelle! La dernière étude Bank of America Merrill Lynch a mis en exergue le statu quo sur les taux américains qui encourage les plus téméraires à investir de l’autre côté de l’Atlantique. Mais de ce côté-ci, en revanche, la tendance est inverse. Les fonds d’actions européennes ont subi des dégagements de 4 milliards de dollars… On peut attribuer ces rachats au pessimisme ou, à tout le moins, au scepticisme des investisseurs. Entre scepticisme et incertitude, la frontière est finalement ténue. A ce sujet, le « Brexit » revient sur le devant de la scène. Dans une étude publiée ces jours-ci, Moody’s n’hésite pas à avertir qu’une « sortie » de la Grande Bretagne de l’Union européenne aurait une incidence négative sur la qualité de crédit des entreprises établies au Royaume-Uni. Sous un angle juridique, le cabinet Herbert Smith Freehills a, pour sa part, publié en fin de semaine un guide juridique sur l'éventuelle nouvelle donne. Outre-Manche, « la sortie de l’UE aurait des conséquences juridiques dont l’ampleur dépendra de la solution adoptée pour remplacer son adhésion (...) », écrit le cabinet, tandis que, de son côté, PwC met clairement les points sur les « I » : un « Brexit » aura un coût de 100 milliards de livres et quelque 950 000 emplois pour le Royaume-Uni. Sur le front réglementaire, cette semaine a été aussi importante. En réponse au Livre Vert de la Commission sur les services financiers de détail, l’association européenne des gestionnaires d’actifs ( Efama) a indiqué qu’elle soutenait ces initiatives pour approfondir le marché européen des services financiers retail. Mais selon l’association, il est encore possible d’améliorer le dispositif. Par ailleurs, la transposition de la directive OPCVM V (UCITS V) est désormais entrée en vigueur. Il s’agit de la cinquième révision de la directive OPCVM qui introduit, entre autres, de nouvelles règles sur les dépositaires d’OPCVM, leurs tâches, les conditions de délégation et leurs responsabilités. En outre, de nouvelles mesures ont fait leur apparition concernant les principes de rémunération des gestionnaires de fonds. L’évènement est trop rare pour ne pas le souligner : toutes les parties prenantes, régulateurs, gestionnaires d’actifs, investisseurs, dépositaires, se félicitent de cette directive qui vient combler les vides apparus dans le sillage de la crise financière et surtout du scandale de l’affaire Madoff…Pourquoi finir cette semaine sur cette nouvelle ? Hormis son intérêt propre, on notera qu’une fois n’est pas coutume, le « réglementaire » fait consensus. Ni levers de boucliers, ni contestations particulières. Au contraire, on reconnait une avancée, un progrès. Goûtons ce plébiscite sur un dossier qui vient de Bruxelles. Ce gros bourg de moins de 180 000 habitants qu’il serait bon de voir comme la Capitale de l’Europe plutôt que comme une cité bureaucratique. Aujourd’hui plus que jamais. Il faut en être convaincu, c’est à Bruxelles que l’on construit une belle idée, avec, comme pour tout grand projet, des échecs, des reculades mais aussi des réussites et in fine des avancées. Cette semaine, c'était aussi à Bruxelles où l’on mourait pour d’obscures et d’injustifiables raisons. Et l’on se sent à la fois horrifié, solidaire et triste. Au cœur du plat pays, l’humain a été écrasé par la machine...
La firme américaine de capital-investissement Carlyle a annoncé, ce 24 mars, le recrutement de David Zwiener, ancien directeur général du réassureur PartnerRe, en qualité de « Operating Executive » au sein de son équipe dédiée aux services financiers à l’échelle mondiale. Dans le cadre de ces nouvelles fonctions, David Zwiener conseillera l’équipe de Carlyle sur les « due diligence » dans l’industrie en vue de potentiels investissements.David Zwiener officiait depuis janvier 2015 en qualité de directeur général par intérim chez PartnerRe, dont il était membre du conseil d’administration depuis 2010. Avant cela, il a occupé le poste de « Principal » chez Dowling Capital Partners. Auparavant, il a officié en qualité de vice président exécutif senior et directeur financier chez Wachovia Corporation. De 2007 à 2008, il a été « managing director » et co-responsable du département dédié aux institutions financières chez Carlyle. Au cours de sa carrière, il a également travaillé au sein de The Hartford Financial Service Group. David Zwiener est actuellement membre du conseil d’administration de Voya Financial et « chairman » de son comité d’audit.
La société cotée de capital-investissement Altamir a annoncé, ce 24 mars, un investissement via le fonds Apax France IX dans la société InfoVista, spécialiste mondial de solutions logicielles pour la gestion de la performance des réseaux. Concrètement, les fonds gérés par Apax Partners ont remis une offre ferme et ont signé un contrat d’exclusivité avec le fonds d’investissement américain Thoma Bravo en vue de l’acquisition d’InfoVista. « Cette offre de rachat est préalablement soumise pour consultation aux instances représentatives du personnel concernées », précise Altamir dans un communiqué.InfoVista est un fournisseur de logiciels et de services de gestion de la performance des réseaux. Ses principaux clients sont des opérateurs de télécommunication fixes et mobiles, ainsi que des entreprises à forte composante technologique. Fondée en 1995, la société, dont le siège social est à Paris, compte plus de 430 employés, 15 bureaux régionaux et 3 centres de recherche et développement. InfoVista compte plus de 1.200 clients dans plus de 120 pays.
Les sociétés de gestion d’actifs ayant des fonds obligataires flexibles qui surperforment ont l’occasion de renverser la récente vague de rachats. Mais pour aider les investisseurs à se décider, elles seraient bien inspirées de réduire les coûts, indique la dernière livraison du The Cerulli Edge - European Monthly Product Trends Edition. Les fonds obligataires flexibles sont tombés en disgrâce en 2015 après avoir connu un grand succès les deux années précédentes, en partie parce qu’ils étaient perçus comme pouvant mieux que les autres fonds faire face à la hausse imminente des taux par la Federal Reserve, observe Cerulli Associates.L’ensemble du marché obligataire a souffert l’an dernier, mais les fonds ayant un biais haut rendement ont été les plus touchés. Toutefois, Cerulli pense que les politiques des banques centrales peuvent bénéficier aux fonds d’obligations flexibles. « Les fonds établis depuis longtemps ayant de bonnes performances passées pourraient convaincre les investisseurs qu’ils peuvent retrouver des jours glorieux. Leurs chances de le faire seront encore plus grandes si ils réduisent leurs frais, même si cela est temporaire », commente Barbara Wall, Europe managing director.Cette dernière note que Goldman Sachs, Pimco et M&G, qui facturent des frais compris entre 1,4 % et 1,7 %, paraissent onéreux compte tenu de leurs rendements négatifs récents, surtout si on les compare avec ceux d’Artemis et de BNY Mellon, qui sont en deçà de 1 %.
Sal. Oppenheim annonce la nomination de deux co-CIO à compter du 1er avril 2016. Ces nominations viennent remplacer à ce poste Wolfgang Leoni, qui se concentrera sur son rôle de CEO de la banque privée allemande, souligne un communiqué. Les deux nouveaux co-CIO ont été nommés suite à des promotions internes. Lars Edler devient co-CIO et responsable de la stratégie d’investissement, poste qu’il occupe depuis 2013. Sa mission sera de superviser les investissements pour la clientèle institutionnelle et privée. Franck Kisiolek a pour sa part été désigné comme Co-CIO et responsable de la gestion de portefeuille, autant pour la clientèle privée qu’institutionnelle.
Le directeur général (CEO) de Credit Suisse, Tidjane Thiam, a perçu au total 18,9 millions de francs suisses en 2015. En plus de son salaire, le Franco-Ivoirien s’est vu attribuer plus de 14 millions de francs en guise de prime de bienvenue, selon le rapport annuel de la grande banque publié le 24 mars. Lors de l’assemblée générale du 29 avril, les actionnaires devront se prononcer sur deux augmentations de capital et sur l'élection de deux nouveaux administrateurs. Entré en fonction le 1er juillet, Tidjane Thiam a touché un salaire de 4,6 millions de francs. La part fixe de cette rémunération s’est élevée à 1,7 million, tandis que les éléments variables ont atteint 2,9 millions. En plus de son salaire, le patron de Credit Suisse a obtenu 14,3 millions de francs à titre de dédommagement. Il aurait, en effet, dû recevoir ce montant de son ancien employeur, Prudential, s’il n’avait pas quitté l’entreprise pour Credit Suisse.La veille, le patron de Credit Suisse a annoncé qu’il allait renoncer à 40% de son bonus, dans le sillage d’un renforcement des mesures de restructuration. Le groupe suisse a bouclé 2015 sur une perte de 3 milliards de francs et prévoit également des chiffres dans le rouge pour le premier trimestre 2016.
BNP Paribas Cardif, qui a présenté ses résultats annuels hier et donc leur contribution au groupe BNP Paribas, a fait part d’une croissance de son activité en France de +11% et un fort développement des activités en Asie (+10%1) et en Amérique latine (+21%1). Le chiffre d’affaires 2015 s’établit à 28 milliards d’euros, en hausse de 2%. Le Produit Net Bancaire (PNB) atteint 2,3 milliards d’euros (+5,7%). Les actifs gérés à fin 2015 s’élèvent à 215 milliards d’euros (+6,2%). L'établissement a noté une diversification accrue de l’activité : 25% du chiffre d’affaires est réalisé en Protection (contre 23% l’année précédente). En Epargne, qui représente 75% de l’activité, la part des unités de compte et des fonds eurocroissance représentent 40% du chiffre d’affaires en 2015 (contre 34% en 2014).En 2015, les marchés domestiques (France, Italie et Luxembourg) enregistrent un chiffre d’affaires de 18,5 milliards d’euros, en légère baisse (-3%). Ces marchés matures atteignent un chiffre d’affaires de 16,3 milliards en Epargne (-5%) et de 2,2 milliards en Protection (+14%).En France, le chiffre d’affaires Epargne passe le seuil des 10 milliards d’euros (10,1 milliards d’euros), avec une hausse de 11% par rapport à 2014, en partie tirée par des conditions de marché favorables. Cette activité se caractérise par une proportion élevée de contrats en unités de compte. La part en unités de compte dans la collecte brute atteint 30%, contre 28% à fin décembre 2014. Par ailleurs, l’année se caractérise par une performance très satisfaisante sur l’ensemble des réseaux de distribution.Les contrats Eurocroissance de BNP Paribas Cardif ont enregistré un encours global de 1,39 milliard d’euros fin 2015, enregistrant une hausse significative de 39% par rapport à fin 2014. Les fonds Eurocroissance représentent 5% de la collecte en 2015. BNP Paribas Cardif est l’un des pionniers en matière d’Eurocroissance, l’assureur ayant lancé ses contrats diversifiés dès 2010.Le chiffre d’affaires de l’Italie s’élève à 4,8 milliards d’euros (-16%) avec 4,1 milliards en Epargne (-21%) et 0,7 milliard en Protection (+34%). Après une année 2014 exceptionnelle en matière de collecte, la filiale italienne de BNP Paribas Cardif a enregistré, en 2015, un ralentissement de sa collecte en fonds général mais continue son développement en unités de compte. Au Luxembourg, BNP Paribas Cardif enregistre un chiffre d’affaires de 2,1 milliards d’euros (-28%), réalisé essentiellement en Epargne, avec une part majoritaire en unités de compte (66%). Comme l’Italie, le Luxembourg avait atteint une collecte record en 2014.Sur ses marchés internationaux (Asie, Amérique latine et Europe hors marchés domestiques), BNP Paribas Cardif a réalisé un chiffre d’affaires global de 9,5 milliards d’euros, en hausse de 8% par rapport à 2014. Cette croissance est soutenue par le développement continu des activités Epargne (4,9 milliards, +8%) et Protection (4,6 milliards, +9%).Les marchés internationaux réalisent un chiffre d’affaires Epargne de 4,9 milliards d’euros, en progression de 8%. Les unités de compte représentent 66 %.L’Asie réalise 4 milliards d’euros de chiffre d’affaires (+11%) sur cette activité : Taiwan enregistre un chiffre d’affaires de 2,8 milliards d’euros, en légère hausse (+2%), et maintient sa part record d’unités de compte de 2014 (98%), portée par des conditions de marché favorables. L’Inde (500 millions d’euros pour une quote-part de 26%) s’appuie sur la densité de son réseau de distribution pour développer sa collecte (+20%)1 tandis que la Corée du Sud enregistre un chiffre d’affaires Epargne en léger recul, à 471 millions d’euros. Enfin, la Chine, marché sur lequel BNP Paribas Cardif s’est implanté en signant un accord avec Bank of Beijing en 2013, affiche 300 millions d’euros de chiffre d’affaires en Epargne.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The Italian firm Advam Partners Sgr has welcomed Riccardo Carradori as partner and senior adviser. He will be responsible for creating a qualified range of alternative investment funds. Carradori has 25 years of experience in business recovery, corporate finance and risk management. He has worked at Coface.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Generali on Thursday announced the resignation of Christian Delaire from this position as CEO and general manager of Generali Real Estate. Francesco Benvenuti has been appointed with immediate effect as interim general manager. He also retains his position as chief investment officer for the group. Delaire joined Generali Real Estate in 2014.
Sal. Oppenheim has announced the appointment of two co-CIOs from 1 April 2016. The appointments replace the position of Wolfgang Leoni, who will be concentrating on his role as CEO of the German private bank, a statement says. The two new co-CIOs were appointed following internal promotions. Lars Edier becomes co-CIO and head of the investment strategy, a position he has held since 2013. His role will be to oversee investments for instititutional and private clients. Franck Kisiolek, for his part, has been appointed as co-CIO and head of portfolio management, both for private and institutional clients.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } ETPs and ETFs listed in Canada posted net inflows of CAD1.30bn in February, according to ETFGI. This is the sixteenth consecutive month of inflows. The Canadian sector has 384 ETFs, from 13 providers, with assets of CAD65bn. In February, iShares posted the strongest inflows in Canada, with CAD444bn, followed by BMO AM (CAD400m) and Vanguard (CAD176m).
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The Indian asset management firm Edelweiss Asset Management Limited (Edelweiss AM) on 22 March announced that it has signed an agreement to acquire onshore funds managed by JP Morgan Asset Management Limited India Private Limited (JPMAM), including the mutual fund activity in India and international funds of funds. The operation remains subject to the approval of the relevant regulatory authorities. Through this operation, Edelweiss AM adds INR70.81bn (or USD1.06bn) in assets under management by JPMAM in India, bringing total assets under management to INR87.57bn, according to a statement. Under the agreement signed, Edelweiss AM agrees to take on most employees of JPMAM, in order to ensure continuity in activity and to construct a platform to permit it to accelerate its growth. The sale price has not been disclosed. However, according to sources cited by Reuters, the transaction is valued at about 2% of assets under management by JPMAM in India, or about INR1.4bn (USD20.99bn).
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The US private equity firm Carlyle on 24 March announced that it has recruited David Zweiner, former CEO of the reinsurer PartnerRe, as operating executive of its team dedicated to global financial services. In his new role. Zweiner will advise the Carlyle team on due diligence in the industry ahead of potential investments. Zweiner had served since January 2015 as interim CEO of PartnerRe, where he had been a member of the board of directors since 2010. Before that, he had served as principal at Dowling Capital Corporation. From 2007 to 2008, he was managing director and co-head of the department dedicated to financial institutions at Carlyle. Over his career, he has also worked at the Hartford Financial Service Group. Zwiener is currently a member of the board of directors at Voya Financial and chairman of its auditing board.
Asset management companies with flexible bond products that outperform have a chance of reversing the recent run of outflows but fee cuts may be a decisive factor in tempting back investors, according to the latest issue of The Cerulli Edge - European Monthly Product Trends Edition.Flexible bond products fell out of favor in 2015 after soaring in popularity the previous two years, partly on the perception that they were better able than other bond funds to cope with the U.S. Federal Reserve’s supposedly imminent rate rises, notes Cerulli Associates.The entire bond market suffered last year, but funds with a substantial high-yield element were hardest hit. However, Cerulli believes that the policies of central banks can benefit flexible bonds. «Stronger funds may benefit from the shakeout. The longer established ones with better past performances may be able to convince investors they can recapture the glory days. Their chances of doing so will be that much greater if they reduce charges, even if only temporarily."Wall points out that Goldman Sachs, PIMCO, and M&G, which charge in the 1.4% to 1.7% range, look expensive given recent negative returns, especially when compared with the likes of Artemis and BNY Mellon, which charge well under 1%. She adds that some funds should consider ditching their performance fee, even though this has been largely irrelevant given the losses.
For 2015 overall, global inflows to investment funds totalled EUR1.969trn, compared with EUR1.532trn the previous year, according to statistics released by the European fund and asset management association (EFAMA). Long-term funds alone (meaning excluding money market funds), attracted EUR1.602trnn, compared with EUR1.379trn the previous year. At the end of the year 2015, assets in equity funds totalled 40% of total assets in funds worldwide, compared with 20% for assets in bond funds.In fourth quarter alone, net inflows to all funds totalled EUR579bn, compared with EUR230bn in third quarter. This development is largely due to the very strong growth of inflows to long-term funds, which took in EUR364bn in fourth quarter 2015, compared with barely EUR50bn in third quarter. Funds dedicated to equities attracted not far off EUR100bn, increasing from 78bn in third quarter to EUR174bn in fouurth quarter. Diversified funds were also very popular, and posted net inflows of EUR120bn, compared with EUR33bn in third quarter. Bond funds attracted EUR32bn, compared with EUR21bn previously. Money market funds took in EUR215bn, compared with EUR181bn in third quarter.Assets in funds worldwide increased by 5.9% in fourth quarter, to a total of EUR36.940trn as of the end of December 2015. For the year overall, growth in assets totals 12%. Market share is 48.8% for the United States, 33.2% for Europe, 3.8% for Australia, 3.3% for Japan, 3.1% for China, 2.9% for Canada and 2.8% for Brazil.
Le parquet de Paris a ouvert le 7 mars une information judiciaire dans le dossier de la faillite de la société d’investissement luxembourgeoise LSK (Leyne Strauss-Kahn Partners) dont Dominique Strauss-Kahn est l’un des fondateurs, a appris Reuters de source judiciaire. L’enquête est ouverte pour les chefs d’accusation suivants : abus de biens sociaux, recel et blanchiment d’abus de biens sociaux, escroquerie en bande organisée, recel et blanchiment en bande organisée d’escroquerie en bande organisée et abus de confiance. Trois juges d’instruction ont été désignés.
Les cours du pétrole ont terminé en baisse jeudi sur le marché new-yorkais Nymex mais au-dessus de leurs plus bas du jour après les derniers chiffres des puits en activité aux Etats-Unis qui sont devenus un indicateur important pour le marché. Les puits en activité ont diminué de 15 unités, à 372 la semaine dernière, une 14e baisse d’affilée qui les ramène à leur niveau le plus bas depuis novembre 2009, a annoncé Baker Hughes. Le contrat mai sur le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) a fini en baisse de 33 cents à 39,46 dollars le baril, après avoir reculé en séance jusqu'à 38,33. Le marché sera fermé ce vendredi pour le long week-end de Pâques.
La décision de renoncer à une nouvelle baisse de la dotation globale de fonctionnement (DGF) des collectivités locales n’est pas prise, a déclaré jeudi le porte-parole du gouvernement, en confirmant que l’Etat discutait avec elles des moyens d’assurer à la fois la baisse du déficit public et l’investissement local. Selon Europe 1, François Hollande pourrait annoncer cette mesure, qui aurait pour conséquence quelque 3,7 milliards d’euros d'économies en moins pour le budget de l’Etat en 2017, lors du congrès des maires qui se tiendra du 31 mai au 2 juin. Cette mesure se ferait à une condition : que les collectivités consacrent ces sommes à des investissements.
Le chômage est reparti à la hausse en février en France, un mouvement qui touche toutes les catégories d'âge et qui a porté le nombre de demandeurs d’emplois à un nouveau record dans la catégorie A, selon les données publiées jeudi par le ministère du Travail. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A, sans aucune activité, a ainsi progressé de 1,1% sur le mois, à 3.591.00, soit 38.400 de plus qu'à fin janvier. En ajoutant les catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), la hausse est limitée à 0,1%. Ces hausses font suite à des baisses de 0,8% (A) et 0,3% (A, B et C) en janvier. Sur trois mois, le nombre de demandeurs d’emplois de catégorie A progresse de 0,6%, alors qu’il reculait de 0,8% sur les trois mois à fin janvier.
La Caisse de pension de la République et Canton du Jura (CEC Jura) a apporté des ajustements à son allocation d’actifs en 2015. L’institution a réduit sa poche allouée aux liquidités et d’autre part, augmenté ses investissements dans les obligations en francs suisses. La poche consacrée aux liquidités, qui constituait 10,3% du portefeuille de la Caisse à la fin 2014, a chuté à 5,2% en septembre 2015. Elle devrait encore diminuer pour ne représenter plus que 2% de l’allocation globale à l’horizon 2018. Dans le même temps, l’institution a renforcé son exposition aux obligations en francs suisses : la part de cette classe d’actifs s'élevait à 18% en septembre 2015, comparativement à 2014, où elle ne constituait que 13,1% du portefeuille. D’ici à 2018, cette poche devrait augmenter continuellement pour atteindre 20%. Découvrez l'évolution du portefeuille de la CEC Jura et son allocation cible pour 2018 : La CEC Jura collabore avec LODH pour les obligations en devises étrangères, Mirabaud & Cie pour les actions suisses répliquant le SPI, Pictet Asset Management pour un fonds indiciel d’actions internationales, Goldman Sachs Asset Management et Deutsche Bank Asset Management pour les fonds de matières premières benchmarkés contre l’indice Dow Jones-UBS. Laurent Keller, PPCmetrics, et Pascal Frei, à Zurich et Nyon, sont les consultants.
Le parquet de Paris a ouvert le 7 mars une information judiciaire dans le dossier de la faillite de la société d’investissement luxembourgeoise LSK (Leyne Strauss-Kahn Partners) dont Dominique Strauss-Kahn est l’un des fondateurs, a appris Reuters de source judiciaire. L’enquête est ouverte des chefs d’abus de biens sociaux, recel et blanchiment d’abus de biens sociaux, escroquerie en bande organisée, recel et blanchiment en bande organisée d’escroquerie en bande organisée et abus de confiance. Trois juges d’instruction ont été désignés pour enquêter sur le fonctionnement de cette société entre 2007 et sa liquidation fin 2014, quelques jours après le suicide de son fondateur, le financier franco-israélien Thierry Leyne. Cette enquête fait suite à trois plaintes déposées par des créanciers de LSK.
La banque centrale de Turquie a baissé ses taux directeurs de 25 points de base pour les ramener à 10,5% pour le taux de prêts au jour le jour, à 7,25% pour le taux d’emprunt et à 7,5% pour le taux de refinancement. «La récente volatilité des marchés s’est calmée. Le besoin d’un couloir de taux élargi a ainsi baissé, ce qui a poussé le comité de politique monétaire à prendre des premières mesures de simplification de sa politique. Néanmoins, l’amélioration de la tendance de l’inflation sous-jacente reste limitée, ce qui nécessite de conserver une politique monétaire restrictive», explique le communiqué de la banque centrale.
De nombreux investisseurs utilisent de plus en plus des ETF à la place de contrats de futures pour obtenir des expositions ou assurer leurs portefeuilles contre un risque de marché, rapporte le Financial Times. « Notre utilisation des ETF a augmenté, principalement parce que le coût a baissé et la variété des ETF est en hausse », commente Chancel Ramjee, gérant au sein de l’équipe multi-classes d’actifs de Pictet. Les deux tiers des institutions européennes et plus des trois quarts des institutions américaines interrogés par Greenwich indiquent qu’un ETF S&P 500 fournit une exposition beta plus efficiente qu’un future S&P 500 pour une position S&P 500 entièrement financée. La facilitation d’utilisation et les plus faibles coûts sont les principales raisons citées en faveur des ETF.
Le groupe suisse Pictet Asset Management souhaite développer ses capacités à Hong Kong et en Chine, rapporte le site spécialisé Asian Investor. Pictet a ainsi déposé un dossier d’enregistrement de son premier fonds à Hong Kong avec l’objectif de lancer un produit de rendement multi-classes d’actifs. La société de gestion se propose parallèlement de recruter un spécialiste de l’investissement multi-classes d’actifs.Le groupe a également un projet en Chine de création d’une société WFOE (Wholly Foreign-Owned Enterprise), autrement dit une entreprise de droit chinois détenue à 100% par des capitaux étrangers.
Tommaso Corcos, le numéro un d’Eurizon Capital, filiale de gestion d’actifs d’Intesa Sanpaolo, a été élu mardi à l’unanimité président de l’association italienne des professionnels de la gestion Assogestioni, confirmant ainsi des rumeurs qui avaient circulé dans la presse italienne. Il succède à Giordano Lombardo, de Pioneer Investments, qui reste dans l’association en tant que vice-président aux côtés de deux autres personnalités du monde de la gestion d’actifs italienne : Sergio Albarelli, senior director pour l’Europe du Sud et le Benelux de Franklin Templeton, qui se voir renouvelé dans ses fonctions, et Santo Borsellino, directeur général de Generali Investments Europe. On retrouve ainsi à la tête de l’association les trois leaders du secteur de la gestion d’actifs : Generali, Intesa et Pioneer. L’assemblée annuelle de l’association a attribué ces mandats pour 2016-2019.Le président et les vice-présidents feront partie du comité de direction dont les membres élus mardi sont : Lorenzo Alfieri (JP Morgan); Vittorio Ambrogi (Morgan Stanley); Matteo Astolfi (M&G); Marco Barbaro (BNP Paribas); Fabio Bariletti (Kairos Partners); Francesco Betti (Aletti Gestielle); Marco Carreri (Anima); Alberto Castelli (Bancoposta Fondi); Mauro Castiglioni (Deutsche Asset Management); Alberto D’Avenia (Allianz); Filippo Di Naro (Duemme); Silvia Garino (Symphonia); Guido Giubergia (Ersel); Pietro Giuliani (Azimut); Gianluca La Calce (Fideuram); Ugo Loser (Arca); Walter Ottolenghi (Mediolanum); Giampiero Schiavo (Castello); Luca Tenani (Schroders); Sergio Trezzi (Invesco); Alessandro Varaldo (Amundi). Le président et les vice-présidents siégeront aussi au comité de la présidence, dont les membres sont Lorenzo Alfieri (J.P. Morgan); Marco Carreri (Anima); Pietro Giuliani (Azimut); Andrea Ghidoni (UBI Pramerica); Walter Ottolenghi (Mediolanum).
En février, les fonds ouverts commercialisés en Italie ont enregistré des souscriptions nettes de 4,5 milliards d’euros, après 1,2 milliard d’euros en janvier, montrent les dernières statistiques de l’association italienne des professionnels de la gestion Assogestioni. La collecte sur les fonds de long terme n’a toutefois été que de 1,15 milliard d’euros, grâce principalement aux fonds flexibles, qui ont drainé 1,07 milliard d’euros. Les fonds actions n’ont collecté que 604 millions d’euros et les fonds obligataires ont accusé des rachats nets de 549 millions d’euros. Les fonds monétaires, quant à eux, ont enregistré des souscriptions nettes de 3,4 milliards d’euros. A fin février, les encours des fonds ouverts en Italie sont ressortis à 831,3 milliards d’euros, en légère hausse par rapport aux 830,8 milliards d’euros de la fin janvier.En ajoutant les fonds fermés et les mandats sous gestion, la collecte nette de février est ressortie à 9 milliards d’euros et les encours à 1.822 milliards d’euros.Dans ce contexte porteur, le leader du secteur italien de la gestion en termes d’encours, Gruppo Generali, affiche la plus forte collecte nette pour les fonds ouverts et les gestions sous mandats, à 3,6 milliards d’euros. La hiérarchie est respectée puisque ce sont les deuxième et troisième principales sociétés en Italie qui suivent : Gruppo Intesa Sanpaolo avec 1,9 milliard d’euros et Pioneer avec 791,4 millions d’euros. A noter aussi les bonnes performances des français BNP Paribas, Amundi et Axa, qui collectent respectivement 628,7 millions d’euros, 289,2 millions d’euros et 270,4 millions d’euros, respectivement.Les plus fortes décollectes se trouvent du côté des sociétés internationales : Franklin Templeton, qui voit sortir 503,7 millions d’euros, M&G Investments, qui accuse des rachats de 454 millions d’euros et Invesco, qui perd 443,6 millions d’euros.
A l’occasion de la « Convention de l’Observatoire Supply Chain Finance », qui s’est tenue à Milan le 10 mars dernier, Groupama Asset Management SGR, filiale italienne de Groupama Asset Management (Groupama AM), a annoncé le lancement d’une nouvelle stratégie « Supply Chain Finance » strictement destinée aux investisseurs institutionnels italiens. « Pour sécuriser le bassin d’emploi de leurs propres clients et valoriser le patrimoine économique de proximité, les clients institutionnels italiens cherchent de plus en plus à investir dans une économie non seulement réelle mais aussi locale, explique la société de gestion dans un communiqué. Pour répondre à cette demande, Groupama AM Sgr a créé une solution leur permettant d’intervenir dans le financement de l’économie réelle italienne. » Il s’agit plus particulièrement de participer au financement des petites et moyennes entreprises italiennes. Dans ce cadre, Groupama AM Sgr s’est associé aux sociétés Tesi Square et Fifty, Finance Beyond pour élaborer un système optimisé du traitement de toutes les étapes du process d’affacturage en s’appuyant sur les innovations apportées par le numérique. Chaque étape de la vie des entreprises, de la production à la distribution, est rationnalisée et dématérialisée, réduisant ainsi les délais de traitement, facilitant les contrôles systématiques et permettant une optimisation des recouvrements. Tesi Square, spécialiste italien des solutions cloud pour la « supply chain », traite plus de 72 millions de documents par an au service de plus de 10.000 sociétés. Pour sa part, Fifty, Finance Beyond est une plateforme numérique pour le développement et la gestion des crédits commerciaux, créée en partenariat avec Groupama AM Sgr et Tesi Square. Groupama AM Sgr complète ce dispositif en mettant en place un véhicule d’investissement permettant à ses clients institutionnels italiens de financer les cycles de facturation d’entreprises sélectionnées selon leur profil de risque. Ce véhicule d’investissement « Supply Chain Fund » propose ainsi aux investisseurs institutionnels italiens de contribuer directement au financement de ce besoin de trésorerie des petites et moyennes entreprises nationales. « Cette solution nous permettra d’accélérer notre développement commercial en Italie, où nous gérons déjà 6,5 milliards d’euros d’encours », a commenté Philippe Setbon, directeur général de Groupama AM et président de la filiale italienne.
Les actifs sous gestion de la société basée au Canada AGF Management se sont contractés à 31,7 milliards de dollars au 29 février 2016 contre 36,7 milliards de dollars au 28 février 2015, selon un communiqué publié le 23 mars. Les encours «retail» s’inscrivaient à 16,9 milliards de dollars à fin février contre 20 milliards de dollars un an plus tôt. Sur les trois mois à fin février, les sorties nettes se sont toutefois ralenties pour s'établir à 0,3 milliard de dollars contre 0,5 milliard de dollars pour la même période en 2015. Les actifs des clients institutionnels et des mandats de sous-conseillers totalisaient à fin février 10,4 milliards de dollars contre 11,8 milliards de dollars un an plus tôt. Les encours des particuliers fortunés s'élevaient à 4,2 milliards de dollars contre 4,6 milliards de dollars.Au premier trimestre 2016, le résultat d’exploitation s’est élevé à 103,3 millions de dollars, contre 111,7 millions de dollars pour la période de trois mois terminée le 28 février 2015. Ce recul est en grande partie attribuable à la baisse des niveaux moyens de l’actif géré pour les investisseurs particuliers. Pour la période de trois mois terminée le 29 février 2016, le bénéfice net d’exploitation ressort à 10,1 millions de dollars, contre 13,6 millions de dollars pour le même trimestre en 2015. Le bénéfice avant intérêts, impôts et amortissement (« BAIIA » ou Ebitda) est tombé à 27,3 millions de dollars, contre 33,9 millions de dollars au premier trimestre de 2015. Le bénéfice par action (BPA) a baissé à 0,13 dollar, alors qu’il était à 0,16 dollar pour le trimestre terminé le 28 février 2015.Le 9 mars 2016, AGF a annoncé son intention de simplifier sa gamme de produits et de mettre davantage l’accent sur les stratégies clés en fusionnant plusieurs fonds. En plus des fusions proposées, AGF prévoit de réduire ses frais de gestion pour un certain nombre de fonds d’actions, de titres à revenu fixe, équilibrés et de solutions gérées au 1er avril 2016. « Après un examen approfondi de nos processus d’investissement et des paramètres associés au risque dans le cadre de tous nos mandats, nous avons rationalisé notre gamme de produits afin d’améliorer notre efficacité tout en continuant d’offrir des produits qui sont les meilleurs dans leurs catégories et de fixer des prix concurrentiels qui répondent aux besoins changeants de nos clients, » explique Kevin McCreadie, président et chef des finances, Placements AGF Inc.
Dans le sillage des excellents résultats enregistrés en 2015 (Newsmanagers du 23 mars 2016), le groupe Oddo entend bien poursuivre sur la voie de la croissance cette année. Les effectifs, hors impact de l’acquisition de BHF Kleinwort Benson, pourraient croître de 3% à 4% en 2016, a indiqué Philippe Oddo, associé gérant d’Oddo & Cie, dans les colonnes du quotidien financier Börsen-Zeitung.Le groupe souhaite améliorer ses capacités IT et sa recherche. Les investissements dans ces deux secteurs pourraient dépasser les 90 millions d’euros, précise Philippe Oddo dans un entretien au quotidien allemand. «Les deux sont indispensables pour développer notre expertise et l’apporter à nos clients», souligne Philippe Oddo qui prévoit par ailleurs une nouvelle progression des revenus et des résultats du groupe en 2016.
L’analyste senior Ran Li de Lone Pine Capital s’apprête à lancer un nouveau hedge fonds actions basé à Londres et soutenu par la firme américaine, rapporte Reuters qui cite de sources proches du dossier. Ran Li devrait lancer Half Sky Capital avec au moins 110 millions de dollars (78 millions de livres) de capital. Le fonds pourrait ensuite atteindre plusieurs centaines de millions de dollars. Lone Pine, qui gère environ 16 milliards de dollars d’actifs sur les marchés actions à l’échelle, soutiendra le lancement de ce fonds en apportant des capitaux de départ (« start-up capital »), selon ces mêmes sources. Half Sky Capital, qui achétera et vendre des titres d’entreprises internationales, devrait démarrer son activité dans environ six mois.