Les dégagements sur les fonds actions se sont poursuivis sur la semaine au 30 mars et dépassent les 50 milliards de dollars (43,9 milliards d’euros) sur le premier trimestre contre des entrées de 23,2 milliards sur les trois derniers mois de 2015, montre une étude hebdomadaire publiée vendredi par Bank of America-Merrill Lynch. Les fonds actions ont subi des rachats nets à hauteur de 2,6 milliards sur la semaine, dont 2,0 milliards sur ceux dédiés aux actions européennes qui enregistrent ainsi une huitième semaine consécutive de rachats nets, la plus longue phase de dégagements depuis mai 2013, selon l'étude, qui reprend des données d’EPFR Global.
L’activité manufacturière a renoué avec la croissance en mars aux Etats-Unis, soutenue par la vigueur des nouvelles commandes, selon l’indice d’activité de l’Institute for Supply Management (ISM) publié vendredi. Cet indice est remonté à 51,8 le mois dernier après 49,5 en février. Les économistes interrogés par Reuters l’attendaient à 50,7. Cet indice témoigne d’une croissance de l’activité quand il est supérieur à 50. Le sous-indice des nouvelles commandes a bondi à 58,3 contre 51,5 en février. La progression du sous-indice des prix acquittés a été encore plus spectaculaire, passant de 38,5 à 51,5 alors que les économistes l’attendaient à 42,0.
Le marché de l’emploi a fait preuve de solidité en mars aux Etats-Unis et les salaires ont rebondi, autant de signes confirmant la résistance de l'économie américaine à la conjoncture mondiale et qui pourraient conforter la Réserve fédérale dans ses projets de hausse graduelle des taux d’intérêt cette année. Les créations d’emploi non-agricoles se sont élevées à 215.000 le mois dernier, a annoncé vendredi le département du Travail. Les économistes en attendaient 205.000.
Dans un communiqué, Amundi vient d’annoncer la nomination de Valérie Baudson au poste de directeur général de sa filiale CPR Asset Management. Elle remplace à cette fonction Jean-Eric Mercier dont il n’est pas précisé s’il quitte ou non le groupe.A la tête d’Amundi ETF, Indexing & Smart Beta depuis 2013, Valérie Baudson a rejoint le groupe Amundi en 2008 pour lancer et développer l’expertise AmundiETF. Elle est membre du Comité Exécutif d’Amundi et à ce titre assure la direction Générale de CPR et la supervision du métier ETF, Indiciel et Smart Beta, précise Amundi.Par ailleurs, le conseil d’administration de CPR AM a nommé Emmanuelle Court et Arnaud Faller respectivement Directeur Général Délégué en charge du développement commercial de l’entité et Directeur Général Délégué en charge des investissements. Enfin, il a confirmé Nadine Lamotte en tant que Directeur Général Délégué en charge de l’administration et des finances. Le Comité de Direction comprend, outre les mandataires sociaux, Gilles Cutaya, Directeur Marketing et Communication.
Le fournisseur d’indices FTSE Russell a recruté Sudip Ghosh en qualité de « senior sales manager » pour le Canada, rapporte Reuters. Basé à Toronto, l’intéressé travaillait précédemment chez Morningstar Research en tant que « senior institutional account manager ». Dans le cadre de ses nouvelles fonctions chez FTSE Russell, il est chargé de développer et de renforcer les relations de la société avec l’industrie financière canadienne afin de commercialiser les données, les logiciels et les indices actions et obligataire de la société dans la région.
Le groupe bancaire fusionné EFG-BSI compte dégager des synergies de 100 millions de francs suisses suite à la migration de la plateforme informatique de BSI vers celle de son repreneur zurichois d’ici à la fin 2017. Dans un communiqué diffusé le 31 mars, le groupe confirme son objectif de synergies de 185 millions de francs d’ici à 2019."Dans une perspective d’avenir, nous avons décidé que la banque fusionnée allait opérer sur la plateforme de base d’EFG à partir de 2018, en raison de la réduction des coûts engendrée», a déclaré Joachim Strähle, directeur général (CEO) d’EFG International, cité dans le communiqué. La plateforme utilisée par EFG est celle développée par le développeur genevois Temenos. BSI abandonnera donc d’ici fin 2017 la solution Avaloq mise en place par son ex filiale B-Source, dont elle a vendu sa participation début février.La nouvelle entité compte également supprimer des doublons dans plusieurs centres opérationnels, à Zurich, Genève, Monaco, Luxembourg, Hong Kong, Singapour et aux Bahamas. La simplification de la structure du groupe devrait générer des synergies à hauteur de 27 millions de francs, les mesures d’amélioration de l’efficience dans le cœur d’activité pour un montant de 21 millions de francs et la centralisation des processus et «autres économies» à hauteur de 28 millions supplémentaires.Au niveau des résultats, EFG-BSI s’attend à un recul de 15 millions de francs suisses suite à l’abandon de certaines activités et une potentielle perte avant impôts comprise entre 60 et 105 millions de francs suisses.
Edmond de Rothschild doit annoncer, ce vendredi 1er avril, l’acquisition de Cleaveland, le premier acteur indépendant de gestion immobilière avec 2,5 milliard d’euros d’actifs, rapporte le quotidien Les Echos. Le groupe français revendique ainsi être le premier gestionnaire de fortune à proposer à ses clients aisés une offre complète en immobilier. Edmond de Rothschild avait déjà posé une première pierre en 2014 en reprenant le fonds de commerce d’Inès Reinmann et son savoir-faire dans les transactions de M&A immobilier. Cleaveland compte une vingtaine de collaborateurs qui gèrent pus de 200 actifs immobiliers d’importants family offices et de fonds de capital-investissement.
L’ancien gourou Bill Gross a accumulé les déceptions depuis qu’une lutte de pouvoirs l’a poussé à quitter Pimco pour Janus Capital Group. Mais entre le début de l’année et mercredi dernier, son fonds Janus Global Unconstrained Bond fund est en hausse de 2,1 %, ce qui lui permet de surperformer 89 % de ses concurrents, rapporte le Wall Street Journal. Ces gains ont été réalisés grâce à des paris agressifs sur des titres plus risqués que ce qu’il aurait pu faire avec le Pimco Total Return, son précédent fonds. Sa troisième position fin février était Keurig Mountain, qui a augmenté de 2 % cette année avant que la société ne soit retirée de la cote début mars. Parmi les 10 principales positions figurent de gros paris concernant la vente de protections contre un défaut de crédit des obligations brésiliennes et mexicaines. Bill Gross aura toutefois besoin d’un plus long historique positif pour enrayer les rachats. Des retraits de 188 millions de dollars ont laissé le fonds avec 1,3 milliard de dollars d’actifs sur l’année à fin février, selon Morningstar.
Ouvert en fin d’année dernière, le bureau londonien de Wendel s'étoffe, en ligne avec la stratégie d’internationalisation de la société d’investissement, rapporte L’Agefi. Deux directeurs d’investissements ainsi qu’un analyste ont été recrutés, et le bureau devrait dans les prochaines semaines enregistrer l’arrivée d’un managing director. A terme, la structure issue de l'équipe suivant les pays germaniques pour l’essentiel basée à Paris et aussi dans une petite antenne à Francfort, s’installe progressivement à Londres. Elle devrait compter une dizaine de personnes. Bien que Wendel ait déjà bouclé en 2015 son objectif de 2 milliards d’euros d’investissements sur la période 2013-2017, la société d’investissement ne s’interdit pas d'étudier des opportunités en 2016. Pour l’heure absentes du portefeuille du groupe, les sociétés anglaises pourraient faire partie des cibles.
Le groupe Oddo vient de lancer «The Ladies Bank», qui s’adresse comme son nom l’indique à la clientèle féminine. Partant du constat qu’il «existe un besoin non adressé dans le conseil financier et patrimonial à destination des femmes», comme le souligne Alix de Renty, banquier privée d’Oddo, le nouveau concept souhaite «donner envie aux femmes de prendre soin de leur patrimoine». Car si les hommes et les femmes sont concernés par les mêmes préoccupations financières (gestion, fiscalité et transmission), il n’en résulte pas moins que leurs visions et priorités sont différentes, estime la banque privée parisienne.The Ladies Bank est en premier lieu un site d’information à destination des femmes. «Mais les hommes peuvent également s’inscrire... ce n’est pas interdit», souligne Alix de Renty. Sur le site aux couleurs soutenues et proche du graphisme des magazines féminins, Oddo propose six profils de femmes ayant des situations professionnelles et familiales différentes auxquelles les clientes peuvent s’identifier. Il est possible de s’abonner à chaque profil et ensuite de recevoir les actualités, dossiers et articles adaptés. L’objectif est d’orienter les femmes dans leurs choix patrimoniaux. Les souscripteurs peuvent également interagir avec l’équipe The Ladies Bank et pourront être mis en relations avec la banque privée qui les guidera vers des solutions adaptées et leur présenteront les principaux outils patrimoniaux et supports de gestion liés aux attentes spécifiques des femmes. «Nous leur proposerons un accompagnement personnalisé. Un interlocuteur privilégié répondra à leurs préoccupations tant en matière de gestion financière que patrimoniale en s’appuyant sur des expertises du groupe Oddo notamment l’ingénierie patrimoniale, les équipes de gestion et de Corporate Finance», souligne le groupe.The Ladies Bank souhaite également fonctionner comme un réseau social et donne aux clientes la possibilité de rejoindre un réseau de femmes. Elles pourront bénéficier de conférences thématiques, de déjeuners de partage d’expérience et transmission de connaissance.
La Fintech parisienne Anatec va lancer, le 19 avril prochain, sa plateforme de gestion de patrimoine haut-de-gamme, baptisée WeSave, qui proposera « le meilleur de la gestion privée traditionnelle allié au meilleur de l’innovation digitale », a dévoilé la jeune société. Dans un mail adressé à son réseau, dont fait partie NewsManagers, Jonathan Herscovici, fondateur et directeur général d’Anatec et de WeSave, explique avoir « souhaité redonner une image plus haut de gamme et plus internationale à notre société, c’est la raison pour laquelle Anatec donne naissance à WeSave ». Il présente son offre commerciale comme étant « une offre unique qui repose sur l’alliance inédite d’experts en gestion d’actifs et en gestion de patrimoine associés à une équipe d’ingénieurs et de data scientists ». La start-up peut compter sur un parrain de choix puisque Jonathan Herscovici a confirmé que « Anatec accueille Amundi à son capital pour un partenariat d’envergure », sans donner plus d’informations à ce stade. Sur Twitter, la société annonce que l’arrivée d’Amundi au capital d’Anatec vise à « transformer durablement l’épargne des Français avec WeSave ».Par ailleurs, toujours sur Twitter, WeSave a dévoilé que Vincent Lequertier, un gérant senior qui compte 25 ans d’expérience, sera responsable de l’allocation d’actifs de cette nouvelle offre d’épargne. Selon son profil LinkedIn, Vincent Lequertier se présente comme CIO et responsable des investissements de WeSave. Avant d’intégrer la société en août 2015, l’intéressé a été gérant actions chez Somangest, chez Oddo AM et à la Banque d’Orsay.
Natixis Global Asset Management (NGAM) a annoncé, ce 31 mars, le lancement du fonds Mirova Global Sustainable Equity, un « mutual fund » actions internationales géré par Natixis AM U.S en partenariat avec Mirova, filiale européenne de NGAM dédiée à l’investissement responsable, selon un communiqué diffusé aux Etats-Unis. Ce nouveau véhicule investit dans une large palette d’entreprises internationales et n’est pas limité par les indices sectoriels traditionnels ou des approches d’exclusion. La stratégie des gérants intègre de l’analyse fondamentale pour identifier les entreprises qui se développent en suivant les grands changements qui interviennent à l’échelle de la planète. Ainsi, les grandes tendances identifiées par l’équipe d’investissement de Mirova pour les dix années à venir sont la croissance démographique, le développement croissant de l’urbanisation, l’émergence de la classe moyenne dans les pays émergents, le vieillissement de la population, les évolutions technologiques, la réduction des ressources naturelles, le changement climatique et, enfin, l’évolution du système financier. « Ces grandes tendances peuvent fortement contribuer à alimenter les thèmes d’investissement durable pour le fonds, à savoir le développement des immeubles et des villes, la consommation, l’énergie, la finance, la santé, les technologies de l’information, la mobilité et les ressources naturelles, explique NGAM dans un communiqué. Les gérants de fonds adoptent une vision à long terme, privilégiant ainsi des entreprises solides financièrement dont ils estiment qu’elles ont démontré leurs engagements dans des modèles économiques durables, dans la qualité des produits et des activités éthiques. »Ce nouveau fonds, co-géré par Jens Peers, Suzanne Sennellart et Hua Cheng, aura un portefeuille relativement concentré d’environ 50 valeurs.
Turbulences, incertitudes politiques, chute de la rentabilité... Si l’on en croit le dernier sondage trimestriel réalisé outre-Manche et publié cette semaine, pour la première fois depuis l’hiver 2011, le moral du secteur de la gestion d’actifs et de la gestion de fortune britannique est en berne. Suffisamment pour inciter les sociétés à retarder les lancements de nouveaux produits et à ne plus envisager d’opérations de fusions/acquisitions. Pourtant, pendant ce temps, des établissements tissent leur toile. Ou mènent leur barque, c’est selon. C’est le cas de State Street qui vient de mettre la main sur la gestion d’actifs de General Electric, et fait gonfler de facto ses actifs sous gestion de 110 milliards de dollars. Il ne semble pas que l’on fasse non plus preuve de pessimisme en Suisse où Notenstein La Roche, la banque spécialisée dans la gestion de fortune du groupe Raiffeisen, envisage de doubler de volume d’ici trois à cinq ans. De 22 milliards de francs, les encours passeraient à 44 milliards de francs, grâce à de nouvelles acquisitions. Des banque privées voient donc loin. Et affichent leurs ambitions. On ne saurait trop leur conseiller de lire la troisième édition de l’Observatoire de la banque privée proposé par Swiss Life Banque Privée sur les attentes des clients. Le service personnalisé et le conseil restent les principales motivations pour devenir client d’une banque privée, devant la recherche d’une rentabilité élevée et le meilleur diagnostic patrimonial possible. Mais l’on y attend aussi l’utilisation de nouveaux outils technologiques. «La technologie doit être au service du banquier et du client : agrégateurs, robo-advisers et autres innovations en général sont destinés à faciliter le travail de conseil», indique-t-on chez Swiss Life. Fidelity Investments de son côté y est prêt : la société va tester dans peu de temps son service de conseil automatisé en investissement. Dans l’immédiat, la société de gestion américaine joue la carte « jeune », en tablant sur une opération « séduction » auprès de 500 de ses clients, âgés de 25 ans à 45 ans. Mais au second semestre, le service sera lancé à l'échelle nationale. En France, la route pour faire connaitre les robo-advisers sera sans doute un peu plus longue. D’après une étude de Deloitte réalisée auprès de 2.000 personnes représentatives de la population française de 18 à 70 ans, le conseil automatisé en investissement intéresse 40 % des Français... pour peu qu’on leur explique le concept. Actuellement, ils ne sont que 5 % à utiliser un tel service faute de notoriété, même si les clients « patrimoniaux », c’est-à-dire ayant des actifs supérieurs à 25.000 euros, sont les mieux informés et montrent un intérêt également supérieur.En attendant de voir les Fintechs mieux connues dans l’Hexagone, cette semaine, les pouvoirs publics ont alterné les annonces incitatives et répressives. Dans le premier cas en libérant un peu plus le financement participatif. Dans le second en donnant encore plus de pouvoir à l’AMF dans le cadre du projet de loi Sapin II, et en aggravant sensiblement les sanctions au pénal contre les auteurs d’abus de marché. Cinq années de prison et 100 millions d’euros d’amendes pourront être requis... Au Royaume-Uni, on préfère s’écharper avec l’Autorité bancaire européenne (EBA) en matière de limitation des bonus. Côté britannique, on pointe les risques attachés à la mesure du « bonus cap ». A l’EBA, on dit naturellement le contraire. Et entre les lignes, on devine une réponse aux régulateurs outre-Manche, qui ont annoncé début mars leur intention de ne pas appliquer le bonus cap aux petites structures. A noter, toujours sur le sujet des rémunérations, que l’Esma vient à son tour de se manifester pour préciser ses recommandations.Sinon, sur les marchés, les investisseurs se sont exposés cette semaine aux actifs les plus risqués. Tout en se montrant sélectifs. Les actions européennes ou américaines n’ont pas fait recette contrairement aux fonds high yield ou investis dans les marchés émergents. A ce propos, cette zone d’investissement perd un professionnel qui lui était totalement acquis : Mark Mobius, chez Franklin Templeton Investments, abandonne la gestion au quotidien de la division Templeton Emerging Markets Group. Enfin, terminons cette lettre par deux nouvelles bien dans l’actualité de la semaine. Tout d’abord, une information indiquant que le plus important gestionnaire d’actifs au monde, l’américain BlackRock, envisagerait de supprimer environ 400 emplois. L’objectif pour ce dernier serait d’orienter ses ressources vers des activités en croissance. Sans que l’on sache lesquelles. Interrogé à ce titre, le porte-parole de la société de gestion a préféré noyer le poisson. Par ailleurs, chiffres à l’appui, on a également appris que Bill Gross avait renoué avec les résultats positifs cette année, après une longue, une très longue traversée du désert. Une vraie résurrection en somme...
Le gestionnaire d’actifs américain State Street Global Advisors (SSGA) a nommé Julian Harding en qualité de « managing director » et de responsable mondial de la recherche beta (« global head of core beta research »), rapporte Investment Europe. Basé à Londres, il sera rattaché à Richard Hannam, responsable des solutions actions beta pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA). Julian Harding travaillait précédemment chez Legal & General Investment Management en qualité de « director », responsable de l’équipe en charge de la gestion de portefeuilles obligataires et des indices actions. Au cours de sa carrière, il a également officié chez First Quadrant, PwC et Prolific Objective Asset Management.
Iain Cunningham, jusque-là gérant multi classes d’actifs chez Schroders, va quitter la société de gestion britannique en juin pour poursuivre d’autres opportunités de carrière, rapporte Citywire Selector. L’intéressé, qui avait rejoint Schroders en 2007, est actuellement responsable de la gestion de portefeuille multi classes d’actifs mondiales et de la recherche sur les classes d’actifs alternatives. Il gère notamment les fonds Schroder Global Multi-Asset Income, Schroder ISF Global Multi-Asset Allocation et Schroder ISF Global Multi-Asset Income. Aymeric Forest, responsable de la gestion multi classes d’actifs en Europe, continuera de gérer ses fonds après le départ d’Iain Cunningham.
Permira Advisers, la firme de capital-investissement qui détient déjà le gestionnaire de fortune Tilney Bestinvest, aurait déposé la meilleure offre en vue de la reprise du gestionnaire d’actifs Towry Holdings, rapporte Bloomberg qui cite des sources proches du dossier. De fait, la firme britannique apparait aujourd’hui comme le prétendant le plus sérieux parmi toutes les autres sociétés de capital-investissements qui se sont portées candidates. L’opération pourrait valoriser Towry à environ 600 millions de livres (863 millions de dollars), selon ces mêmes sources qui ont souhaité conserver l’anonymat. Si Permira arrive à ses fins, la société de capital-investissement envisage de fusionner Towry avec Tilney Bestinvest. Les autres candidats au rachat de Towry étaient CVC Capital Partners et Bain Capital. A ce stade, aucune décision définitive n’a été prise et les propriétaires de Towry pourraient toujours opter pour un autre acquéreur ou mettre un terme au processus de vente, précise Bloomberg.
Le groupe de services financiers Northern Trust, spécialisé notamment dans la gestion de fortune et la gestion d’actifs, a annoncé ce 31 mars la nomination de Joseph Gillingwater en qualité de responsable de la négociation des prêts de titres et des titres obligataires (« head of fixed income securities lending trading ») pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA) et l’Asie-Pacifique. Basé à Londres, l’intéressé intègre l’équipe en charge des prêts de titres et il sera responsable de tous les aspects de la stratégie de trading obligataire. A ce titre, il sera rattaché à John Irwin, responsable du « trading » international pour la zone EMEA et l’Asie-Pacifique. Joseph Gillingwater arrive en provenance de State Street Global Advisors (SSGA) où il officiait au poste de gérant de portefeuille senior, en charge plus particulièrement des prêts de titres.
Le gestionnaire d’actifs britannique Schroders a nommé Courtney Waterman au poste de responsable du marketing pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique (EMEA). L’intéressée arrive en provenance de BlackRock où elle était responsable du marketing institutionnel pour la zone EMEA. En parallèle, la société de gestion a nommé Peter Beckett au poste nouvellement créé de responsable du contenu et du digital. L’intéressé travaille chez Schroders depuis plus de huit ans. Depuis septembre 2013, il occupait le poste de responsable du marketing pour le Royaume-Uni et l’international, après avoir été responsable du marketing pour l’Europe continentale pendant plus de cinq ans.
Brooks Macdonald Asset Management vient de conclure une alliance stratégique avec la société de conseil financier indépendant Castlegate Financial Management afin d’accélérer son développement au Royaume-Uni, rapporte Investment Week. Ce partenariat permettra aux clients de Castlegate de conserver leurs services existants tout en profitant du savoir-faire et de l’accès au marché des institutionnels de Brooks Macdonald AM. Par ailleurs, Brooks Macdonald AM est intégré au panel de gérant de fonds discrétionnaires de Castlegate, permettant ainsi aux clients de Castlegate d’avoir accès à toute la gamme des investissements de Brooks Macdonald AM.
La banque Vontobel a annoncé la création d’un nouveau pôle Partner Solutions pour développer l’architecture ouverte numérique de ses produits structurés aux acteurs tiers des secteurs de la finance et de l’assurance. L’unité est placée sous la direction d’Eric Wasescha (42 ans), bien connu pour avoir dirigé durant plusieurs années l’Association Suisse Produits Structurés (ASPS), après avoir lancé durant ses études le portail warrants.ch, puis fondé, il y a une quinzaine d’années - fintech avant la lettre - la société de conseils et d’analyse sur les produits structurés Derivative Partners, reprise l’an dernier par les dirigeants actuels de la société (MBO). Le nouveau pôle Partner Solutions de Vontobel fédère les capacités existantes de sa plateforme multi-émetteurs actuelle deritrade MIP. Vontobel précise que son offre se distingue par son architecture ouverte conforme MiFID: le partenaire tiers peut sélectionner, sur le principe du meilleur prix, tous les composants du produit structuré (sous-jacent, couverture, etc.) et distribuer ensuite celui-ci sous sa propre enseigne.
Bank of China (BOC) gère 812 milliards de RMB, soit quelque 125 milliards de dollars, pour le compte de sa clientèle fortunée, selon les dernières données communiquées par le groupe bancaire chinois, rapporte le site spécialisé Asian Private Banker. Le nombre de clients fortunés dans le monde s'élève à 86.500, pris en charge dans 303 centres de gestion de fortune et dans 34 centres de banque privée, précise le site. La banque indique que le nombre de ses clients situés dans le milieu et dans le haut de gamme a progressé de plus de 10% l’an dernier. Une évolution attribuée à l'élargissement de la base de clientèle et à l’enrichissement de l’offre.
Unigestion a réalisé le premier closing de son fonds de private equity, Unigestion Direct Opportunities 2015 (UDO 2015). Le fonds a reçu plus de 100 millions d’euros d’engagement, soit plus de la moitié de son objectif, Unigestion visant un total de 200 millions d’euros d’engagement.Dans la réalisation de son premier closing, UDO 2015 a attiré le soutien aussi bien de ses investisseurs historiques que de nouveaux, tels que les investisseurs britanniques North East Scotland Pension Fund et Clwyd Pension Fund. La priorité du fonds est d’investir dans 12 à 15 sociétés privées dans le monde entier, toutes des PME (avec des valeurs d’entreprise de moins d’1 milliard d’euros).Le fonds UDO 2015 a déjà réalisé ses deux premiers investissements. Le premier dans Zennor Petroleum, une société pétrolière et gazière basée au Royaume-Uni et spécialisée dans l’évaluation et le développement d’hydrocarbures en Mer du Nord. Unigestion a investi dans Zennor aux côtés d’un spécialiste du secteur pétrolier et gazier, Kerogen Capital, avec qui Unigestion entretient des relations depuis de nombreuses années. Le deuxième investissement du fonds est dans une société basée aux Etats-Unis, BioreclamationIVT (“BioIVT”), principal fournisseur de produits biologiques utilisés dans la recherche de nouveaux médicaments par les sociétés du secteur des sciences de la vie et de la pharmacie. Unigestion s’est associé à Arsenal Capital, un expert du secteur assurant des rendements provenant de sociétés dans le domaine des services de santé.
En 2015, la société de gestion allemande Patrizia Immobilien AG a poursuivi son expansion européenne. Les encours sous gestion ont progressé de 2 milliards d’euros ou 13,6% pour atteindre 16,6 milliards d’euros, selon un communiqué publié le 31 mars. L’augmentation de plus de 40% du montant des actifs gérés hors d’Allemagne, qui s’élèvent à 5,5 milliards d’euros, illustre l’importance grandissante des activités européennes. Patrizia rappelle notamment l’acquisition du musée de « Madame Tussaud » à Londres au prix de 484 millions d’euros pour le compte d’un investisseur asiatique de premier plan. Dans le secteur des commerces, c’est aux Pays-Bas que la transaction la plus importante a été effectuée en 2015, avec l’acquisition d’un portefeuille de 346 millions d’euros. A cela s’est ajoutée la création d’une filiale en Espagne et d’une division spécialisée dans les actifs logistiques en Europe. L’année dernière, le volume de transactions s’est élevé à 7,2 milliards d’euros, contre 4,1 milliards en 2014. 4,2 milliards ont concerné des acquisitions et 3 milliards des cessions. En outre, la gestion du portefeuille a généré une augmentation de valeur de 0,8 milliard d’euros. En parallèle, le montant des honoraires perçus a presque doublé pour s’établir à 268,7 millions d’euros, contre 140 millions en 2014. Les honoraires liés à la performance ont crû considérablement grâce à la vente de Südewo et ont représenté 128,5 millions (19,7 millions en 2014). Les honoraires de gestion ont quant à eux augmenté sensiblement pour atteindre 81,5 millions (68,1 millions en 2014) et les honoraires de transactions sont passés de 52,2 millions en 2014 à 58,7 millions en 2015. Le résultat opérationnel a ainsi plus que triplé et les activités couvrent maintenant 15 marchés européens. « Le business model de Patrizia a démontré son efficacité et sa capacité à créer une croissance profitable à travers toute l’Europe », déclare Wolfgang Egger, PDG de Patrizia, cité dans le communiqué. « Nous allons poursuivre cette stratégie de croissance. L’expansion de nos activités en Europe offre un potentiel de croissance considérable tant pour nos clients que pour nous-mêmes ».
Generali Investments, la société de gestion d’actifs de l’assureur italien Generali, a annoncé ce 31 mars la nomination avec effet immédiat de Jörg Asmussen au sein de son conseil d’administration en qualité d’administrateur indépendant. L’intéressé remplace Antonella Baldino, qui a démissionné de son poste d’administrateur indépendant au début du mois de mars.Jörg Asmussen, 49 ans, a été secrétaire d’Etat au ministère du travail et des affaires sociales de 2013 à 2015 au sein du gouvernement fédéral allemand. Avant cela, il a été membre du comité exécutif de la Banque Centrale Européenne (BCE) de 2012 à 2013 et secrétaire au ministère des Finances allemand de 2008 à 2011.Outre Jörg Asmussen, le conseil d’administration de Generali Investments, présidé par Francesco Benvenuti, comprend : Santo Borsellino, directeur général de Generali Investments ; Maurizio Verbich, directeur des investissements de Generali Italia et Mirella Pellegrini, administrateur indépendant et professeur de droit financier à Luiss University à Rome.
Le groupe de services financiers Old Mutual s’apprête à vendre ses activités de gestion de fortune en Italie dans le cadre d’un vaste plan de scission et de réduction des coûts, a appris jeudi l’agence Reuters de sources informées de ce projet. Selon l’agence, Zurich Insurance ferait partie des acheteurs potentiels. Le groupe anglo-sud-africain, présent en Italie depuis 1997, a mandaté Rothschild pour nouer des contacts avec des acquéreurs potentiels de sa filiale basée à Milan, qui pourrait être valorisée jusqu'à 300 millions d’euros, ont dit ces sources. Cette filiale, Old Mutual Wealth Italy, fait partie de la division de gestion de fortune du groupe mais elle devrait pouvoir être vendue séparément car elle exerce de manière indépendante, ont précisé les sources. Old Mutual, qui pèse 10 milliards de livres (12,65 milliards d’euros) à la Bourse de Londres et gère environ 320 milliards de livres d’actifs à travers le monde, a annoncé le 11 mars qu’il allait se scinder en quatre entités chargées respectivement de l’activité bancaire en Afrique du Sud, des marchés émergents, de la gestion d’actifs aux Etats-Unis et de la gestion de fortune en Grande-Bretagne.
Ces dernières semaines, quatre nouveaux conseillers ont rejoint le réseau de Banca Generali, rapporte Bluerating, citant Milano Finanza. Il s’agit d’Andrea Gottardo (ex Popolare di Vicenza) à Vicenza, Sergio Maria Galletti (ex Veneto Banca) à Milan, Cristiano Cappellini (ex Monte dei Paschi di Siena) à Pistoia et d’Andrea Archi (ex Zurich) à Mantoue.
Les réseaux de conseillers financiers en Italie ont enregistré en février une collecte nette de 3,4 milliards d’euros, dont 1,1 milliard sur des produits de gestion d’actifs, rapporte Bluerating, citant des statistiques d’Assoreti. Cela représente une hausse de 36,7 % par rapport à janvier.
Morgan Stanley Sgr, la société de gestion immobilière italienne du groupe Morgan Stanley, vient de créer un nouveau fonds d’investissement immobilier réservé aux investisseurs qualifiés. L’investiture du nouveau fonds est un fonds monde géré par Morgan Stanley Real Estate Investing. Le nouveau fonds a acquis un portefeuille composé de cinq actifs d’une superficie totale d’environ 25.000 mètres carrés et d’une valeur supérieure à 80 millions d’euros. Les cinq biens sont situés dans les centres historiques de Rome, Turin, Florence et Vicenza. Les vendeurs du portefeuille sont Generali Italia et Generali Properties.
Le gestionnaire britannique Schroders a pris une participation de 25 % dans le néerlandais Neos Finance Group, spécialiste du crédit aux PME, rapporte le site spécialisé Fondsnieuws. Michel Vermeulen et Boudewijn Jansen, basés à Londres, représenteront Schroders au conseil de surveillance de Neos Business Finance.
Jaime Rodriguez Pato, jusqu’ici directeur général pour l’Espagne et l’Amérique latine de NN Investment Partners (NN IP), a décidé d’abandonner son poste pour se consacrer à un nouveau projet professionnel, rapporte le site spécialisé Funds People. L’intéressé travaillait depuis près de 17 ans au sein de la société, d’abord chez ING IM devenu depuis NN IP. Il quittera officiellement la société de gestion le 1er avril, précise le site d’information espagnol. La filiale espagnole de NN IP gère environ 3,2 milliards d’euros d’actifs, dont environ 1,9 milliard en Espagne, 300 millions d’euros au Portugal et 1 milliard d’euros en Amérique latine, selon des chiffres communiqués par Jaime Rodriguez Pato à l’occasion d’un entretien avec Funds People.A la suite de cette annonce, NN IP a nommé Ana Gasco au poste de directrice générale de son bureau de Madrid, a rapporté Funds People. L’intéréssée avait rejoint NN IP en 2000, où elle occupait dernièrement le poste de directrice des clients institutionnels.