Le gestionnaire d’actifs américain State Street Global Advisors (SSGA) vient de lancer 10 ETF SPDR World Sector sur l’opérateur boursier paneuropéen Euronext. Ce lancement s’accompagne de la fusion des actifs des fonds « Global Equity Sector » existants, domiciliés en France. La gestion de ces ETF sera basée à Paris, et confiée à l’équipe qui gère depuis 15 ans les fonds indiciels « World Sector » domiciliés en France. Les dix nouveaux ETF sont les suivants : - SPDR MSCI World Consumer Discretionary Ucits ETF- SPDR MSCI World Consumer Staples Ucits ETF- SPDR MSCI World Energy Ucits ETF- SPDR MSCI World Financials Ucits ETF- SPDR MSCI World Health Care Ucits ETF- SPDR MSCI World Industrials Ucits ETF- SPDR MSCI World Materials Ucits ETF- SPDR MSCI World Technology Ucits ETF- SPDR MSCI World Telecommunications Ucits ETF- SPDR MSCI World Utilities Ucits ETF.
Fineco vient de recruter Demetrio Lavecchia dans son réseau de conseillers financiers, rapporte Bluerating. Ce professionnel de la banque privée affiche un portefeuille d’environ 50 millions d’euros. Il travaillera dans l’équipe de Marco Ferro en Vénétie.
Les fonds communs de placements espagnols ont enregistré une collecte nette de 508 millions d’euros au cours du mois d’avril, après 875 millions d’euros de flux nets entrants en mars, selon des données préliminaires publiées par Inverco, l’association espagnole de la gestion d’actifs. Pour autant, ces deux mois consécutifs de souscriptions nettes positives ne permettent pas de compenser les fortes décollectes nettes subies en janvier (-644 millions d’euros) et en février (-797 millions d’euros). Résultat : depuis le début d’année 2016, la décollecte nette atteint 58 millions d’euros.Malgré ces performances commerciales mitigées, les encours du secteur ont tiré profit de l’évolution favorable des marchés financiers pour poursuivre leur croissance. Ainsi, à fin avril 2016, les actifs sous gestion du secteur ressortent à 218, 06 milliards d’euros, en hausse de 1,9 milliard d’euros ou 0,9% par rapport à fin mars 2016. En revanche, les encours sont en repli de 0,8% par rapport à fin décembre 2015 (219,86 milliards d’euros).
Tobam, qui gère environ 9 milliards de dollars d’encours, a des clients en Europe du Nord depuis 6 ans, rapporte realtid.se, qui a interrogé Yves Choueifaty, le directeur général de la société de gestion française. Il travaille notamment avec deux des fonds de pension suédois AP. Une institution suédoise était aussi l’un des investisseurs qui a amorcé le fonds marchés émergents anti-benchmark de la société, qui représente aujourd’hui 2 milliards de dollars.
CDC International Capital, la filiale de la Caisse des Dépôts dédiée aux investissements long-terme aux côtés des fonds souverains et des grands investisseurs internationaux, a nommé Joanna Hislop en qualité d’administratrice indépendante. Elle devient également membre de son comité d’investissement. Joanna Hislop remplace au conseil d’administration Véronique Morali, dont le mandat venait à échéance. Elle présidera aussi le comité d’audit.Diplômée de l’Université de Pennsylvanie à Philadelphie, de Sciences Po Paris et titulaire d’un MBA de Harvard Business School, Joanna Hislop a commencé sa carrière en 1995 chez Goldman Sachs à Londres, où elle était « managing director » au sein des investissements alternatifs directs pour compte propre, département en charge des fonds de private equity de la banque et de la dette privée. Ensuite, elle a travaillé pendant six ans comme associée et membre du comité d’investissement de Park Square Capital, un fonds d’investissement européen basé à Londres. En tant qu’investisseur, Joanna Hislop est spécialiste des opérations de private equity, LBO et du redressement d’entreprises.
Dans son activité assurantielle, AG2R La Mondiale a mis en œuvre un pilotage rigoureux de la collecte en épargne qui s’est notamment traduit par une baisse de 17,7% des cotisations en assurance vie épargne à 4,8 milliards d’euros. Cette baisse résulte de la volonté du groupe de limiter les nouvelles affaires et les supports euros afin de réduire la dilution du rendement de l’actif dans un contexte de taux obligataires très bas (1,01% pour le taux à 10 ans français fin 2015), et ainsi de limiter la baisse du rendement pour les assurés de La Mondiale et de ses filiales.Les cotisations en unités de compte ont pour leur part connu une forte progression de 23,3%, renforçant ainsi la surperformance d’AG2R La Mondiale quant au poids des UC dans les cotisations : 29,7% contre 20% pour le marché dans son ensemble selon les statistiques de la Fédération Française des Sociétés d’Assurances (FFSA). Du fait du pilotage de la collecte brute, la collecte nette en supports euros d’assurance vie atteint 1,2 milliard d’euros pour l’année écoulée contre 2,8 milliards d’euros en 2014 tandis que la collecte nette en supports UC atteint 1,2 milliard d’euros contre 0,9 milliard d’euros en 2014.Cette collecte nette, même limitée, a permis aux provisions techniques de progresser de 8,7% l’an dernier et d’atteindre 79,3 milliards d’euros. Les encours de provisions en UC ont augmenté de 10,3%, bénéficiant d’un effet favorable des marchés boursiers qui s’est traduit par une revalorisation moyenne des contrats en UC de 4,5%. Les provisions en euros ont, quant à elles, augmenté de 8,1%.Fin 2015, les supports en unités de compte représentaient ainsi 26,7% des provisions totales d’AG2R la Mondiale et 29,2% de ses encours d’assurance vie contre 18,2% en moyenne sur le marché français FFSA. Les contrats d'épargne représentent 57% des encours, les contrats de retraite supplémentaires 34% et les provisions santé et prévoyance 9%.Le résultat part du Groupe de SGAM AG2R LA MONDIALE atteint 299 millions d’euros, en hausse de 5,7 % et supérieur à sa moyenne historique (230 millions d’euros). Le taux de retour sur fonds propres s’établit à 5,8 %. Ce résultat a été obtenu avec une baisse limitée du rendement récurrent de l’actif des contrats d’assurance vie en euros. Cet actif, composé à 86 % d’obligations, a été impacté par la baisse des taux longs en France et en Europe. Toutefois, il a bénéficié de la diversification de son actif général, investi égale ment en actions et en immobilier. L’actif en actions (8 % de l’actif) a enregistré une performance de +7,6 % en 2015.
RBC Wealth Management-U.S., the US wealth management affiliate of the Canadian Royal Bank of Canada (RBC) group, has appointed Michael Armstrong to the position of chief executive officer, replacing John Taft, who will retire on 31 May 2016. The new recruit joins from Jefferies & Co and will officially begin in the role this summer. Armstrong will then become director of a firm with 4,700 employees, headquartered in Minneapolis. He will report to Russell Goldsmith, chairman and CEO of City National Bank, who also became head of RBC Wealth Management-U.S. at the time of the acquisition of City National by RBC in November 2015. Armstrong will work in close collaboration with Tom Sagissor, who has recently been appointed as chairman of RBC Wealth Management-U.S.Armstrong joined Jefferies & Co in 2014 as global head of wealth management. Before that, he served in a variety of management roles at Morgan Stanley, where he served from 1987 to 2012.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Aberdeen AM has announced the arrival of Kevin Slomkowski as part of the sales team for France & Monaco at Aberdeen Asset Management, as business development manager. He will dedicate himself to the distribution client segment, Aberdeen AM indicates. Slomkowski previously served in a similar role at CPR AM, which he joined in 2012.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } The US asset management firm Eaton Vance Management has announced the retirement as of 31 October 2016 of Nancy B. Tooke, currently director of small cap equity. The small and midcaps team will now be led by Michael D. McLean and J. Griffith Noble. Tooke joined Eaton Vance in 2006 as small cap equity portfolio manager. McLean, for his part, joined Eaton Vance in 2001, and has 15 years of experience in small and midcap management. Lastly, Griffith Noble, who has more than 20 years of experience, has been working at Eaton Vance since 2012.
La Banque cantonale de Lucerne (LUKB) a bouclé le premier trimestre de l’exercice en cours avec des actifs sous gestion de 26,52 milliards de francs suisses, contre 26,79 milliards der francs à fin décembre, selon des chiffres communiqués le 3 mai. La collecte nette des trois premiers mois de l’année s’est élevée à 9 millions de francs suisses. Le bénéfice net du trimestre s’est inscrit à 43 millions de francs, en recul de 6,6% sur un an. Les charges sont demeurées stable à 52,8 millions de francs (+1%) mais le bénéfice d’exploitation s’est contracté de 6,3% à 50,5 millions de francs.
Pascal Boeuf a quitté UBS Asset Management après 13 ans passés au sein du groupe basé à Zurich, a appris Citywire Selector. L’intéressé a travaillé sur les fonds UBS (Lux) Equity Fund - Mid Caps Europe fund et UBS (D) Aktienfonds - Special I Deutschland. Frank Manduca, responsable des petites capitalisations européennes, va reprendre la stratégie moyennes capitalisations européennes. Il continuera à superviser le UBS (CH) Equity Fund - Gold.
Tommaso Bonanata, jusque-là gérant spécialisé dans les actions des marchés émergents chez GAM, a quitté le gestionnaire d’actifs suisse en avril pour poursuivre d’autres opportunités de carrière, a appris Citywire Selector. L’intéressé travaillait chez GAM depuis 2009 où il a été responsable de la gestion des fonds Julius Baer EF Africa Focus, Julius Baer EF Africa Opportunities et Julius Baer EF Black Sea, ces deux derniers véhicules ayant été fermés en novembre 2013. La gestion du fonds Julius Baer EF Africa Focus est désormais assurée par Erdinç Benli, responsable des marchés émergents chez GAM.
Aegon va acquérir l’activité britannique de plans à contribution définie de BlackRock, représentant environ 15 milliards d’euros d’actifs et 350.000 clients. Cela va permettre au groupe d’assurance vie, de retraite et de gestion d’actifs de créer une plate-forme de 38 milliards d’euros d’épargne entreprise. Aux termes de l’accord, BlackRock fournira aux clients d’Aegon des solutions de gestion d’actifs. Paul Bucksey, de BlackRock, sera nommé «managing director» de la nouvelle entité qui réunira les activités à contribution définies des deux entreprises.
Le gestionnaire d’actifs britannique Sarasin & Partners vient de renforcer son équipe de gestion systématique avec un double recrutement, rapporte le site Citywire Selector. De fait, Iuliaa Shpak et Ben Human viennent de rejoindre la société de gestion en qualité respectivement de spécialiste des stratégies systématiques (« systematic strategies specialist ») et d’analyste quantitatif junior (« junior quantitative analyst »). Tous deux seront rattachés à Andrea Nardon, « Head of Quant » chez Sarasin & Partners.Ben Human arrive en provenance de Prospect Wealth Management où il a travaillé pendant deux ans en qualité d’assistant en investissement et « operations manager ». Pour sa part, Iuliaa Shpak a passé huit ans à des postes à responsable dans le secteur de la « business intelligence » au Moyen-Orient et en Europe avant de rejoindre Sarasin & Partners.
Le gestionnaire d’actifs britannique Aviva Investors a annoncé, ce mardi 3 mai, la nomination d’Helen Driver en qualité de gérante de fonds au sein de son équipe dédiée aux actions internationales (« Global Equities »). Basée à Londres, l’intéressée sera rattachée à Chris Murphy, responsable mondial des actions. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Helen Driver sera chargée d’identifier de grandes capitalisations internationales pour les inclure à la fois dans les portefeuilles actions internationales et les fonds multi-stratégies.Helen Driver, qui compte 16 ans d’expérience dans la gestion d’actifs, arrive en provenance de Legal & General Investment Management où elle a officié en tant que gérante de fonds pour le véhicule UK Real Income Builder Fund. Avant cela, elle a occupé plusieurs postes de gérante et de relations clients chez Standard Life Investments.
Steve Gray, le responsable des ventes discrétionnaires d’Axa Investment Managers (Axa IM), va quitter la société après neuf ans à ce poste, rapporte Investment Week. Après son départ, les responsabilités de Steve Gray seront gérées par l’équipe commerciale discrétionnaire de la société.
Source, le fournisseur européen d’ETF, a annoncé ce mardi 3 mai la nomination de Pasquale Capasso au poste de « director » au sein de son équipe « Capital Markets ». Cette nomination vise à « répondre à l’intérêt croissant manifesté par les hedge funds pour les ETF », indique la société dans un communiqué. La principale mission de Pasquale Capasso consistera à cibler les exigences spécifiques de cette catégorie d’investisseurs en matière de négociation. De fait, les quatre membres de cette équipe ont pour mission d’accompagner les investisseurs dans les différentes étapes de la négociation des ETF proposés par Source.Avant de rejoindre Source, Pasquale Capasso a travaillé trois ans au sein de l’activité « Analytics » de MSCI, en charge de la commercialisation des outils de mesure de risque et de performance pour les institutions bancaires et hedge funds. Il a par ailleurs fait partie de l’équipe commerciale de Deutsche Bank, en Italie, où il s’est spécialisé dans les ETF et les produits structurés.
L’agence de notation extra-financière Vigeo Eiris a annoncé, ce 3 mai, la nomination de Paul Hewitt au poste de « Senior Business Development Manager » au sein de la Direction des Marchés. L’intéressé est intégré au bureau de Vigeo Eiris à Londres. Auparavant, Paul Hewitt a travaillé pendant 12 ans chez Manifest, une agence mondiale de « proxy voting » où il exerçait les fonctions de responsable commercial et du développement, en charge des relations avec les investisseurs institutionnels au Royaume-Uni et à l’international. Au cours de sa carrière, il a également travaillé avec le milieu académique et aux côtés des régulateurs sur les enjeux de la responsabilité sociale des entreprises, d’analyses ESG et en particulier sur un large éventail de questions relatives à la gouvernance. Paul Hewitt siège également au comité consultatif du fonds de pension de l’Essex.
Aberdeen Asset Management a accusé des rachats nets de 16,7 milliards de livre sur les six mois au 31 mars, indiquent les derniers résultats de la société de gestion écossaise. Il s’agit d’un léger ralentissement par rapport aux sorties nettes de 22,6 milliards de livres enregistrées au second semestre 2015. Mais selon le président, Roger Cornick, « nous restons vulnérables à des rachats supplémentaires sur les prochains trimestres, les clients continuant de réagir aux conditions difficiles pour la performance sur les dernières années ». Les rachats nets ont concerné les actions (9,819 milliards de livres), les obligations (2,255 milliards de livres) et les solutions Aberdeen (5,540 milliards de livres). L’immobilier en revanche a affiché une légère collecte de 979 millions de livres. Les encours ont malgré tout augmenté à 292,8 milliards de livres, contre 283,7 millions de livres au 30 septembre, notamment grâce aux acquisitions, qui ont ajouté 7,8 milliards de livres d’encours, et à des effets marché et change positifs.Le bénéfice net sous-jacent avant impôts est ressorti à 162,9 millions de livres, en chute de 40 %. Les revenus nets ont baissé de 20 % à 483,6 millions de livres, tandis que les dépenses d’exploitation se sont réduites de 327,7 millions de livres. La société a encore l’intention de réduire ses coûts annuels de 70 millions de livres supplémentaires.
Le gestionnaire d’actifs britannique Brooks Macdonald a recruté Alex Ford en qualité de « investment director » au sein de son équipe de construction de portefeuille sur-mesure basée à Londres, rapporte Investment Week. L’intéressé, qui compte près de 10 ans d’expérience dans la gestion d’actifs, arrive en provenance de Quilter Cheviot où il a travaillé pendant plus de 2 ans en tant que gérant d’investissement en charge de portefeuilles discrétionnaires pour des clients fortunés (« high net worth clients »). Avant cela, il a officié en tant que gérant chez Hartmann Capital et en qualité de banquier privé chez Barclays Wealth.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Spanish common investment funds posted net inflows of EUR508m in April, after EUR875m in net inflows in March, according to preliminary figures released by Inverco, the Spanish asset management association. These two consecutive months of positive net subscriptions do not offset the heavy net outflows seen in January (-EUR644m) and February (-EUR797m). As a result, since the beginning of 2016, net outflows have totalled EUR58m. Despite this mixed sales performance, assets in the sector benefited favourably from financial markets and continued to grow. As of the end of April 2016, assets under management in the sector totalled EUR218.06bn, up EUR1.9bn or 0.9% compared with the end of March 2016. However, assets are down 0.8% compared with the end of December 2015 (EUR219.86bn).
François Hollande s’est déclaré mardi opposé «à ce stade» à la conclusion d’un traité de libre-échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis, une position loin d'être partagée par ses grands partenaires européens. Lundi, Greenpeace a affirmé que le TTIP (également appelé Tafta) accorderait trop de poids aux multinationales, au détriment des consommateurs et des gouvernements, et altérerait les normes de sécurité en vigueur dans l’UE.
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a dit mardi ne pas craindre qu’une «crise importante» éclate cette année en Grèce, pays actuellement en pourparlers avec ses créanciers internationaux pour conclure l’examen de suivi des réformes, ce qui lui permettra d’obtenir une nouvelle tranche d’aide. Des sources ont confié à Reuters lundi que les pourparlers visant à conclure l’examen de suivi des réformes en Grèce ne progressaient que lentement, et qu’aucun accord n'était à attendre d’une réunion de l’Eurogroupe prévue le 9 mai.
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, s’est dit confiant, mardi, dans la conclusion d’ici la fin de l’année d’un accord de libre-échange entre le Japon et l’Union européenne. L’UE et le Japon ont commencé leurs négociations en mars 2013. Une seizième séance de pourparlers s’est déroulée le mois dernier dans l’archipel. «Non seulement notre accord favorisera la croissance et les emplois en Europe et au Japon mais il enverra aussi un signal positif au reste du monde», a déclaré Jean-Claude Juncker.
L’ Organisme de Financement des Pensions (OFP) Fonds de Pension du secteur Fédéral Non-Marchand vient de lancer un appel d’offres dans le but de sélectionner plusieurs prestataires pour la gestion de patrimoine de ses deux fonds. Chaque gestionnaire de patrimoine gérera la moitié du patrimoine total des deux fonds de pension. Il s’agit de deux mandats de gestion de 75 à 100 millions d’euros chacun. Ils devront suivre les principes de la politique de placements. Le gestionnaire de patrimoine, en collaboration avec le dépositaire, rédigera de manière régulière une analyse des rendements des placements: sur base mensuelle, par mandat, un relevé des performances est établi, dans lequel figure le rendement relatif par rapport au benchmark. sur base trimestrielle, une analyse approfondie est effectuée. Cette analyse comporte, par mandat et pour le fonds de pension le rendement nominal, le rendement relatif par rapport au benchmark et la divergence par rapport au benchmark depuis le début de l’année, sur l’année écoulée et sur les trois années écoulées. Le gestionnaire de patrimoine fait rapport sur la composition du portefeuille et sa conformité aux principes relatifs au caractère éthiquement, socialement et écologiquement responsable des investissements. Rôle du gestionnaire de patrimoine Le gestionnaire de patrimoine a en principe un mandat passif. Le premier objectif de prestation pour un gestionnaire de patrimoine ayant un mandat passif consiste à suivre l’indice de benchmark choisi et à minimaliser la divergence. En outre, on attend de lui que les frais de transaction demeurent limités. Les objectifs de la politique de placements 1. Veiller à un rendement optimal à long terme Le fonds doit constituer la source du financement des pensions complémentaires des affiliés. Pour ce faire, une politique de placements à long terme est nécessaire. La politique de placements doit donc viser à réaliser un rendement optimal à long terme qui permette de garantir les obligations que les fondateurs ont contractées quant à une pension complémentaire, dans la ligne des possibilités offertes par le marché, en faisant usage de placements qualitatifs avec un faible niveau de risque. Le return annuel visé est égal au rendement «LPC» (le rendement imposé au fondateur par l’art. 24 de la loi relative aux pensions complémentaires). On visera à long terme un rendement supérieur à ce qui est prévu par la loi, à savoir un rendement de 3,25 %. Pour appuyer les décisions relatives à la politique de placement, une étude a été effectuée durant l'été 2015 à propos de l’ajustement des placements par rapport aux obligations (asset-liability modelling, dénommée étude ALM). Il en est ressorti, si un rendement de 3,25 % est envisagé: Qu’une composition du portefeuille composée de 35 % d’obligations d'état, 5 % d’obligations indexées, 20 % d’obligations d’entreprise, 5 % de biens immobiliers, 30 % d’actions et 5 % de cash aboutit à un rendement à long terme attendu de 3,45 % avec une divergence standard de 9,92 %. Il est conseillé de maintenir une réserve de 25 % des cotisations afin d’adoucir les conséquences de mauvaises années boursières éventuelles. Le risque s’en trouve fortement réduit. La probabilité que dans 15 ans, on atteigne un niveau de financement suffisant pour honorer la garantie de rendement LPC est de 98,2 %. La probabilité d’atteindre 95 % du niveau de financement est de 98,8 % et la probabilité d’atteindre 90 % du niveau de financement est de 99,2 %. Il y a 5 % de chance pour qu’après 15 ans, un niveau de financement soit atteint qui soit inférieur à 112 %, et 1 % de chance pour qu’après 15 ans, un niveau de financement de 93 % soit atteint. 2. Principes de placement Le Conseil d’Administration a basé cette politique de placements sur les principes de placement suivants, en supposant que: Le fonds doit placer le plus possible, parce qu'à long terme, le fait de garder beaucoup de cash réduit le rendement attendu. La limite de cash autorisée élevée ne sert qu'à permettre de grandes dotations uniques provenant d’un fondateur; A long terme, les investissements en actions généreront un revenu supérieur aux placements à taux fixe, bien qu’ils soient plus volatils à court terme; Il est prudent de diversifier les placements sur diverses classes d’actifs; Vu l’importance du fonds de pension, il est indiqué d’octroyer un mandat mixte à un ou deux gestionnaires de patrimoine. 3. Limiter les risques Un certain nombre de risques doivent être limités: L’adéquation des actifs par rapport aux obligations a été vérifiée à l’aide de l'étude ALM. On a choisi des benchmarks qui reflètent le rendement attendu des classes d’actifs. Le risque de non-respect du profil de risque par le(s) gestionnaire(s) de patrimoine(s) est réduit par le rapportage périodique écrit qui est demandé. Ce rapportage comporte entre autres les divers éléments de divergence par rapport à l’allocation stratégique, et leur cause. Lorsqu’une divergence est constatée, le gestionnaire de patrimoine sera immédiatement mis en demeure, et procédera à un rééquilibrage du portefeuille. La valeur de marché de certaines classes d’actifs peut reculer. Pour limiter ce risque, on n’effectuera de placements que sur les marchés réglementés. On n’effectuera pas de placements dans les classes d’actifs plus risqués comme les hedge funds et les placements en actions non cotées. Le plan de financement prévoit également une réserve pour pouvoir absorber les chocs soudains. Les obligations du fonds de pension sont exprimées en Euro. Si les actifs sont exprimés dans une autre devise, un risque de change apparaît, qui pourrait être couvert au moyen de techniques financières qui ont également leur coût. Le fonds de pension ne souhaite pas supporter ce risque. Pour cette raison, on investira uniquement dans des actifs qui sont exprimés en Euro. Le risque qu’une contrepartie financière ne puisse pas respecter ses obligations ne peut jamais être totalement exclu. Pour maintenir ce risque à un niveau peu élevé, on veillera à ce qu’en ce qui concerne le portefeuille obligataire, la contrepartie possède, sur base de l’avis d’agences de rating réputées, au moins un rating BBB. On n’effectuera pas de placements en covered bonds. Chaque trimestre, la conformité du portefeuille de placements avec les limites de concentration décrites ci-avant sera contrôlée et ceci sur base de la composition du portefeuille à la fin du trimestre précédent. Si suite à ce contrôle, un dépassement est constaté, on ne pourra alors plus prendre de nouvelles positions dans les valeurs en question. En outre, on fera le nécessaire pour réaligner les positions par rapport aux limites de concentration, et ceci au plus tard 6 mois à partir de la date du début du trimestre au cours duquel le contrôle a été effectué. Aussi longtemps que le dépassement existe, chaque contrôle trimestriel y portera une attention particulière, et à chaque trimestre, la décision de ne pas réaliser les positions excédentaires devra être renouvelée et documentée. A la première réunion du comité d’avis financier suivant la constatation d’un dépassement, on communiquera clairement à propos du dépassement, des actions entreprises pour réaligner les positions par rapport aux limites de concentration, de la décision de réaliser ou non la position excédentaire et des documents relatifs à cela. La référence aux ratings vaut à titre indicatif pour le risque de contrepartie. Si sur base des données découlant de l’intern research du gestionnaire de patrimoine, d’informations venant de la Banque nationale dont le gestionnaire de patrimoine a eu connaissance, ou d’un changement significatif soudain des «bond spreads» observé par le gestionnaire de patrimoine, il est question d’un risque de contrepartie significativement plus élevé, le gestionnaire de patrimoine en informera le comité d’avis financier sans délai et les limites de concentration pourront être franchies afin de garantir les intérêts du fonds de pension. On ne fera pas de placements en produits dérivés. Les valeurs du portefeuille ne peuvent pas être prêtées (pas d'«asset lending») 4. Caractère éthiquement, socialement et écologiquement responsable Les placements doivent satisfaire à de hauts standards de durabilité et de respect des principes éthiques, sociaux et écologiques. Ceci se concrétise par: N’accepter que des placements en actions et obligations qui ont fait l’objet d’un screening et ont été sélectionnées d’après des critères normatifs positifs et négatifs, à l’aide des principes best-in-class et de screenings contradictoires; Le choix de meilleures pratiques d'étude, effectuées par des instituts d'étude spécialisés, qui satisfont eux-mêmes aux hauts standards de qualités et aux principes d’indépendance, d’intégrité, de transparence et de reddition de comptes, tels que décrits dans le standard ARISTA (www.aristastandard.org) ou un standard équivalent. Une préférence pour les méthodologies qui présentent un trackrecord favorable en matière de risk/return; Une préférence pour un contrôle indépendant du portefeuille sur le plan des principes de placement éthiques et durables; En ce qui concerne les produits d’assurance et les fonds de placement: seulement les produits dont les placements satisfont aux critères mentionnés ci-avant en ce qui concerne le portefeuille d’actions et d’obligations. La répartition stratégique des actifs Le portefeuille peut comporter: Pourcentage du portefeuille Minimum Maximum Obligations 60 % 55 % 65 %, dont obligations indexées 5 % 0 % 10 %, dont obligations qui sont émises ou garanties (de manière explicite ou implicite) par un Etat-membre de l’Union européenne 35 % 25 % 55 %, dont obligations d’entreprise 20 % 0 30 % Actions d’entreprises 30 % 25 % 35 % Immobilier (fonds ou actions d’entreprises immobilières) 5 % 0 % 10 % Liquidités et placements à terme à moins de 6 mois (5 % 0 20 %) Lire l’avis complet ici
Arkeon Finance a finalement trouvé un repreneur. Le 14 avril dernier, ETI Finance, un cabinet de conseil en investissements financiers créé il y a deux ans et demi, a en effet repris l'intégralité des actifs d'Arkeon Finance, à l'exception d'Arkeon Assurances, une société de courtage d'assurances récupérée par la petite société de gestion Amilton. Après plusieurs années de difficultés, Arkeon Finance avait été mise en liquidation le 1er mars dernier et la société s'était vue retirée ses agréments par l'Autorité des marchés financiers (AMF).
Aberdeen Asset Management (Aberdeen AM) vient d'annoncer l'arrivée de Kevin Slomkowski au sein de l'équipe commerciale France & Monaco d'Aberdeen Asset Management en tant que "business development manager".
Alors que la fusion des activités de La Banque Postale Asset Management (LBPAM) et Fédéris Gestion d’Actifs (FGA) est effective depuis le 30 avril 2016, Daniel Roy, président du directoire de LBPAM, explique dans un entretien aux Echos que « ce partenariat est majeur pour nous compte tenu des enjeux liés au financement des retraites ». Le dirigeant entend en effet profiter de l’expertise de Fédéris Gestion d’Actifs sur les EuroPP [placements privés, NDLR] qui doit être complémentaire de celle développée par LBPAM sur la dette infrastructure et immobilier, « ce qui nous permet de devenir un acteur incontournable de la dette privée avec 3 milliards d’actifs sous gestion », indique Daniel Roy. « Nous souhaitons également nous appuyer sur l’expérience de FGA en matière d’investissement socialement responsable (ISR) pour jouer un rôle moteur dans ce domaine », ajoute-t-il. Le dirigeant revient également sur l’alliance avec Aegon, motivée selon lui par la nécessité d’adapter son offre de produits. « Historiquement, LBPAM a d’abord été un spécialiste de la dette souveraine. Puis nous avons pris le virage du crédit « corporate ». Désormais, nous poussons les feux sur les actions », annonce ainsi Daniel Roy. En outre, LBPAM mise sur Aegon AM et sa filiale Kames Capital qui « nous apporte ainsi les outils quantitatifs permettant de mieux gérer la volatilité des marchés et d’assister les gérants dans leur sélection de titres », explique-t-il. Par ailleurs, selon les Echos, une gamme de produits diversifiés multi classes d’actifs devrait être lancée le 17 mai prochain.LBPAM n’entend pas s’arrêter en si bon chemin et espère bien pouvoir nouer de nouveaux partenariats à l’avenir. « Avec Aegon AM, nous sommes devenus une plate-forme européenne de gestion d’actifs développant des compétences mondiales, explique ainsi Daniel Roy. Cette plate-forme pourrait tout à fait intéresser d’autres acteurs. Nous sommes ouverts à toutes formes de partenariat. »
Coup froid pour la gestion d’actifs de BNP Paribas. Au cours du premier trimestre 2016, ce pôle d’activité a en effet subi une décollecte nette de 4 milliards d’euros, a annoncé le groupe bancaire ce mardi 3 mai à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels. La banque française explique cette contre-performance par une décollecte sur les fonds monétaires, partiellement compensée par les fonds diversifiés d’actions. Résultat : ses actifs sous gestion ressortent ainsi à 381 milliards d’euros, en recul de 2,4% par rapport au 31 décembre 2015 (390 milliards de dollars) et en baisse de 5,1% par rapport au 31 mars 2015 (401 milliards d’euros).A l’issue du premier trimestre 2016, la division « Assurance et Gestion Institutionnelle et Privée » - qui intègre la gestion d’actifs, l’assurance et la gestion privée – a vu ses actifs sous gestion diminuer de 2,6% par rapport au 31 mars 2015 pour atteindre 944 milliards d’euros au 31 mars 2016. Par ailleurs, ils baissent de 10 milliards d’euros par rapport au 31 décembre 2015 en raison notamment d’un effet performance négatif de 7,7 milliards d’euros du fait de l’évolution défavorable des marchés financiers et d’un effet change négatif de 6,8 milliards d’euros lié à l’appréciation de l’euro sur la période, malgré une collecte nette positive de 2,2 milliards d’euros.Au 31 mars 2016, les actifs sous gestion se répartissent entre : 381 milliards d’euros pour la Gestion d’actifs, 325 milliards d’euros pour Wealth Management, 217 milliards d’euros pour l’Assurance et, enfin, 22 milliards d’euros pour Real Estate. Les revenus de l’Assurance ressortent à 456 millions d’euros au premier trimestre 2016, en baisse de 20,8% sur un an. Une partie des revenus étant comptabilisés en valeur de marché, ils enregistrent l’impact ponctuel de la baisse des marchés ce trimestre alors que, au contraire ils comptabilisaient l’effet de la forte hausse des marchés boursiers au premier trimestre 2015. L’activité du métier est cependant en augmentation (chiffre d’affaires à périmètre et change constants: +1,0%). Les frais de gestion, à 309 millions d’euros, augmentent de 2,7% en lien avec le développement du métier et la hausse des coûts réglementaires. Le résultat avant impôt, à 199 millions d’euros, baisse ainsi de 37,1% par rapport au même trimestre de l’année précédente.Par ailleurs, les revenus de la Gestion Institutionnelle et Privée, à 723 millions d’euros, « montrent une bonne résistance dans un contexte difficile (+0,3% par rapport au premier trimestre 2015)», selon la banque. Les frais de gestion s’établissent à 567 millions d’euros, en légère hausse de 0,1% en lien avec la bonne maîtrise des coûts. Le résultat avant impôt de la Gestion Institutionnelle et Privée, après pris en compte d’un tiers des résultats de la banque privée dans les marchés domestiques, en Turquie et aux Etats-Unis, est ainsi en hausse de 1,7% par rapport au premier trimestre 2015, à 167 millions d’euros.En prenant en compte l’ensemble des activités et du périmètre de BNP Paribas, le groupe bancaire a enregistré un produit net bancaire de 10,8 milliards d’euros au 31 mars 2016, en baisse de 2% par rapport au premier trimestre 2015. Son résultat net trimestriel ressort à 1,8 milliard d’euros à fin mars 2016, en progression de 10,1% par rapport à fin mars 2015.