Début d’année prometteur pour La Française. Malgré un environnement difficile, le groupe de gestion dirigé par Xavier Lépine a enregistré une collecte nette de 2,3 milliards d’euros sur les quatre premiers mois de l’année, ce qui constitue une performance non négligeable par rapport aux 4,1 milliards d’euros engrangés sur l’ensemble de l’année 2015, indiqué la société le 25 mai à Nice à l’occasion d’un séminaire presse. Les actifs sous gestion s'élèvent ainsi à 55,3 milliards d’euros à fin avril, contre 52,6 milliards d’euros à fin décembre 2015. Durant la période sous revue, La Française Global Investment Solutions, dont les encours s’inscrivaient fin décembre 2015 à 3,8 milliards d’euros, a enregistré une collecte de 1,8 milliard d’euros. Outre cette contribution très significative, l’immobilier a attiré 300 millions d’euros. L'évolution de l’activité est ainsi conforme au plan de marche arrêté par La Française qui comprend notamment l’objectif d’une progression des actifs sous gestion à environ 72 milliards d’euros à l’horizon 2020, avec notamment une contribution de l’international qui devrait passer de 10% environ en 2014 à 20%. Objectif déjà à moitié atteint puisqu'à fin 2015, les encours à l’international représentaient 15% des encours globaux, soit 7,7 milliards d’euros. Et sur les quatre premiers mois de 2016, la contribution de l’international à la collecte a été supérieure à 50%. C’est dire que le développement à l’international constitue désormais un enjeu stratégique pour une société qui, de par son appellation, revendique une position de porte-drapeau de la gestion française à l'étranger. Le développement à l’international va notamment passer par le démarrage du développement en Amérique latine et en Asie, où la société dispose déjà de points d’ancrage solides et où un bureau a été ouvert à Séoul en mars dernier, et où La Française souhaite développer ses activités dans l’immobilier. Ce qui ne signifie pas que l’Europe n’est plus à la une. Bien au contraire. Sur le terrain européen, La Française souhaite accélérer sa croissance, notamment sur le marché allemand, avec l’ouverture d’une succursale de distribution à Francfort. L’Europe est aussi le périmètre d’intervention naturel des activités de la société, comme par exemple NewAlpha, qui se présente comme le leader européen de l’incubation et de l’accélération de gérants entrepreneuriaux. Depuis le début de l’année, NewAlpha a ainsi conclu six nouveaux partenariats, dont quatre en France, un en Allemagne et un aux Etats-Unis, a indiqué Philippe Paquet, responsable du développement chez NewAlpha. L’Europe est également au centre du développement des activités immobilières de La Française, comme l’illustre bien le déploiement cette année d’une nouvelle offre institutionnelle paneuropéenne. Avec tout d’abord une stratégie dédiée aux résidences seniors, le Fonds résidentiel géré qui vient d’obtenir l’agrément de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Deux autres stratégies sont également en préparation, un fonds paneuropéen de commerces, LF Euro Urban Retail II, qui s’inscrit dans le prolongement du fonds PURetail et qui se propose d’investir dans les grandes métropoles européennes, et un fonds paneuropéen de bureaux green, qui s’inscrit dans le prolongement de la gamme Immo SR, Immo SR 2, et qui vise également les grandes métropoles européennes. Lorsqu’il évoque sa stratégie de développement à l’international, Xavier Lépine insiste toujours sur la nécessité d'être leader des expertises proposées à l’international sur son marché domestique. Dans cette perspective, La Française souhaite accompagner ses clients sur les enjeux liés à Solvabilité II avec des offres qui intègrent cette contrainte et des services complémentaires autour de l’allocation d’actifs sous contrainte et la transparence des portefeuilles. La Française travaille également au renforcement de son positionnement sur le marché retail et, sans vouloir en dire plus, Xavier Lépine semble bien décidé, à tirer parti dans les prochains mois des opportunités offertes par Mifid 2...
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } There is little change in sight in terms of asset flows. Investors are continuing to reduce their exposure to equities while increasing purchases of so-called risk-free bonds in a context of a US interest rate hike coming sooner than expected. Funds investing in equities finished the week to 25 May with net outflows of USD9.2bn, for their seventh consecutive week of net outflows, according to a weekly study by Bank of America Merrill Lynch, based on statistics released by the global flow monitoring specialist agency EPFR Global. Since the beginning of this year, funds investing in equities have seen net outflows totalling USD105bn. European equity funds in the past week have seen net outflows of USD3.3bn, for a 16th consecutive week of outflows. US equity funds have seen net redemptions totalling USD1.1bn, while funds dedicated to Japanese equities completed the week with net outflows of USD0.9bn. Equity funds still show losses but totalling only USD0.2bn. On the side of bonds, total inflows in the week came to USD2.6bn, with net inflows of USD2.5bn to funds specialised in investment grade bonds, while there were net redemptions of USD2.1bn from high yield bonds funds, and also redemptions of USD0.3bn from emerging market debt funds.
La politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) est conçue pour l’ensemble des 19 pays de la zone euro et n’est donc en conséquence pas la meilleure pour l’Allemagne, a déclaré Wolfgang Schäuble. Le ministre allemand des Finances, qui n’en est pas à ses premières critiques à l'égard de la BCE, a dit qu’il était nécessaire de prendre acte du fait que «la BCE doit adopter une politique dans une union monétaire de 19 membres qui n’est pas la meilleure politique monétaire pour l’Allemagne». Wolfgang Schäuble a estimé que toutes les institutions, y compris la BCE, devaient faire l’objet d’un débat public.
Fin avril 2016, le portefeuille d’actions cotées de la zone euro de l’ERAFP dont les mandats arrivent à échéance avait une valeur d’environ 5 milliards d’euros. Afin de sélectionner les sociétés de gestion auxquelles seront attribués les nouveaux mandats, l’ERAFP lance un appel d’offres qui comprend cinq lots. Lot 1 : Mandat de gestion indicielle d’actions de moyennes et grandes capitalisations de la zone euro ISR décarbonée Lot 2 : Mandat de gestion fondamentale ISR non benchmarkée d’actions cotées de moyennes et grandes capitalisations de la zone euro Lot 3 : Mandat de gestion fondamentale ISR non benchmarkée d’actions cotées de moyennes et grandes capitalisations de la zone euro avec gestion du risque actions Lot 4 : Mandat de gestion fondamentale ISR non benchmarkée d’actions cotées de petites capitalisations Europe Lot 5 : Mandat de gestion fondamentale ISR non benchmarkée d’actions cotées de moyennes et grandes capitalisations Europe Date limite de remise des candidatures : le 1er juillet 2016 à 12h (heure de Paris). Les plis qui parviendraient à l’ERAFP après cette date ne seront pas examinés. Lire l’avis complet
« En mai, fais ce qu’il te plait... ». Si l’on peut attribuer aux dictons météorologiques une part de vérité acquise au fil des temps, il serait néanmoins plus exact, cette année, d’y ajouter une petite précision... « à condition d’y arriver... ». Il y a bien évidemment la pluie qui est venue jeter un froid si l’on peut dire, mais les grèves et autres conflits sociaux ont nettement contraint nos quotidiens et plombé l’ambiance. Mais soyons positifs et admettons que si l’on peut discuter des moyens employés, notre pays a sans doute amélioré de façon spectaculaire la qualité de son environnement compte tenu de la pénurie d’essence... Les écologistes ne seront pas les seuls à se frotter les mains. Dans la gestion d’actifs, le socialement responsable rassemble également. Sur ce sujet, la dernière étude réalisée par Towers Watson est formelle. Ce qui n’est pas encore le cas sur la performance de ce type d‘investissement. Reste que selon l’étude « l’ensemble du secteur de l’investissement doit néanmoins se hisser à la hauteur du défi car de plus en plus de clients l’exigent (...) et aussi parce qu’il leur parvient de plus en plus de signes d’une augmentation des risques ISR, qui doivent être mieux compris et mieux gérés». En Allemagne, en Suisse et en Autriche, le message semble être compris. D’après les statistiques annuelles communiquées par l’association professionnelle dédiée à l’investissement durable FNG (Forum Nachhaltige Geldanlagen), les investissements prenant en compte les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance ont ainsi fait un bond de 65% en 2015 pour atteindre 326 milliards d’euros. Le scandale Volkswagen aura-t-il eu aussi un rôle dans cette évolution ? Difficile à dire. Quoi qu’il en soit, cette affaire de trucage en est encore à l’heure des comptes. Et cette semaine, c’est l’association allemande de défense des actionnaires DSW qui réclame l’ouverture d’une enquête indépendante relative aux émissions hors normes des moteurs du constructeur automobile. En France, dans un genre un peu différent, des groupes entendent montrer l’exemple. Axa compte ainsi soutenir les efforts des Etats pour réduire le nombre de fumeurs et a décidé de céder ses actifs dans le secteur du tabac. Dans l’affaire des « Panama Papers », le sujet est plutôt celui de la transparence. Et si l’on en croit l’organisation altermondialiste Attac, BNP Paribas a prévu de fermer ses filiales aux îles Caïmans. Enfin, sans transition selon la formule consacrée, on notera également cette semaine que l’assurance vie a collecté en net 2 milliards d’euros, d’après les derniers chiffres publiés par l’Association française de l’assurance (AFA). Le placement vedette des Français a ainsi capté 9,6 milliards d’euros depuis le début de l’année, qui pourront aider les assurés ou les bénéficiaires du contrat. Si le socialement responsable a occupé le devant de la scène une bonne part de la semaine, il lui a néanmoins fallu partager le haut de l’affiche avec les nouveaux acteurs présent dans le monde de la gestion d’actifs : les fintech. Ces dernières tissent leur toile en France à l’image de Yomoni qui a présenté une nouvelle offre au sein de son contrat d’assurance vie et un PEA. Yomoni fait part de nouvelles ambitions et table sur un objectif de 10.000 clients en 2018 et 1 milliard d’euros sous gestion en 2020. Pour financer ses projets, une nouvelle levée de fonds devrait intervenir dans les prochains mois. A ce propos, pendant ce temps, en Allemagne, ce sont les boucliers qu’on lève dans le monde feutré des gérants de fortune. Car les fintech font peur. Interrogés par la société de recherche financière Verdict Financial, les gestionnaires justifient leurs craintes en remarquant que l’Allemagne est le pays où les particuliers fortunés montrent le plus fort intérêt pour l’investissement automatisé. Amundi n’a pas ce genre de préoccupations en tête. Le Français creuse son sillon de géant de l’asset management et a annoncé l’acquisition d’une participation de 87,5% dans KBI, une société de gestion d’actifs spécialisée dans la gestion actions et filiale de BHF Kleinwort Benson Group, acquis récemment par... le groupe Oddo. Enfin, pour finir cette revue hebdomadaire, retenons, au palmarès de la collecte de fonds, la performance du marché français au mois d’avril dont les chiffres issus de Thomson Reuters Lipper n’ont été connus que ces derniers jours. La France figure en tête des pays européens avec des entrées nettes de 11,7 milliards d’euros, loin devant le Luxembourg qui n’a attiré que 5,9 milliards d’euros, et le Danemark (2,6 milliards d’euros). Mais il ne faut pas se leurrer. Le cocorico ne portera pas loin. Comme la dernière étude de BlackRock le confirme, les investisseurs français ne font pas preuve d’une grande appétence pour le risque et les principales souscriptions se sont portés vers... les fonds monétaires. Pour le coup, le dicton était fait pour eux. Ils ne se sont pas découverts d’un fil...
Une étude de l'assureur-crédit Euler Hermes estime que la France pourrait perdre jusqu'à 2,4 milliards d'euros en débouchés d'exportations si la Grande-Bretagne quittait l'Union Européenne.
Le fonds souverain de Corée du Sud, Korea Investment Corporation (KIC) a annoncé, ce 24 mai, la nomination de Seung Je Hong en qualité de nouveau directeur des risques (« chief risk officer ») et membre de son comité de direction avec effet immédiat. Avant de rejoindre l’institution, l’intéressé était directeur général du département international et membre du comité « Foreign Exchange Reserve Risk » de la Banque de Corée, établissement qu’il avait intégré en 1983.
l’Établissement de Retraite additionnelle de la Fonction publique (ERAFP) annonce le lancement d’un appel d’offres ouvert pour sélectionner des gestionnaires d’actions cotées de la zone euro et européennes. Afin de sélectionner les sociétés de gestion auxquelles seront attribués les nouveaux mandats, l’ERAFP lance une consultation comprenant cinq lots.A fin avril 2016, le portefeuille d’actions cotées de la zone euro de l’ERAFP dont les mandats arrivent à échéance avait une valeur d’environ 5 milliards d’euros, précise un communiqué de l’organisme public.Le premier lot concerne un mandat de gestion indicielle ISR d’actions de moyennes et grandes capitalisations de la zone euro. L’indice de référence est le « Scientific Beta Eurozone Max Sharpe Ratio ERAFP SRI Carbon Efficient index » calculé par ERI Scientific Beta. Cet indice a été construit spécifiquement pour les besoins de l’ERAFP afin d’optimiser le couple rendement-risque d’un univers d’actions de la zone euro, pays développés. Les montants confiés au démarrage pour ce lot seront compris entre 500 millions et 1 milliard d’euros. Trois gérants seront retenus à l’issue de la procédure, dont deux en «stand by».Le deuxième lot est un mandat de gestion fondamentale ISR non benchmarkée d’actions cotées de moyennes et grandes capitalisations de la zone euro.Il aura pour objet la gestion fondamentale ISR non benchmarkée d’un portefeuille composé d’actions de moyennes et grandes capitalisations cotées de la zone euroLes montants confiés au démarrage pour ce lot seront compris entre 250 millions et 1 milliard d’euros. Cinq gérants seront retenus à l’issue de la procédure, dont deux en «stand by».Pour le lot 3, il s’agit d’un mandat de gestion fondamentale ISR non benchmarkée d’actions cotées de moyennes et grandes capitalisations de la zone euro avec gestion du risque actions. La gestion du risque actions, avec une perte maximale définie sur un an, se fera à l’aide d’instruments financiers à termeLes montants confiés au démarrage pour ce lot seront compris entre 250 millions et 1 milliard d’euros, qui seront attribués à trois gérants, dont deux en stand by.Le lot 4 propose un mandat de gestion fondamentale ISR non benchmarkée d’actions cotées de petites capitalisations Europe. La taille du lot sera de l’ordre de 140 millions d’euros, pour trois gérants retenus à l’issue de la procédure, dont deux en stand by.Le cinquième et dernier lot concerne un mandat de gestion fondamentale ISR non benchmarkée d’actions cotées de moyennes et grandes capitalisations EuropeLes montants confiés au démarrage pour ce lot seront compris entre 250 millions et 1 milliard d’euros. Trois gérants seront sélectionnés, dont deux en stand by.Pour ces cinq lots, la composition du portefeuille devra être conforme au dispositif ISR de l’ERAFP, rappelle l'établissement public.
Les grands noms de l’investissement ont répondu présent pour Foncia que les vendeurs Eurazeo et Bridgepoint espèrent valoriser entre 1,8 à 2 milliards d’euros, rapporte L’Agefi. Plusieurs fonds LBO et investisseurs institutionnels ont déposé leurs offres le 25 mai au premier tour d’enchères organisé par Rothschild pour la vente du réseau d’agences immobilières et d’administrateurs de biens. Trois consortiums sont en lice, vu la taille de l’opération, avec une forte coloration canadienne. Le fonds de private equity français Ardian s’est associé au gestionnaire d’actifs canadien Onex, indiquent des sources financières. La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) fait équipe avec le suisse Partners Group, tandis qu’un autre institutionnel canadien, le fonds de pension PSP, a formé un tandem avec CVC Capital Partners. Le fonds américain Blackstone s’est également porté candidat.
Le groupe suisse J. Safra Sarasin a fermé un fonds dédié aux marchés frontières après avoir subi une forte chute de ses encours, a appris Citywire Selector. Baptisé JSS EmergingSar – New Frontiers, ce fonds domicilié au Luxembourg a été lancé en 1999 et était géré depuis 2006 par Andrea Nardon. Le fonds a été officiellement fermé le 19 mars. Selon des données de Lipper, reprises par Citywire, le fonds affichait 172,9 millions de dollars d’actifs à son pic d’octobre 2007, avant de chuter à 9,4 millions de dollars en février 2016.
Le groupe Banca Arner a finalisé au cours du premier trimestre 2016 la cession de sa filiale Arner Bank & Trust, établie à Nassau, et dit avoir «terminé son processus de réorientation stratégique vers ce qui peut être défini comme son coeur de métier traditionnel, à savoir la banque privée et la gestion de fortune pour clients institutionnels et privés», rapporte L’Agefi suisse. La direction de Banca Arner n’a pas formulé d’objectifs financiers ou de prévisions pour l’exercice en cours. Pas un mot non plus sur le rachat de la banque par son actionnaire minoritaire IXE Capital, annoncé en décembre 2014, relève le quotidien suisse. IXE Capital, aux mains de la famille mexicaine Garcia Alvarez, détenait toujours 9,8% du capital à la clôture de l’exercice 2015.
La banque privée luxembourgeoise Banque Havilland a finalisé, ce 25 mai 2016, l’acquisition de son homologue suisse Banque Pasche. L’opération avait été dévoilée fin 2015. A l’issue de l’opération, Banque Pasche va être rebaptisée Banque Havilland (Suisse). Cette acquisition est «en ligne avec la stratégie du groupe Banque Havilland visant à développer la base de clients ultra fortunés (« ultra high net worth ») en Europe», indique l’établissement luxembourgeois dans un communiqué.Basée à Genève, avec une filiale à Zurich, Banque Havilland (Suisse) compte environ 40 collaborateurs. Fondé en 2009, le groupe Banque Havilland compte 170 salariés répartis au Luxembourg, à Londres, à Monaco, au Liechtenstein, aux Bahamas, à Moscou et à Dubaï.
La boutique suisse de gestion d’actifs RAM Active Investments (RAM) a annoncé, ce 26 mai, que ses deux activités de gestion sont désormais distinguées de manière claire avec le lancement de deux marques : RAM Systematic et RAM Tactical. « Cette nouvelle distinction en termes de marque de différencier davantage nos deux stratégies et met en avant l’expertise poussée de RAM sur ces deux approches, à savoir la gestion systématique et la gestion discrétionnaire », précise la société de gestion dans un communiqué.Dans le détail, en tant que spécialistes de la gestion « bottom-up » active et de l’investissement alternatif, l’équipe de RAM Systematic cherche à offrir aux clients une génération d’alpha régulière sur le long terme à travers les cycles économiques. Les stratégies proposées appliquent des analyses fondamentales de la société de gestion « tout en essayant de tirer parti de la fragmentation du marché pour mettre à jour une large palette d’opportunités d’investissement offertes par les inefficiences induites par le comportement des investisseurs », précise la boutique.Pour sa part, l’équipe RAM Tactique a pour objectif « d’aider nos clients à naviguer dans des environnements de taux d’intérêt inédits et dans des conditions de marché de plus en plus volatiles », indique le gestionnaire d’actifs. Pour ce faire, l’équipe « apporte à la discipline discrétionnaire des approches non-conventionnelles », poursuit RAM. L’objectif de cette gestion est de générer des rendements ajustés du risque qualifiés « d’attrayants » par la société de gestion suisse. Elle propose ainsi des « stratégies d’investissement de niche sur tout le spectre des placements obligataires », conclut RAM.
Les fonds au format OPCVM ont accusé des rachats nets de 6 milliards d’euros au premier trimestre 2016, alors qu’ils avaient enregistré des souscriptions nettes de 122 milliards d’euros au quatrième trimestre de 2015, montrent les dernières statistiques de l’Efama, l’association européenne des fonds d’investissement. Les fonds de long terme, hors monétaire, ont vu sortir 4 milliards d’euros, alors qu’ils avaient engrangé 83 milliards d’euros sur les trois derniers mois de 2015. Cela s’explique notamment par la désaffection des investisseurs à l’égard des fonds actions, qui ont décollecté à hauteur de 4 milliards d’euros, contre des souscriptions nettes de 83 milliards d’euros au dernier trimestre 2015. La collecte des fonds diversifiés a ralenti, de 57 milliards d’euros sur les trois derniers mois de 2015 à 6 milliards d’euros au premier trimestre. Les fonds obligataires ont continué d’enregistrer des rachats nets record, à hauteur de 9 milliards d’euros, soit le même niveau que celui de la fin 2015.Les fonds monétaires ont aussi subi un retournement de tendance, passant de 39 milliards d’euros de collecte au premier trimestre 2015 à des rachats nets de 2 milliards d’euros début 2016.Les ventes de fonds AIF se sont montées à 43 milliards d’euros en ce début 2016, soit un niveau similaire à celui de la fin 2015.Les actifs nets des fonds d’investissement européens ont ainsi décliné de 2,1 % au premier trimestre à 13.039 milliards d’euros. Sur ce total, les actifs des fonds Ucits ont baissé de 3,4 % à 7.907 milliards d’euros.
Tikehau Capital a annoncé, ce 26 mai, être entré en négociations exclusives pour l’acquisition de 80% des parts de IREIT Global Group Pte, le gestionnaire de IREIT Global. L’offre conditionnée de Tikehau Capital a été acceptée par les actionnaires de IREIT Global Group Pte, précise la société française dans un communiqué. IREIT Global est un fonds de placement immobilier coté à Singapour qui investit directement et indirectement dans un portefeuille immobilier productif de revenus en Europe, ciblant principalement des immeubles de bureaux, ainsi que des actifs à sous-jacent immobilier. Le portefeuille de IREIT compte cinq biens détenus en pleine propriété en Allemagne, valorisés environ 441,4 millions d’euros. Cette acquisition permettrait à Tikehau Capital de renforcer sa position en Asie depuis Singapour et de développer ses implantations immobilières en Europe, a avancé la société.
MoraBanc Asset Management (MoraBanc AM) a nommé David Azcona en qualité de nouveau directeur général (« consejero delegado ») et directeur des investissements de la société de gestion andorrane, rapporte le site spécialisé Funds People. Jusqu’à présent, l’intéressé occupait le poste de responsable de l’allocation d’actifs et de la gestion multi classes d’actifs. Maribel Tumi, jusque-là directrice générale de MoraBanc AM, devient la nouvelle responsable financière de la société de gestion tandis qu’Aleksandra Tomala va cumuler les responsabilités de l’allocation d’actifs, de la gestion multi classes d’actifs et de la recherche et de la stratégie.
Les fonds communs de placement espagnols ont enregistré une collecte nette de 893 millions d’euros au cours du mois d’avril, « compensant ainsi les sorties nettes enregistrées lors des deux premiers mois de l’année », a annoncé Inverco, l’association professionnelle espagnole de la gestion d’actifs. Depuis le début de l’année 2016, les souscriptions nettes s’élèvent donc à 233 millions d’euros. Mieux, « sur les douze derniers mois, la collecte nette atteint plus de 7 milliards d’euros », précise Inverco.A fin avril 2016, les actifs sous gestion des fonds espagnols s’élèvent à 217,6 milliards d’euros, en hausse de 1,45 milliard d’euros ou 0,7% par rapport au mois précédent (216,1 milliards d’euros). En revanche, les encours sont en recul de 1% par rapport à leur niveau du 31 décembre 2015 (219,8 milliards d’euros).
Les fonds ouverts commercialisés en Italie ont accusé en avril des rachats nets d’un peu plus d’un milliard d’euros, mettant fin à des mois de soldes positifs, montrent les dernières statistiques d’Assogestioni, l’association italienne des professionnels de la gestion. Ce brusque revirement est toutefois dû à une forte décollecte sur les fonds monétaires, qui voient sortir 4,9 milliards d’euros en avril. En revanche, les fonds de long terme (hors monétaire) affichent une collecte de 3,8 milliards d’euros, grâce notamment aux fonds flexibles (2 milliards d’euros) et aux fonds obligataires (1,2 milliard d’euros). La collecte sur les fonds actions et diversifiés est plus modeste, à 277 millions d’euros et 202 millions d’euros.Malgré cette décollecte, les encours des fonds italiens sont en hausse à 849 milliards d’euros, contre 847,8 milliards d’euros en mars. En ajoutant les fonds fermés et les gestions sous mandat, qui affichent une collecte positive, les encours du secteur ressortent à 1.854 milliards d’euros. Dans ce contexte, les sociétés de gestion qui tirent leur épingle du jeu sont d’abord Intesa Sanpaolo, qui affiche des souscriptions nettes de 2,14 milliards d’euros, devant Pioneer Investments (871 millions d’euros)) et Azimut (738 millions d’euros). En revanche, Generali voit sortir pas moins de 3,66 milliards d’euros, dont 3,78 milliards d’euros concernent des fonds ouverts. Franklin Templeton et UBS figurent aussi parmi ceux qui ont le plus décollecté, avec -359 millions d’euros et -312 millions.
Nordea Asset Management a signé un accord avec Azimut Consulenza Sim, en vertu duquel les fonds de la Sicav Nordea 1 enregistrés en Italie seront intégrés à la gamme de la société italienne, rapporte Bluerating. Azimut Consulenza regroupe 1.600 conseillers financiers spécialisés dans la planification financière et le conseil patrimonial.
La société de gestion italienne Sofia SGR a enregistré en 2015 des souscriptions nettes de 420 millions d’euros, portant ses encours sous gestion à 1,2 milliard d’euros. Son chiffre d’affaires est ressorti à 12 millions d’euros. La société affiche néanmoins une perte de 464.000 euros en raison de coûts exceptionnels liés à la fermeture de ses activités immobilières. Cette année, Sofia SGR compte croître dans le domaine du family office et développer de nouveaux services dans le conseil.
Zenit SGR vient de lancer le fonds diversifié Pensaci Oggi en coopération avec AdviseOnly, un robo-advisor qui offre des portefeuilles modèles basés sur des objectifs d’investissement pour aider les épargnants à investir de manière plus consciente. Le fonds se destine aux 18 millions d’Italiens âgés de moins de 35 ans. Cent euros suffisent pour commencer à épargner et les versements successifs sont à partir de 10 euros.
Axa réduit la voilure sur le marché britannique. L’assureur français a annoncé, ce 27 mai, la conclusion d’un accord avec Phoenix Group Holdings afin de lui céder ses activités de gestion de patrimoine et d’épargne retraite (hors plateforme), ainsi que ses activités de prévoyance en direct (SunLife) au Royaume-Uni. La finalisation de la transaction, soumise à l’obtention des autorisations réglementaires, devrait intervenir au second semestre 2016, indique Axa dans un communiqué.Le montant total de la vente des activités vie, épargne, retraite au Royaume-Uni, qui inclut la transaction annoncée ce jour, la cession des activités de gestion de patrimoine internationale situées à l’Île de Man annoncée le 28 avril dernier, et la cession de la plateforme de vente Elevate annoncée le 4 mai dernier, s’élèverait à environ 632 millions de livres sterling (soit environ 832 millions d’euros1). Ces transactions devraient produire un impact négatif exceptionnel d’environ 0,4 milliard d’euros comptabilisé en résultat net.
Simon Somerville, gérant de fonds spécialisé dans les actions japonaises chez Jupiter Asset Management, va quitter la société de gestion après 11 ans de présence, rapporte Investment Week. L’intéressé cédera ainsi la gestion de son fonds Japan Income (576 millions de livres d’encours) au gérant adjoint Dan Carter. Dan Carter officie chez Jupiter depuis 2008, date à laquelle il a rejoint la société en provenance d’Odey Asset Management. Dan Carter a travaillé aux côtés de Simon Somerville pendant 8 ans et est également le gérant principal du fonds Jupiter Japan Select Sicav.
Felix Wintle, qui était responsable des actions américaines chez Neptune Investment Management, a quitté la société en pleine réorganisation de la gamme actions US, rapporte Investment Week. Suite à ce départ, James Hackman, qui gère le fonds US Income, devient le nouveau responsable des actions américaines. Un nouveau processus d’investissement sera introduit.Parallèlement, Neptune a recruté Robin Milway d’EFG Asset Management pour être responsable de la stratégie actions et gérer un fonds European Equity qui sera prochainement lancé.