Au cours du premier semestre 2016, Man Group a enregistré une collecte nette de 1 milliard de dollars, contre une décollecte nette de 2,6 milliards de dollars au premier semestre 2015, a annoncé le gestionnaire d’actifs alternatifs ce 26 juillet. Dans le détail, sa collecte brute a atteint 9,8 milliards de dollars à fin juin 2016 (contre 10,5 milliards de dollars à fin juin 2015) tandis que les rachats se sont élevés à 8,8 milliards de dollars à fin juin 2016 (contre 13,1 milliards de dollars à fin juin 2015).L’essentiel de la collecte nette est à mettre au crédit de ses portefeuilles « alternatifs » qui ont engrangé 1,9 milliard de dollars de souscriptions nettes sur les six premiers mois de l’année. A l’inverse, les portefeuilles « long only » ont subi 700 millions de dollars de décollecte nette tandis que les portefeuilles « guaranteed » accusent 200 millions de dollars de rachats nets. Malgré cette solide performance sur le front de la collecte nette, les actifs sous gestion de Man Group reculent de 3% pour s’établir à 76,4 milliards de dollars à fin juin 2016 contre 78,7 milliards de dollars à fin décembre 2015. S’il a enregistré un effet de change positif de l’ordre de 300 millions de dollars, le gestionnaire d’actifs britannique a été pénalisé par des performances d’investissements négatives de 2,2 milliards de dollars et d’autres mouvements de marché négatifs à hauteur de 1,4 milliards de dollars. A la fin du premier semestre 2016, les revenus nets de Man Group ressortent à 389 millions de dollars contre 624 millions de dollars un an plus tôt, soit une baisse 37,6% sur un an. Son bénéfice ajusté avant impôt chute, quant à lui, de 65% pour s’établir à 98 millions de dollars à fin juin 2016 contre 280 millions de dollars à fin juin 2015.A l’occasion de la publication de ces résultats financiers, Manny Roman, directeur général de Man Group en partance pour Pimco, a indiqué que la société « continue d’explorer toutes les opportunités pour faire croître l’activité, à la fois de manière organique et par acquisition, afin de générer de la valeur à long terme aux actionnaires ». Il estime également que la société était bien placée « pour gérer tous les changements réglementaires » à venir. A ce titre, en faisant référence aux conséquences du Brexit, Manny Roman a affirmé « l’engagement de la société à conserver son siège social au Royaume-Uni ».