Le Brevan Howard Master Fund, la stratégie phare de la société de gestion alternative Brevan Howard Asset Management, a enregistré un gain de 4,45% au mois de mai (à la date du 25 mai), selon une lettre aux investisseurs dont Bloomberg a eu connaissance. Le fonds devrait ainsi enregistrer sa meilleure performance mensuelle depuis novembre 2016. Cela dit, le fonds affiche un gain de 5,69% depuis le début de l’année.Selon une autre lettre aux investisseurs vue par Bloomberg, le fonds phare affichait des actifs sous gestion de 4,2 milliards de dollars à fin avril. Les encours de Brevan Howard s’inscrivaient à quelque 8 milliards de dollars début avril, après avoir culminé à 40 milliards de dollars en 2013.
Credit Suisse a rouvert jeudi son Credit Suisse (Lux) Fixed Maturity Bond Fund 2022 S-III aux souscriptions. « Selon notre analyse, l’environnement de marché actuel offre un éventail d’opportunités intéressantes pour de nouveaux investissements, les taux d’intérêt et les spreads de crédit ayant augmenté de manière significative ces dernières semaines, tandis que nous avons aussi observé un intérêt grandissant pour ce fonds parmi nos clients dernièrement », indique la société. Le fonds est susceptible d’être encore fermé aux nouveaux investisseurs en fonction du nombre de souscriptions reçues et de la manière dont le marché se développe pendant cette période.
Le groupe suisse J. Safra Sarasin vient de lancer deux nouveaux fonds actions thématiques ciblant les nouvelles technologies et les styles de vie, rapporte Citywire Selector. Ainsi, le fonds JSS Sustainable Equity – Tech Disruptor investira dans des entreprises de taille moyenne intervenant dans les domaines du « big data », de l’intelligence artificielle, la blockchain et les véhicules autonomes. Le véhicule est géré par Tomasz Godziek, gérant de portefeuille principal et responsable des actions thématiques, aux côtés des co-gérants Pierin Menzli et Yohann Terry. Cette stratégie a été lancée en 2017 sous la forme d’un certificat géré activement avant d’être transformée aujourd’hui en un fonds Ucits en raison de l’intérêt croissance des investisseurs.En parallèle, J. Safra Sarasin a lancé le fonds JSS Sustainable Equity – Global Lifetyle Brands, géré par Michele Coco, assisté par Stéphane Destraz. Il s’agit d’une version Ucits d’un fonds domicilié en Suisse et créé en 2005. Ce fonds cible les marques axées sur le style de vie en investissant des entreprises disposant d’une marque forte et du « pricing power » élevé.
Un peu moins préoccupés par les enjeux règlementaires, les acteurs de la gestion d’actifs se préparent à une nouvelle vague d’opportunités offertes par des technologies de rupture, selon la huitième enquête mondiale réalisée par Linedata publiée ce 1er juin (*). Au cours des deux dernières années, s’adapter à la nouvelle réglementation était l’un des défis prioritaires pour plus de la moitié des personnes sondées (51% en 2017 et 52% en 2016). En 2018, cette proportion a reculé pour s'établir à un peu plus d’un tiers (37%), les gestionnaires d’actifs mentionnant la réduction des coûts (37%), la collecte de nouveaux actifs (29%), la gestion des données (23%) et la gestion des risques (21%) comme leurs sujets de préoccupation majeure. De nouveaux modèles d’intermédiation, notamment les robo-advisors, sont considérés comme les principaux perturbateurs potentiels du secteur de la gestion d’actifs dans les cinq années à venir d’après 22% des personnes interrogées (contre 12% en 2017). Viennent ensuite les ETF (fonds indiciels négociés en bourse), dont 20% des répondants estiment qu’ils seront potentiellement un important facteur perturbateur, suivis de la technologie blockchain (16%), et du machine learning et de l’intelligence artificielle (12%). La cybersécurité reste l’un des trois principaux enjeux pour les sociétés de gestion d’actifs pour un quart des répondants, après les atteintes majeures à la sécurité survenues en 2017. «Les gérants ont relevé ces dernières années le défi des nouveaux enjeux réglementaires. Ils se concentrent désormais sur leur développement et souhaitent bénéficier des opportunités liées à l’apparition de technologies de rupture. Les années à venir s’accompagneront de changements exaltants ; les premières études et expérimentations vont déboucher sur des mises en application dans des domaines tels que le RPA (ndlr : robotic process automation) et l’intelligence artificielle», commente Sophie Février, Co-Head Asset Management et Directrice de l’Innovation chez Linedata, citée dans un communiqué. Comme en témoigne l’enquête, les institutions financières portent un intérêt grandissant aux cryptomonnaies, identifiées par 20% des sondés comme l’un des principaux vecteurs de croissance dans les douze mois à venir, les sociétés de gestion continuant d’examiner de nouvelles opportunités d’investissement. Ce niveau est légèrement inférieur à celui de l’intérêt manifesté par les professionnels concernant le capital-risque (25%) et en ligne avec celui concernant les stratégies « smart beta » (20%), qui devraient les uns et les autres croître parallèlement aux classes d’actifs traditionnelles comme les obligations, les gestionnaires d’actifs se diversifiant et les frontières entre gérants traditionnels et alternatifs devenant de plus en plus ténues. D’après 52% des personnes interrogées, la directive MiFID II reste la réglementation qui influe le plus sur les acteurs du fait des exigences en matière de déclaration des opérations et transactions, mais aussi de gouvernance des produits. Alors qu’il est entré en application le 25 mai 2018, le RGPD (Règlement général pour la protection des données) arrive en deuxième position (38%), les responsables du contrôle et du traitement des données étant aux prises avec les procédures requises pour garantir un traitement et une gestion conformes. (*) L’enquête a été réalisée en ligne au cours des mois de décembre 2017 et janvier 2018. Avec la participation de sociétés de gestion, de hedge funds, d’administrateurs de fonds, de banques, de gestionnaires de fortune et de dépositaires à travers le Royaume-Uni, l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie, l’enquête a pour objectif d’identifier les défis et les priorités à venir en 2018 pour le secteur de la gestion d’actifs
Martin Evers vient de quitter BlackRock. Chargé des relations avec les conseillers financiers indépendants (IFA) en Allemagne, l’intéressé a souhaité quitter la société de sa propre initiative, a indiqué un porte-parole du groupe américain au site spécialisé Fondprofessionell. Martin Evers avait rejoint BlackRock en mars 2015 en provenance de Meriten Investment Management. Les attributions de Martin Evers ont été prises en charge par des membres de l'équipe du responsable retail Christian Machts et Martin Evers ne sera pas remplacé, indique-t-on. BlackRock n’aurait plus de spécialiste dédié du canal de distribution IFA et les clients seront plutôt pris en charge par les chargés de clientèle régionaux.
Le conseil de surveillance du groupe énergétique allemand Uniper a apporté son soutien au président du directoire Klaus Schäfer dans le conflit qui oppose l’entreprise au hedge fund activiste Elliott, rapporte le quotidien financier Börsen-Zeitung. A l’occasion de l’assemblée générale des actionnaires du 6 juin prochain, le conseil de surveillance va en effet recommender aux actionnaires d’opposer un refus sans faille à la requête du fonds activiste qui souhaite que soit diligentée une enquête qui serait censée déterminer si Uniper a cherché à bloquer l’OPA hostile du concurrent Fortum. Institutional Sharholder Services (ISS), premier cabinet mondial de conseil aux actionnaires, Glass Lewis et Odey Asset Management ont déjà tous recommandé aux actionnaires de voter contre la motion d’Elliott qui détient une participation de 8% au capital d’Uniper.
A la suite de l’acquisition de Banca Leonardo le 3 mai dernier, le groupe Indosuez Wealth Management (Indosuez WM) a annoncé, hier, plusieurs nominations au sein de sa division « Markets, Investments & Structuring » (MIS) en Italie. Ainsi, Maurizio Ceron est nommé en qualité de directeur de la division MIS d’Indosuez WM Italie et de Banca Leonardo. Sa mission consistera à mettre en œuvre et à superviser l’ensemble de l’offre d’investissement de deux entités sur le marché italien.En parallèle, Mario Spreafico est nommé directeur des investissements (« chief investment officer ») d’Indosuez Wealth Management Italie et de Banca Leonardo ainsi que responsable de la gestion de portefeuilles discrétionnaires pour l’Europe du Sud de CA Indosuez Wealth Europe. L’intéressé siégera également au comité d’investissement mondial d’Indosuez Wealth Management.
La Française vient de signer un accord de partenariat avec Unica Sim pour la commercialisation en Italie de plusieurs de ses fonds. Unica Sim, qui est une société d’intermédiation financière, distribuera les produits de La Française par le biais de Synapse, le service de distribution de fonds lancé en Italie par Société Générale Securities Services et Fundstore, la place de marché de Banca Ifigest qui offre des OPCVM en ligne en Italie.
Le gestionnaire d’actifs Candriam Investors Group (Candriam) a annoncé, mercredi 30 mai, avoir conclu un accord de distribution avec la division de Wealth Management de Deutsche Bank en Italie. Grâce à cet accord, les clients italiens de Deutsche Bank Wealth Management pourront bénéficier des stratégies d’investissement et de l’expertise en gestion active de Candriam, indique la société de gestion dans un communiqué.
Nordea IM a décidé de remplacer le gérant de son fonds Nordea 1 - Emerging Consumer, doté de 122 millions d’euros d’encours, a appris Citywire Selector. Ainsi, Daniel Ovin, qui avait repris la gestion de ce véhicule au début de l’année 2017, cède ses responsabilités à Magnus Henjeby, responsable de la recherche au sein de l’équipe en charge des actions fondamentales. Désormais, Daniel Ovien officie en tant qu’analyse en charge des secteurs du e-commerce et des activités numériques chez Nordea.
Alexandra Court, la responsable commerciale de Guggenheim Partners dont le mandat avait suscité la controverse, a quitté la société après un congé de près d’un an, rapporte le Wall Street Journal. Partie en congé sabbatique en juin 2017, elle a quitté la société en avril, selon son profil LinkedIn. Guggenheim, qui gère 305 milliards de dollars, a confirmé ce départ. Alexandra Court a commencé à travailler chez Guggenheim en 2010 et a bâti son activité européenne. Mais sa promotion en 2016 en tant que responsable de la distribution interne a provoqué des remous au sein de Guggenheim après qu’elle ait supprimé des effectifs et imposé des restrictions aux salariés dans leurs relations avec les clients. Elle avait aussi noué une relation personnelle avec le directeur général de Guggenheim Mark Walter, selon des sources proches du dossier. Cette relation a été source de ressentiment au sein de Guggenheim, surtout lorsque les employés ont appris qu’Alexandra Court vivait dans une maison de plusieurs millions de dollars en Californie du Sud acquise par ABS Capital, une société de Miami détenue par deux anciens gérants de Guggenheim.
Accompagnée par Société Générale Securities Services (SGSS), la société de gestion indépendante Financière d’Arbevel (2 milliards d’euros d’encours) a transformé huit de ses fonds communs de placement (FCP) en une sicav de droit français, a annoncé hier SGSS (voir aussi l’interview du dirigeant de Financière Arbevel dans le NewsManagers du 20 novembre 2017). Financière Arbevel met ainsi en application une des principales mesures du groupe de travail de place « FROG » (« French Routes and Opportunities Garden ») en matière de structures juridiques des fonds français. Placé sous l’égide de l’AMF et de l’AFG, ce groupe de travail a été constitué dans le but d’accroître la visibilité et la transformation des fonds d’investissement français à l’international.Concrètement, la nouvelle sicav de Financière Arbevel intègre une charte de bonne gouvernance. Celle-ci est assurée par la présence d’un administrateur indépendant au sein de son conseil d’administration. « Cette transformation est sans impact d’une part sur la performance financière passée des fonds, qui reste basée sur la date de création des FCP, et d’autre part sur les codes ISIN, qui demeurent inchangées », indique SGSS dans un communiqué.Cet accompagnement a été assuré dans le cadre d’un mandat récemment remporté par la banque auprès de Financière Arbevel sur tout un ensemble de prestations de services post-marchés. De fait, Société Générale fournit en France à la société de gestion les prestations de banque dépositaire, d’administrateur comptable et valorisateur, de teneur de registre, d’assistance administrative, de suivi des ratios statutaires, de reporting DICI (document d’information clé pour les investisseurs), PRIIPS, AIFM ou Solvabilité II ainsi que le prêt de titres, le change et la compensation des produits impactés par la réglementation EMIR.
Quaero Capital est en train de lancer Minotaur, un fonds de petites capitalisations européennes qui sera géré avec une approche similaire à celle du «private equity». Concrètement, l’équipe de gestion dirigée par Philip Best prendra des participations dans dix à douze entreprises de petite capitalisation (capital flottant inférieur à 1 milliard d’euros). Elle pourra détenir plus de 10 % du capital des sociétés, ce qu’elle ne peut pas faire aujourd’hui dans le cadre de sa gamme actuelle. Cela lui permettra de faire élire un représentant au conseil de surveillance. Le fonds, qui sera fermé, réalisera un premier closing en juin, avec un objectif d’encours de 150 millions d’euros. Il y aura une période de «lock up» de 4 ans, pour un horizon d’investissement de huit ans.L’équipe small cap de Quaero, composée de trois gérants et trois analystes dédiés, déploiera une gestion déjà éprouvée au sein de ses quatre autres fonds : Argonaut (qui est fermé), Smaller European Companies, Swiss Small & Mid Cap et New Europe. La philosophie d’investissement de l’équipe Small Caps de Quaero Capital est fondée sur trois critères : investir dans de « véritables » small caps, qui affichent moins d’un milliard d’euros de capital flottant et sont beaucoup moins couvertes par les analystes ; investir sur la valeur actuelle d’une société (et non sur sa potentielle valeur future) en trouvant le bon point d’entrée ; et investir de manière contrariante, avec une vision de long terme, en cherchant les entreprises qui connaissent des vents contraires de court terme. Pour cela, le processus d’investissement est centré sur la recherche fondamentale, nourrie d’outils d’analyse propriétaires. « Nous croyons fermement que les meilleures idées d’investissement sont celles que l’on trouve par soi-même, ce qui implique souvent de contacter directement les sociétés pour les rencontrer et visiter leurs usines et sites de production. Notre process est finalement proche de celui du capital investissement, avec des interactions très fréquentes avec le management », explique Philip Best, responsable de l'équipe.
La société d’investissement XAnge a annoncé, hier, avoir réalisé le deuxième « closing » du fonds XAnge Digital 3, lui permettant ainsi de se doter d’une capacité d’investissement de 90 millions d’euros pour investir dans le digital. Avec ce fonds de troisième génération, la société dispose d’une capacité d’investissement supérieure de 30% par rapport au fonds précédent, « avec l’objectif d’atteindre 120 millions d’euros », indique XAnge dans un communiqué. Ce nouveau véhicule a pu compter sur le soutien des investisseurs historiques de XAnge – à savoir La Poste, Bpifrance et CNP Assurances – ainsi que d’investisseurs corporate qui représentent un tiers des souscripteurs du fonds. En outre, XAnge Digital 3 a réussi à attirer de nouveaux profils d’investisseurs, family offices ou personnes physiques, issu du tissu entrepreneurial.Le fonds XAnge Digital 3 cible des start-up dans trois secteurs du numérique à forte croissance : le « digital consumer », « entreprise data » et, enfin, les Fintech, principalement en France, en Allemagne et dans le reste de l’Europe. Le véhicule a déjà réalisé des premiers investissements en B-to-C dans les start-up Bergamotte (confection et livraison de bouquets de fleurs en ligne), Ouihelp (plateforme d’aide à domicile connectée) et en B-to-B dans Welcome to the Jungle (plateforme digitale et média de recrutement). « D’autres investissements sont en cours de réalisation », indique XAnge sans donner plus de détails.
Le gestionnaire d’actifs autrichien C-Quadrat a annoncé, ce 29 mai, avoir finalisé l’acquisition d’une participation de 51% au capital de la société de gestion française Advenis Investment Managers. Le montant de l’opération, dévoilée début décembre 2017 (lire NewsManagers du 6 décembre 2017), s’élève à 2,4 millions d’euros. Le groupe Advenis S.A., actionnaire d’Advenis Investment Managers, conserve 49% du capital. « Avec cette acquisition, nous prévoyons de poursuivre la croissance du cœur de métier de C-Quadrat tout en nous diversifiant à l’échelle régionale », explique Carlos Mendez de Vigo, membre du directoire de C-Quadrat, cité dans un un communiqué. Dans le cadre de cette opération, l’activité de gestion de SCPI d’Advenis Investment Managers, a été reprise par Advenis REIM, filiale d’Advenis S.A.A l’avenir, en plus des produits Advenis, C-Quadrat, dont l’actionnaire majoritaire est le conglomérat chinois HNA, prévoit également de commercialiser ses propres fonds en France. En parallèle, les produits actions européennes d’Advenis seront proposés sur les marchés de C-Quadrat. Disposant désormais d’implantations à Londres, Francfort et Paris, C-Quadrat est présent dans tous les principaux centres financiers européens. « Cette étape nous rapproche de notre objectif de devenir l’un des principaux gestionnaires d’actifs européens », avance Carlos Mendez de Vigo. La société dispose aussi de bureaux à Vienne, Genève, Zurich, Madrid et Erevan et opère dans plus de 20 pays en Europe et en Asie.Fondée en 1997 en tant que filiale du groupe Advenis à Paris, Advenis Investment Managers crée et gère des fonds d’investissement et des fonds immobiliers destinés aux investisseurs institutionnels et privés. La société compte 30 collaborateurs, dont 16 gestionnaires de portefeuille.
Union Bancaire Privée (UBP) prend une nouvelle dimension au Luxembourg. La banque privée suisse et le suédois Carnegie Investment Bank AB ont en effet annoncé, le 31 mai, la signature d’un accord aux termes duquel Union Bancaire Privée (Europe) S.A. rachète Banque Carnegie Luxembourg S.A. La transaction, sous réserve du feu vert des instances réglementaires, devrait être finalisée au cours du quatrième trimestre 2018. Les modalités financières de l’opération n’ont pas été dévoilées.Établie au Luxembourg depuis 1976, Banque Carnegie Luxembourg gère environ 2 milliards d’euros et est spécialisée dans les services de banque privée internationale à destination de la clientèle nordique. Pour sa part, UBP est présente au Luxembourg depuis 2002, où elle exerce ses activités au travers de ses filiales Union Bancaire Privée (Europe), dédiée à la gestion de patrimoine, et UBP Asset Management (Europe). Grâce à cette acquisition UBP va pouvoir « étendre significativement son empreinte au Luxembourg », selon un communiqué. Les actifs sous gestion de l’entité réunie totaliseront près de 24 milliards de francs suisses dans le Grand-Duché. Selon Guy de Picciotto, directeur général d’UBP et fils du fondateur, cité dans un communiqué, cette opération « reflète notre volonté de renforcer encore notre présence au Luxembourg et de faire de cette place le hub européen d’UBP ».UBP reste muet sur la taille future de sa plate-forme au Luxembourg, où il emploie 30 personnes contre une quarantaine chez Carnegie, précisent les deux groupes à L’Agefi. Les activités luxembourgeoises de Carnegie ont toujours été rentables, assure sa maison-mère actuelle, mais son rapport annuel mentionne seulement une collecte positive au Danemark et en Suède en 2017. «Les conditions de marché ont changé et l’activité demande de plus gros volumes et de l’envergure pour rester compétitive», explique un porte-parole de la banque suédoise pour justifier la cession.
Un «petit» nouveau est apparu récemment sur l’échiquier des sociétés d’investissement wallonnes, rapporte le journal L’Echos. Il s’appelle Chroma Impact Investment et est spécialisé dans les projets ayant un impact positif sur la transition énergétique. La société vient de lever 40 millions d’euros auprès d’un bel aéropage d’investisseurs privés wallons et bruxellois, parmi lesquels Pierre Mottet ou Jacques de Mévius."Ce montant nous permettra de disposer de 120 à 150 millions via le levier des banques, explique Manoël Ancion, dirigeant co-fondateur. L’objectif sera de participer à ou de financer des projets plus importants en Europe et en Afrique, où le coût des énergies renouvelables est devenu inférieur à celui des centrales au fuel ou au charbon mais où, très souvent, les porteurs de projet manquent de moyens.""Nous avons commencé nos activités il y a huit ans, souligne Christophe Guisset, un autre des trois fondateurs, mais nous avons opéré à travers plusieurs ‘special purpose vehicles’ (SPV), tandis qu’aujourd’hui, nous avons décidé d’utiliser Chroma comme nom commercial et société vitrine du groupe». le premier pilier d’activité de Chroma est l’installation et le financement de parcs photovoltaïques.
PineBridge Investments vient d’ouvrir un bureau à Helsinki afin de « mieux servir les clients et les prospects en Finlande et dans la région d’Europe du Nord ». La succursale sera dirigée par Tomi Långström, responsable du développement pour l’Europe du Nord, qui avait rejoint la société en 2014 et est basé à Helsinki.« Nous sommes actifs en Europe du Nord depuis longtemps et nous sommes ravis d’ouvrir un bureau à Helsinki », commente Klaus Schuster, responsable de l’Europe chez PineBridge. « Notre activité en Europe du Nord a connu une croissance significative sur les dernières années et nous sommes enthousiastes d’avoir une présence sur place pour approfondir la couverture de nos clients dans la région », poursuit-il.Ce bureau renforce le maillage international de PineBridge, qui gère 90,5 milliards de dollars d’actifs, et a déjà des bureaux à Londres, Cape Town, Dubaï, Dublin et Zurich.
ecobee, la société qui se présente comme ayant commercialisé le tout premier thermostat intelligent Wi-Fi au monde, a annoncé ce 31 mai un tour de table supplémentaire de 47 millions de dollars canadiens mené par la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ), AGL Energy et la Banque de développement du Canada, qui porte à plus de 127 millions de dollars le capital recueilli à la clôture de la ronde de financement de série C. Cette levée de fonds permettra à ecobee de poursuivre l’expansion de sa gamme de technologies destinées aux maisons intelligentes et continuer d’améliorer la manière dont le consommateur interagit avec sa maison. La société recrute également plusieurs cadres afin d’accélérer sa croissance."Par cet investissement, la Caisse appuie une compagnie novatrice qui utilise l’intelligence artificielle au bénéfice de l’efficacité énergétique. Avec ses thermostats intelligents, ecobee joue un rôle déterminant dans la réduction des dépenses énergétiques tout en optimisant le confort des occupants. Avec l’émergence que connaît le secteur des maisons connectées, un marché en très forte croissance, l’entreprise est bien positionnée pour poursuivre son expansion internationale», affirme Thomas Birch, vice-président, Fonds et technologies, à la Caisse de dépôt et placement du Québec.
On connaît les ambitions de Julius Baer en Asie. Illustration de sa volonté d’expansion dans la région, la société de gestion suisse a décidé de déménager à Singapour. A quelques encablures seulement de son adresse actuelle (Asia Square Tower 1) mais dans des locaux plus grands, dans le nouveau complexe de bureaux Marina One, rapporte le site spécialisé finews. D’ici à la fin du mois de juin, Julius Baer aura transféré quelque 800 collaborateurs au 28ème étage de Marina, un complexe constitué de deux tours de bureaux. Et pour beaucoup de clients asiatiques, relève finews, le numéro 28 porte chance!En Asie, Julius Baer développe ses activités à partir de Singapour où elle compte 400 autres collaborateurs dans un autre immeuble (Mapletree), Hong Kong et l’Inde. La société de gestion concentre ses efforts dans la région sur cinq marchés clés: la Chine continentale, Hong Kong, l’Indonésie, Singapour et l’Inde. A fin avril 2018, les actifs sous gestion du groupe s’inscrivaient à 401 milliards de francs, soit une progression de 13 milliards de francs ou 3% depuis le début de l’année portée notamment par les activités asiatiques.
Investec Asset Management (Investec AM) a recruté Diya Lowe à Singapour en qualité de responsable des ventes institutionnelles en Asie du Sud-Est, rapporte le site Pensions & Investments. L’intéressée remplace Keeran J. Mane qui a quitté la société de gestion, selon une porte-parole d’Investec AM. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, Diya Lowe sera rattachée à Kevin Kong, directeur du bureau de Singapour d’Invesco. La nouvelle recrue arrive en provenance de Lazard Asset Management où elle était « senior vice president » en charge du développement commercial et du marketing pour l’Asie du Sud-Est.
À la fin de l’année 2017, les caisses de pension suisses présentaient un taux de couverture moyen de 114% et disposaient donc d’une réserve pour fluctuation de valeur de 14% par rapport aux engagements contractés. Il s’agit là d’un nouveau record depuis la crise financière de 2008, indique Swisscanto dans son étude annuelle sur les caisses de pension suisses (*) Une grande majorité des caisses de pension (plus de 90%) a réussi à générer une performance supérieure à 5%, pour une moyenne de 7,64% contre 3,6% en 2016. Il s’agit de la deuxième moyenne la plus élevée depuis 2008. Les institutions de prévoyance détenant une part relativement élevée d’actions et une part plus faible d’obligations ont réalisé un rendement supérieur à la moyenne durant l’année de placement 2017.Durant l’année écoulée, les caisses de pension ont fait la part belle à l’immobilier. Les contraintes réglementaires prévoient avec les directives de l’OPP2 des quotes-parts maximales pour chaque classe de placement. Près de la moitié des institutions de prévoyance ont fait usage de l’article relatif à l’extension (art. 50 al. 4 OPP2) pour contourner les quotes-parts maximales prévues des diverses classes de placement. 62% des petites caisses de pension et 35% des grandes ont profité de l’article relatif à l’extension pour relever leur quote-part de placements immobiliers au-dessus de la limite maximale fixée à 30%. La part de l’immobilier moyenne, en augmentation constante depuis 5 ans, a atteint 22,8% de leur portefeuille global en 2017, notamment du fait de perspectives de rendement relativement bonnes en comparaison avec les obligations. «Nous rencontrons ici une particularité suisse, note cependant l'étude, l’immobilier est considéré chez nous comme une classe de placements autonome alors qu'à l'étranger il relève généralement de la catégorie des placements alternatifs. «En raison des bons résultats des placements, les avoirs de vieillesse des assurés en activité sont rémunérés pour la première fois en 2017 à un taux supérieur à celui versé sur les capitaux de prévoyance des retraités. En moyenne, les assurés en activité ont bénéficié en 2017 d’une rémunération de 2,5% de leurs avoirs de vieillesse, contre 2,3% pour les retraités.Les institutions collectives et communes continuent à offrir aux assurés des taux de conversion moyens supérieurs à la moyenne (6,1%) par rapport aux autres institutions de prévoyance (5,8%). «Ce taux de conversion est trop élevé», estime l'étude, et les montants qui manquent pour les rentes ont donc dû être puisés dans les réserves et financés par les rendements des capitaux. Cela s’est fait au détriment des assurés en activité et a conduit à une redistribution au profit des rentiers. Les institutions collectives n’étaient cependant pas libres pour fixer le taux de conversion. Dans l’étude, 26% d’entre elles présentent un taux de conversion de 6,8% qu’elles ne peuvent pas abaisser en raison des contraintes légales.(*)L'étude 2018 sur les caisses de pension suisses a été réalisée auprès de 535 institutions de prévoyance (contre 507 l’année précédente). Les encours des participants se montent à CHF 680 milliards pour 4,1 millions d’assurés. Mesuré au total du bilan, les participants gèrent plus des trois quarts de la fortune de prévoyance enregistrée en Suisse.
Deka Immobilien a annoncé la cession d’un immeuble de bureaux «Le Magnum», situé à Levallois-Perret, au nord-ouest de Paris, pour un montant de 71,5 millions d’euros. Le gestionnaire immobilier londonien Patron Capital Partners rachète cet immeuble qui sort ainsi du portefeuille du fonds immobilier ouvert Deka-ImmobilienEuropa. Un communiqué précise que l’immeuble, qui développe une superficie de plus de 10.000 mètres carrés, est loué par L’Oréal jusqu'à la mi-2019.
Intesa Sanpaolo étudie l’acquisition de Fincentrum, une petite société tchèque propriétaire d’un réseau de conseillers financiers actif notamment dans la gestion de fortune, rapporte Il Sole – 24 Ore. Swiss Life et d’autres seraient aussi intéressés.
La Banque Scotia et l’Association médicale canadienne (AMC) ont annoncé aujourd’hui que la Banque Scotia fera l’acquisition de Gestion financière MD (MD), le plus important fournisseur de services financiers destinés aux médecins canadiens et à leur famille. MD détient plus de 49 milliards de dollars d’actifs sous gestion et sous administration. Le prix d’achat est de 2,59 milliards de dollars canadiens en numéraire (1,71 milliard d’euros). L’opération sera partiellement financée par une émission de 19,7 millions d’actions ordinaires à 76,15 dollars canadiens, pour un produit brut de 1,5 milliard de dollarsDès que l’acquisition sera conclue, la Banque Scotia et l’AMC établiront une collaboration de 10 ans. « Depuis des dizaines d’années, MD répond aux besoins financiers particuliers des médecins canadiens et a obtenu de solides résultats à ce chapitre, souligne Brian Porter, président et chef de la direction de la Banque Scotia. Grâce à cette transaction, les clients de MD profiteront d’une gamme étendue de solutions financières et pourront compter sur les conseils de nos experts en matière de gestion d’actifs et de patrimoine. C’est avec enthousiasme que nous offrirons des services personnalisés à un segment élargi de la communauté médicale afin de combler leurs besoins uniques. »« Parallèlement à cette acquisition, nous sommes heureux d’annoncer un partenariat d’affinité entre la Banque Scotia et l’AMC, ajoute James O’Sullivan, chef de groupe, Réseau canadien de la Banque Scotia. En vertu de l’entente, la Banque Scotia investira 115 millions de dollars au cours des dix prochaines années afin de soutenir l’avancement de la médecine et des soins de santé au Canada. La Banque Scotia a une solide tradition à cet égard et est fière de renforcer considérablement son engagement au titre de la vision stratégique de l’AMC de promouvoir la santé de la population et le dynamisme de la profession. »
La Commission européenne a détaillé hier des propositions pour un embryon de budget de la zone euro, un projet a minima par rapport au vœu du président français, Emmanuel Macron. Annoncé début mai, ce plan de l’exécutif européen prévoit d’une part un programme de soutien aux réformes jugées prioritaires dans tous les pays de l’Union européenne (UE), telles que celles des retraites ou du marché du travail, doté d’un budget global de 25 milliards d’euros. D’autre part, un mécanisme censé venir en aide, par le biais de prêts d’un maximum de 30 milliards, à un pays qui subirait un choc économique important pour qu’il ne coupe pas massivement ses investissements. Ces propositions doivent être approuvées à l’unanimité par les pays de l’UE dans le cadre du budget européen pour la période 2021-2027. Mais les Etats sont divisés, l’Allemagne s’opposant au principe de péréquation budgétaire.
L’Espagne se prépare à changement de gouvernement. En effet, le socialiste Pedro Sanchez était quasiment certain jeudi soir de devenir le nouveau président du gouvernement, le PSOE étant assuré d’obtenir suffisamment de voix aujourd’hui pour renverser le gouvernement dirigé par Mariano Rajoy. Pedro Sanchez a reçu le soutien de six partis totalisant 180 voix à la chambre basse du Parlement pour voter la motion de censure qui sera présentée au vote par le PSOE, soit plus que la majorité absolue des 176 voix nécessaires - le Parti Populaire (PP, droite) de Mariano Rajoy est minoritaire. Le soutien décisif est venu du Parti nationaliste basque (PNV), qui a finalement décidé de voter la censure. Il avait soutenu le budget de Mariano Rajoy la semaine dernière, puis il a retiré son soutien après la condamnation de dizaines de personnes liées au PP dans une retentissante affaire de corruption. Les centristes et anti-indépendantistes de Ciudadanos, en tête des sondages, s’abstiendront. Deux partis indépendantistes catalans, Podemos (gauche), un autre groupe basque et un parti des îles Canaries ont déclaré qu’ils soutiendraient la motion. Pedro Sanchez a déclaré que s’il prenait le pouvoir, il s’en tiendrait au budget approuvé par Mariano Rajoy et entamerait un nouveau dialogue avec la Catalogne. Mariano Rajoy a accusé le PSOE de vouloir mettre en place un gouvernement «Frankenstein» avec des partis dont les opinions divergent.
Les cours du pétrole ont terminé sur une note irrégulière jeudi sur le marché new-yorkais Nymex, le brut léger américain reculant nettement alors que le Brent de mer du Nord conservait une légère avance. L’annonce d’une baisse plus forte que prévu des stocks de brut aux Etats-Unis la semaine dernière n’a été d’aucun secours pour les futures sur le West Texas Intermediate (WTI) du fait d’inquiétudes persistantes sur les capacités de stockage. La production de l’Opep, elle, a reculé en mai à un plus bas de 13 mois, ce qui a soutenu le Brent. Le contrat juillet sur le WTI a perdu 1,72%, à 67,04 dollars le baril. Le Brent a quant à lui conservé en clôture un gain modeste de 0,12% à 77,59 dollars. En séance, l'écart entre le WTI et le Brent a dépassé les 11 dollars pour atteindre son niveau le plus important depuis mars 2015.
Les prix à la production sur le marché français se sont repliés de 0,7% en avril après une hausse confirmée à 0,4% en mars, selon les données publiées jeudi par l’Insee. Sur un an, ils progressent de 2,3%, un rythme en retrait par rapport à fin mars (+2,6%). La baisse d’avril tient pour l’essentiel aux prix de l'énergie (-5%), avec notamment le passage au tarif d'été du transport d'électricité. Les prix des denrées alimentaires ont reculé de 0,2%, mais les prix des produits pétroliers raffinés ont fortement accéléré (+9,4% après +1,9%), dans le sillage des cours du pétrole. Les prix d’importation des produits industriels ont progressé de 0,6% après une hausse de 0,2% en mars. Sur un an, leur évolution est positive à hauteur de 1,1% contre (+0,4% à fin mars).