La Chine maintiendra une trajectoire de croissance raisonnable grâce à une politique plus souple et plus efficace, a rapporté mardi l’agence Chine nouvelle, citant un communiqué publié après une réunion du bureau politique du Parti communiste chinois. «Nous devons parvenir à stabiliser l’emploi, la finance, le commerce extérieur et l’investissement, ainsi que les anticipations», indique le communiqué. La Chine est confrontée à de nouvelles difficultés et de nouveaux défis, y compris «un changement significatif de l’environnement externe», ajoute le communiqué, allusion au conflit commercial avec Washington et au coup de mou des exportations. La Chine va mieux équilibrer sa prévention des risques financiers et son soutien à l'économie réelle, en maintenant son effort de désendettement, tout en prêtant attention à son rythme et à son intensité, selon l’agence officielle de presse. «La politique budgétaire devrait jouer un plus grand rôle pour stimuler la demande intérieure et promouvoir des ajustements structurels», ajoute-t-elle en citant le communiqué.
Le cours du hedge fund suisse a perdu plus de 12%. La suspension de son directeur des investissements pourrait pousser les clients à retirer leurs fonds.
Dans son rapport annuel sur l'économie grecque publié hier, le Fonds monétaire international (FMI) estime que si le pays a renoué avec une croissance modeste, les risques de détériorations demeurent importants. La croissance devrait atteindre 2% en 2018 et 2,4% en 2019, selon l’organisation internationale, qui anticipe un taux de chômage de 19,9% en 2018 et 18,1% en 2019, contre 21,5% cette année. Parmi les risques qui pèsent sur ce timide redressement, le FMI cite le resserrement des conditions financières, le calendrier politique intérieur et une «fatigue des réformes». Malgré l’allégement de la dette grecque négociée avec Bruxelles, le FMI doute ainsi de la capacité de l'économie hellène à dégager des surplus importants à long terme. Alors que l’Europe anticipe un excédent budgétaire de 3,5 % du PIB jusqu’en 2023 avec une croissance moyenne de 3%, le FMI n’anticipe pas d’excédent supérieur à 1,5% avec une croissance de 1%. Ainsi, le fonds affirme que la Grèce aura besoin d’un nouvel allégement de dette dans les prochaines années.
L’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) mettent en garde le public contre les activités de Patrimoine Gestion Management et de PGM Patrimoine. «A la suite de plusieurs signalements, l’AMF et l’ACPR alertent le public vis-à-vis de Patrimoine Gestion Management et PGM Patrimoine et des sites liés, qui proposent des services d’investissement sans y être autorisés. Ces entités et les sites www.patrimoinegestion-management.com et www.pgm.-patrimoine.com ne sont autorisés ni par l’AMF ni par l’ACPR à fournir des services d’investissement et des livrets d’épargne», écrivent-ils dans un communiqué commun.
La confiance du consommateur aux Etats-Unis s’est améliorée de manière inattendue en juillet, montre mardi l’enquête mensuelle du Conference Board. L’indice de confiance calculé par l’organisation patronale est ressorti à 127,4 contre 127,1 en juin (et 126,4 en première estimation). La composante du jugement des consommateurs sur la situation actuelle s’est établie à 165,9 en juillet contre 161,7 (161,1 en première estimation) en juin et celle des anticipations s’est inscrite à 101,7 contre 104 (révisé de 103,2).
La Banque centrale de Turquie a fortement accru ses anticipations d’inflation pour 2018 et 2019, appelant à resserrer davantage la politique monétaire du pays. Ses prévisions d’inflation sont passées de 8,4% à 13,4% en 2018 et de 6,5% à 9,3% l’année suivante. Elle a justifié ces changements en citant l’augmentation probable des prix du pétrole et des denrées alimentaires, ainsi que la baisse de la livre turque. Pour 2020, l’institut d'émission prévoit que l’inflation redescendra à 6,7% puis à 5% à moyen terme, grâce au resserrement de la politique monétaire turque.
Le pétrole a terminé en baisse de plus de 2% mardi sur le marché new-yorkais Nymex, sous le coup à la fois de données montrant que la production de l’Opep a atteint un pic au cours des 7 premiers mois de l’année et de la possibilité de voir l’Iran échapper à des sanctions après des propos du président des Etats-Unis Donald Trump. Le contrat septembre sur le brut léger américain WTI a perdu 2,02%, à 68,72 dollars le baril. Le Brent a cédé 0,96% à 74,25 dollars. Le mois de juillet se solde par un recul de plus de 7% pour le WTI et un repli de 6,5% pour le Brent.
Les coûts salariaux ont enregistré en variation annuelle leur plus forte hausse depuis 2008 au deuxième trimestre aux Etats-Unis, le marché du travail tendu obligeant les employeurs à augmenter les salaires, selon des données du département du Travail publiées mardi. L’indice du coût du travail, mesure la plus large des coûts salariaux, a augmenté de 0,6%, après une hausse de 0,8% au premier trimestre. Sur un an, sa hausse a atteint 2,8% en juin, la plus forte depuis septembre 2008, après une augmentation de 2,7% au premier trimestre. Les salaires, qui représentent 70% des coûts du travail, ont augmenté de 0,5% au deuxième trimestre, après une progression de 0,9% en janvier-mars. Sur un an, leur hausse a atteint 2,8%, également sans précédent depuis septembre 2008.
Société Générale Securities Services (SGSS) yesterday announced two appointments to its management teams. The appointments will take effect from 1 September 2018. Mathieu Maurier is appointed as country head for SGSS in Luxembourg. He will be based in Luxembourg, and will report to Arnaud Jacquemin, country head for the group, and to Bruno Prigent, director of securities professions at SGSS. Maurier replaces Olivier Renault, “who has moved to a new role within the bank,” SGSS says.Meanwhile, Gildas Le Treut is appointed as director of sales and client relationships, replacing Maurier. Le Treut will be based in Paris, and will report to Christophe Baurand, director of sales, marketing and solutions at SGSS.Maurier, who has over 20 years of experience in the securities professions, joined Société Générale in 1994, and has served in a variety of positions, ranging from product development and operations to directing sales and client relationships. In 2005, he became country head for South Africa, and then in 2008, moved to Moscow to develop securities professions at Rosbank. Since 2011, he has directed commercial and customer relationship teams at SGSS.Le Treut joined the Société Générale group in May 2018, after 11 years at ABN Amro Clearing. Since 2007, he has been successively managing director of the French arm of Fortis Bank Nederland, global head of network product management, and global head of prime services. He developed the clearance franchise at ABN Amro serving institutional investors, banks, asset managers and hedge funds. He began his career in 1996 at BNP Paribas Securities Services, within the equity clearance team, in which he served in a variety of roles before being promoted to director of sales and client relationships for continental Europe.
The family investment holding company Dentressangle on 30 July announced that it has entered exclusive talks with Bridgepoint Development Capital, the smidcap activity from Bridgepoint, to acquire a majority stake in the Acteo group, a French medtech specialised in high technology dental and medical equipment. The details of the operation have not been disclosed.Acteon designs and manufactures high-technology equipments and consumables for the dental sector, as well as medical equipment. Acteon, based in Mérignac, Gironde, near Bordeaux, has 850 employees at five industrial sites in Europe. Over the past three years, earnings have increased from EUR119m in 2014 to EUR162m in 2017. “Dentressangle will put its entrepreneurial culture at the service of Acteon, to strengthen its position as an irresistible partner for dental surgeons worldwide,” the investment holding company explains in a statement. The ambition of Dentresangle is to accelerate development at Acteon, through increased R&D efforts, extension of its global geographical footprint, and the implementation of an external growth policy.”
KKR announced that it has entered into an agreement to acquire Discovery Midstream from TPG Growth for approximately $1.2 billion. KKR is acquiring the provider of natural gas and oil gathering and natural gas processing services company through a newly formed joint venture with Williams . The transaction is being funded primarily through KKR’s energy and infrastructure funds. Founded in 2015 and based in Dallas, Texas, Discovery operates in the southern portion of Colorado’s Denver-Julesburg Basin («DJ Basin»). The company’s infrastructure and related facilities are strategically located across more than 250,000 dedicated acres primarily in Weld and Adams counties. The Discovery system includes both natural gas and crude oil gathering pipelines, cryogenic gas processing, liquids handling and crude oil storage. The Discovery assets include a 60 million cubic feet per day (MMcf/d) gas processing plant with an additional 200 MMcf/d plant that is fully permitted and under construction. It is expected to be in service by the end of 2018. «We are excited to partner with Williams in the acquisition of Discovery,» said James Cunningham, Managing Director on KKR’s Energy and Infrastructure team. «The Discovery team has built a strong gathering and processing infrastructure footprint to service growing production in the DJ Basin and Williams is well known as a safe and reliable operator of large-scale G&P systems in the Rockies. This fits well with our long-term focus on partnering with top-tier operators who prioritize operational excellence and stakeholder engagement when working on premier North American midstream infrastructure assets. We look forward to supporting the continued growth of Discovery alongside management and Williams for many years to come.» Upon close, which is subject to customary closing conditions and expected to occur in the third quarter of 2018, Discovery will be led by its existing management team and Williams’ initial economic contribution and ownership will be 40 percent of the purchase price, while KKR’s initial economic contribution and ownership will be 60 percent of the purchase price. Williams will be the operator of Discovery and will hold a majority of governance voting rights. Williams has committed to fund additional capital as required to bring its economic ownership to 50/50. «We are pleased to partner with KKR on this outstanding acquisition opportunity,» said Alan Armstrong, Williams’ President and CEO. «As one of the premiere providers of large-scale energy infrastructure with operations across the natural gas value chain, we look forward to serving the Discovery customers in this growing basin with our industry-leading midstream services and working with KKR, whose energy and infrastructure investments and strategic partnerships are well-known and highly regarded.»
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; } At the conclusion of its fourth fiscal quarter, concluding on 30 June 2018, the British asset management firm River & Mercantile has announced assets under management of GBP33.8bn, up by 2.7% year over year, and up 9% in one year. In the past quarter, the asset management firm has posted net inflows of GBP580m, bringing its total net subscriptions for the year to GBP2.1bn.
La société Oddo BHF Asset Management (Oddo BHF AM) a annoncé, ce 30 juillet, sa décision d’étendre l’intégration des facteurs ESG (environnement, social et de gouvernance) à ses portefeuilles crédit euro investment grade. Dans ce cadre, le fonds luxembourgeois Oddo BHF Euro Corporate Bond est le premier fonds obligataire à incorporer les critères ESG dans son processus d’investissement, précise le gestionnaire d’actifs dans un communiqué.Jusqu’à présent, l’intégration ESG ne concernait que les stratégies actions. Au total, Oddo BHF AM gère près de 7,5 milliards d’euros d’actifs intégrant ces critères ESG, soit 12% des encours totaux sous gestion. « L’intégration ESG est une strate complémentaire à l’intérieur d’un processus d’investissement fondamental bien établi et avec un historique de performance de plus de 6 ans sur les fonds actions », souligne la société de gestion. Pour les portefeuilles crédit euro investment grade, le processus ESG commence par l’identification et l’exclusion des émetteurs ayant des risques ESG très élevés. Dans un second temps, l’analyse ESG complète l’analyse crédit fondamentale préparant le terrain pour la construction du portefeuille. « Alors que la note ESG des actions a des implications sur leur valorisation, la note ESG d’un émetteur obligataire a un impact sur le poids de cet émetteur dans le portefeuille, souligne Oddo BHF AM. Dans les deux cas, la gestion du fonds vise à limiter les risques ESG spécifiques et à contribuer à l’atteinte des objectifs de durabilité. »« Historiquement, les indices obligataires ESG ont le plus souvent générés des performances proches de celles des indices crédit standard, note pour sa part, Bastian Gries, responsable de la gestion crédit investment grade chez Oddo BFH AM. Cependant, sur le long terme, l’intégration ESG améliore nettement la qualité du portefeuille en réduisant davantage les risques d’exécution spécifiques d’une société. Nous croyons fortement que l’intégration ESG améliorera encore un processus d’investissement bien établi conduisant à des résultats de gestion encore plus robustes dans le futur. »L’approche d’intégration ESG d’Oddo BHF AM s’appuie sur deux piliers. Le premier est le « best-in-universe » qui classe chaque titre en relation avec l’univers d’investissement entier et non pas seulement avec celui de son secteur. Dans ce cadre, « le gérant de portefeuille évalue les risques spécifiques à chaque secteur et les opportunités reliées aux critères ESG », précise Oddo BHF AM. Cette analyse qualitative doit contribuer significativement à l’outil ESG propriétaire de la société de gestion, plateforme qui se concentre sur 42 critères différents. A partir de cette analyse, une note ESG est appliquée à tous les titres de l’univers investissable et influence directement la construction des portefeuilles. Le second pilier est l’engagement auprès des entreprises : lors des rencontres régulières avec les entreprises, les gérants de portefeuilles insistent sur l’importance des risques ESG et soutiennent une dynamique ESG positive, conclut Oddo BHF AM.
La firme américaine de capital-investissement Carlyle Groupe vient de lever 773 millions de dollars pour la troisième génération de fonds dédié aux services financiers, rapporte Financial News qui évoque un document déposé auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC), le régulateur financier américain. A ce stade, Financial News n’est pas en mesure d’indiquer la taille cible de ce nouveau fonds. Le site d’information rappelle toutefois que son prédécesseur, Carlyle Global Financial Services Partners II, avait levé 1 milliard de dollars en 2014. Cette stratégie est pilotée par John Redett et Brian Schreiber, qui ont été nommés co-directeur du département des services financiers après le départ d’Olivier Sarkozy en 2016.
Société Générale Securities Services (SGSS) a annoncé, hier, une double nomination au sein de ses équipes dirigeantes. Ces nominations seront effectives à compter du 1er septembre 2018. Ainsi, Mathieu Maurier est nommé responsable pays pour SGSS au Luxembourg. Basé dans le Grand-Duché, il sera rattaché à Arnaud Jacquemin, responsable pays pour le groupe, et à Bruno Prigent, directeur des métiers titres chez SGSS. Mathieu Maurier remplace Olivier Renault « qui a évolué dans de nouvelles fonctions au sein de la banque », précise SGSS.En parallèle, Gildas Le Treut est nommé directeur commercial et relations clients, en remplacement de Mathieu Maurier. Basé à Paris, l’intéressé sera rattaché à Christophe Baurand, directeur commercial, marketing et solutions de SGSS.Mathieu Maurier, qui compte plus de 20 ans d’expérience dans les métiers titres, a rejoint Société Générale en 1994 et a occupé de nombreux postes, allant du développement de produits et des opérations jusqu’à la direction commerciale et des relations clients. En 2005, il devient responsable pays Afrique du Sud puis, en 2008, il rejoint Moscou pour développer les métiers titres au sein de Rosbank. Depuis 2011, il dirigeait les équipes commerciales et relations clients de SGSS.Pour sa part, Gildas Le Treut a rejoint le groupe Société Générale en mai 2018 après 11 années passées chez ABN Amro Clearing. Depuis 2007, il a été successivement « managing director » de la branche française Fortis Bank Nederland, responsable mondial de la gestion de produits et de réseau et responsable mondial de « Prime Services ». Il a développé la franchise de compensation d’ABN Amro auprès des investisseurs institutionnels, des banques, des géranst d’actifs et des hedge funds. Il a démarré sa carrière en 1996 chez BNP Paribas Securities Services au sein de l’équipe de compensation sur actions dans laquelle il a occupé divers postes avant d’être promu directeur commercial et relations clients pour l’Europe continentale.
Le gestionnaire d’actifs alternatifs Carlyle Group a annoncé, hier, le « closing » final de son fonds Carlyle Partners VII avec 18,5 milliards de dollars de capitaux levés, devenant ainsi le plus grand fonds de l’histoire de la société américaine. Le fonds a en effet dépassé sa cible initiale de 15 milliards de dollars et s’avère 42% plus important que son prédécesseur. Plus de 320 investisseurs provenant de 57 pays ont apporté des capitaux à ce nouveau véhicule d’investissement. Carlyle, ses salariés et d’autres professionnels y ont engagé 1 milliard de dollars. Carlyle Partners VII a vocation à prendre des participations majoritaires ou minoritaires principalement aux Etats-Unis dans cinq grands secteurs d’activités : l’aéronautique, la défense et les services gouvernementaux ; la consommation « retail » ; la santé ; l’industrie et les transports ; les technologies, les médias et les télécommunications. Le précédent fonds, Carlyle Partners VI avait levé 13 milliards de dollars et a commencé à investir dès 2014.
Morgan Stanley va modifier la façon dont il rémunère ses brokers, afin de les pousser à adopter de nouvelles technologies qui doivent permettre d’accroître la part de la fortune de ses clients gérée par le groupe, rapporte le Wall Street Journal. Dans un mémo que s’est procuré le journal américain, la banque indique à ses 16.000 conseillers financiers qu’elle récompensera ceux qui utilisent les outils de planning financier récemment lancés par la banque permettant une meilleure visibilité sur où l’argent des clients est placé, incluant les fonds détenus dans d’autres établissements, et comment ils le dépensent. Le journal rappelle ainsi que Morgan Stanley a beaucoup investi dans les technologies pour pouvoir accroître sa part de marché en gestion de fortune et cherche à obtenir plus de ses conseillers au automatisant une partie de leur travail. Comme d’autres brokers, Morgan Stanely cherche à booster ses profits, attirer des investisseurs plus jeunes et accroître la part des actifs gérés auprès de ses clients. Les changements de rémunération seront mis en place à partir du 1er avril prochain. Selon les dirigeants, les conseillers qui produisent le plus - c’est-à-dire ceux qui rapportent au moins 5 millions de dollars par an - pourraient conserver jusqu'à 58,5% de l’argent qu’ils génèrent pour l’entreprise, contre 55,5% actuellement, grâce à l’utilisation de la nouvelle technologie développée.
Le gestionnaire d’actifs immobiliers américain Heitman a levé 338 millions de dollars pour son fonds Heitman Asia Pacific Property Investors, rapporte le site spécialisé Asia Asset Management. Ce véhicule investira dans les secteurs de l’immobilier traditionnel et spécialisé sur les principaux marchés clés de cette vaste région. Il cible notamment des investissements à Tokyo, Melbourne et Hong Kong tout en visant des marchés plus développés et plus liquides comme Singapour et Séoul. Il investira dans des actifs de commerce, la logistique, le résidentiel et les bureaux mais aussi dans des secteurs plus spécialisés comme les entrepôts, les résidences étudiantes ou encore les cabinets médicaux.
EFG International muscle ses équipes en terre asiatique. La banque privée suisse a en effet annoncé, ce lundi 30 juillet, la nomination de Tho Gea Hong en tant que directrice générale (« CEO) de sa succursale à Singapour. En parallèle, Ivan Ferraroni a été nommé responsable des marchés asiatiques (« Head of Global Markets Asia »).Tho Gea Hong succède à Kong Eng Huat, qui va démissionner à la fin de l’année 2018. L’intéressée compte plus de 30 ans d’expérience dans le secteur de la banque privée. Elle avait déjà précédemment travaillé chez EFG, y occupant le poste de responsable de la banque privée à Singapour entre 2012 et 2016. Elle avait ensuite rejoint Royal Bank of Canada où elle a officié en qualité de directrice générale de sa succursale à Singapour. Tho Gea Hong a débuté sa carrière chez DBS Bank, avant d’aller travailler chez Bank of America Merrill Lynch.Pour sa part, Ivan Ferraroni rejoindra EFG en octobre 2018. Dans le cadre de ses nouvelles fonctions, il travaillera en étroite collaboration avec Albert Chiu, président exécutif en charge de l’Asie-Pacifique chez EFG, et le pôle central dédié aux « Global Markets », dirigé par Maurizio Moranzoni. Basé à Hong Kong, Ivan Ferraroni sera rattaché à Maurizio Moranzoni, responsable « Global Markets », et à Kees Stoute, directeur général de la succursale de Hong Kong. Avant de rejoindre EFG, il a travaillé pour la banque d’investissement d’UBS à Singapour de 2011 à 2018, occupant notamment le poste de responsable du « Client Office » pour l’Asie-Pacifique. Avant cela, il a passé 25 ans dans différentes institutions financières dont Barclays Capital et RBS Global Banking & Markets.Enfin, EFG a annoncé le recrutement de Richard Straus en tant que responsable de la banque privée à Hong Kong. L’intéressé a pris ses fonctions le 25 juin dernier et il est rattaché à Kees Stoute. Précédemment, Richard Straus travaillait depuis 2015 chez Julius Baer, dernièrement en tant que responsable de la Grande Chine. Avant cela, il a passé l’essentiel de sa carrière chez Citi à New York, Singapour, Taïwan et au Japon.
La banque privée suisse Bordier & Cie a annoncé, ce lundi 30 juillet, l’acquisition d’une participation majoritaire dans Helvetia Advisors S.A., société basée à Montevideo en Uruguay. Fondée en 2010 par ses actionnaires actuels, Helvetia Advisors est une société de conseil en investissements réglementée par la Banque centrale d’Uruguay. Elle fournit des conseils à des clients privés dans le sud de l’Amérique Latine. Son équipe est composée de trois banquiers expérimentés et d’un personnel administratif ayant une grande expérience dans la gestion de fortune.Cette acquisition, dont le montant n’a pas été divulgué, devrait être conclue dès aujourd’hui. « Cette acquisition confirme notre engagement dans la région et notre intérêt à grandir dans le cône sud de l’Amérique latine, une région à fort potentiel en termes de gestion de patrimoine », indique Grégoire Bordier, associé chez Bordier & Cie, cité dans un communiqué. Bordier & Cie est présente en Uruguay depuis 2007, date d’ouverture de son bureau de représentation dans le pays. En 2017, Bordier & Cie Uruguay est devenue conseiller en investissements.
CNP Assurances a beau être secoué au niveau de sa gouvernance et des négociations autour de son actionnariat, l’activité ne semble pas pour autant en être affectée. Ainsi, à l’occasion de la publication de ses résultats semestriels hier, le directeur général en partance, Frédéric Lavenir, a fait état d’une diminution de 4,4% de son chiffre d’affaires à 11,46 milliards d’euros à fin juin 201, mais ce recul s’explique notamment par la baisse de l’activité Prévoyance/Protection, due “pour l’essentiel à un effet comptable lié au nouveau dispositif de co-assurance avec Crédit Agricole Assurances en matière d’assurance emprunteur”, a précisé le directeur général. Le chiffre d’affaires concernant les fonds euro continue d’évoluer en négatif (-6,9%), tandis que le chiffre d’affaires en unités de compte bénéficie d’une évolution “très dynamique” à +8,1%. “Cela est dû à la poursuite du mix produit que nous avons amorcé il y a plusieurs années”, a souligné Frédéric Lavenir. En conséquence, les encours en unités de compte s’établissent à 32,8 milliards d’euros, contre 29,7 milliards d’euros pour le premier semestre 2017. La collecte des contrats en euros est pour sa part en baisse de 300 millions d’euros. Comme le rappelle L’Agefi ce matin, le dirigeant, qui quittera ses fonctions le 31 août et sera remplacé de façon intérimaire par Antoine Lissowski, directeur général adjoint de CNP, a en outre «renvoyé aux grands actionnaires» du groupe pour tout commentaire relatif aux discussions de rapprochement avec La Banque Postale, l’un de ses deux grands actionnaires bancaires, aux côtés de BPCE. Des spéculations relancées depuis février, lorsque Philippe Wahl, PDG de La Poste, avait déclaré avoir «ouvert avec l’Etat, la Caisse des dépôts (CDC) et la CNP une réflexion sur l’avenir de la CNP». Actionnaire de l’assureur à 41%, la CDC ne fait de son côté pas mystère de sa volonté de créer un grand groupe public qui pourrait réunir ses filiales La Poste et CNP. «Les équipes travaillent» sur le sujet, répond La Poste, interrogée par L’Agefi. «Les discussions sont toujours en cours», indique la CDC. Selon une source proche du dossier, celui-ci pourrait connaître une avancée début septembre, à la faveur du projet de loi Pacte qui devrait être discuté au Parlement à la rentrée, et qui pourrait contenir une mesure relative à une prise de contrôle de CNP par La Banque Postale. La filiale de La Poste recevrait les 41% de la CDC dans CNP, en échange de quoi la Caisse des dépôts monterait dans le capital de La Poste. D’après la même source, ce schéma «a forcément été présenté à la commission de surveillance de la CDC mais la décision finale n’a pas été arrêtée». L’activité du bancassureur est par ailleurs au beau fixe en Amérique latine, où le chiffre d’affaires de CNP Assurances s’inscrit, à change constant, à 2,9 milliards d’euros (+37,2%). Il est essentiellement porté par une forte croissance de l’activité retraite et emprunteur. Enfin, CNP Assurances est toujours aussi impliqué en faveur du financement de l’économie réelle, comme en témoignent ses prises de participation majoritaire dans les assurtechs Azimut et iSalud.com, ainsi que dans la fintech Lydia. Au premier semestre, le groupe a également investi 770 millions d’euros en faveur de la transition écologique et énergétique. Il vise 5 milliards d’euros d’ici fin 2021.
Société Générale a annoncé, hier soir, avoir signé un accord avec la banque ABN Amro en vue de la cession de ses activités de banque privée en Belgique. Cet accord prévoit le rachat total par la banque ABN Amro de Société Générale Private Banking Belgique (SGPB Belgique), filiale détenue à 100% par Société Générale. La banque ABN Amro reprend toutes les activités opérées par la filiale, l’intégralité des portefeuilles clients et l’ensemble des collaborateurs. L’opération vient confirmer les rumeurs de presse sorties en Belgique en juin dernier (voir NewsManagers du 16 juin). En Belgique, Société Générale est présente depuis 2001 dans la gestion de patrimoine et compte huit agence. Le groupe bancaire français avait déboursé 78 millions d’euros pour acquérir la banque De Martelaere, maison basée à Gand. Selon le communiqué de la banque française, la cession des activités de SGPB Belgique s’inscrit dans le cadre du plan stratégique 2016-2020 «Transform to Grow» qui vise notamment à concentrer et développer la présence de Société Générale sur les marchés où elle peut se positionner parmi les banques de premier plan, avec une taille critique et un potentiel de synergies avec les autres métiers du Groupe.Société Générale Private Banking poursuivra son développement en continuant de renforcer sa position sur ses principaux marchés et franchises cœurs, à travers ses implantations en France, au Royaume-Uni, au Luxembourg, en Suisse et à Monaco, et par de nouveaux partenariats avec les réseaux bancaires internationaux.Cette opération aura un impact positif limité sur le ratio Core Equity Tier One du Groupe. Elle ne concerne pas les autres métiers pour lesquels Société Générale opère en Belgique. La Banque reste pleinement engagée en Belgique à travers ses activités de banque de financement et d’investissement, de financements spécialisés et de leasing.Cette opération est soumise à l’accord des autorités compétentes.
Azimut Capital Management, filiale de la société de gestion italienne Azimut Holding, a annoncé, ce 27 juillet, la nomination de Massimo Donatoni en qualité de co-administrateur délégué de la société et directeur de sa division de gestion de fortune (« Wealth Management »). L’intéressé, âgé de 56 ans, a rejoint Azimut en 2013 en tant que responsable du conseil (« Head of Advisory ») avec l’objectif de développer l’activité de conseil rémunéré, l’un des services offerts par la plateforme de gestion de fortune du groupe. En novembre 2017, il a été nommé responsable de l’équipe de gestion de patrimoine. Avant de rejoindre Azimut, Massimo Donatoni a travaillé chez UBS Italie, où il était responsable des clients particuliers très fortunés avant d’être responsable de la région nord-est de l’Italie. Précédemment, il a été directeur des investissements chez Banca Esperia et Monte dei Paschi.
Investec Asset Management vient de dévoiler une nouvelle gamme de fonds alternatifs, baptisée Investec Global Alternative Fund 1 et domiciliée au Luxembourg, afin de pouvoir mieux cibler les investisseurs institutionnels européens, rapporte InvestmentEurope. Ce lancement vise à faciliter l’accès pour les clients à sa gamme de solutions alternatives d’investissements via une nouvelle gamme de fonds qui vient compléter la gamme Global Strategy Fund, également domiciliée au Luxembourg. La nouvelle gamme est conforme à la directive européenne AIFM. Le premier fonds de cette nouvelle gamme sera une stratégie crédit multi classes d’actifs et elle sera co-gérée par Jeff Boswell, responsable du crédit chez Investec AM, et Garland Hansmann.
Le gestionnaire d’actifs Waverton Investment Management (Waverton IM) vient de recruter Tineke Frikkee en qualité de spécialiste des actions britanniques, rapporte Investment Week. L’intéressée arrive en provenance de Smith & Williamson, société qu’elle a quittée en janvier après y avoir travaillé pendant 5 ans. Elle y a notamment assuré la gestion du fonds UK Equity Income (12 millions de livres d’actifs). Avant cela, elle avait passé 15 ans chez Newton Investment Management où elle a gré le fonds Higher Income (3 milliards de livres d’encours) et d’autres fonds actions britanniques.En parallèle, Waverton IM a également recruté Stefan Rheinwald en tant que responsable de la recherche sur les actions japonaises. Il sera basé à Singapour. Il arrive en provenance de Catalytic Investment Group. Il a débuté sa carrière en tant que gérant de portefeuille actions japonaises chez F&C en 1994, avant de rejoindre CLSA à Tokyo où il a officié pendant 5 ans comme responsable de la recherche.
Le gestionnaire d’actifs alternatifs Man Group a annoncé, hier, la nomination de Jason Mitchell au poste de co-directeur de l’investissement responsable. En collaboration étroite avec Steven Desmyter, l’autre co-directeur de l’investissement responsable, l’intéressé supervisera l’ensemble des activités d’investissement responsable à travers tout le groupe Man. Il devra notamment s’assurer que les approches et les politiques d’investissement identifient et intégrent les risques opérationnels, stratégiques et de gouvernance. Rattaché à Sandy Rattray, directeur des investissements de Man Group, il sera également responsable de piloter le développement de stratégies d’investissements d’impact et/ou thématiques, ainsi que l’intégration la plus large possible des critères ESG à travers toutes les classes d’actifs et toutes les solutions multi-assets. Enfin, il aura également un rôle de conseiller sur les fonds pour lesquels les critères ESG, l’investissement d’impact ou encore l’engagement constituent les principales caractéristiques de la stratégie concernée.Précédemment, Jason Mitchell, qui compte 15 ans d’expérience dans la gestion de portefeuille, officiait en qualité de stratégiste développement durable (« Sustainability Strategist ») au sein de Man Group. Il était déjà membre du comité d’investissement responsable.
Hanré Rossouw, co-gérant du fonds Investec Global Gold (1,1 milliard de livres d’encours) chez Investec Asset Management, a quitté la société de gestion, rapporte le site Investment Week. L’intéressé était en charge du fonds, aux côtés de George Cheveley, depuis avril 2015. Arrivé chez Investec Asset Management en 2013, Hanré Rossouw était gérant de portefeuille au sein de l’équipe matières premières et ressources naturelles, en charge plus particulièrement de couvrir les métaux précieux et les ressources des marchés frontières et émergents. Le fonds Investec Global Fund sera désormais géré par le seul George Cheveley, qui pourra compter sur le soutien des analystes Daniel Sacks et Sam Anthony ainsi que de l’ensemble de l’équipe en charge des ressources naturelles.
A l’issue de son quatrième trimestre fiscal, clos au 30 juin 2018, le gestionnaire d’actifs britannique River & Mercantile a dévoilé des actifs sous gestion de 33,8 milliards de livres, en hausse de 2,7% sur un trimestre et en progression de 9% sur un an. Au cours du trimestre écoulé, la société de gestion a enregistré une collecte nette de 580 millions de livres, portant à 2,1 milliards de livres le total de ses souscriptions nettes sur l’ensemble de l’année.
Le gestionnaire d’actifs britannique Aberdeen Standard Investments (ASI) vient de lancer huit indices multifactoriels sur actions conçus en interne, rapporte L’Agefi Suisse. Cette nouvelle offre est censée permettre aux investisseurs d’avoir accès à une approche plus sophistiquée du smart beta, notamment en combinant plusieurs facteurs au sein d’un même indice. ASI insiste sur le modèle de construction propriétaire de ses indices multifactoriels. Cinq critères cristallisés dans l’acronyme « R.I.P.E. » (« mûr » en français) sont utilisés pour définir des facteurs éligibles au sein des indices. L’acronyme désigne leur robustesse (chaque facteur doit démontrer sa pertinence), leur intuitivité (se comporter comme anticiper), leur persistance (des rendements excédentaires cycliques mais durables) et leurs fondements empiriques. A ce titre, ASI retient cinq facteurs : valeur, qualité, faible volatilité, « momentum » et la petite taille. ASI indique que sa méthodologie d’identification des facteurs ne repose pas uniquement sur des critères quantitatifs traditionnels mais également sur des mesures retenues en interne.Les huit indices sont scindés en deux groupes. Le premier groupe rassemble trois indices multifactoriels de base que sont le Diversified Multifactor Index (représentation équilibrée de chaque facteur), le High Income Multifactor Index (facteur dividende) et l’ESG Multifactor Index (facteur environnement, durabilité et gouvernance). Le second groupe réunit cinq variantes indicielles d’indices à facteur unique, soit le Low Volatility Multifactor Index, le Momentum Multifactor Index, le Quality Multifactor Index, le Small Size Multifactor Index et le Value Multifactor Index.
A l’occasion de la publication de ses résultats semestriels, le gestionnaire d’actifs suisse GAM Holding a fait état d’une croissance de 3% de ses actifs sous gestion à 163,8 milliards de francs suisses à fin juin 2018 contre 158,7 milliards de francs suisses à fin décembre 2017. Au cours des six premiers mois de l’année, le groupe a en effet enregistré une collecte nette totale de 9,3 milliards de francs, a-t-il annoncé ce 31 juillet.Dans le détail, son pôle « Investment Management », activité qui regroupe les fonds maison, a réalisé une collecte nette de 2,6 milliards de francs suisses au premier semestre, essentiellement tirée par les stratégies obligataires qui ont totalisé 2,8 milliards de francs de souscriptions nettes. A l’inverse, les stratégies « absolute return » ont subi 800 millions de sorties nettes sur la période. Au 30 juin 2018, les actifs sous gestion du pôle « Investment Management » sont restés stables à 84,4 milliards de francs suisses par rapport à fin décembre 2017. L’effet positif de la collecte nette a en effet été compensé par des effets de marché et de change négatif de l’ordre de 2,6 milliards de francs suisses, a indiqué GAM.En parallèle, sa division « Private Labelling », spécialisée dans les produits en marque blanche, a réalisé une collecte nette de 6,7 milliards de francs suisses au premier semestre 2018. Cette performance a permis de compenser largement des effets de change et de marché négatifs de 1,6 milliard de francs suisses. Ainsi, à fin juin 2018, les actifs sous gestion de cette division ressortent à 79,4 milliards de francs suisses contre 74,3 milliards de francs suisses à fin décembre 2017, soit une progression de 7%.A l’issue premier semestre 2018, le groupe GAM Holding a dégagé un bénéfice net de 25,4 millions de 25,4 millions de francs suisses, en chute de 62% par rapport au premier semestre 2017. Le groupe avait prévenu d’une telle déconvenue lors d’un avertissement sur résultats publié le 13 juillet. Cette lourde de chute de son bénéfice net semestriel est liée à une charge de dépréciation de près de 59 millions de francs suisse liée à l’acquisition de Cantab Capital Partners en octobre 2016. Ses revenus ressortent cependant à 287 millions de francs suisses, en progression de 11% sur un an. Enfin, son bénéfice sous-jacent avant impôt a augmenté de 21% pour atteindre 91,3 millions de francs suisse à fin juin 2018.