Le groupe Credit Suisse a fait état d’une collecte nette de 15,4 milliards de francs suisse au deuxième trimestre 2018 contre 25,1 milliards au premier trimestre, soit une baisse de 38,6% sur trois mois. Sur six mois, la collecte est toutefois en hausse de 11% par rapport à la même période de l’an dernier à 40,5 milliards de francs suisses. Dans le détail, le groupe a enregistré une collecte nette de 13,2 milliards dans sa division International Wealth Management entre avril et juin, partagée entre 5,2 milliards dans le Private banking et 8 milliards en Asset Management. Par rapport au premier trimestre, ces chiffres sont en hausse respectivement de 4,6% et 2,8%.Sa division Private banking affiche une marge nette annualisée de 37 points de base contre 44 points de base au premier trimestre. Le directeur général, Tidjane Thiam, souligne que le groupe a mis l’accent sur la clientèle très fortunée (ultra high net worth individuals). Par ailleurs, «les perspectives de croissance des activités de gestion de fortune en Suisse, en Asie-Pacifique et dans les autres pays du monde demeurent intactes». Au niveau du groupe, le produit net bancaire s’établit à 5,60 milliards de francs suisses au deuxième trimestre, soit une hausse de 7% sur un an. Le résultat net de 647 millions de francs suisses progresse quant à lui de 114% sur un an.
La société de gestion espagnole Solventis a promu Georgina Sierra au poste de directrice des investissements, rapporte le site spécialisé Funds People. Elle remplace ainsi Xavier Brun, qui a quitté la société il y a quelques semaines pour rejoindre Trea Asset Management (Trea AM) en tant que responsable des actions européennes.Georgina Sierra, qui compte plus de 20 ans de carrière, était jusque-là responsable de la sélection de fonds externe et elle fait partie de l’équipe de gestion de Solventis depuis 2010, data à laquelle elle a rejoint la société en qualité d’analyste macro et gérante obligataire. Auparavant, elle a officié au sein des équipes de gestion de CaixaBank AM et Vida Caixa en tant que gérante de fonds et de fonds de pension. Au cours de sa carrière, elle est également passée chez Banco Sabadell.
La société de gestion française Amiral Gestion a annoncé, ce lundi 30 juillet, avoir rejoint Group of Boutique Asset Managers (GBAM), un groupement international de sociétés de gestions d’actifs de petite et moyenne taille qui cherchent à renforcer leur présence sur les marchés internationaux. Amiral Gestion dispose actuellement de bureaux à Paris, Madrid et Singapour et souhaite désormais développer ses activités en Italie. Rejoindre GBAM doit lui permettre d’échanger des informations avec les autres boutiques de ce groupement tout en pouvant coopérer entre elles et identifier les meilleures pratiques dans le cadre d’un développement commercial à l’international. Selon François Badelon, fondateur d’Amiral Gestion, rejoindre GBAM représente « une étape importante dasn notre démarche d’internationalisation lancé il y a plusieurs années », a-t-il commenté dans un communiqué. « Le fait d’être en contact avec des professionnels de notre industrie est, sans aucun doute, un avantage concurrentiel », a-t-il ajouté.Amiral Gestion, qui gère actuellement plus de 4,2 milliards d’euros d’actifs, va rejoindre des compagnies comme azValor, March AM, Mapfre AM, Aubrey Capital Management, Eichler & Mehlert, First Avenue, Fisch AM, GBM, Icf Management Limite, LarrainVial AM, New Alpha AM, Quaero Capital, Skagen, VanEck Suisse, Afra Capital, Zeal AM et, enfin, Nextam Partners.GBAM est un réseau de cadres dirigeants qui gèrent leurs sociétés de gestion de façon indépendante. Etabli en avril 2013 en Espagne, ce groupement a pour objectif d’aider les sociétés de gestion à renforcer leurs activités dans leurs marchés respectifs. GBAM permet de favoriser la coopération entre les sociétés membres, d’identifier les meilleures pratiques et de partager des expériences sur tous les aspects de la gestion d’actifs, d’améliorer la compréhension du fonctionnement des marchés internationaux et, enfin, de soutenir les sociétés membres en mettant en avant leurs expertises dans leurs domaines respectifs.
Schroder & Co Bank (Schroders) et la Banque CBH Compagnie Bancaire Helvétique (CBH) ont annoncé, hier, la signature d’un accord portant sur la reprise par CBH de l’activité de banque privée en Europe de l’Est de Schroders ainsi que de l’équipe de gestion dédiée. Sous réserve du feu vert des autorités réglementaires compétentes, la transaction pourrait être finalisée au quatrième trimestre 2018. Les détails financiers n’ont pas été dévoilés. Cette cession fait suite à une revue complète de la gamme de services fournis par Schroders aux clients des pays d’Europe de l’Est. Le gestionnaire d’actifs britannique en a conclu que « les clients de cette région seraient mieux servis par une banque spécialisée dans ce secteur géographique », selon un communiqué. Pour sa part, grâce à cette opération, CBH poursuit l’une de ses priorités stratégiques, à savoir une croissance par acquisitions ciblées sur ses marchés prioritaires.Le montant des actifs sous gestion de la transaction s’élève à environ 700 millions de francs suisses à fin 2018. L’opération n’aura pas d’impact sur la solidité des capitaux propres de CBH qui conserveront l’un des plus hauts ratios de fonds propres parmi les banques privées suisses, actuellement supérieur à 30%, assure le communiqué. Dernièrement, CBH a déjà renforcé sa présence à Zurich grâce à l’acquisition des activités de banque privée de FIBI Bank (Suisse) à Zurich en 2017 et de la banque privée Espirito Santo en 2014.
Le gestionnaire d’actifs suisse GAM Investments vient de lancer un fonds de dette d’immobilier commercial qui investit dans des prêts garantis de taille moyenne au Royaume-Uni et en Europe continentale, rapporte le site InvestmentEurope. Les investisseurs ont déjà apporté 200 millions de livres dans cette stratégie. La levée va se poursuivre d’ici la fin de l’année. Sans attendre, le déploiement du fonds a déjà commencé avec les premiers prêts accordés aux emprunteurs.
La société de gestion suisse GAM Investments a annoncé, ce 30 juillet, avoir obtenu l’agrément de la Financial Services Agency, le régulateur financier du Japon, pour opérer dans le pays en tant que gestionnaire d’actifs discrétionnaire et société de conseil en investissements. La société pourra également intervenir en tant qu’intermédiaire sur certaines opérations. Cet agrément lui permet « de collaborer directement avec des institutions au Japon, comme les fond de pensions, dans le but de gérer leurs actifs à travers un programme de gestion discrétionnaire », explique GAM dans un communiqué. La société de gestion dispose déjà d’une licence « Type 1 Financial Instruments Business », lui permettant de commercialiser directement ses fonds au Japon et de négocier des titres.GAM Investments a ouvert un bureau à Tokyo en 1997. L’année dernière, le groupe suisse a recruté Shizu Kishimoto en tant que responsable de ses activités au Japon et présidente de GAM Japan Limited, sa filiale locale. Arrivée en provenance de Schroder Investment Management Japan, elle pilote les activités commerciales et opérationnelles de GAM dans le pays.
Le gestionnaire d’actifs suisse Pictet Asset Management (Pictet AM) a recruté courant juillet Jon Mawby en qualité de gérant de portefeuille senior, selon le profil de l’intéressé. La nouvelle recrue sera basée à Londres. Jon Mawby arrive en provenance de Man GLG où il a officié pendant près de 6 ans en tant que gérant de portefeuille senior. Il était notamment co-gérant des fonds Man GLG Strategic Bond et Man GLG Corporate Bond. Jon Mawby a quitté le groupe Man fin avril 2018. Il a été remplacé par Andy Li, désormais seul responsable des deux fonds (lire NewsManagers du 24 avril 2018).Selon InvestmentEurope, qui a dévoilé l’information, Jon Mawby a été nommé co-gérant de portefeuille pour le fonds Pictet Total Return Kosmos (288 millions d’euros d’encours) aux côtés de Kazik Swiderzki, responsable du crédit total return au sein de la société suisse.
Global alternative asset manager The Carlyle Group announced the final close of Carlyle Partners VII, an USD18.5 billion fund that makes majority and strategic minority investments primarily in the U.S. across five industries: Aerospace, Defense & Government Services; Consumer & Retail; Healthcare; Industrial & Transportation; and Technology, Media & Telecom. More than 320 investors from 57 countries committed capital to the fund, which exceeded its USD15 billion target and hit its hard cap.Carlyle’s previous U.S. Buyout fund – USD13 billion Carlyle Partners VI – began investing in 2014. Select investments in that fund include Signode Industrial Group, formerly part of Illinois Tool Works; Ortho-Clinical Diagnostics, formerly part of Johnson & Johnson; Dealogic; Vogue International; Atotech, formerly part of Total; and Novetta Solutions.Carlyle, its senior professionals, operating executives and other professionals committed USD1 billion in capital to the fund.The 74-person U.S. Buyout team is part of Carlyle’s Corporate Private Equity segment. Corporate Private Equity, with assets under management of USD81 billion and 297 investment professionals, operates 14 fund families worldwide with more than 170 portfolio companies as of June 30, 2018.
The Oddo BHF Asset Management company (Oddo BHF AM) on 30 July announced its decision to extend the integration of environmental, social and governance (ESG) factors into its euro investment grade credit portfolios. As part of this move, the Luxembourg-registered fund Oddo BHF Euro Corporate Bond becomes the first bond fund to incorporate ESG criteria into its investment process, the asset management firm says in a statement.Previously, ESG integration had only included equity funds. Overall. Oddo BHF AM has nearly EUR7.5bn in assets under management which integrate ESG criteria, equivalent to 12% of total assets under management. “The integration of ESG is an additional layer within a well-established fundamental investment process, with a performance track record of over six years for equity funds,” the asset management firm says. For euro investment grade portfolios, the ESG process begins with the identification and exclusion of issuers who have very high ESG risks. In a second phase, ESG analysis complements fundamental credit analysis, by preparing the ground for construction of the portfolio. “While the ESG rating for equities has implications for valuation, the ESG rating for a bond issuer improves the quality of the portfolio by further reducing the execution risks specific to a firm. We believe strongly that ESG integration will further improve a well-established investment process which will deliver even more robust management results in the future.”The ESG integration approach at Oddo BHF AM is based on two pillars: the first is ‘best-in-universe,” which ranks each security in relation to the entire investment universe, and not only those within its sector. As part of this, “the portfolio manager evaluates the specific risks for each sector, and opportunities related to ESG criteria,” Oddo BHF AM says. This qualitative analysis is expected to contribute significantly to the proprietary ESG tool from the asset management firm, a platform which is concentrated on 42 different criteria. On the basis of this analysis, an ESG rating is applied to all securities in the investable universe, and directly influences the construction of portfolios. The second pillar is engagement with businesses: in regular meetings with companies, portfolio managers emphasize the importance of ESG risks, and support a positive ESG dynamic, Oddo BHF AM concludes.
KKR announced the divestment of its 18.2% equity stake in Saba Infraestructuras (“Saba”) to Criteria Caixa, Saba’s existing majority shareholder.Headquartered in Madrid, Saba is an industrial operator of urban mobility solutions, specializing in car park management. The business employs more than 1,500 people across Europe and Latin America, and generated revenues of €213m and EBITDA of €100m in 2017.KKR originally acquired its equity stake in Saba through two transactions in 2011 and 2012, and has worked closely with other shareholders Criteria, Torreal and Proa and with Saba’s management team to help the business transform its operations and achieve its growth objectives. Since its investment, KKR has supported Saba’s international growth through expansion into Portugal, Italy, and Chile, and has helped Saba exit its logistics parks businesses to focus on winning and extending contracts in its car parking business.Saba has also been supported by specific expertise from KKR Capstone and KKR Capital Markets, who helped Saba deliver cost efficiencies and optimise its capital structure to provide a firm foundation for future growth.
Schroder & Co Bank AG (Schroders) and The Bank CBH Compagnie Bancaire Helvétique SA (CBH) are announcing that they have reached an agreement for CBH to takeover Schroders’ Eastern European private banking business and its relationship management team. The closing of the transaction is expected during the fourth quarter of 2018 and is subject to the relevant regulatory approval.This follows a comprehensive review of Schroders’ range of services provided to clients from Eastern European countries; it concluded that clients in this region would be better served by a bank that specialises in this geographic area. With this transaction, CBH pursues one of its strategic priorities, growth through targeted acquisitions in its core markets.CBH has a long-standing history servicing and advising Eastern European clients. Both Schroders and CBH firmly believe the transaction guarantees continuity in the servicing of the clients in scope and a successful integration of the related team, said the press release.The current client portfolio is in the region of CHF 700 million assets under management (as at 30 June 2018). The financial terms of the acquisition are not disclosed. This transaction will not impact the equity strength of CBH, maintaining after completion of the transaction one of the highest Tier one ratio among Swiss Private Banks, currently above 30%.
The Swiss private bank Bordier & Cie on Monday, 30 July announced the acquisition of a majority stake in Helvetia Advisors S.A., a company based in Montevideo, Uruguay. Helvetia Advisors, founded in 2010 by its current shareholders, is an investment consulting firm regulated by the Uruguay central bank. It provides advising to private clients in South and Latin America. Its team includes three experienced bankers and an administrative team with a high level of experience in wealth management.The acquisition, for an undisclosed price, is expected to be completed today. “This acquisition confirms our engagement in the region, and our interest in expanding in the southern cone of South America, a region with strong potential in terms of wealth management,” says Grégoire Bordier, a partner at Bordier & Cie, in a statement. Bordier & Cie has been present in Uruguay since 2007, when its representative office in the country was opened. In 2017, Bordier & Cie Uruguay became an investment advisor.
Darag, a leading legacy acquirer owned by Keyhaven Capital Partners, announces an equity funding of up to EUR260 million to support growth plans for the business. Funding is provided by Aleph Capital and Crestview Partners. According to the press release, Darag has grow substantially in the rapidly expanding European insurance run-off market and advances its plans to develop an effective platform for the build-out of its US operations. It has also enhanced its management team with the appointment of Stuart Davies as chairman in 2017 and Tom Booth as chief executive officer on the 23rd July 2018.Stuart Davies, chairman of Darag said: “We have a very clear path to become a leading global legacy insurance business. We have already come a long way in Europe, where we are a market leader, and will now be bringing our expertise to the United States and beyond, where we see substantial demand for skilled legacy acquirers such as DARAG. Aleph and Crestview’s significant investment will support our ambitious expansion targets and their strong track-record in the insurance sector makes them an excellent partner.”Completion is subject to regulatory approvals, anticipated to be towards the end of 2018.
Societe Generale announces that it has reached an agreement with ABN Amro Bank N.V. to sell its private banking activities in Belgium. The agreement plans the total buyout by ABN Amro of Societe Generale Private Banking Belgium (SGPB Belgium), wholly-owned subsidiary of Societe Generale. ABN Amro acquires all the activities conducted by the subsidiary, its client portfolios and employees.This sale of SGPB Belgium’s activities is in line with the 2016-2020 “Transform to Grow” strategic plan whose primary objectives are to focus and develop Societe Generale’s presence on markets where it can position itself as a top-tier bank, with a critical size and the potential for generating synergies with other Group businesses.Societe Generale Private Banking will focus on its development by strengthening its position in its key markets and core franchises through its operations - in France, the UK, Luxembourg, Switzerland and Monaco - and establishing new partnerships with international banking networks.The transaction will have a limited positive impact on the Group’s Core Equity Tier One ratio. It does not concern Societe Generale’s other businesses in Belgium. The Bank remains fully engaged in Belgium through its activities in corporate and investment banking, specialised financing and leasing, said the press release.This transaction is subject to the approval of the relevant authorities.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; } The US real estate asset management firm Heitman has raised USD338m for its fund Heitman Asia Pacific Property Investors, the specialist website Asia Asset Management reports. The vehicle will invest in traditional real estate sectors and is specialised in the main key markets in this large region. It will target investments in Tokyo, Melbourne and Hong Kong, while also taking aim at more developed and liquid markets such as Singapore and Seoul. It will invest in commercial, logistical, residential and office properties, as well as more specialist sectors such as warehousing, student residences and medical offices.
The Swiss asset management firm GAM Investments on 30 July announced that it has obtained a license from the Financial Services Agency, the financial regulator in Japan, to operate in the country as a discretionary asset management and investment advising firm. The firm may also act as an intermediary for some operations. The license allows it “to collaborate directly with institutions in Japan, such as pension funds, with the objective of managing assets via a discretionary management scheme,” GAM explains in a statement. The asset management firm already has a Type 1 Financial Instruments Business license, which allows it to sell its funds directly in Japan, and to trade securities.GAM Investments opened an office in Tokyo in 1997. Last year, the Swiss group recruited Shizu Kishimoto as head of its Japanese activities and chairman of GAM Japan Limited, its local affiliate. Kishimoto joins from Schroder Investment Management Japan, and directly the sales and operational activities of GAM in the country.
Il faut réexaminer le projet de construction d’une ligne à grande vitesse (LGV) reliant Lyon à Turin, a déclaré lundi à la télévision le vice-président du Conseil italien Luigi Di Maio, qui souligne notamment l’hostilité des populations locales. Elaboré il y a trente ans, le projet n’est pas adapté aux évolutions selon lui constatées dans les transports, notamment le fret ferroviaire, qu’il dit concurrencé par de nouveaux procédés comme l’impression en 3D. La LGV a été initialement estimée à 9,6 milliards d’euros, mais elle s'élèverait désormais à 26,1 milliards, selon des estimations livrées la semaine dernière par le ministre italien des Infrastructures, Danilo Toninelli. Le Mouvement 5 Etoiles (M5S), dont Luigi Di Maio est issu, avait promis lors de la campagne électorale de revenir sur ce projet jugé dispendieux et obsolète. La Ligue, avec laquelle le M5S a formé le gouvernement, y est au contraire favorable.
Le ministère chinois du Commerce a proposé un assouplissement de la réglementation afin de faciliter les investissements stratégiques par des non-résidents dans des entreprises cotées, un nouveau signe d’ouverture de Pékin en plein bras de fer avec Washington sur les questions commerciales. Dans un projet publié sur son site internet, le ministère prévoit notamment de réduire le montant des actifs que des investisseurs non résidents doivent détenir pour pouvoir prétendre à de telles prises de participation dans des sociétés chinoises cotées en Bourse. La période de blocage des titres que ces investisseurs doivent respecter quand ils acquièrent des actions de catégorie A serait aussi réduite à un an, contre trois actuellement. Une période de consultation sur ces propositions court jusqu’au 29 août, ajoute le ministère.
Les promesses de ventes de logements anciens ont enregistré une hausse surprise en juin, ce qui met fin à deux mois consécutifs de baisse, mais le marché immobilier continue de rester caractérisé par une pénurie de biens à vendre. L’indice calculé par la Fédération nationale des agents immobiliers (NAR) s’est établi à 106,9, soit une hausse de 0,9% par rapport à mai, alors que les économistes interrogés par Reuters avaient anticipé un niveau inchangé. Mais sur un an, elles se sont contractées de 2,5%, soit le sixième mois consécutif de baisse. «Même si un peu plus de propriétaires mettent en vente leur maison, les stocks restent peu fournis et inférieurs à la demande», a déclaré Lawrence Yun, économiste en chef chez la NAR.
L’inflation en Allemagne et en Espagne est restée légèrement supérieure à l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE) en juillet, cautionnant l’approche prudente adoptée par la BCE, qui entend dénouer son programme d’assouplissement quantitatif (QE) palier par palier. L’inflation harmonisée aux normes européennes (IPCH) est, sans surprise, restée stable en Allemagne le mois dernier à 2,1%, a annoncé l’Office fédéral de la statistique lundi. La BCE vise pour la zone euro un taux légèrement inférieur à 2% à moyen terme. La hausse des prix outre-Rhin a été portée par l'énergie, tandis que l’inflation des prix alimentaires a ralenti. Hors ces deux éléments notoirement instables, l’inflation allemande est restée inchangée à 1,4%, selon Ralf Solveen, économiste de Commerzbank. En Espagne, l’inflation annuelle harmonisée IPCH est restée inchangée à 2,3% en juillet, selon l’Institut national de la statistique INE.
Les cours du pétrole ont terminé en hausse lundi sur le marché new-yorkais Nymex, les investisseurs concentrant leur attention sur les perturbations dans l’approvisionnement et le possible effet des sanctions américaines contre l’Iran sur la production du pays. Le contrat de septembre sur le brut léger américain WTI a gagné 2,10%, à 70,13 dollars le baril. Le Brent a pris 0,92%, à 74,97 dollars. Les perspectives d’un approvisionnement réduit continuent à soutenir les cours, avec des stocks mondiaux en baisse par rapport à leurs pics records de 2017 et des réserves américaines à un creux de trois ans, explique à Reuters Gene McGillian, de chez Tradition Energy.
Michel Barnier, le négociateur en chef sur le Brexit pour le compte de l’Union européenne, et la première ministre britannique Theresa May ont mis de l’eau dans leur vin, écrivait hier le Financial Times. Après l’acceptation par le camp britannique de l’idée que Bruxelles disposerait du pouvoir de décision ultime sur l’accès de la City aux marchés européens, Michel Barnier a assoupli son opposition au projet de Theresa May sur le secteur financier du pays. La semaine dernière, les négociateurs britanniques ont précisé à leurs homologues européens que le système d’arbitrage imaginé par Theresa May (qui laisse supposer qu’un organisme tiers aurait le pouvoir de décider si les futures règles britanniques seraient suffisamment proches de celles de l’Union européenne, qui perdrait du coup le pouvoir de trancher) ne couvrirait pas le secteur financier. Un responsable européen a indiqué au FT que Michel Barnier avait en retour assoupli sa position sur les propositions britanniques, qui cherchent à obtenir une autonomie du Royaume-Uni dans l'élaboration des règles.
En raison d’un problème technique, vous n’avez pas reçu votre newsletter L’Agefi Quotidien édition de 7H du lundi 30 juillet. Votre édition restait accessible par http://www.agefi-quotidien.fr. Nous vous prions d’accepter nos excuses.
L’Autorité de la concurrence a autorisé hier l’acquisition de la société Besson Chaussures, mise en vente par Vivarte, par le fonds Weinberg Capital et le groupe Philippe Ginestet (Gifi, Tati). «Les positions des enseignes Gifi et Tati sur les marchés de la distribution au détail de chaussures étant très limitées, l’opération n’aura pas pour effet de renforcer significativement la société Besson Chaussures», estime l’autorité. Quant à Weinberg Capital, il n’intervient pas sur les marchés concernés, ajoute l’Autorité. Vivarte, qui était en grande difficulté financière, se recentre sur La Halle et ses marques de centre-ville (Minelli, San Marina, Cosmoparis et Caroll).
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; } The Franklin Resources froup on Friday, 27 July announced a net profit of USD402m for the quarter ending on 30 June, compared with USD443.2m in the previous quarter (-9%). The April-June period marks the third quarter of the fiscal year for the firm. Assets under management as of the end fo June totalled USD724.1bn, down by USD13.4bn (-2%) for the quarter. The group has seen net outflows of USD12.1bn, and a negative market effect of USD11.1bn, which an acquisition of USD9.8bn in assets did not fully offset. Cumulatively over nine months, the group’s situation deterioarted, with USD24.4bn in net redemptions. Compared with the previous quarter, outflows slowed, as they had been -USD32.7bn in the same period.
The US BNY Mellon group, parent company of the asset management firm BNY Mellon Investment Management, on 26 July announced the recruitment of Akash Shah as senior executive vice president and director of strategy, a newly-created position. His appointment will take effect from 30 July 2018. Shah will be based in New York, and will report directly to Charles W. Scharf, CEO of BNY Mellon, and will join the executive board at the group.In this role, Shah will be responsible for assisting BNY Mellon to develop and implement its long-term objectives, to form external partnerships and alliances, and to “respond to the growing evolution of the financial services ecosystem,” a statement says.Shah joins from the consulting firm McKinsey & Company, where he had been a partner at the New York office. He has over 12 years of experience in consulting for major financial institutions in the Untied States, Europe and Asia. He co-directed the capital markets & investment banking division at McKinsey.
There have been major changes at M&G. Anne Richards, currently CEO of M&G Investments, the asset management affiliate of Prudential, has decided to resign from her role, the British insurer announced on 27 July. The resignation will take effect from 10 August 2018. Richards joined M&G from Aberdeen Asset Management in 2016.Richards will not be leaving the world of asset management, however. In a separate statement, Fidelity International has announced the appointment of Richards as CEO. She will officially join the asset management firm in December 2018, and will report to Abigail P. Johnson, chairman of Fidelity.
Le groupe américain BNY Mellon, maison-mère du gestionnaire d’actifs BNY Mellon Investment Management, a annoncé, ce 26 juillet, le recrutement d’Akash Shah en qualité de « senior executive vice president » et de directeur de la stratégie, un poste nouvellement créé. Sa nomination sera effective le 30 juillet 2018. Basé à New York, l’intéressé sera directement rattaché à Charles W. Scharf, directeur général de BNY Mellon, et il intégrera le comité exécutif du groupe.Dans le cadre de ses fonctions Akash Shah sera chargé d’accompagner BNY Mellon dans le développement et la mise en œuvre de ses objectifs de long terme, de nouer des partenariats externes et des alliances mais également de « répondre à l’évolution croissante de l’écosystème des services financiers », selon un communiqué.Akash Shah arrive en provenance du cabinet de conseil McKinsey & Company où il était associé au sein du bureau de New York. Il compte plus de 12 ans d’expérience dans le conseil auprès des plus grandes institutions financières aux Etats-Unis, en Europe et en Asie. Il a notamment co-dirigé la division « Capital Markets & Investment Banking » de McKinsey.
Le groupe Franklin Resources a annoncé vendredi 27 juillet un résultat net de 402 millions de dollars pour le trimestre se finissant au 30 juin contre 443,2 millions de dollars au trimestre précédent (-9%). La période avril-juin correspond en fait au troisième trimestre de son exercice fiscal décalé. Les actifs sous gestion totalisaient fin juin 724,1 milliards de dollars, en retrait de 13,4 milliards (-2%) sur le trimestre. Le groupe a en effet subi une décollecte nette de 12,1 milliards de dollars et un effet marché négatif de 11,1 milliards de dollars qu’une acquisition de 9,8 milliards de dollars d’actifs n’a pas pu compenser entièrement. En cumulé sur neuf mois, le groupe a aggravé sa situation avec 24,4 milliards de dollars de rachats nets. Par rapport à l’exercice précédent, les sorties ont toutefois ralenti puisqu’elles étaient de -32,7 milliards de dollars sur la même période.
Vanguard a annoncé aujourd’hui des changements à deux fonds d’actions gérés activement. Le Fonds Vanguard Precious Metals and Mining (VGPMX), pesant 2,3 milliards de dollars, sera renommé Vanguard Global Capital Cycles Fund dans le cadre d’une restructuration visant à élargir le mandat du fonds et à diversifier son portefeuille. Wellington Management Company LLP gérera le fonds dès aujourd’hui. La nouvelle stratégie et le nouveau nom devraient entrer en vigueur à la fin de septembre 2018. De plus, Baillie Gifford Overseas Ltd. a été ajouté à l'équipe de conseillers du fonds en actions Vanguard Emerging Markets (VMMSX), de 641 millions de dollars sous gestion. M & G Investment Management Limited ne sera plus le consultant d’aucun des deux fonds.Dans le cadre de la gestion du fonds Global Capital Cycles Fund, Wellington Management maintiendra toujours une exposition significative aux métaux précieux et aux titres miniers, mais la stratégie englobera un éventail de titres plus vaste pour plus de potentiel de rendement.Le directeur principal de Wellington Management, Keith White, agira à titre de gérant. Il bénéficiera du soutien de l'équipe des ressources naturelles et des services publics, composée de 16 personnes, ainsi que de 40 analystes globaux. Fondée en 1928, Wellington Management compte parmi les gestionnaires de placements institutionnels les plus anciens et les plus respectés du pays, assure Vanguard. Avec un partenariat qui remonte à la fondation de Vanguard en 1975, cette société est actuellement le plus grand partenaire de conseil externe de Vanguard. Wellington Management gère maintenant 29 mandats et plus de 359 milliards de dollars pour le compte des clients de Vanguard.Également en vigueur aujourd’hui, Baillie Gifford se joindra à la liste de gestion du fonds d’actions Emerging Market. La portion du fonds dédiée à Baillie Gifford sera gérée par Richard Sneller, associé et chef de la stratégie d’actions des marchés émergents, aux côtés des gérants Andrew Stobart et Mike Gush. À la suite de la transition, les attributions des gestionnaires pour ce fonds multi-gérants sont les suivantes: Baillie Gifford, 20%; Pzena Investment Management, 25%; Oaktree Capital Management, 25%; Wellington, 27%; le reste étant équi-réparti en cash. Les objectifs d’investissement et les principales stratégies d’investissement du fonds resteront les mêmes. Le ratio de frais du fonds ne devrait pas non plus changer.Aujourd’hui, Vanguard compte parmi les plus importants fournisseurs de fonds gérés activement dans le monde avec plus de 1.200 milliards de dollars d’actifs. Vanguard collabore avec 27 conseillers dans le monde et emploie une structure multigestionnaire pour 18 de ses fonds actions gérés activement aux États-Unis. La société compte plus de 400 milliards de dollars en fonds d’actions actives, avec un ratio de frais moyen pondéré de 0,28%.Vanguard utilise une entente de rémunération fondée sur le rendement qui permet à l’entreprise de négocier des barèmes d’honoraires avec des conseillers à des niveaux bien inférieurs aux moyennes de l’industrie. Cette structure de frais aligne les intérêts des gestionnaires et des investisseurs en établissant une corrélation directe entre la rémunération des gérants et le rendement par rapport à un indice de référence sur une période de 36 mois ou de 60 mois. Au 31 mars 2018, 86% des fonds d’actions actives de Vanguard surpassaient leurs moyennes sur 3 ans, 88% surperformaient sur une période de 5 ans et 91% surperformaient sur une période de 10 ans.«Nos partenariats de conseil externes offrent à nos clients un accès à des gestionnaires de classe mondiale et à une diversité d’idées à faible coût», a déclaré Jon Cleborne, responsable mondial du département de sélection de portefeuille de Vanguard. «Vanguard croit que les meilleurs talents, de faible coût et la patience sont des facteurs clés pour une gestion active réussie.»