BNP Paribas Securities Services has bolstered its alternatives investment services team with the appointment of Diarmuid Ryan as global head of hedge fund servicesDiarmuid Ryan joins BNP Paribas from State Street Alternative Investment Solutions where he held several senior executive positions in New York and Ireland over the past 10 years.In this newly created role, Diarmuid Ryan will focus on deepening relationships with new and existing clients across the US, EMEA and APAC, and delivering strategic end-to-end solutions, including digital services, tailored to their requirements.Diarmuid Ryan will be based in Dublin, reporting into BNP Paribas Securities Services’ global head of alternatives, Ian Lynch.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; } Allianz Global Investors has recruited Ulrich Wernitz as a senior product specialist. In this new role, he will work as part of the team led by Patrick Bastian, head of product specialists in the division dedicated to European multi-asset. Wernitz will collaborate very closely with the portfolio management team, but he will not be a manager himself. Wernitz previously worked at Berenberg, where he had served as a portfolio manager for about one year, since July 2017. He was also chief investment officer (CIO) for Germany in the wealth management division at Rothschild. He also managed diversified funds as part of the institutional management team at Commerzbank, now owned by AllianzGI.
Claus Thomas, 54, will at the start of 2019 take over as CEO of BNP Paribas REIM Germany. He succeeds Reinhard Mattern, who will put his expertise at the service of the company as international senior advisor, the firm announced on 7 August. “We are delighted to welcome Claus Thomas, who, through his professional experience and his knowledge of German clients, will further reinforce our investment management activities in Germany,” Barbara Knoflach, global head of investment management at BNP Paribas Real Estate, says in a statement.Thomas began his professional career at JLL in 1991, in the capital markets department. He then joined LaSalle Investment Management at its creation in 2000, and contributed to the growth of the company. Following the creation of LaSalle Investment Management Kapitalverwaltungsgesellschaft in 2010. Thomas was first appointed as vice-chairman of the supervisory board, then as CEO in 2013. He was also a member of the European Management Board from 2009.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; } The Luxembourg financial sector surveillance commission has appointed Marco Zwick as director reposnsible for funds (OPC), according to the Luxembourg press. He succeeds Simon Delcourt, who is retiring. Zwich had been a member of the executive board at RBC Investor Services Bank since 2015. He was previously active at Schroder Investment Management (Luxembourg), and also served at various Luxembourg banking institutions.
Morgan Stanley Alternative Investment Partners (AIP), an investment team within Morgan Stanley Investment Management, has closed the unit’s latest investment fund, the Riverview Strategic Opportunities Fund III (“SOF III”) with over $500 million in commitments. The fundraise saw robust interest from both institutional and high net worth investors with the raise being completed within a few weeks. The Fund is an opportunistic hedge fund solution focused on hedge fund secondaries and co-investments.“We are pleased investors continue to see promise in our fund’s differentiated approach as hedge funds look to alleviate the constraints they face in the market and seek opportunities in the liquidity gap between traditional hedge fund and private equity investments,” said Mark van der Zwan, Chief Investment Officer and Head of AIP Hedge Funds Team. “Our experienced team is well positioned to deliver consistency in expertise and execution. We are confident that the Fund will benefit from access to AIP’s strong global network of hedge fund relationships, deep proprietary research and rigorous due diligence process.”The Fund is AIP’s third vintage of the Strategic Opportunities series. Consistent with SOF I and SOF II, SOF III aims to solve recent liquidity pressure on hedge funds by purchasing hedge fund secondaries and pursuing co-investment partnerships with managers on medium-term investments.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; } Tages Capital SGR has completed the first closing of Tages Helios II, its second real estate alternative fund for the renewable energies sector, with EUR120m. The closed fund has drawn interest from Aviva, Intesa Sanpaolo Vita, Reale Mutua Assicurazioni and UnipolSai Assicurazioni. The fundraising objective is about EUR400m. The first Tages Helios fund raised EUR253m, and become the second-largest solar operator in Italy, a statement says. Tages Helios II will also be focused on the Italian solar energy sector, but may also invest in wind energy. Management of wind and solar farms will be provided by Delos Power.
Standard Life Aberdeen a annoncé hier vouloir accélérer la mise en oeuvre de son programme de rachat d’actions pour compenser ses mauvaises performances opérationnelles. La première partie d’un plan portant sur un montant de 175 millions de livres (195 millions d’euros) débutera dans les prochains jours. «Le titre est très sous-évalué et il est tout à fait logique pour nous d’accélérer les choses parce que c’est avantageux pour nos actionnaires», a expliqué Martin Gilbert, co-directeur général du gérant d’actifs. Un an après la fusion, Standard Life Aberdeen continue de subir des flux sortants. Aberdeen Standard Investments, l’unité de gestion d’actifs, a enregistré des sorties nettes de 19,2 milliards de livres au premier semestre, supérieures aux attentes du marché (17,8 milliards de livres). Les deux sociétés qui forment le gestionnaire d’actifs avaient déjà commencé à perdre des liquidités avant même la fusion d’août 2017. «Les flux nets restent un défi, mais il est encourageant de constater qu’ils sont concentrés dans une gamme étroite de stratégies», a déclaré la société dans un communiqué, assurant que les investisseurs mettent de l’argent dans ses «nouvelles stratégies actives».
Les réserves de change de la Chine ont augmenté contre toute attente en juillet, en dépit des craintes suscitées par les frictions commerciales croissantes entre Pékin et Washington. L'évolution des avoirs de la Chine en devises est très surveillée par les investisseurs, qui guettent les signes de sortie des capitaux, dans un contexte de baisse des marchés actions chinois et du yuan. Les réserves de change de la Chine ont augmenté de 5,82 milliards de dollars (5,02 milliards d’euros) en juillet, à 3.118 milliards de dollars, à comparer à une hausse de 1,51 milliard de dollars en juin, suivant les données publiées mardi par la Banque populaire de Chine (BPC). Les économistes interrogés par Reuters projetaient une baisse des réserves de 12,1 milliards de dollars à 3.100 milliards.
L’Agence américaine d’information sur l'énergie (EIA) a réduit mardi sa prévision de croissance de la demande pétrolière mondiale en 2018 et également l’année prochaine. La prévision pour 2018 est réduite de 60.000 barils par jour (bpj) à 1,66 million de bpj, tandis que celle de 2019 est réduite de 140.000 bpj à 1,57 million de bpj, suivant le rapport mensuel de l’EIA. Mais au lendemain de la mise en œuvre des sanctions américaines contre l’Iran, le contrat septembre sur le brut léger américain (WTI) a gagné 16 cents, soit 0,23%, à 69,17 dollars le baril. Le Brent, référence du marché mondial, a pris 90 cents ou 1,22% à 74,65 dollars.
Les revenus des ménages, ajustés de l’inflation, ont augmenté de 4,4% sur la période, soit leur plus forte hausse en près de trois ans, qui s’explique surtout par la progression des salaires des travailleurs intérimaires dans un contexte de marché du travail tendu. Les salaires réels des travailleurs ont bondi de 2,8% sur un an en juin, soit une accélération par rapport à la progression de 1,3% en mai et un rythme de hausse le plus soutenu depuis janvier 1997. Une tendance haussière des salaires est une bonne nouvelle pour la Banque du Japon, qui a adopté depuis des années une politique monétaire ultra-accommodante pour faire décoller une inflation qui reste loin de son objectif de 2%. Si les dépenses de ménages japonais ont reculé en juin pour le cinquième mois de suite (-1,2%), le repli s’est tassé par rapport à mai (-3,9%) et il a été moins marqué que prévu (les économies attendaient en moyenne -1,6% selon Reuters).
Le gouvernement américain est en train de boucler la mise en place de la seconde tranche de produits importés de Chine sur lesquels seront appliqués des droits de douane de 25%, ont annoncé mardi les services du représentant américain au Commerce (USTR), Robert Lighthizer. Elle représente un montant de 16 milliards de dollars. Ces droits supplémentaires seront collectés à compter du 23 août, précise le communiqué. Une première tranche de produits chinois, de 34 milliards de dollars, est taxée depuis le 6 juillet.
Le président américain Donald Trump a déclaré mardi que les nouvelles sanctions américaines étaient les «plus cinglantes jamais imposées». «En novembre, [les sanctions] atteindront un autre niveau. Quiconque fera des affaires avec l’Iran n’en fera plus avec les Etats-Unis. J’appelle à une PAIX MONDIALE, rien de moins», écrit-il sur Twitter. Les sanctions économiques américaines contre Téhéran sont en place depuis hier, conformément au souhait de Donald Trump, dans le cadre du retrait des Etats-Unis de l’accord de 2015 sur le programme nucléaire iranien annoncé en mai dernier. La première vague de sanctions a été lancée à 00h01 heure de Washington (04h01 GMT).
Le Parlement italien a définitivement adopté mardi une loi phare du gouvernement visant à favoriser l’emploi dans la péninsule en limitant notamment le recours aux contrats à durée déterminée (CDD) et en rendant plus coûteux les licenciements. Le Sénat a avalisé mardi le «décret-loi Dignité», cheval de bataille du vice-Premier ministre Luigi Di Maio, avec 155 voix pour, 125 voix contre et une abstention. Notamment, il ne sera plus possible de dépasser les deux ans en CDD, contre trois auparavant. En outre, toute entreprise ayant reçu une aide de l’Etat sera tenue de la rembourser si elle délocalise son activité dans les cinq ans. Le texte balaie ainsi le Jobs Act, réforme du marché du travail de l’ex-chef du gouvernement Matteo Renzi (PD). En vigueur depuis mars 2015, le Jobs Act avait introduit un CDI à «protection croissante», qui permettait aux employeurs un licenciement plus facile pendant au moins trois ans.
Après la présentation de la stratégie européenne de la finance durable en mars dernier par la Commission européenne, celle-ci a demandé à deux des organes de surveillance financière de l’UE des avis techniques sur des modifications éventuelles aux règles de l’UE dans le but d’intégrer des risques liés au développement durable dans les décisions d’investissement. Cela concerne les actes délégués et nécessiteraient d’introduire ou modifier de nouvelles règles dans la législation concernant les gestionnaires d’actifs, les assureurs, les distributeurs d’assurance et les conseillers en investissement, rapporte le site IPE. Si elles étaient acceptées, ces modifications de la réglementation « exigeraient explicitement l’intégration des risques de développement durable, à savoir les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance dans les processus de décision d’investissement ou de conseil ».
Lombard Odier Investment Managers recrute François Meunier comme gérant de portefeuille dédié à l’innovation numérique. A ce poste nouvellement créé, il aura pour mission de trouver des opportunités d’investissement mondiales axées sur la transformation et l’innovation, dans tous les secteurs et à tous les niveaux de la chaîne de valeur. Il sera rattaché à Didier Rabattu, responsable de la gestion actions et basé à Londres.Auparavant, François Meunier travaillait, depuis 2010, chez Morgan Stanley, en qualité de responsable de la recherche en actions technologiques. À ce titre, il était également conseiller stratégique auprès du cabinet du Premier ministre britannique et du ministre français de l’Économie.
Mobius Capital Partners, la société de gestion lancée en mai dernier par Mark Mobius, va lancer le mois prochain un trust d’investissement dédié aux marchés émergents et frontières qui sera coté à la Bourse de Londres, rapporte le site spécialisé Investment Week. Mobius Investment Trust (MMIT) investira dans des petites et moyennes entreprises des marchés émergents et frontières avec une approche de performance absolue. La stratégie se concentrera sur les sociétés dotées d’un modèle d’affaires solide et susceptibles d’afficher de meilleures performances du côté des critères ESG. Le trust sera piloté par Mark Mobius et Carlos Hardenberg, les deux fondateurs de Mobius Capital Partners. Carlos Hardenberg a précédemment géré le Templeton Emerging Markets Investment Trust (TEMIT), dont les encours sous gestion s'élevaient à plus de 2 milliards de livres.Mobius Capital Partners n’a pas précisé le montant qu’elle comptait lever à l’occasion de son introduction en Bourse qui sera prise en charge par Jefferies. La société de gestion a déjà annoncé qu’elle lancerait également une sicav ESG dédié aux marchés émergents, qui sera une stratégie des meilleures idées sur la région et qui sera plafonnée à 1 milliard de dollars.
Pimco a ajouté un troisième gérant, Joshua Anderson, à son fonds Pimco Income de 113,3 milliards de dollars, selon Citywire, qui cite des documents réglementaires. Il rejoint Dan Ivascyn et Alfred Murata. Joshua Anderson travaille chez Pimco depuis 2003.
Les gérants de fortune de Merrill Lynch ont abandonné Thomson Reuters pour adopter Factset, rapporte le Financial Times. Factset va devenir le premier fournisseur de données de marché des 15.000 conseillers de Merrill Lynch Wealth Management avec sa plate-forme Internet. Il s’agit d’un revers pour Blackstone qui a racheté récemment une participation de contrôle dans les terminaux financiers et l’activité données de Thomson Reuters.
Les sociétés américaines de private equity ont prélevé 400 milliards de dollars de commissions et autres frais auprès des investisseurs depuis 2006 (jusqu’à fin 2015) mais n’ont pas réussi, en moyenne, à battre les rendements d’un fonds indiciel du S&P 500, selon une nouvelle étude de Oxford Saïd Business School basée sur les données de Burgiss, citée par le Financial Times fund management. L’estimation des coûts est bien plus élevée que les autres estimations. « Nous ne connaissons pas le montant total des frais et dépenses payées par les investisseurs parce que les sociétés de private equity déploient beaucoup d’énergie à s’assurer que cette information reste confidentielle comme la recette du Coca-Cola », commente Ludovic Phalippou, professeur de finance de Saïd.
BlackRock enrichit son offre de fonds axés sur le développement durable avec le lancement d’une nouvelle gamme de fonds d’obligations émergentes, rapporte le site spécialisé Citywire. Les quatre nouveaux fonds de dette émergente, BGF ESG Emerging Markets Bond, BGF ESG Emerging Markets Local Currency Bond, BGF Emerging Markets Corporate Bond et BGF ESG Emerging Markets Blended Bond, intègrent des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG).Les quatre fonds seront gérés activement sur la base d’une batterie d’indices ESG lancés conjointement par BlackRock et JP Morgan en avril 2018.
Le groupe normand Remade, qui rachète aux opérateurs télécoms des téléphones portables d’occasion pour les revendre ensuite aux particuliers après les avoir complètement remis à neuf, a annoncé avoir réalisé une levée de dette de 125 millions d’euros auprès de trois investisseurs, LGT European Capital, Idinvest Partners et Swen Capital, rapporte le quotidien Les Echos. Cette opération de financement va permettre à la start-up née en 2013 de monter en puissance, notamment à l’international où elle espère détenir d’ici deux à trois ans entre 7% et 10% du marché mondial.
Le spécialiste néerlandais de l’immobilier Bouwinvest Real Estate, dont les actifs sous gestion s'élèvent à environ 10,5 milliards d’euros, veut développer son portefeuille international qui pourrait ainsi passer de 3 milliards d’euros actuellement à 4,3 milliards d’euros d’ici à 2020, soit une progression de 43%, rapporte le site IPE Real Assets. Bouwinvest Real Estate, le bras immobilier du fonds de pension du secteur de la construction BpfBouw qui affiche des actifs gérés de 58 milliards d’euros, vient ainsi de réaliser deux investissements aux Etats-Unis, à New York et à Los Angeles, représentant une valeur de 136 millions d’euros.
Le conglomérat japonais des télécoms Softbank a enregistré au premier trimestre à fin juin de son exercice fiscal 2018-2019 un revenu opérationnel de 715 milliards de yens (soit 5,5 milliards d’euros), en progression de 49%. Softbank tient cette hausse de son résultat de sa position privilégiée dans le Vision Fund, le fonds de capital-risque le plus riche du monde, rapporte Les Echos. Doté de 100 milliards de dollars, ce véhicule ne se positionne que sur des levées de fonds supérieures à 100 millions de dollars. Softbank a investi 28 milliards de dollars dans Vision Fund, le reste de l’enveloppe étant complété par le fonds souverain saoudien, son homologue d’Abu Dhabi et des industriels (Apple, Foxconn, Qualcomm, Shartp). Ce trimestre, Softbank a profité de la revente de Flipkart au géant américain de la distribution Walmart. En août 2017, le fonds aurait investi 2,5 milliards de dollars dans ce site e-commerce indien pour finalement revendre ses parts pour 4 milliards de dollars moins d’un an après. Au total, Vision Fund a apporté 245 milliards de yens (1,9 milliard d’euros) à Softbank en trois mois.
Reyl & Cie étoffe son cercle d’associés avec la nomination de Pasha Bakhtiar, actuellement responsable de Reyl Finance (MEA) Ltd, filiale de Reyl & Cie aux Emirats Arabes Unis. Il rejoint ainsi François Reyl, Nicolas Duchêne, Christian Fringhian et Lorenzo Rocco di Torrepadula en tant qu’associé de la Banque à Genève.L’accent que met Reyl sur l’innovation et le service à la clientèle est un moteur essentiel de son modèle d’affaires. «En plus de contribuer au développement transversal du Groupe, Pasha Bakhtiar veillera à ce que ces priorités restent au cœur de son offre, notamment dans le domaine de la digitalisation où il sera responsable de la définition et la mise en œuvre de la stratégie à long terme de la Banque», souligne un communiqué..Pasha Bakhtiar a plus de 20 ans d’expérience dans les domaines de la gestion de fortune, de la gestion de fonds de placement et du private equity. Il démarre sa carrière auprès de Lombard Odier Darier Hentsch (LODH) à Genève avant de s’installer à Dubaï pour participer au lancement des opérations de LODH dans les Emirats où il a passé les 13 dernières années. En 2010, il est l’un des premiers à s’intéresser aux investissements à impact social en lançant Willow Impact Investors, un fonds de private equity axé sur l’Afrique de l’Est. Suite à la réalisation profitable de ses participations, Pasha Bakhtiar est nommé directeur général de ES Bankers Dubai Ltd. Il rejoint Reyl & Cie en 2015 en tant que co-fondateur et directeur général de Reyl Finance (MEA) Ltd afin d’y développer les activités régionales du Groupe.Pasha Bakhtiar est titulaire d’une licence en relations internationales de l’Université de Georgetown (1996) et d’un MBA de l’INSEAD (2003). Il a été reconnu en tant que Young Global Leader par le World Economic Forum en 2012.
Dans le sillage de la suspension de Tim Haywood, responsable de la stratégie obligataire de performance absolue/sans contrainte annoncée le 31 juillet par GAM Investments, la société de gestion a écrit à ses clients pour leur fournir de plus amples explications sur cette décision. La suspension de Tim Haywood faisait suite à une enquête interne concernant notamment les procédures de gestion des risques du gérant qui ne semblaient pas respecter toutes les exigences en la matière. Alexander Friedman, directeur général du groupe de gestion suisse, et Tim Rainsford, responsable des ventes et de la distribution espèrent ainsi répondre aux inquiétudes manifestées par les investisseurs. Selon les deux responsables, les derniers événements ont été «très déstabilisants» pour de nombreux clients et il était nécessaire de les rassurer en soulignant notamment que l’enquête interne ne concernait que Tim Haywood et qu’aucun autre collaborateur n'était visé par cette investigation.Les responsables indiquent également que, selon l’enquête, la conduite de la stratégie de performance absolue n’a pas subi de modification particulière et que, surtout, elle n’a pas eu de conséquences négatives pour les clients à ce jour. Cela dit, la société de gestion réaffirme son engagement en faveur d’une gestion des risques «robuste» dans toutes ses activités. GAM avait déjà lancé, début juillet, un avertissement sur ses résultats, qui avait éveillé la suspicion des investisseurs.
Unicredit réclame 90 millions d’euros au fonds britannique Caius Capital, dans un litige lié aux «cashes», un instrument de dette sophistiqué utilisé par la banque italienne, rapporte L’Agefi. «Unicredit a déposé plainte contre Caius Capital et les fonds Caius au tribunal de Milan pour obtenir des dédommagements pour environ 90 millions d’euros», a déclaré l'établissement dans un communiqué, sans en dire davantage. Caius avait demandé en mai à l’Autorité bancaire européenne d’enquêter sur près de 3 milliards d’euros d’obligations hybrides convertibles et subordonnées, appelées Cashes, émises par Unicredit en 2008. Le hedge fund indique que les titres étaient classés à tord comme des fonds propres Common Equity tier 1 (CET1). Il estime qu’Unicredit devrait les convertir en actions, ce qui augmenterait son ratio CET1, mais provoquerait d’importantes pertes pour les détenteurs de Cashes. Mais l’EBA a estimé le mois dernier qu’il n'était pas nécessaire d’ouvrir une enquête, Unicredit n’ayant enfreint aucune règle européenne, poussant Caius à abandonner toute procédure.
Ersel a bouclé l’acquisition d’une participation majoritaire de 64,3 % dans Banca Albertini, annoncée en novembre dernier. Les 35,7 % qui restent sont détenus par Alberto Albertini. L’association avec Banca Albertini permet à Ersel de se renforcer dans la banque privée en Italie avec 18,5 milliards d’euros d’encours sous gestion.
Au deuxième trimestre de cette année, Eurizon a enregistré une collecte nette de seulement 300 millions d’euros, après 3,3 milliards sur les trois premiers mois de l’année. La société de gestion du groupe Intesa Sanpaolo souligne que la collecte est restée positive « malgré les rachats de ces derniers mois causés par l’incertitude qui a émergé sur presque toutes les classes d’actifs avec une intensité et un timing différents ». Sur le premier semestre, la collecte ressort donc à 3,6 milliards d’euros, en repli par rapport aux 9,7 milliards des six premiers mois de 2017.Ses encours sont ressortis à fin juin à 311 milliards d’euros, en hausse de 4 % par rapport à juin 2017. Le bénéfice net consolidé s’est établi à 237 millions d’euros, en baisse de 1,9 % par rapport au premier semestre 2017. En excluant la contribution extraordinaire de la cession d’Allfunds Bank (qui a eu un impact sur le premier semestre pour 25,3 millions d’euros), le résultat net est en hausse de 9,4 %. Le coefficient d’exploitation se monte à 21 %.
Le groupe allemand de réassurance Munich Re, l’un des géants du secteur dans le monde, va se désengager de ses activités dans le charbon, en raison de la transition énergétique en cours du fait du réchauffement climatique, a annoncé ce 6 août Joachim Wenning, président du directoire de la société, dans les colonnes du quotidien financier Frankfurter Allgemeine (FAZ). «Nous allons cesser d’assurer les centrales au charbon ou les mines de charbon individuelles dans les pays industrialisés», écrit le responsable. Cette décision devrait toutefois être assortie d’exceptions «chez les clients actifs ou dans les pays émergents», où la situation sera examinée au cas par cas.Le groupe basé à Munich compte ainsi arrêter de placer ses liquidités dans des actions ou encore des obligations d’entreprises «qui réalisent plus de 30% de leur chiffre d’affaires dans le charbon». A l’origine de cette décision, le constat que le charbon est, parmi les matières premières fossiles, celle qui émet le plus d'émissions de gaz carbonique, menaçant ainsi l’objectif de limiter la hausse des températures mondiales à 2° C figurant dans l’accord de Paris signé en 2015 contre le réchauffement climatique. Munich Re emboîte ainsi le pas à d’autres grands investisseurs européens, à l’instar du suisse Swiss Re, des français Scor et AXA, de l’allemand Allianz, ou encore de l’italien Generali qui ont fait des annonces similaires.
p { margin-bottom: 0.1in; line-height: 115%; background: transparent none repeat scroll 0% 0%; } In the second quarter of this year, Eurizon has posted net inflows of only EUR300m, after EUR3.3bn in inflows in the first three months of this year. The asset management firm of the Intesa Sanpaolo group emphasizes that inflows have remained positive “despite redemptions in the past few months caused by uncertainties which have emerged in nearly all asset classes with different timing and intensity.” In first quarter, inflows totalled EUR3.6bn, down from EUR9.7bn in the first six months of 2017. As of the end of June, assets totalled EUR311bn, up 4% compared with June 2017. Consolidated net profits totalled EUR237m, down 1.9% compared with the first half of 2017. Excluding the one-time contribution of the sale of Allfunds Bank (which had an impact on first half totalling EUR25.3m), net profits are up 9.4%. The cost/income ratio came to 21%.