La boutique de gestion britannique RWC Partners s’apprête à lancer le fonds RWC Next Generation Emerging Markets le 20 mars prochain. Le fonds sera géré par James Johnstone qui dirige l'équipe marchés émergents et frontières de RWCavec John Malloy. Il s’appuiesur une stratégie existante gérée par l’unité, qui gérait plus de 6 milliards de dollars fin décembre 2018,depuis 2014. Le portefeuille sera composé de 50 à 70 positions avec une capitalisation boursière minimale de 750 millions de dollars et un volume de négociation d’au moins 2 millions de dollars. Il sera exposé à des secteurs dont l'équipe de RWC pense qu’ils sont bien positionnés pour bénéficier de tendances telles quel’urbanisation. Le fonds RWC Next Generation Emerging Markets est un compartiment de la Sicav luxembourgeoise RWC Funds. James Johnstone, gérant du fonds, explique que l’indice MSCI Emerging Markets est actuellement hautement concentré, 86% de l’indice étant répartis sur 8 pays et les 14% qui restent sur les 16 autres. Il estime que certains pays sont largement négligés alors qu’ilssuivent les chemins de développement qu’ont empruntés les pays considérés traditionnellement comme émergents. «En investissant dans des pays qui sont dans les premiers stades de leur développement au lieu des grands marchés émergents comme la Chine, le Brésil, l’Inde ou la Russie, nous voulons apporter une exposition différenciée à ces économies qui ont une faible corrélation aux marchés développés et entre eux,» indique James Johnstone. RWC Partners gérait 14,5 milliards de dollars d’actifs au 31 décembre 2018.
The British asset management boutique RWC Partners is set to launch the RWC Next Generation Emerging Markets fund on 20 March. The fund will be managed by James Johnstone, headof the emerging and frontier markets team at RWC, with John Malloy. It will be based on an existing strategy managed by the unit, which had over USD6bn in assets under management as of the end of December 2018, and since 2014. The portfolio will include 50 to 70 positions, with minimal market capitalisation of USD750m, and trading volume of at least USD2bn. It will be exposed to sectors which the RWC team feel are well-positioned to benefit from trends such as urbanisation. The RWC Next Generation Emerging Markets fund is a sub-fund of the Luxembourg Sicav RWC Funds. James Johnstone, manager of the fund, explains that the MSCI Emerging Markets index is currently highly concentrated, with 86% of the index distributed over eight countries, and the remaining 14% in 16 others. He explains that some countries are neglected, although they are on development paths once successfully followed bycountries that are traditionally considered to be emerging markets. «By investing in countries at an earlier stage of development versus large emerging markets – such as China, Brazil, India and Russia – we’re aiming to provide differentiated exposure to rapidly developing economies which also have low correlations to both developed markets and each other,» said Johnstone. RWC Partners had USD14.5bn in assets under management as of 31 December 2018.
Carmignac a connu en 2018 une décollecte nette d’environ 9 milliards d’euros, ont indiqué ses dirigeants jeudi matin à l’occasion de la conférence trimestrielle du groupe. Ces forts retraits d’argent, conjugués à l’effet de la correction des marchés au deuxième semestre, ont fait reculer les encours à 42 milliards d’euros fin 2018. Ils atteignaient 56 milliards un an auparavant, ce qui marque un plongeon de 25%.
A Plus Finance a annoncé la vente de son portefeuille Seniority pour un montant total de 128 millions d’euros à deux fonds résidentiels de Catella Residential Investment Management, représentés en France par Be Real Investment Management. Il s’agit, selon Niels Court-Payen, le président d’A Plus Finance, de « la première vente sur le marché secondaire de résidences services séniors (RSS) de nouvelle génération ». Seniority avait été constitué pour le compte de l’OPCI A Plus Génération. Il avait fédéré une dizaine d’investisseurs institutionnels.
C’est avec deux heures et demi de retard sur l’horaire prévu que Renault a officialisé, vers 13h20, sa nouvelle équipe dirigeante: confirmant les rumeurs circulant depuis plus d’une semaine, le conseil d’administration du constructeur automobile a élu Jean-Dominique Senard président et a nommé Thierry Bolloré directeur général. Le tandem remplace Carlos Ghosn, qui, toujours emprisonné au Japon, a démissionné hier soir, comme l’a annoncé le ministre de l’Economie et des Finances Bruno Le Maire ce matin au forum de Davos. «Le conseil a pris acte de la démission de son actuel président-directeur-général. Il salue le parcours de l’Alliance qui lui a permis de se hisser au premier rang des constructeurs automobiles mondiaux», a indiqué Renault dans son communiqué.
Allianz Global Investors a annoncé ce matin la nomination de Christian Leger en qualité de responsable pays pour la Suisse, fonction qui vient s’ajouter à celle de responsable du développement Retail/Wholesale. En tant que responsable pays, il remplace Marcel Salzmann. Une ascension remarquable pour Christian Leger qui a rejoint la filiale de gestion du groupe Allianz au printemps dernier. Il travaillait précédemment chez Capital Group. A noter également la nomination de Mathias Peter en qualité de «Business Developer» au sein de l'équipe wholesale en Suisse. Il devrait se concentrer sur la Suisse romande et le Tessin.
Greenlight Capital, la société du gérant de hedge fundmilliardaire David Einhorn, a subi une vague de rachats ces derniers mois, ramenant ses encours en deçà de la barre des 3 milliards de dollars, rapporte le Wall Street Journal. La société gère désormais environ 2,5 milliards de dollars, a indiqué Greenlight à ses clients mardi soir, lors de l’assemblée générale, qui se déroulait au Museum d’histoire naturelle de New York. Mi-2018, les encours étaient de 5,5 milliards de dollars. Il y a seulement cinq ans, la société gérait 12 milliards de dollars. David Einhorn est l’un des rares gérants à avoir tiré son épingle du jeu pendant la crise financière. Mais Greenlight a perdu 34 % en 2018.
Luxembourg For Finance, the agency responsible for the development and promotion of the Luxembourgish financial place, has numbered 80 new licenses granted by local regulator CSSF to financial entities over 2018.
Pimco a nommé William ‘Bill’ Thompson, son ancien patron, président honoraire. L’intéressé avait été directeur général de la société de gestion obligataire entre 1993 et 2009. Désormais, il aura un rôle de conseiller stratégique auprès de l’actuel directeur général, Emmanuel Roman, du directeur des investissements, Dan Ivascyn, et des membres de la direction de la société. Il sera aussi sollicité pour entretenir les relations avec des clients importants. Lorsque William Thompson dirigeait Pimco, ses encours sont passés de 40 milliards de dollars à 840 milliards. Aujourd’hui, la société gère 1.660 milliards de dollars.
Citywirerapporte l’arrivée chez Wellington Management de Konstantin Leidman, ex-gérant du fonds obligataire Schroder ISF Euro High Yield chez Schroders qu’il a quitté en octobre dernier. La gestion du fonds dont les encours s'élèvent à 1,1 milliard de dollars a été confiée àDaniel Pearson et Martha Metcalf, qui en demeure la gérante principale.
Robeco a annoncé ce matin le recrutment deMariken Tannemaat en qualité de responsable de l’innovation («chief innovation officer) à compter du 1er février. Dans cette fonction nouvellement créée, elle travaillera avec le comité exécutif et les équipes dédiées pour identifier les solutions informatiques et technologiques qui aideront Robeco à mettre l’innovation au service de sa position concurrentielle, notamment dans ses activités d’investissement et de distribution. Elle sera rattachée à Gilbert Van Hassel, directeur général de Robeco, et interviendra comme conseiller au sein du comité exécutif. Avant de rejoindre Robeco, Mariken Tannemaat travaillait chez NN Group en tant que Cief Customer Innovation Officer, responsable de l’innovation pour le groupe au niveau mondial, ainsi que dans les activités de distribution aux Pays-Bas. Auparavant, elle a notamment été responsable du pôle «Commerce International» chez NN, en charge du marketing et des ventes des unités basées hors des Pays-Bas. Elle a commencé sa carrière chez ING Group. Après avoir occupé plusieurs fonctions chez ING Direct à Londres, Paris et Amsgerdam, elle a rejoint ING Bank en 2011 en tant que responsable mondiale «Branding and Positioning». Elle a un MBA d’Erasmus University et un mastère en marketing de la TIAS Business School.
Obstruer. La réforme fiscale visant à rapatrier aux Etats-Unis les trésoreries des multinationales américaines accumulées à l’étranger a fortement perturbé les statistiques de flux d’investissements directs étrangers (IDE) mondiaux. Les chiffres de la Cnuced font état d’une chute de 19 % des flux à moins de 1.200 milliards de dollars en 2018 contre 1.470 milliards l’année précédente. Les IDE reculent pour la troisième année consécutive et retrouvent leur point bas atteint pendant la crise financière. La chute provient des pays développés, dont les flux d’IDE ont reculé de 40 % à 451 milliards de dollars (première estimation, 749 milliards en 2017). Et au sein de cette catégorie, l’Europe établit un record avec un effondrement de 73 % des flux à 100 milliards (372 milliards en 2017). Il faut remonter aux années 1990 pour retrouver un tel niveau, précise la Cnuced. La cause est le rapatriement des bénéfices accumulés à l’étranger par les multinationales américaines. Pourtant, les Etats-Unis enregistrent aussi une baisse des flux de 18 % à 226 milliards. La cause de la chute est la politique fiscale des Etats-Unis. La Cnuced en veut pour preuve que les opérations de fusions-acquisitions transfrontières (M&A) ont progressé de 19 % à 822 milliards de dollars. Les seuls IDE à augmenter émanent des économies émergentes : + 3 % à 694 milliards. Les IDE des pays émergents représentent désormais 58 % du total et la moitié des 10 principaux pays hôtes d’IDE des économies émergentes. Pour 2019, la Cnuced estime que la tendance restera faible, mais juge probable un rebond. Les rapatriements de bénéfices des entreprises américaines s’apaisant, les pays développés vont retrouver des flux plus conformes à ceux vus ces dernières années.
Un pays comme la Chine peut être le plus peuplé de la planète, avec à la louche 1,4 milliard d’habitants, et rencontrer des soucis démographiques. Le taux de natalité chinois est descendu à 10,94 pour mille l’an dernier avec 15,23 millions de nouveau-nés. Deux millions de moins que l’année précédente. C’est surtout le plus faible taux depuis la fondation de la République populaire en 1949.
Double. Dans son rapport remis le 7 septembre dernier, Gilles Carrez identifiait différentes ressources fiscales complémentaires pour aider au financement du Grand Paris Express, au rang desquelles le relèvement de la taxe de séjour. Avec une taxe additionnelle de 15 %, le système repensé permettrait, selon le rapport, de dégager 20 millions d’euros en un an. Alors que cette disposition vient d’être intégrée dans la Loi de finances pour 2019, la plate-forme de location entre habitants, Airbnb, vient d’annoncer qu’elle reversera 24 millions de taxes de séjour aux collectivités, au titre de 2018. Un montant à comparer avec les 13,5 millions collectés l’année d’avant. Paris arrive en tête avec près de 7 millions, Nice (863.000 euros), Lyon (643.000 euros), Bordeaux (661.000 euros) ou Cannes (342.000 euros) sont aussi de la partie. La collecte de la taxe de séjour est désormais automatisée et concerne aujourd’hui 23.000 communes françaises.
Hypertrophie. Les investisseurs et les émetteurs montrent leur capacité à vivre dans un univers obligataire à rendements négatifs. La valeur de marché de cette dette atteignait 10.240 milliards exprimée en dollars le 3 décembre dernier au niveau mondial, selon Biancoresearch. La Banque du Japon (BoJ) et la Banque centrale européenne (BCE) pratiquant des politiques monétaires de taux négatifs, il est logique de trouver près des deux tiers de la dette à rendement négatif en yens et un autre petit tiers en euros. Outre les obligations japonaises, le stock de titres de dette allemands comme français dépassent le seuil des 1.000 milliards de dollars.
Brutalement réapparu en 2016 avec la campagne du Brexit et la montée en puissance de Donald Trump, le risque politique domine désormais les marchés. Mais il est en train de changer de nature. Il y a quelques mois encore, le risque d’affrontement en deux Etats était le plus pressant : entre la Chine et les Etats-Unis sur le commerce par exemple, voire entre Washington et la Corée du Nord, pouvant déboucher sur un accident nucléaire. Aujourd’hui, si ces risques restent bien présents, ils le cèdent progressivement en importance à un risque qui menace les grandes démocraties du monde : la paralysie de leurs institutions.
Les investissements financiers étrangers aux Etats-Unis sont bloqués pour cause de shutdown. Le CFIUS, l’agence chargée de donner ou de refuser un agrément aux acquisitions étrangères d’entreprises américaines, a suspendu ses activités. Les fonctionnaires du Committee on Foreign Investment in the U.S. ne sont plus payés et sont priés de rester chez eux. Après tout quoi de plus logique dans tout cela ?