… C’est la croissance des encours des fonds d’investissement verts en 2017. Ils dépassent désormais les 32 milliards d’euros et se partagent en 176 fonds disponibles sur le marché, indique Novethic. La France (32 % de part de marché) et la Suisse dominent le marché européen des fonds thématiques environnementaux. Les fonds « eau » sont en tête des encours avec 11,3 milliards d’euros.
Transparence, forward guidance, prévisibilité extrême, les banques centrales des grandes économies ne savent plus créer de surprise, constate avec une pointe de regret une étude de Bloomberg Economics auprès des banques centrales du G20. Si vous voulez des frissons et des stupeurs, il faut se tourner vers les économies émergentes. On en viendrait à regretter l’opacité d’antan quand, pour un oui ou pour un non, la Bundesbank, par exemple, pouvait bouger son taux directeur sans crier gare.
La société de gestion, l’une des premières à avoir repassé la Manche, investit sur des prêts à la consommation et aux TPE via des plates-formes digitales.
Une première. En février, les prix dans le secteur résidentiel ont baissé à Londres de 1 % en glissement annuel. Une contraction d’autant plus singulière que, dans le reste du pays, ils progressent allègrement, de 4 % à plus de 7 % selon les régions, et de 4,4 % en moyenne au Royaume-Uni. Bien sûr, en niveau de prix, Londres ne se compare pas aux autres marchés. La ville a même connu une pointe de + 20 % en 2014. Mais il faut remonter presque dix ans en arrière pour retrouver une baisse des prix des appartements londoniens. Voir le Brexit dans ce relevé statistique n’aurait rien d’une incongruité.
Anne Richards, directrice générale de M&G, estime que la séparation d’avec Prudential Plc va lui permettre de se recentrer l’Europe et sur ses clients.
Tamis. Le département du Trésor américain a communiqué mi-avril son rapport au Congrès sur les changes*. Aucun pays n’est accusé de manipulation de son taux de change. Le document passe au crible les douze plus importants partenaires commerciaux des Etats-Unis, représentant 70 % des échanges de biens du pays. La Suisse, classée pourtant quinzième, entre dans le spectre d’analyse du Trésor. Les critères d’évaluation sont nombreux, mais trois sont retenus pour le classement : 1) un excédent commercial avec les Etats-Unis supérieur à 20 milliards de dollars ; 2) un excédent courant supérieur à 3 % du PIB du pays concerné ; 3) une intervention unilatérale sur le marché des changes supérieure à 2 % du PIB au cours des douze derniers mois. La Chine fait la course en tête pour le solde commercial avec un excédent de 375 milliards de dollars. Quant à l’Allemagne, elle est loin devant pour le critère du compte courant avec un excédent de 8,1 % (devancée par Taiwan avec un solde de 14,6 %). Le critère d’intervention sur le marché des changes est dépassé par l’Inde (2,2 %) et la Confédération helvétique (6,6 %). D’autres critères sont regardés, notamment les réserves de changes qui ont connu une croissance exponentielle ces vingt dernières années. Elles ont progressé de plus de 700 milliards de dollars pour atteindre 11.400 milliards fin 2017. L’essentiel est concentré en Asie : 3.000 milliards de dollars en Chine et 2.900 milliards en Asie hors Chine. Le Trésor souligne que le taux de change effectif du yuan s’est apprécié de 30 % depuis 2000.
Grandir. On a vanté les qualités des « small caps » en période de reprise, les collectes et succès de certains fonds début 2017. Les valorisations des petites capitalisations ont ainsi comblé leur retard sur celles du CAC 40, selon IDMidcaps : de 7 à 8 fois les bénéfices en 2011, elles seraient revenues autour de 13 à 14 fois. La société d’analyse précise qu’elles sont même devenues plus chères sur certains marchés comme l’Italie. Une situation atypique au regard d’une moindre liquidité appelant de facto une décote ? « Leur croissance, plus forte que celle des grandes capitalisations, et souvent d’origine interne, appelle une prime qui compense la décote d’illiquidité », rétorque Louis Albert, DG d’ID AM. Une note de Goldman Sachs souligne de son côté des retours réduits maintenant que le rattrapage a eu lieu.
Les banques américaines ont publié des résultats trimestriels en forme de feu d’artifice. Pour la première fois, leurs profits cumulés ont dépassé 30 milliards de dollars, ce qui fait de leurs brillantes performances antérieures à la crise de simples balises dépassées sans retour. Même en tenant compte du capital qu’il a fallu pour les générer, plus de trois fois supérieur à 2007, le rendement de leurs fonds propres est revenu à des niveaux impressionnants, que ce soit dans l’absolu ou comparé à ceux d’autres secteurs de l’économie : pour les six plus grandes d’entre elles, il dépasse 13 %. Leurs parts de marchés, surtout dans la banque d’investissement, la plus internationale de leurs activités, s’envolent et leur donnent une suprématie sans précédent.
En réponse à un tweet de Donald Trump accusant l’Opep de faire monter les cours du pétrole, le secrétaire général de l’organisation, Mohammed Barkindo, a déclaré que l’industrie pétrolière avait évité un cataclysme et été sauvée grâce à l’entente Opep-Nopep sur la réduction de la production, pleinement effective depuis la mi-2017. Grâce donc à la reformation d’un cartel. Une leçon de protectionnisme en quelque sorte.
Ne pas confondre. La transparence d’une banque centrale n’est pas la transparence des banquiers centraux. La Banque centrale européenne vient de faire savoir que son président Mario Draghi ne quittera pas le Groupe des 30, club aussi secret que privé et huppé composé de financiers et d’économistes. La demande en avait été faite par la médiatrice européenne Emily O’Reilly, qui craignait que la réputation et l’indépendance de la BCE en prennent un coup. Circulez.
Fluctuant. Les coûts horaires moyens de la main d’œuvre dans l’Union européenne étaient estimés à 26,80 euros en 2017 dans l’Union européenne. L’éventail va de 4,90 euros en Bulgarie à 36 euros en France et en Suède, 39,60 en Belgique et jusqu’à 42,5 euros au Danemark. Les coûts de la main d’œuvre calculés par Eurostat intègrent les salaires et traitements, et les coûts non salariaux comme les cotisations sociales à la charge des employeurs. La part de ces coûts non salariaux est de 25,9 % en moyenne en zone euro, avec, aux deux extrêmes, 6,7 % à Malte et 32,8 % en France.
La voiturette de golf a depuis longtemps trouvé sa place aux côtés des Lincoln dans la liste des véhicules officiels des présidents américains. Pour sa visite aux Etats-Unis, Emmanuel Macron a donc eu droit lui aussi à sa promenade motorisée dans les allées de Mount Vernon, la résidence de George Washington, aux côtés de Donald Trump. Si l’actuel locataire de la Maison Blanche a choisi cette ancienne demeure coloniale, c’est qu’elle constitue un lieu historique pour l’amitié franco-américaine, en ayant notamment accueilli La Fayette. Attention cependant aux cailloux semés sur la route, entre la guerre en Syrie, la Corée du Nord et l’accord sur le nucléaire iranien.
Dans le cadre de sa participation aux Prix des Coupoles Distrib Invest, Loïc Kerever, directeur général des opérations chez Nortia, nous fait part de sa méthodologie en matière de développement et transmission des compétences. Parcours d'intégration, formations internes, management de projets, Nortia détaille sa vision de la culture "Happy at Work".
Olifan Group et Axios, deux groupes de conseil en gestion de patrimoine, ont annoncé leur décision d’engager un processus de fusion. Le nouvel ensemble devrait voir le jour au 1er janvier 2019. Il comptera une centaine de collaborateurs et d’associés. Il accompagnera plus de 10 000 clients et gérera 1 milliard d’euros d’actifs.
Allianz investit 75 millions d’euros et 25 millions de dollars (20 millions d’euros) sous forme d’un double prêt pour une durée de 12 ans dans le fonds Emerging Africa Infrastructure Fund (EAIF) géré par Investec Asset Management, la branche gestion d’actifs du groupe sud-africain Investec Bank. Allianz est ainsi le premier assureur à investir dans le fonds, dont le closing est évalué à 385 millions de dollars. Les autres investisseurs sont la Banque Africaine de Développement, le fonds hollandais de financement du secteur privé dans les pays en développement (FMO), Standard Chartered Bank, la banque allemande de financement du secteur privé (KfW). «Le continent africain offre des perspectives de croissance positives à long terme grâce à des facteurs tels qu’une démographie favorable, une classe moyenne en expansion et l’urbanisation», note le groupe dans un communiqué. L’EAIF fait partie du Private Infrastructure Development Group (PIDG), une organisation soutenue par des donateurs qui encourage l’investissement du secteur privé dans l’infrastructure des pays les plus pauvres du monde. Le PIDG combine les financements publics et privés pour réduire le risque d’investissement, promouvoir le développement économique et lutter contre la pauvreté. L’investissement d’Allianz dans l’EAIF marque le début de la volonté du PIDG d’attirer davantage de fonds provenant de sources institutionnelles et commerciales. Depuis sa fondation, l’EAIF a investi environ 1,3 milliard de dollars, ce qui a contribué à attirer plus de 10,9 milliards de dollars d’investissements privés dans plus de 70 projets dans 22 pays d’Afrique subsaharienne. Le portefeuille de l’EAIF a également été mis en correspondance avec les objectifs de développement durable des Nations Unies, garantissant que les projets peuvent contribuer de manière directe, démontrable et quantifiable à un impact positif sur l’ensemble du continent.
La société suédoise de capital investissement EQT Partners s’associe avec la société de gestion Zeres Capital, basée à Stockholm, afin de renforcer son savoir-faire dans les sociétés cotées de taille moyenne. Ils créent ainsi une équipe « Public Value », dirigée par Fredrik Åtting, associé d’EQT Partners, et Joakim Rubin, fondateur de Zeres Capital, et qui devient associé et conseiller en investissement d’EQT Partner.Six spécialistes de marchés rejoignent également EQT Partners.
Au premier trimestre 2018, Credit Suisse a enregistré dans ses activités de gestion de fortune une collecte nette de 14,4 milliards de francs, en hausse de 20% en glissement annuel et la plus élevée de ces sept dernières années, a annoncé ce matin le groupe suisse à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels. Les actifs gérés s’inscrivaient fin mars à 776 milliards de francs, en hausse de 9% en glissement annuel avec des marges nettes en augmentation. «Les résultats du premier trimestre nous placent en bonne voie pour la troisième et dernière année de notre restructuration; nous regardons l’avenir en ayant confiance en notre nouveau modèle d’affaires et en nos capacités à mettre en oeuvre notre stratégie», déclare Tidjane Thiam, directeur général de Credit Suisse, cité dans un communiqué. Le bénéfice avant impôts du groupe a progressé au premier trimestre de 36% sur un an à 1,2 milliard de francs.Dans le détail, la division Swiss Universal Bank (SUB) a enregistré son meilleur résultat trimestriel depuis 2015, avec un bénéfice avant impôts de 554 millions de francs, en hausse de 15% en glissement annuel. Dans le segment Private Clients, la collecte nette s’est élevée à 2,67 milliards de francs, le niveau trimestriel le plus élevé à ce jour. Les actifs sous gestion ont atteint 206,7 milliards de francs au terme du premier trimestre, en hausse de 4,3% sur un an mais en retrait par rapport à fin décembre 2017 (208,3 milliards de francs). Dans le segment Corporate & Institutional Clients, le bénéfice avant impôts a progressé de 4% à 286 millions de francs, les actifs sous gestion progressant de près de 1% d’une année sur l’autre à 352 milliards de francs. La division International Wealth Management a très bien commencé l’année avec un bénéfice avant impôts en hausse de 45% en glissement annuel à 474 millions de francs. Le segment Private Clients a dégagé un résultat avant impôts de 382 millions de francs, en hausse de 46% par rapport au premier trimestre 2017. La collecte nette a totalisé 5,5 milliards de francs avec des entrées nettes significatives dans les marchés émergents et en Europe. Les actifs gérés s’inscrivaient fin mars à 370 milliards de francs, en hausse de 10% sur un an. Dans le segment Asset Management, les encours ont progressé de 6,5% sur un an à 391,2 milliards de francs, grâce notamment à une collecte nette de 9 milliards de francs. Très bons résultats également de la division Asia Pacific (APAC) dans les activités Wealth Management & Connected (WM&C) qui ont dégagé un bénéfice avant impôts de 256 millions de francs. Dans le segment Private Clients, la collecte nette s’est élevée à 6,2 milliards de francs et les actifs ont atteint 199,1 milliards de francs, en hausse de plus de 12% sur un an. «Dans nos affaires de gestion de fortune que sont la SUB, IWM et APAC WM&C, après deux ans de progrès en 2016 et 2017, nous avons continué au premier trimestre 2018 de dégager une croissance rentable induite par les clients. Au premier trimestre 2015, ces divisions avaient généré ensemble un bénéfice avant impôts adapté de 798 millions de francs; au premier trimestre 2018, nous avons réalisé un bénéfice avant impôts adapté de 1,3 milliard de francs, soit une hausse de 61% (environ 500 millions de francs) sur trois ans. Plus de la moitié de ce bénéfice avant impôts additionnel a été dégagé durant le seul premier trimestre 2018, ce qui traduit une accélération de notre capacité à générer une croissance rentable et conforme», a commenté Tidjane Thiam.
Société Générale Securities Services (SGSS) a a annoncé ce 24 avril la réunion «dans une solution unique et clé en main» des services de négociation, de gestion front, middle et back-office qu’elle vend à ses clients afin, dit la société, de leur permettre de se consacrer en priorité à leur cœur de métier : la sélection des actifs, la génération de performance et la distribution des fonds aux clients.Avec son architecture modulaire, cette nouvelle solution, CrossWise, qui repose sur la plateforme SimCorp Dimension, permet aux gérants d’externaliser autant de services que nécessaire pour pouvoir concentrer leurs efforts sur leur cœur d’activité. «Grâce à CrossWise, qui rassemble toute l’expertise front-to-back de SGSS et toutes ses compétences dans le domaine de la négociation et des services-titres, les clients optimisent leur modèle opérationnel et sont à même de répondre à l’ensemble des exigences réglementaires, notamment les pistes d’audit ou la meilleure exécution», souligne le communiqué. « En associant l’intégralité de la chaîne de valeur opérationnelle, depuis les fonctions front-office et d‘exécution jusqu’aux services middle et back-office, SGSS propose, grâce à CrossWise, une solution unique dédiée aux professionnels de la gestion d‘actifs. Celle-ci a pour objectif d’optimiser les infrastructures opérationnelles complexes et non optimales et de répondre ainsi aux besoins des gérants d’actifs en quête d’un partenaire capable de les accompagner dans leur démarche d’excellence opérationnelle, dans un contexte toujours plus exigeant », commente Mathieu Maurier, directeur commercial et relations clients au sein de SGSS.