Après avoir réduit l’exposition actions depuis 2009 au profit de produits beaucoup plus défensifs comme les convertibles, la stratégie d’investissement depuis le début de l’année a consisté à renforcer le poids des actions principalement de la zone émergente (hors Chine) et sur les États Unis. Ainsi, le trésorier Jean-Pierre Cave affirme avoir investi 52 millions d’euros sur des fonds de convictions depuis janvier 2011 profitant de la baisse des valorisations sur les marchés. La gestion indicielle n’est pas privilégiée par le Groupe Pasteur Mutualité.
Le fonds de pension néerlandais du Groupe Ahold a retenu le gestionnaire d’actifs français AXA IM pour un mandat de gestion fiduciaire de 2.1 milliards d’euros. Le fonds de pension Ahold de la chaine de supermarchés du même nom, emploie 213 000 personnes et possède 2970 magasins en Europe et aux États Unis. C’est l’un des plus gros mandats gagnés en Europe lors des 12 derniers mois. Cela coïncide avec une augmentation des mandats de gestion fiduciaire confiés aux sociétés de gestion de la part des investisseurs institutionnels Européens. Il s’agit d’une victoire importante pour Axa IM qui jusqu'à présent n’avait pas une place notable dans la gestion fiduciaire aux Pays-Bas. En 2007, Axa IM obtenait un premier succès sur le territoire Batave. Les trois fonds de pension de Royal Cosun lui remettaient un mandat de gestion fiduciaire d’un montant de 600 millions d’euros. Puis en Mars 2011, la société de gestion gagnait un mandat (200 millions d’euros) de gestion fiduciaire auprès du fonds de pension Néerlandais de BP. En tant que gestionnaire fiduciaire, Axa IM aura une influence significative sur les décisions d’investissement du fonds de pension néerlandais, même si ce dernier demeure 1e responsable final. Axa IM conseillera Ahold sur sa stratégie d’allocation d’actifs. Mais Axa IM collabora aussi étroitement à la gestion du risque et participera au processus de construction des portefeuilles ainsi qu’aux choix de gestion.
Entre peurs d’un ralentissement de la croissance mondiale et anticipations d’une poursuite du resserrement monétaire en Chine qui fait craindre une baisse de la demande chinoise, les prix des matières premières et notamment des métaux de base ont fortement baissé hier.
Voilà une affaire qui tombe mal, au moment où la société de private equity américaine tente comme le souligne le quotidien de maintenir une bonne réputation pour concrétiser son projet d’introduction en Bourse. Deux des sociétés chinoises au sein desquelles Carlyle détient une participation, China Forestry et China Agritech, ont vu leur cotation suspendue sur des soupçons de fraude, laissant penser que Carlyle n’a pas été assez vigilant avant de s’engager.
Le fabricant centenaire de bouteilles de luxe a été repris par le fonds d’investissement, qui, avant même le lancement d’un processus d’enchères, a offert 350 millions d’euros à Nixen. Ce dernier avait investi 170 millions d’euros il y a cinq ans dans Saverglass, qui «avait besoin de nouveaux soutiens financiers» comme le souligne le quotidien.
PAI Partners a confirmé être entré en négociations exclusives avec J.C. Flowers en vue de lui céder le contrôle de la Compagnie Européenne de Prévoyance (CEP), leader français de l’assurance emprunteur. Les dirigeants de la société vont réinvestir aux cotés de J.C. Flowers. Les actionnaires vendeurs ont été conseillés par Rothschild, Nomura et JD4C Conseil, partenaire de Financière de Courcelles. Le fonds américain a été conseillé par Credit Suisse.
La tentative du fonds d’investissement américain Elliott Advisors visant à évincer du conseil d’administration le président et le directeur général d’Actelion n’a pas été couronnée de succès. L’assemblée générale du groupe réunie à Bâle a en effet décidé de maintenir Robert Cawthorn et Jean-Paul Clozel dans leurs fonctions.
Schroders et Viveris Reim ont annoncé jeudi un partenariat européen dans la gestion d’actifs immobiliers. Les deux groupes vont créer un OPCI européen destiné aux investisseurs institutionnels d’ici à l'été 2011, avec un portefeuille cible de 400 millions d’euros. Viveris Reim sélectionnera et gérera les actifs français du véhicule, et Schroders ceux situés hors de l’Hexagone.
La Banque d’Angleterre (BoE) a maintenu son principal taux d’intérêt inchangé à 0,5% à l’issue de son conseil de politique monétaire ce jeudi. Elle a également annoncé le maintien de son programme de rachats d’emprunts sur les marchés à 200 milliards de livres.
Les commandes à l’industrie en Allemagne ont nettement reculé en mars par rapport à février, selon les données officielles publiées jeudi, ce qui met en question la poursuite du redressement de la première économie européenne. Ces commandes ont diminué de 4%, alors que les économistes interrogés par Reuters avaient anticipé en moyenne une hausse de 0,1%.
Le gestionnaire allemand VSP lance deux fonds d’allocation d’actifs, accessibles à partir d’un investissement minimum et unique de 25.000 euros. Le VSP Sachwertportfolio Relaxed et le VSP Sachwertportfolio Advanced sont investis dans les actions, les matières premières et les métaux précieux ainsi que dans des indices de volatilité pour contrer les baisses des marchés.
Pour son fonds immobilier offert au public WestInvest ImmoValue, Deka Immobilien a acheté au groupe Groß & Partner l’immeuble de bureaux Occidens de Francfort. Cet actif de 9.700 mètres carrés, qui doit être achevé fin 2011 et qui est déjà loué à 75 % à Boston Consulting, change de mains pour environ 75 millions d’euros.
L’exercice 2010 s’est soldé pour la banque privée Lampe par un bénéfice net de 14 millions d’euros contre 12 millions d’euros pour l’année précédente. Le groupe Oetker, qui possède l'établissement, a décidé d’affecter la totalité de ce bénéfice aux réserves pour faire passer le quotient de fonds propres de premier rang au-dessus de 10 % (contre 8,5 %) dans la perspective de Bâle III.Les actifs sous gestion ont opéré un bond en avant de 27 % à 15 milliards d’euros, dont 6 milliards (+ 40 %) pour la filiale Lampe Asset Management.
A compter du 1er juin, la Bourse de Vienne publiera deux indices de 25 pays émergents* créé par Erste Bank sous l’appellation de «rising markets». Ils tiendront compte à la fois de la croissance économique, de l'évolution démographique et du niveau de vie, mais également de normes minimales en matière de lutte contre la corruption (Corruption Perception Index). Par ailleurs, l’autrichien Erste Sparinvest, filiale d’Erste Bank, va lancer le 1er juin deux fonds de droit autrichien, l’Espa Bond Rising Markets et l’Espa Stock Rising Markets qui répliqueront les indices rising markets. Caractéristiques des fonds : Droits d’entrée : 3,5 % pour l’Espa Bond Rising Markets/4% pour l’Espa Stock Rising Markets Souscription initiale close le 31 maiTaux de frais sur encours : 1,2 % pour l’Espa Bond Rising Markets/2 % pour l’Espa Stock Rising Markets * Chine, Inde, Brésil, Mexique, Indonésie, Russie, Turquie, Arabie saoudite, Egypte, Thaïlande, Malaisie, Argentine, Afrique du Sud, Colombie, Pologne, Vietnam, Philippines, Pérou, Algérie, Chili, Kazakhstan, Ukraine, Roumanie et Maroc.
A l’occasion d’une conférence de presse consacrée à la stratégie d’investissement de Rothschild & Cie Gestion, Didier Bouvignies et Philippe Chaumel, respectivement directeur de la gestion et co-responsable de l’allocation d’actifs et de la gestion des portefeuilles actions et diversifiés, sont revenus sur les trois thématiques qu’ils privilégient actuellement. La première, ont-ils expliqué, consiste à rester exposée aux secteurs générateurs de «free cash flows» élevés et aux entreprises dont la croissance bénéficiaire par actions a été défaillante en 2010. Les sociétés en question offrent, selon la gestion, des perspectives positives compte tenu de leur possibilité d’utiliser désormais de façon plus agressive leurs liquidités. Les gérants, qui ont insisté sur l'écart de rémunération significativement plus important entre les secteurs concernés et l’actif sans risque depuis 2008, citent, entre autres, l’univers des télécoms et de la santé européen. L’exposition au secteur bancaire constitue le deuxième thème privilégié par la gestion, ce qui en accroît encore la stratégie «contrarian». Après avoir noté que la maison était longtemps restée sous-investi en matière de titres bancaires, Didier Bouvignies a relevé trois raisons justifiant un retour vers ce secteur. Tout d’abord, un impact finalement limitée de la crise de la dette souveraine sur les banques; un renforcement des fonds propres dont le coût sera répercuté sur les clientèles des établissements (activités «retail», etc); enfin, la baisse à venir du coût du capital.Le troisième thème de Rothschild &Cie Gestion est celui d’une grande sélectivité dans le choix des titres appartenant à l’univers des valeurs cycliques. En faisant preuve de prudence sur la chimie par exemple et en se focalisant sur les valeurs dont le redressement apparaît décalé dans le temps. A l’image d’entreprises issues du secteur des technologies ou du loisir-voyage. Didier Bouvignies a rappelé le caractère contre-intuitif pour les investisseurs de ce début d’année 2011 où l’Europe et en particulier les pays du sud étaient à privilégier. La gestion a ainsi relevé l’attrait du marché italien (avec un prix sur l’actif net relatif Italie/Europe proche de 0,6) et a aussi noté qu’il fallait préférer les valeurs bancaires aux industrielles. Enfin, Didier Bouvignies a insisté sur les atouts du fonds Elan Euro Valeurs aujourd’hui, avec un vieux Continent en retard par rapport aux Etats-Unis. Dans le détail, au sein du portefeuille du fonds, les surpondérations sectorielles en 2011 par rapport à l’indice Euro Stoxx atteignent 9 % pour la banque, 5,3 % pour les medias et 3,4 % pour la technologie. A l’autre extrémité, la chimie, l’energie et l’alimentation sont souspondérées de 6,7 %, 3,2 % et 2,9 % respectivement. En matière de performances, le fonds a progressé de 6,88 % contre 4,48 % pour l’Euro Stoxx depuis le 31 décembre.Une partie de la réunion a aussi été consacrée au fonds obligataire R Crédit. A ce titre, pour la gestion, 2011 devrait être une année «crédit». En chiffres, depuis le début de l’année, l’indice obligataire iBoxx EUR Corporates a subi un effet duration qui a coûté 1,89 % tandis que l’effet crédit a rapporté 1,94 %. Alors que le fonds peut être investi en partie sur du high yield, Didier Bouvignies a émis des réserves sur l’intérêt de cette classe d’actifs actuellement dont la prime de risque est conforme à la moyenne historique. Si les obligations high yield sont désormais chères, les obligations «investment grade» sont, pour leur part, bien rémunérées, a noté Christophe Peyraud le gérant de R Crédit. Au sein du portefeuille très diversifié (210 lignes) et affichant une faible sensibilité (0,8 % contre 1,86 % pour l’indice de référence), la gestion privilégie les durations courtes et les financières plus rémunératrices que les cycliques et les défensives. Enfin, en matière de performances, le fonds a progressé de 5,48 % en 2010 et 2,49 % en 2011 au 21 avril, contre respectivement 3,06 % et 0,58 % pour son indice de référence.
Feri EuroRating Services vient de publier ses classements au 31 mars des sociétés de gestion dans sept pays européens (Allemagne, France, Royaume-Uni, Italie, Suisse, Suède et Autriche), avec deux palmarès : l’un pour les «grandes» sociétés, dont plus de 25 fonds sont notés, et un pour les «petites», avec entre 8 et 24 fonds notés. Les rangs sont attribués en fonction du pourcentage de fonds de la gamme ayant obtenu les meilleures notes (A et B).On constate qu'à l’exception de l’Allemagne et de la Suède, les gestionnaires Anglo-Saxons trustent les premières places et que quatre d’entre eux, Threadneedle, Schroders, Franklin Templeton et BlackRock, figurent parmi les dix premiers du classement national dans pratiquement tous les pays étudiés par Feri (voir tableau ci-joint).Les «exceptions» - les gestionnaires locaux bien classés donc - sont, en Allemagne, LBB-Invest et Union Investment, respectivement premier et deuxième avec 58 % et 51,2 % de fonds notés A et B. En Suède, les deux premiers sont Swedbank et Dankse Invest avec des scores de 61,5 % et 54,5 %.En France, Rothschild & Cie Gestion et Oddo AM sont les seuls a figurer dans le peloton de tête, Rothschild & Cie étant 2ème avec 51,3 % de fonds notés A et B, et Oddo 8ème avec 43,3 %. Enfin, au Royaume-Uni, on notera que ce sont les deux maisons britanniques Threadneedle (66,7 %) et Schroders (61,3 %) qui sont leaders.Pour le palmarès concernant les «petites» sociétés dont 8 à 24 fonds sont notés, les gestionnaires affichant la plus haute proportion de produits estampillés A ou B sont JO Hambro IM, premier au Royaume-Uni avec 88,9 % de fonds les mieux cotés, devant Lazard AM, 1er en France, avec 81 % et Carmignac Gestion, premier en Italie, avec 77,8 %.Même si les palmarès sont plus diversifiés pour les «petits» gestionnaires que pour les grands, des sociétés de gestion comme Lyxor AM parviennent à figurer à la fois 10ème en Allemagne, 6ème au Royaume-Uni, 5ème en Italie, et deuxième en Suisse. Enfin en France, Lazard AM se classe devant Pro BTP (78,6 %) et Financière de l’Echiquier 61,5 %. Carmignac Gestion est 8ème ex-aequo avec Palatine AM, Janus Group et Oyster Funds (50 %).
Ray Jovanovich, CIO d’Amundi Asie à Hong Kong, est sur le point de partir à la retraite, et c’est Ayaz Ebrahim qui le remplacera à ce poste, rapporte Asian Investor. Actuellement CIO de HSBC Asset Management à Hong Kong, ce dernier avait occupé jusqu’en 2002 la fonction de CIO de Crédit Agricole Asset Management, avant que Ray Jovanovich ne le remplace. S’il s’agit donc d’un retour à son ancien poste, les fonctions d’Ayaz Ebrahim seront plus vastes, puisqu’il devient également vice CEO pour les actions et les mandats équilibrés.
La SPGP a lancé, lundi 2 mai, World Wide Commodities Convertibles, un fonds dont le portefeuille investit dans des obligations - convertibles ou non - de sociétés exerçant leur activité directement ou indirectement dans le secteur des matières premières. Ce dernier englobe ainsi les entreprises dont l’activité est liée aux produits énergétiques, aux métaux précieux et non précieux, aux minerais, aux matières premières transformées, aux produits agricoles et issus de la mer, au bétail et aux énergies renouvelables, etc. En poids, le secteur des matières premières représente 13% du gisement mondial et environ 20% des nouvelles émissions. Dans ce cadre, les investissements du fonds seront constitués pour au moins 60% d’obligations convertibles et autres instruments assimilables, et 40% maximum en obligations classiques d’entreprises liées au secteur des matières premières, au sens large du terme. Enfin, le solde pourra être investi en titres monétaires ou en actions (10% maximum).Dans tous les cas, l’exposition du fonds au risque action (delta) est limité à 65 % avec également une duration moyenne du portefeuille de 4,5 années. Caractéristiques:Code ISIN: FR0011022268 (part EUR libellée en euro)/FR0011022318 (part USD libellée en USD )Droits d’entrée: 1% maxCommission de gestion (Parts EUR et USD): 1.5% TTC fixe + intéressement à la surperformance : 18%TTC au-delà de 10% annuel.Montant de la part : 100 euros/100 dollars Part USD Montant minimum à la souscription : une part (achats et rachats de centièmes de parts possible ensuite) Indicateur de Référence: 70% Markit iBoxx USD Corporates BBB 1-5 Y et 30% Morgan Stanley Commodity Related Index (CRX) (sur longue période).Eligible à l’Assurance-Vie
Le chiffre d’affaires de la gestion d’actifs d’Axa est en hausse de 1% au premier trimestre à 827 millions d’euros, avec des actifs moyens sous gestion publiés plus élevés, qui sont passés de 846 milliards d’euros au premier trimestre 2010 à 861 milliards d’euros au premier trimestre 2011, a indiqué Axa le 5 mai dans un communiqué.Toutefois, les actifs sous gestion s’établissent à 852 milliards d’euros à fin mars 2011, en baisse de 26 milliards d’euros par rapport au 31 décembre 2010. Plusieurs facteurs expliquent cette évolution, notamment une décollecte nette de 13 milliards d’euros - contre environ 23 milliards au quatrième trimestre 2010 - en raison principalement de la décollecte d’AllianceBernstein sur le segment des clients institutionnels. La décollecte d’AXA Investment Managers (-2 milliards d’euros) provient de produits AXA Rosenberg (-2 milliards d’euros), de l’arrêt volontaire de contrats de retraite collective non profitables (-2 milliards d’euros) et de produits «Fonds Monétaires» (-1 milliard d’euros), en partie compensés par une collecte nette positive dans les autres expertises, principalement «Fixed Income» (+2 milliards d’euros) et AXA Framlington (+1 milliard d’euros). De son côté, l’effet marché s’est élevé à 13 milliards d’euros grâce au rebond des marchés actions. Enfin, l’effet de change s’est traduit par un manque à gagner de 26 milliards d’euros, principalement en raison de la dépréciation du dollar américain face à l’euro. Le chiffre d’affaires total du groupe est demeuré stable à 28 milliards d’euros, en recul de 2% sur base comparable.
Mercredi 4 mai, au cours d’une conférence de presse, le bureau parisien de M&G Investments dirigé par Brice Anger, a annoncé une progression appréciable de ses actifs sous gestion en l’espace de trois ans. Ces derniers dépassent aujourd’hui les 1,6 milliard d’euros ventilés, à fin mars, sur 38,1 % d’obligataire, 21,8 % de fonds «régionaux», 19,5 % d’actions internationales, 11,5 % des convertibles internationaux et 9 % de fonds «Royaume-Uni».L'équipe basée à Paris qui compte désormais cinq personnes en a également profité pour présenter à ses clients (CGPI et investisseurs institutionnels), trois produits de sa gamme. Outre le fonds obligataire M&G Optimal Income Fund géré par Richard Woolnough et le M&G Global Basics Fund de Graham French, figurait le M&G Global Dynamic Allocation Fund (*), un fonds multi-classes d’actifs géré par Juan Nevado et Tony Finding, qui visent une performance similaire à celle des actions, mais avec la volatilité de l’obligataire. L’OPCVM qui cible une clientèle «zone euro» n’a pour l’instant que 15 millions d’euros d’encours - il a été lancé le 4 décembre 2009 -, mais réplique un fonds plus important destiné au marché britannique et une stratégie qui «pèse» 80 milliards d’euros. Ce fonds, selon la maison, fera désormais l’objet d’une promotion très active en France.Juan Nevado a expliqué qu’il se fixe pour cible une performance de 5-10 % sur le moyen terme avec une volatilité de 5-12 %, et une performance positive sur trois ans glissants. Il utilise pour ce faire les ressources de la finance comportementale. Actuellement, le fonds est investi à 110 %, sachant que les gérants ne recourent à l’effet de levier que dans la mesure où il peut limiter la volatilité. (*) Code Isin : GB00B56H1S45
Amundi ETF a annoncé le 4 mai la cotation de quatre nouveaux produits sur NYSE Euronext à Paris, portant le nombre total de produits disponibles à plus de 100.Amundi ETF complète sa gamme obligataire avec deux ETF indexés sur les obligations « corporate » . Amundi ETF Euro Corporate Financials iBoxx vise à répliquer au plus près la performance de l’indice obligataire Markit iBoxx EUR Liquid Financials, de type total return, à la hausse comme à la baisse. Celui-ci est constitué de titres obligataires libellés en euro, émis par des sociétés privées financières et sélectionnés notamment sur la base de critères de liquidité et d’une notation supérieure ou égale à BBB- (Standard & Poor’s). Le second, Amundi ETF Euro Corporate Ex Financials iBoxx a pour objectif de répliquer l’évolution de l’indice Markit iBoxx EUR Liquid Non-Financials, de type total return, à la hausse comme à la baisse. Cet ETF offre aux investisseurs une exposition à un portefeuille de titres libellés en euro, émis par des sociétés privées non-financières. Par ailleurs, deux nouveaux produits actions viennent aussi étoffer la gamme émergente d’Amundi ETF, qui offre déjà des expositions aux principaux pays émergents et à certains pays ou régions phares. Ces produits, éligibles au PEA, sont offerts à des TER (« Total Expense Ratio ») plus bas que leurs concurrents équivalents européens. Amundi ETF MSCI EM Asia a pour objectif de répliquer la performance de l’indice MSCI Emerging Markets Asia, à la hausse comme à la baisse, dividendes nets réinvestis (net return), libellé en US dollar. Cet indice permet aux investisseurs de s’exposer à plus de 500 valeurs sur 8 pays (Chine, Inde, Indonésie, Corée, Malaisie, Philippines, Taiwan et Thaïlande). L’ETF est offert à un TER compétitif de 0,45 %, contre 0,65 % en moyenne pour des produits similaires des concurrents européens. Amundi ETF MSCI EM Latin America vise à répliquer l’évolution de l’indice MSCI Emerging Markets Latam, à la hausse comme à la baisse, dividendes nets réinvestis (net return), libellé en US dollar (USD). Cet indice est composé de plus de 100 actions de cinq pays d’Amérique Latine : Brésil, Mexique, Chili, Colombie, et Pérou. L’ETF affiche un TER de 0,45 % contre 0,68 % en moyenne pour des produits concurrents européens similaires.
Les actifs sous gestion de l’américain Legg Mason se sont inscrits à 677,6 milliards de dollars au 31 mars 2011, terme de l’exercice 2010-2011, en progression de 1% par rapport à fin décembre 2010 mais en recul de 1% également par rapport à fin mars 2010.Durant le quatrième trimestre de l’exercice au 31 mars, l’effet marché positif a été partiellement effacé par une décollecte de 8,7 milliards de dollars. L’obligataire représentait 53% des actifs au 31 mars, contre 28% pour les actions er 19% pour les fonds monétaires. Le bénéfice net de Legg Mason pour l’exercice au 31 mars s’est inscrit à 253,9 millions de dollars ou 1,63 dollar par action contre 204,4 millions de dollars ou 1,32 dollar par action pour l’année à fin mars 2010.
Soutenus par une amélioration des marchés et une valorisation de 6,5 % de son portefeuille de private equity, les résultats de KKR annoncés mercredi 4 mai se sont affichés au premier trimestre (fin mars) en hausse de 10 % à 742,5 millions de dollars. Les encours sous gestion sont passés à 61 milliards de dollars, contre 54,7 milliards au 31 mars 2010.