Boule de cristal. La crise financière et à sa suite la récession ont laissé une partie de la facture aux gouvernements de la zone euro : une moyenne de 30 points de pourcentage de hausse du ratio dette publique/PIB. Que se passerait-t-il en cas de nouvelle récession sachant que la situation de certains pays est « des plus précaires, à l’image de la trajectoire de la dette publique italienne » ? « Le bloc de la zone euro devrait pouvoir résister à une chute du PIB de 2,5 % », estiment les économistes d’Oxford Economics. Au-delà, le lien entre secteur bancaire et risque souverain est tel dans le cas de l’Italie qu’il nécessiterait l’assistance financière de l’Europe, sous la forme de liquidités d’urgence et d’achats d’obligations souveraines de la part de la Banque centrale européenne. Un « bail-in » des créanciers ou une restructuration de la dette souveraine seraient la réponse politique à cette nouvelle crise, bien plus qu’une improbable sortie de l’euro, concluent les économistes. Deux amplitudes de choc sont concevables selon le scénario retenu :
L’euro a 20 ans, et pour paraphraser Paul Nizan, on ne laissera personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. Pour une monnaie aussi, ce pourrait être l’âge le plus dangereux où l’indulgence s’effrite, où commencent à compter engagements non tenus et renoncements. L’euro, c’est vrai, a tenu beaucoup de ses promesses : outil d’une grande résistance dans les épreuves qui n’ont pas manqué, il n’a cessé d’attirer de nouveaux membres qui y ont vu, comme ses concepteurs, une chance de donner à leurs économies une stabilité inespérée. Leur récompense a souvent été, comme l’espérait l’un des inspirateurs de l’euro, le Prix Nobel Robert Mundell, « transparence des prix, stabilité des anticipations, baisse des coûts de transactions ». L’Europe ne serait plus la première puissance commerciale du monde si elle ne s’était dotée d’une telle arme monétaire.
Le gestionnaire KKR a réduit de 3% l’an dernier à 0% cette année son allocation dans les loans, les prêts consentis à des sociétés largement endettées. Henry McVey, responsable des investissements de KKR, l’a indiqué mercredi dans ses prévisions macro pour 2019. Le gestionnaire était jusqu'à présent surpondéré dans cette classe d’actifs, que le ralentissement économique et les niveaux de levier et de valorisation actuels rendent moins attractive.
Ethenea Independent Investors et Mainfirst Asset Management rassemblent leurs activités de distribution au sein d’une structure nouvellement créée, baptisée Fenthum, dont le siège social se situe au Luxembourg. Elle réunit dans une même entité leurs services de business development respectifs. Fenthum aura la responsabilité des services de support à la distribution pour les deux gestionnaires de fonds avec effet immédiat. Les deux sociétés de gestion rassemblent ainsi leurs équipes locales dites «BDS», avec leurs expertises respectives. Les trois sociétés sont détenues majoritairement par Haron Holding.
La société de gestion d’actifs a nommé Kasper Elmgreen comme responsable de la plate-forme de gestion actions, annonce-t-elle dans un communiqué. Il sera basé à Dublin. Kasper Elmgreen a commencé sa carrière chez Bankinvest Asset Management, notamment de la gestion actions Europe émergente, avant d’être nommé en 2010 responsable des gestions actions. En 2014, il rejoint Nordea Asset Management à Copenhague en tant que responsable de la gestion actions fondamentale. Il y a également dirigé la restructuration des capacités d’investissement.
A l’occasion d’une table ronde organisée ce 8 janvier dans les cadre des Journées internationales du Trésor, Christian Thimann, vice-président de la Task force on climate-related financial disclosure, a salué la prise de conscience collective du secteur de la finance concernant le climat. «Les banques et compagnies d’assurance ont réalisé d’immenses progrès dans le domaine», a-t-il souligné. Néanmoins, le manque d’accélération de l’investissement inquiète. La faute n’est toutefois pas imputable aux investisseurs, mais plutôt à un manque de création de projets sur la transition énergétique. «La voiture électrique demande une énorme infrastructure, illustre Christian Thimann. Si quelqu’un voulait créer cette infrastructure, elle serait aisément financée». Selon lui, très peu de projets liés au transport, l’énergie ou l’agriculture sont encore développés : le monde politique devrait donc donner inciter à la création de ces projets, qu’il co-financerait à travers des partenariats public-privé laisserait entièrement aux mains du financement privé. Par ailleurs, si le financement de ces projets nécessite aux investisseurs de s’engager sur le long terme, ces derniers se trouvent rapidement coincés par une régulation peu incitative. «La régulation financière est encore relativement court-termiste et très attentive à la notion de liquidité. (...) Pourtant, l’infrastructure nécessite des engagements de 10 à 20 ans», illustre Christian Thimann en évoquant le mark to market imposé par IFRS, ou encore les échéances annuelles de Solvabilité 2 et Bâle III. Cette limite réglementaire s’ajoute également à une limite spatiale. «Nous faisons toujours abstraction de la provenance d’un produit , comme si cela n’avait aucune importance. Mon sentiment est qu’il va falloir un jour que l’on réfléchisse à la mondialisation et renforcer la régionalisation», a expliqué le responsable favorable au financement du développement des régions. Une manière, selon lui, de renforcer l’emploi local et les bonnes actions en faveur de la planète en s’affranchissant des émissions CO2 générées par les transports. AB.
Exclusif: Fidelity International a étendu la licence MiFID de sa filiale luxembourgeoise pour lui permettre d'offrir des services de gestion de portefeuille à des clients, notamment européens, dans le cadre de mandats spécifiques, dans la perspective du Brexit.
Keensight Capital, société spécialiséedans le domaine du Growth Buyout, a annoncé ce 9 janvier l’arrivée de Stanislas de Tinguy en tant que senior director et de Jan Kinsky en tant qu’analyst, dans le cadre du développement continu et soutenu de ses activités. Stanislas de Tinguy bénéficie d’une expérience de plus de 15 ans en banque de financement et d’investissement, avec une forte expertise dans le secteur des TMT (Technologies, Médias & Télécommunications). Stanislas de Tinguy rejoint Keensight Capital après avoir occupé les fonctions de managing director et co-head de l'équipe TMT Investment Banking pour la région Asie Pacifique chez BNP Paribas CIB. Basé à Hong-Kong, il a formé et dirigé une équipe de 15 professionnels répartis entre Hong-Kong et Singapour et couvrant la zone Asie, incluant la Chine, le Japon, l’Inde, et l’Australie. Il était notamment en charge de l’origination et l’exécution de transactions dans le secteur des TMT, sur l’ensemble des produits de la banque d’investissement. Auparavant, Ilétait managing director au sein de l’équipe Médias & Télécoms pour la région EMEA, où il a initié et structuré d’importantes opérations de levier pour des entreprises et des clients issus du capital-investissement mais aussi des marchés émergents.Stanislas de Tinguy est diplômé de l’ESSEC. Avant de rejoindre Keensight Capital, Jan Kinsky était consultant en stratégie chez Roland Berger, où il a mené de nombreux projets de stratégie de croissance, de due diligence stratégique, d’excellence opérationnelle et de corporate finance, en Amérique du Nord et en Europe.Jan Kinsky a une grande expérience internationale, ayant vécu en France, en République tchèque, au Canada, à Hong-Kong et à Singapour.Il est diplômé de l’Université McGill et a obtenu un MBA de l’INSEAD.
Les bénéfices et les revenus de Rokos Capital Management ont chuté sur l’année au 31 mars 2018, rapporte Financial News. La société de hedge funds lancée par Chris Rokos, et gérant 8 milliards de dollars, a vu son bénéfice reculer de 85 % sur l’année précédente. Les revenus ont reculé de 63 % à 67,1 millions. Le fonds Global Macro Master de Rokos a gagné 2 % en 2018, après avoir subi une perte en décembre qui a pratiquement effacé ses gains, selon une étude de Bloomberg.
PatriziaImmobilien AG, spécialistede l’investissement immobilier paneuropéen, a acquis les activités de Kenzo Capital Corporation, société de conseil en immobilier et de gestion d’actifs basée à Tokyo, ainsi que les activités relatives à la direction du fonds de Kenzo Japan Real Estate GmbH. «Cette étape importante vise à développer le réseau international de Patriziaet à offrir des opportunités d’investissements européens à un nombre de clients toujours croissant, tous pays confondus», souligne un communiqué. Kenzo Capital Corporation a été fondée en 2008 par le Dr Leonard Meyer zu Brickwedde. Cette plate-forme locale, bien établie et expérimentée, permet à des clients européens d’investir dans l’immobilier résidentiel japonais, via un fonds dédié lancé en 2017 en coopération avec Patrizia. Leonard Meyer zu Brickwedde dispose lui-même d’une grande expérience de l’investissement dans les marchés locaux, ayant précédemment dirigé la succursale tokyoïte d’UniCredit. Patriziaa levé environ 3 milliards d’euros en fonds propres au cours des dernières années auprès d’investisseurs asiatiques. L’acquisition de l’activité de Kenzopermettra d’en renforcer la demande. Patriziaa étendu sa présence à l’internationalau cours des dernières années et compte maintenant 24 bureaux dans le monde, comprenant des centres de relations clients au Japon, à Hong Kong, en Corée du Sud, en Australie, aux États-Unis, ainsi qu’en Europe. Plus de la moitié des clients institutionnels de Patriziainvestissent dans plusieurs de ses produits. L’acquisition de Kenzoinstalle Patriziaau Japon et offre aux investisseurs institutionnels japonais la possibilité de diversifier leurs portefeuilles - pour toutes les classes d’actifs et tous les profils de risque dans les principaux pays européens - via une plate-forme locale au sein d’une organisation paneuropéenne déjà bien établie. «L’acquisition de Kenzos’inscrit dans la continuité de notre coopération et constitue pour nous une opportunité de développer davantage notre réseau international. Offrir aux clients un large choix et de meilleurs rendements adaptés à leur catégorie de risque, est au centre de tout ce que nous entreprenons chez Patrizia. Cette acquisition offre un double avantage à nombre de nos clients actuels et en devenir. Elle garantit surtout une plate-forme qui nous permettra de poursuivre notre volonté de déployer des capitaux asiatiques sur les marchés européens dans lesquels nous investissons activement depuis près de quatre décennies», a commenté Wolfgang Egger, président-directeur général de Patrizia, cité dans le communiqué.
Le groupe Julius Baer a renforcé son équipe de conseillers outre-Rhin de cinq collaborateurs supplémentaires, rapporte l’agence AWP. Le gestionnaire de fortune zurichois poursuit ainsi son expansion en Allemagne, après y avoir déjà étoffé ses effectifs et ouvert deux nouveaux bureaux à Hanovre et à Berlin l’année dernière. Andreas Beier, Matthias Luck et Anke Werdecker, trois anciens conseillers d’UBS, vont grossir les rangs du bureau francfortois alors que celui de Kiel verra arriver Klaus-Erik Treiber, jusqu’ici actif dans le conseil en patrimoine et la gestion auprès de Merck Finck, et celui d’Hanovre Lars Jendrtzok, ex-banque Hallbaum. Toujours en janvier, l’unité «Wealth Planning» sera renforcée à Munich avec l’arrivée d’Alexandra Kolb, jusqu’ici au service de HypoVereinsbank.
Le fournisseur d’indices S&P Dow Jones Indices a annoncé ce 9 janvier le lancement d’une nouvelle famille d’indices, la S&P Global SmallCap Select Index Series, dont l’objectif est de réduire les risques sur les petites capitalisations en excluant les sociétés ne disposant pas d’un historique consistant de résultats positifs. La famille d’indices comprend actuellement cinq indices régionaux : - S&P Global SmallCap Select - S&P Global ex-U.S. SmallCap Select - S&P Developed ex-U.S. SmallCap Select - S&P Emerging SmallCap Select - S&P/ASX Small Ordinaries Select Chaque indice est pondéré par le flottant et constitue une composante du segment smallcap duS&P Global BMI (Broad Market Index), à l’exception de l’indiceS&P/ASX Small Ordinaries Select, construit à partir duS&P/ASX Small Ordinaries. Pour être éligibles, les sociétés doivent enregistrer deux années consécutives de résultats positifs par action.
La société de gestion Deutsche Investment, spécialisée dans l’immobilier, a annoncé le recrutement de Michael Krzyzanek en qualité de managing director, responsable des secteurs «Fund and Asset Management». Il prend la succession de Simon Graf, qui avait rejoint la société en 2012 et qui avait été nommé managing director en 2014. Michael Krzyzanek a plus de dix ans d’expérience dans la gestion et l’investissement dans le secteur de l’immobilier résidentiel, surtout pour le compte d’investisseurs institutionnels. Il était dernièrement gérant de portefeuille chez DWS Alternatives GmbH (ex-RREEF Spezial Invest GmbH), où il était responsable des fonds réservés aux institutionnelsdans l’immobilier résidentiel sur le marché européen, soit un encours d’environ 1 milliard d’euros. Avant de rejoindre DWS, il a oeuvréchez Warburg-HIH Invest Real Estate GmbH, Patrizia Deutschland GmbH et Aberdeen Standard Investments (ex-Aberdeen Immobilien Kapitalanlagegesellschaft mbH).
Boris Collardi, former CEO of Julius Bär, who joined Pictet as a partner in June 2018, has taken over development of the activities of the Geneva-based private bank in German-speaking Switzerland, Italy, and Asia. Nicolas Pictet, senior managing partner, broke the news in the 9 January issue of the Swiss newspaper Neue Zürcher Zeitung. Pictet also mentioned the recent arrival of advisers dedicated to clients based in the Middle East from Julius Bär, and claimed that no actions had been taken to recruit them and that Pictet did not want a conflict with Julius Bär.
Boris Collardi, l’ancien directeur général de Julius Bär qui a rejoint Pictet en tant qu’associé en juin 2018, a pris les rênes du développement des activités dela banque privée genevoise en Suisse alémanique, en Italie et en Asie. C’est ce qu’a annoncé Nicolas Pictet, associé-gérant senior, au journalhelvétique Neue Zürcher Zeitung dans son édition du 9 janvier. Nicolas Pictet a également évoqué l’arrivée récente de conseillers dédiés à la clientèle basée au Moyen-Orient en provenance de Julius Bär, affirmant qu’aucun démarchage n’avait été effectué auprès de ces derniers et que Pictet ne souhaitait pas de conflitavec Julius Bär.
La société de capital investissement Oakley Capital, basée à Londres, envisage de lever plus de 1 milliard d’euros pour ce qui pourrait être son quatrième et plus gros fonds, selon des sources au courant du projet, rapporte Financial News. Le fonds se concentrera sur les sociétés du mid-market, au Royaume-Uni et dans les pays germanophones (Allemagne, Autriche et Suisse). En septembre, Oakley a ouvert un bureau à Munich, sa première implantation hors du Royaume-Uni alors que la société n’a pas réussi à conclure une seule opération sur son marché d’origine depuis plus de cinq ans en raison du prix jugé trop élevé des actifs mais aussi d’une concurrence féroce des sociétés de buyout. Le troisième fonds d’Oakley a levé l’an dernier 800 millions d’euros.
Han Dieperink, who for 10 years had served as chief investment officer of the Netherlands-based financial group Rabobank, is no longer in the role since 1 January 2019, according to a statement from the firm, stating that Rabobank and Dieperink had “jointly decided to part ways.” The name of his successor is not yet known. At the same time, Rishma Moennasing, previously a senior fund analyst at Rabobank, has been appointed as head of the fund selection and sustainable division. He will work under Bert van den Broek, head of investment expertise.
Han Dieperink, qui officiait depuis 10 ans en tant que responsable des investissements du groupe financier néerlandaisRabobank, ne l’est plus depuis le 1er janvier 2019, selon un communiqué de la société, qui préciseque Rabobank et Han Dieperink ont «conjointement décidé de se séparer.» Le nom de son successeur n’est pas encore connu. Dans le même temps, Rishma Moennasing, jusqu’alors analyste de fonds senior de Rabobank,a été nommé responsable de la division de sélection de fonds et fonds durables.Il évoluera sous les ordres de Bert van den Broek, responsable des compétences en investissement.
Cette fois, c’est fait ! Nous annoncions son départ en décembre dernier de C-Quadrat AM France et son arrivée imminente au sein d’une nouvelle société de gestion... Lucas Strojny a officiellement rejoint les équipes d’Amilton AM début janvier où il intégrera l'équipe de gestion diversifiée dirigée par François Pascal en tant que gérant. «Nous sommes très heureux de l’arrivée de Lucas que nous connaissions déjà bien et avec qui nous partageons la même philosophie d’investissement. Son profil expérimenté et complémentaire nous permettra d’accompagner nos ambitions de développement sur la gestion multi classes d’actifs. Il prendra notamment en charge la gestion de plusieurs fonds de notre gamme et participera activement au lancement de nouvelles stratégies au cours de l’année 2019", a précisé à Newsmanagers François Pascal, directeur de la gestion diversifiée d’Amilton AM. Lucas Strojnya débuté sa carrière en 2006 en tant qu’analyste quantitatif chez Avenir Finance Investment Managers puis gérant de portefeuilles spécialisé en allocation d’actifs et gestion quantitative. En 2009, il rejointRMA AM, la filiale de gestion d’actifs du groupe privé marocain FinanceCom, où il était en charge du développement de l’activité de multigestion alternative ainsi que de la gestion de fonds pour les différentes entités de la holding pendant 6 ans. Depuis 2016, il était responsable de la gestion sous mandat chezC-Quadrat AM France (initialement Advenis Investment Managers).
Cette fois, c’est fait ! Nous annoncions son départ en décembre dernier de C-Quadrat AM France et son arrivée imminente au sein d’une nouvelle société de gestion... Lucas Strojny a officiellement rejoint les équipes d’Amilton AM début janvier où il intégrera l'équipe de gestion diversifiée dirigée par François Pascal en tant que gérant. «Lucas Strojny sera gérant de certains fondset prendra part aux décisions de notre équipe. Nous partagerons ensuite les tâches au sein de l’équipe et il y participera activement», a précisé à Newsmanagers François Pascal, directeur de la gestion diversifiée d’Amilton AM. Lucas Strojnya débuté sa carrière en 2006 en tant qu’analyste quantitatif chez Avenir Finance Investment Managers puis gérant de portefeuilles spécialisé en allocation d’actifs et gestion quantitative. En 2009, il rejointRMA AM, la filiale de gestion d’actifs du groupe privé marocain FinanceCom, où il était en charge du développement de l’activité de multigestion alternative ainsi que de la gestion de fonds pour les différentes entités de la holding pendant 6 ans. Depuis 2016, il était responsable de la gestion sous mandat chezC-Quadrat AM France (initialement Advenis Investment Managers).
AQR, la société de gestion quantitative fondée par le milliardaire Clifford Asness, a annoncé de «petites réductions» d’effectifs après une année 2018 difficile où la plupart de ses fonds publics les plus gros ont subi des pertes importantes, rapporte le Financial Times. La société comptait plus de 1.000 collaborateurs à fin septembre. L’ampleur des suppressions de postes sera un pourcentage à un chiffre situé dans la fourchette basse, selon une source proche du dossier. AQR gérait 226 milliards de dollars à la fin du troisième trimestre, mais plusieurs de ses fonds ont souffert en 2018. Le Managed Future de 7 milliards de dollars a perdu 8,9 % en 2018, tandis que le Style Premia Alternative (3 milliards) a abandonné 11,9 %. Le Multi-Strategy Alternative (1,5 milliard) a cédé près de 15 % et le Long-Short Equity a chuté de 16 % (2 milliards).