La plateforme de fonds luxembourgeoise Moventum vient d'établir sa propre société de gestion d’actifs début janvier, Moventum Asset Management. Et pour la diriger, la firme a nommé Michael Jensen en qualité de managing director. Depuis 2013, il était vice-président de la plateforme qu’il a rejoint en 2002 en tant que responsable de la gestion d’actifs. Michael Jensen a été en charge des stratégies du portefeuille MoventumPlus Active. «Avec cette nouvelle unité, nous allons étendre notre capacité à agir et à nous positionner pour de la croissance future», a-t-il déclaré. Moventum Asset Management va reprendre le contrôle de la gestion des fonds de fonds de Moventum, qui étaient jusqu’alors administrée par IP Concept,une filiale deDZ Privatbank S.A. et DZ Privatbank (Schweiz) AG. La gestion demandats individuels de portefeuilles clients a égalementété rapatriée depuis le 1er janvier 2019 au sein de Moventum Asset Management. A l’avenir,Moventum Asset Management sera aussi capable de gérer des fonds venant de fournisseurs externes et d’offrir des solutions d’investissements dites ‘white label’. Etabli depuis 2001 au Luxembourg, Moventum est aussi présent à Varsovie, Francfort, Vienne et à Brno.
Créée à Genève en 2004, GS Banque fusionne avec Banca Arner, dont les racines remontent à 1994 à Lugano.Après avoir chacun connu des moments compliqués - maintenant résolus, les deux établissementsse rapprochent pourviser une clientèle plus jeune, rapporte le quotidien Le Temps. La nouvelle entité, dont le nom n’est pas encore défini, gérera environ 2milliards de francs d’actifs. Cette opération réunit deux établissements de taille similaire, la première gérant 800millions de francs pour 27 postes de travail, contre 1,2milliard et 35 employés pour la seconde. Les deux banques ont vécu un renouvellement des générations à leur tête et veulent intégrer de nouvelles technologies pour toucher une clientèle plus jeune et plus active dans la gestion de son patrimoine.
La société de participations européenne Triton vient de boucler son nouveau fonds à 5 milliards d’euros, rapporte le quotidien financier Börsen-Zeitung. Triton a ainsi largement dépassé le montant de son dernier fonds, bouclé en 2013 à 3,5 milliards d’euros. Le fonds prendra des participations dans des sociétés valorisées entre 100 millions d’euros et 1,5 milliard d’euros. L’objectif de rendement visé est d’au moins 2,5 fois la mise, a précisé au quotidien financier Martin Huth, managing director.
Nordea Asset Management a annoncé l’addition d’une nouvelle stratégie au sein de sa gamme de fonds ESG, STARS. La firme nordique a lancé le fonds Nordea 1 – North American Stars Equity qui s’appuie sur le track record du fondsNordea 1 – Global Stars Equity Fund et le concept STARS qui combine des standards élevés vis-à-vis des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance avec un engagement pro-actif. Le fonds, officiellement lancé le 19 novembre 2018,est géré par Johan Swahn, membre de l'équipe actions fondamentales et gérant du fonds Nordea 1 – Global Stars Equity. Cette stratégie stock-picking de haute conviction sur les valeurs américaines compte déjà plus de 350 millions de dollars d’encours et porte à 6 le nombre de stratégies de la gamme STARS.
Le groupe d’investissement KKR a annoncé ce 9 janvier la nomination de David Luboff en qualité de membre et responsable de la division Infrastructure Asie-Pacifique. Il sera basé à Hong Kong et dirigera les activités panasiatiques de la division des infrastructures globales. David Luboff rejoint KKR en provenance de Macquarie Group, où il aura passé plus de dix-huit ans. Il était dernièrement directeur général et membre du comité d’investissement des fonds d’infrastructures asiatiques (MAIF) I et II de Macquarie. Il était par ailleurs managing director senior au sein de la division Infrastructures et actifs réels de Macquarie (MIRA).
La société de gestion suisse Mirabaud Asset Management entend continuer son expansion en Amérique Latine, c’est ce qu’ont affirmé Daniel Herrera et Bertrand Bricheux, respectivement responsables de la communication et des ventes/marketing à Citywire Americas. Après l’acquisition de Galloway à Sao Paulo en décembre - la boutique sera renommée Mirabaud Asset Management Brazil - le gestionnaire helvétique va étudier d’autres opportunités au Brésil ainsi qu’en Uruguay. Mirabaud AM n’a toutefois pas encore arrêté de plans de distribution de ses produits dans le reste de l’Amérique Latine, hors Brésil avec Galloway.
Le média espagnol Funds People rapporte que Mutuactivos, l’entité de gestion d’actifs du groupe Mutua Madrileña, a revu la philosophie de son fonds Mutuafondo Oportunidades,renomméMutuafondo Subordinated Bonds III. Le changement de dénomination fait suite au recentrage de la stratégie sur la dettesubordonnée du secteur financier et assurantiel européen. Mutuactivos compte déjà deux autres stratégies sur le même segment. Selon Funds People, l’équipe de gestion estime qu’il s’agit d’un bon moment pour ladettesubordonnée, dont le potentiel de rentabilité lui semblenettement supérieur à celui d’autres actifs du segment obligataire.
Le groupe Crédit Agricole, l’une des plus importantes banques étrangères présentes sur le marché suisse avec un effectif de quelque 1.200 collaborateurs, a décidé d’arrêter ses activités de trading locales, dont le négoce actions, obligations et devises au sein de sa banque d’investissement, rapporte l’agence Bloomberg. Les divisions de financement et de banque privée ne sont toutefois pas affectées par cette décision. Le trading jusqu’ici localisé en Suisse sera exécuté à partir de Paris, Francfort ou Londres, a précise le groupe français. La banque compte environ une dizaine de collaborateurs impliqués dans le trading. Au moins deux membres senior de l'équipe seront transférés à Paris.
Le fonds immobilier Swiss Commercial, filiale de Swisscanto, a étoffé son portefeuille de trois immeubles avec un effet rétroactif au 1er janvier 2019. Les immeublessont situés à Lugano, Glattbrugg et Vevey. Leur valeur sur le marché est de 45 millions de francs environ, précise uncommuniqué publié ce 9 janvier. Le rendement brut se monte à 4,9%, ajouteSwisscanto, une filiale de la Banque cantonale de Zurich
Targobank vient de recruterRon Schneider en qualité de directeur des activités de conseil, avec effet immédiat, rapporte Private Banking Magazin. Dans ses nouvelles fonctions, Ron Schneider sera responsable d’environ 300 conseillers financiers couvrant tout le territoire allemand. La banque basée à Düsseldorf compte environ 190.000 clients avec un patrimoine géré d’environ 22 milliards d’euros. Ron Schneider a travaillé précédemment à la Deutsche Bank pendant 22 ans. Il était depuis janvier 2014 responsable de la distribution digitale en région et membre de la direction régionale, dernièrement basé à Cologne
Exclusive: Fidelity International responds to Brexit challenge by extending the MiFiD licence of its Luxembourg-based subsidiary FIL (Luxembourg) S.A. in order to provide portfolio management services to European clients for specific mandates.
C’est une commission très officielle chargée d’enrichir la langue française, entendez évacuer les anglicismes de notre jargon quotidien. Elle s’attaque régulièrement au vocabulaire de la finance. Pour elle, c’est du pain bénit. Depuis le 7 décembre (foi de JO), ne dites plus « tapering » ou « QE tapering », mais « désexpansion monétaire ». Ne dites plus TLTRO mais ORLTC (à vos souhaits) et ne parlez plus de « carry trade », mais de « portage spéculatif » ; le tout à l’avenant. A une autre époque, ladite commission avait voulu traduire « email ». Pas question de reprendre le vocable « courriel » en provenance du Québec (pensez donc !) ; elle opta pour « mél ». Avec le succès que l’on sait…
C’est l’expression utilisée par Kevin Hassett, le président des conseillers économiques de la Maison Blanche (Council of Economic Advisers) pour qualifier la situation actuelle de Jerome Powell à la présidence de la Réserve fédérale. Il a fait cette mise au point suite aux critiques renouvelées de Donald Trump fin décembre à propos de la Fed et de son dirigeant que le président américain juge responsable de la chute des marchés boursiers.
En Inde, les paysans sont remontés contre le Premier ministre Narendra Modi (photo) qu’ils accusent de ne rien faire contre la chute des prix de l’oignon (1 roupie le kg pour un coût de production de 8 roupies) et, par endroits, de la pomme de terre. Très présents dans des Etats clés, ils brandissent la menace de ne pas voter pour le BJP, le parti au pouvoir, lors des élections législatives au printemps. On a déjà vu des élections se perdre (1980 et 1998) sur le prix de l’oignon, mais c’était à cause de hausses astronomiques.
L’arrêt des achats nets d’actifs ne met pas fin au programme de « quantitative easing ». Réinvestissements et clé de répartition du portefeuille deviennent centraux.
Toujours sur le front. Il n’y a pas eu de trêve des confiseurs pour Donald Trump, mais sa lune de miel avec ses électeurs serait-elle en train de se terminer ? Seulement 25 % des Américains ont dit soutenir le « shutdown » partiel de l’administration américaine (sondage Reuters/Ipsos du 26 décembre) destiné à contraindre le Congrès à débloquer 5 milliards de dollars pour la construction du mur à la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique (coût estimé à 23 milliards).
Ce sont les montants nets injectés dans l’assurance-vie en novembre 2018. Depuis le début de l’année, la collecte nette s’établit à 23,1 milliards d’euros. Les derniers chiffres communiqués par la FFA (Fédération française de l’assurance) font état d’un intérêt fort des Français pour cette épargne puisque, sur les 11 premiers mois de l’année, les cotisations s’élèvent à 129,7 milliards d’euros contre 122,8 milliards sur la même période une année plus tôt. Plus en détail, les épargnants affectionnent toujours les fonds en euros, les versements sur les unités de compte pesant 28 % des cotisations à 36,6 milliards d’euros entre janvier et novembre 2018. Parallèlement, les prestations versées par les compagnies d’assurances sur la même période ont atteint 106,6 milliards d’euros.
Boule de cristal. La crise financière et à sa suite la récession ont laissé une partie de la facture aux gouvernements de la zone euro : une moyenne de 30 points de pourcentage de hausse du ratio dette publique/PIB. Que se passerait-t-il en cas de nouvelle récession sachant que la situation de certains pays est « des plus précaires, à l’image de la trajectoire de la dette publique italienne » ? « Le bloc de la zone euro devrait pouvoir résister à une chute du PIB de 2,5 % », estiment les économistes d’Oxford Economics. Au-delà, le lien entre secteur bancaire et risque souverain est tel dans le cas de l’Italie qu’il nécessiterait l’assistance financière de l’Europe, sous la forme de liquidités d’urgence et d’achats d’obligations souveraines de la part de la Banque centrale européenne. Un « bail-in » des créanciers ou une restructuration de la dette souveraine seraient la réponse politique à cette nouvelle crise, bien plus qu’une improbable sortie de l’euro, concluent les économistes. Deux amplitudes de choc sont concevables selon le scénario retenu :
L’euro a 20 ans, et pour paraphraser Paul Nizan, on ne laissera personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. Pour une monnaie aussi, ce pourrait être l’âge le plus dangereux où l’indulgence s’effrite, où commencent à compter engagements non tenus et renoncements. L’euro, c’est vrai, a tenu beaucoup de ses promesses : outil d’une grande résistance dans les épreuves qui n’ont pas manqué, il n’a cessé d’attirer de nouveaux membres qui y ont vu, comme ses concepteurs, une chance de donner à leurs économies une stabilité inespérée. Leur récompense a souvent été, comme l’espérait l’un des inspirateurs de l’euro, le Prix Nobel Robert Mundell, « transparence des prix, stabilité des anticipations, baisse des coûts de transactions ». L’Europe ne serait plus la première puissance commerciale du monde si elle ne s’était dotée d’une telle arme monétaire.
Le gestionnaire KKR a réduit de 3% l’an dernier à 0% cette année son allocation dans les loans, les prêts consentis à des sociétés largement endettées. Henry McVey, responsable des investissements de KKR, l’a indiqué mercredi dans ses prévisions macro pour 2019. Le gestionnaire était jusqu'à présent surpondéré dans cette classe d’actifs, que le ralentissement économique et les niveaux de levier et de valorisation actuels rendent moins attractive.
Ethenea Independent Investors et Mainfirst Asset Management rassemblent leurs activités de distribution au sein d’une structure nouvellement créée, baptisée Fenthum, dont le siège social se situe au Luxembourg. Elle réunit dans une même entité leurs services de business development respectifs. Fenthum aura la responsabilité des services de support à la distribution pour les deux gestionnaires de fonds avec effet immédiat. Les deux sociétés de gestion rassemblent ainsi leurs équipes locales dites «BDS», avec leurs expertises respectives. Les trois sociétés sont détenues majoritairement par Haron Holding.
La société de gestion d’actifs a nommé Kasper Elmgreen comme responsable de la plate-forme de gestion actions, annonce-t-elle dans un communiqué. Il sera basé à Dublin. Kasper Elmgreen a commencé sa carrière chez Bankinvest Asset Management, notamment de la gestion actions Europe émergente, avant d’être nommé en 2010 responsable des gestions actions. En 2014, il rejoint Nordea Asset Management à Copenhague en tant que responsable de la gestion actions fondamentale. Il y a également dirigé la restructuration des capacités d’investissement.
A l’occasion d’une table ronde organisée ce 8 janvier dans les cadre des Journées internationales du Trésor, Christian Thimann, vice-président de la Task force on climate-related financial disclosure, a salué la prise de conscience collective du secteur de la finance concernant le climat. «Les banques et compagnies d’assurance ont réalisé d’immenses progrès dans le domaine», a-t-il souligné. Néanmoins, le manque d’accélération de l’investissement inquiète. La faute n’est toutefois pas imputable aux investisseurs, mais plutôt à un manque de création de projets sur la transition énergétique. «La voiture électrique demande une énorme infrastructure, illustre Christian Thimann. Si quelqu’un voulait créer cette infrastructure, elle serait aisément financée». Selon lui, très peu de projets liés au transport, l’énergie ou l’agriculture sont encore développés : le monde politique devrait donc donner inciter à la création de ces projets, qu’il co-financerait à travers des partenariats public-privé laisserait entièrement aux mains du financement privé. Par ailleurs, si le financement de ces projets nécessite aux investisseurs de s’engager sur le long terme, ces derniers se trouvent rapidement coincés par une régulation peu incitative. «La régulation financière est encore relativement court-termiste et très attentive à la notion de liquidité. (...) Pourtant, l’infrastructure nécessite des engagements de 10 à 20 ans», illustre Christian Thimann en évoquant le mark to market imposé par IFRS, ou encore les échéances annuelles de Solvabilité 2 et Bâle III. Cette limite réglementaire s’ajoute également à une limite spatiale. «Nous faisons toujours abstraction de la provenance d’un produit , comme si cela n’avait aucune importance. Mon sentiment est qu’il va falloir un jour que l’on réfléchisse à la mondialisation et renforcer la régionalisation», a expliqué le responsable favorable au financement du développement des régions. Une manière, selon lui, de renforcer l’emploi local et les bonnes actions en faveur de la planète en s’affranchissant des émissions CO2 générées par les transports. AB.
Exclusif: Fidelity International a étendu la licence MiFID de sa filiale luxembourgeoise pour lui permettre d'offrir des services de gestion de portefeuille à des clients, notamment européens, dans le cadre de mandats spécifiques, dans la perspective du Brexit.
Keensight Capital, société spécialiséedans le domaine du Growth Buyout, a annoncé ce 9 janvier l’arrivée de Stanislas de Tinguy en tant que senior director et de Jan Kinsky en tant qu’analyst, dans le cadre du développement continu et soutenu de ses activités. Stanislas de Tinguy bénéficie d’une expérience de plus de 15 ans en banque de financement et d’investissement, avec une forte expertise dans le secteur des TMT (Technologies, Médias & Télécommunications). Stanislas de Tinguy rejoint Keensight Capital après avoir occupé les fonctions de managing director et co-head de l'équipe TMT Investment Banking pour la région Asie Pacifique chez BNP Paribas CIB. Basé à Hong-Kong, il a formé et dirigé une équipe de 15 professionnels répartis entre Hong-Kong et Singapour et couvrant la zone Asie, incluant la Chine, le Japon, l’Inde, et l’Australie. Il était notamment en charge de l’origination et l’exécution de transactions dans le secteur des TMT, sur l’ensemble des produits de la banque d’investissement. Auparavant, Ilétait managing director au sein de l’équipe Médias & Télécoms pour la région EMEA, où il a initié et structuré d’importantes opérations de levier pour des entreprises et des clients issus du capital-investissement mais aussi des marchés émergents.Stanislas de Tinguy est diplômé de l’ESSEC. Avant de rejoindre Keensight Capital, Jan Kinsky était consultant en stratégie chez Roland Berger, où il a mené de nombreux projets de stratégie de croissance, de due diligence stratégique, d’excellence opérationnelle et de corporate finance, en Amérique du Nord et en Europe.Jan Kinsky a une grande expérience internationale, ayant vécu en France, en République tchèque, au Canada, à Hong-Kong et à Singapour.Il est diplômé de l’Université McGill et a obtenu un MBA de l’INSEAD.