Toute l’actualité économique de la zone euro (PMI, inflation, croissance, chômage, confiance des ménages, dépenses) et de ses principaux membres (Allemagne, Espagne, France, Italie).
Fabio Panetta, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), a prévenu mercredi matin que les conditions de financement s’étaient récemment resserrées en zone euro et a mis en garde contre les effets d’un retrait prématuré des mesures de soutien monétaire sur la reprise économique.
La Cour constitutionnelle allemande a rejeté mardi un recours contre le programme d’achats de titres du secteur public (PSPP) de la Banque centrale européenne (BCE) de 2.400 milliards d’euros, estimant que la BCE avait démontré que ce programme était approprié.
L’économie de la zone euro devrait nettement rebondir en 2021 et en 2022 pour retrouver son niveau d’avant-crise d’ici à la fin de l’année prochaine, portée par les campagnes de vaccinations et la levée progressive des restrictions, a annoncé mercredi la Commission européenne (CE). Le PIB de la zone euro devrait grimper de +4,3% en 2021 et de +4,4% en 2022, après s’être contracté de -6,6% en 2020. Dans ses dernières prévisions, publiées en février, l’exécutif européen tablait sur une hausse du PIB des 19 pays partageant la monnaie unique de +3,8% pour 2021 et 2022. «Cette croissance sera tirée par la consommation privée, l’investissement et la hausse de la demande d’exportations de l’UE en raison du renforcement de l’économie mondiale.»
L’économie de la zone euro devrait nettement rebondir en 2021 et en 2022 pour retrouver son niveau d’avant-crise d’ici à la fin de l’année prochaine, portée par les campagnes de vaccinations et la levée progressive des restrictions, a annoncé mercredi la Commission européenne (CE), qui a revu à la hausse ses prévisions de croissance.
Les exportations allemandes ont augmenté en mars pour le onzième mois consécutif, malgré la crise due au coronavirus, et la production industrielle a rebondi plus que prévu au cours du même mois par rapport à février.
Les ventes au détail dans la zone euro ont augmenté plus que prévu en mars, de +2,7% sur un mois et de +12% sur un an, montrent les données publiées jeudi par Eurostat. La demande avait donc commencé à reprendre avec l’assouplissement de certaines restrictions prises face à la pandémie de coronavirus. Les ventes ont été notamment portées par la demande de produits non alimentaires hors carburant, qui a grimpé de +4,6% en mars par rapport à février. Les achats en ligne ont bondi de +37,2% sur un an, selon Eurostat.
Les ventes au détail dans la zone euro ont augmenté plus que prévu en mars, de +2,7% sur un mois et de +12% sur un an, montrent les données publiées jeudi par Eurostat. La demande avait donc commencé à reprendre avec l’assouplissement de certaines restrictions prises face à la pandémie de coronavirus.
Malgré l’entrée en récession technique qu’elle implique, la croissance de la zone euro au premier trimestre 2021 témoigne de la résilience des économies. L’Allemagne connaît un démarrage plus difficile que ses voisins belge ou français (en croissance respectivement de +0,6 % et +0,4 %), avec un PIB en contraction de 1,7 % par rapport au trimestre précédent.
L’économie de la zone euro s’est contractée de -0,6% au premier trimestre après -0,7% au quatrième trimestre 2020 selon les premières estimations publiées vendredi par Eurostat, entrant ainsi dans sa deuxième récession technique en un an. Le PIB des 19 pays accuse un repli de -1,8% par rapport au premier trimestre 2020.
L’inflation dans la zone euro s’est accélérée en avril avec la nette augmentation des prix de l’énergie, montre vendredi la première estimation d’Eurostat. Les prix à la consommation harmonisés dans les 19 pays (IPCH) ont augmenté de 1,6% sur un an, comme c’était prévu au regard des effets de base. L’énergie a été de loin le principal contributeur de cette augmentation générale, avec une hausse estimée à 10,3% en rythme annuel après 4,3% en mars, alors que les prix des services ont progressé de 0,9% sur un an, ceux de l’alimentation, de l’alcool et du tabac de 0,7%, et ceux des biens industriels hors énergie de 0,5%.
L’Allemagne doit mettre à jour sa législation pour le climat d’ici à la fin de l’année afin de définir comment atteindre son objectif de ramener à près de zéro émission de carbone d’ici à 2050, a annoncé jeudi la Cour constitutionnelle. Elle a conclu que la loi adoptée en 2019 n’inclut pas de dispositions suffisantes pour mener à bien ses nouveaux objectifs de réduction des émissions de carbone par rapport aux niveaux de 1990 : de 55% d’ici à 2030 et de 100% d’ici à 2050. «Les dispositions contestées portent atteinte aux libertés des plaignants, dont certains sont encore très jeunes, estime la Cour de Karlsruhe. Elles repoussent irréversiblement à après 2030 des charges considérables en matière de réduction d’émissions.» Parmi les plaignants, soutenus par Greenpeace et Fridays for Future, se trouvaient par exemple des jeunes agriculteurs vivant dans des zones où l’élévation du niveau de la mer les laissera sans héritage. Cette décision pourrait avoir des répercussions politiques fortes sur les législatives de septembre, qui doivent désigner un successeur à Angela Merkel.
L’Agefi a invité deux économistes à confronter leurs points de vue – opposés – sur l’annulation de la dette publique détenue par la Banque centrale européenne (BCE).
Les taux des obligations souveraines allemandes ont progressé mercredi matin, passant même de -0,25% à -0,20% à un moment pour le Bund à 10 ans, sans doute un peu tirés par les taux longs américains, également en hausse jusqu’à 1,65% (+3 pb) pour les US Treasuries 10 ans en amont du FOMC, mais aussi par les autres taux de la zone euro. Après leur sous-performance de mardi, à cause d’une offre de titres qui a sans doute fini par peser un peu sur les marchés, les BTP italiens à 10 ans ont poursuivi leur hausse.
Les taux des obligations souveraines allemandes ont progressé mercredi matin, passant même de -0,25% à -0,20% à un moment pour le Bund à 10 ans, sans doute un peu tirés par les taux longs américains, également en hausse jusqu’à 1,65% (+3 pb) pour les US Treasuries 10 ans en amont du FOMC, mais aussi par les autres taux de la zone euro.
Après avoir appelé Bruxelles pour rassurer Commission européenne (CE) samedi, le Premier ministre a présenté lundi au Parlement un plan de relance économique de 235 milliards d’euros, dont les 191,5 milliards provenant du plan de relance paneuropéen RRP (dont 122,6 milliards de prêts RRF), plus 13 du fonds React-EU et 30,6 milliards d’un fonds national complémentaires. «Le destin du pays réside dans cet ensemble de projets», a déclaré Mario Draghi à la chambre des députés, où il espère obtenir un vote favorable rapidement. Ce plan comprend des dépenses, essentiellement tournées vers l’avenir : 70 milliards dédiés à la transition écologique (en provenance des fonds européens RRP+React-EU), plus 31,4 milliards à la mobilité durable, 50 à la digitalisation/innovation, 33,8 à l’éducation et la recherche, 29,6 à l’inclusion sociale et 20,2 à la santé. Et des réformes (administration, fiscalité, justice, concurrence) qui, malgré un calendrier précis imposé par Bruxelles, restent le point de frictions entre les partis.
Le climat des affaires en Allemagne a continué de s’améliorer en avril, l’indice Ifo atteignant 96,8 après 96,6 en mars, mais c’est moins que ce que attendaient les économistes -entre 97 et 98 selon les panels. De plus en plus d’entreprises évoquent des tensions dans les chaînes d’approvisionnement, selon les résultats de l’enquête mensuelle de l’institut d’études économiques Ifo. La composante mesurant le jugement des chefs d’entreprise sur la situation actuelle est remontée à 94,1, après 93,1 le mois dernier, mais celle sur les anticipations a reculé à 99,5, après 100,3. Lundi, le gouvernement allemand a quand même relevé sa prévision de croissance du PIB pour l’année en cours, tablant sur une expansion de 3,5%.
Le climat des affaires en Allemagne a continué de s’améliorer en avril, l’indice Ifo atteignant 96,8 après 96,6 en mars, mais c’est moins que ce que attendaient les économistes -entre 97 et 98 selon les panels. De plus en plus d’entreprises évoquent des tensions dans les chaînes d’approvisionnement, selon les résultats de l’enquête mensuelle de l’institut d’études économiques Ifo.