Toute l’actualité de l’Union européenne (élections, lois, réglementations) et l’impact des décisions de la Commission européenne, du Parlement ou du Conseil sur l'économie, les marchés et l'écosystème financier.
Pas d’accord. Les tentatives répétées des Etats-Unis pour tuer dans l’œuf les initiatives globales ou nationales de taxation des entreprises du secteur numérique vont-elles porter un coup fatal aux travaux de l’OCDE ? « Les Etats-Unis estiment que 2020 n’est pas la meilleure année pour conduire de telles négociations. » C’est ainsi que le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin a annoncé au secrétaire général de l’OCDE le retrait des Etats-Unis de discussions pourtant bien engagées, provoquant une volée de réactions à la fin de la semaine dernière, à commencer par la France, l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni. Ces quatre pays ont adopté des législations nationales sans attendre la conclusion d’un accord international, déclenchant du côté américain l’ouverture d’enquêtes au titre de la section 301 de la loi de 1974 sur le commerce, prélude à des mesures de rétorsion.
Le Parlement européen a adopté jeudi soir, à 502 votes pour sur 688, les modifications du règlement sur les exigences en capital (CRR 2) votées le 9 juin par sa commission des affaires économiques (Econ) pour aider les banques et les économies européennes à faire face au Covid-19. Les allégements prévus découlent pour l’essentiel des propositions de la Commission européenne formulées le 30 avril. Ils portent sur les dispositions transitoires liées aux provisionnements IFRS 9 sur les prêts détériorés, le report à janvier 2023 du nouveau coussin de ratio de levier pour les banques systémiques, et la possibilité pour la Banque centrale européenne d’exclure du risque de marché des établissements les dépassements en modèles internes liés aux changements de régimes de volatilité exceptionnels pour les calculs des exigences correspondantes.
Le Parlement européen a adopté jeudi soir, en session plénière à une large majorité de 502 votes pour sur 688, les modifications du règlement sur les exigences en capital (CRR 2) votées le 9 juin par sa commission des affaires économiques (Econ) pour aider les banques et les économies européennes à faire face au covid-19.
La Hongrie devrait soutenir le plan de relance de l’Union européenne (UE) visant à injecter 750 milliards d’euros dans l'économie face à la crise du coronavirus : «Plusieurs États membres de l’UE sont dans une situation tellement difficile que nous pouvons difficilement ne pas approuver que la Hongrie soutienne également un plan d’emprunt commun», a déclaré vendredi le Premier ministre Viktor Orban, peu avant un nouveau sommet par visioconférence des dirigeants européens. Fin mai, il s’était pourtant déclaré sceptique sur ce projet présenté par la Commission européenne (CE) prévoyant l'émission d’une dette mutualisée européenne. Mais les critères d’attribution des aides pourraient évoluer, être moins directement liés à l’épidémie, ce qui pourrait aussi convaincre la Pologne.
S'il améliore les conditions de commercialisation au sein de l’Europe, le dispositif semble lacunaire voire moins favorable que les règles française actuelles
Mario Centeno, le président de l’Eurogroupe, a annoncé mardi sa démission à la tête de l’institution le 13 juillet prochain, disant ne pas vouloir solliciter un deuxième mandat de deux ans et demi. Cela suit l’annonce de sa démission de son poste de ministre des Finances du Portugal. Mario Centeno a déclaré sur Twitter qu’il lancerait une procédure en vue du choix de son successeur jeudi. Le nouveau président de l’Eurogroupe, l’organe informel réunissant les ministres des Finances des pays de la zone euro, sera choisi le 9 juillet.
Mario Centeno, le président de l’Eurogroupe, a annoncé mardi sa démission à la tête de l’institution le 13 juillet prochain, disant ne pas vouloir solliciter un deuxième mandat de deux ans et demi. Cette décision suit l’annonce de sa démission de son poste de ministre des Finances du Portugal. La rumeur de démission de Mario Centeno du gouvernement portugais circulait depuis plusieurs semaines, en raison de désaccords avec le Premier ministre Antonio Costa.
«Cette semaine, nous n’avons fait aucun progrès significatif (...). Nous ne pouvons pas continuer ainsi pour toujours», a déclaré vendredi Michel Barnier, responsable des négociations côté européen, à propos du dernier cycle de négociation entre l’Union européenne et le Royaume-Uni sur leur future relation. Il souhaite que Londres et l’UE scellent un accord d’ici au 31 octobre au plus tard.
L’Autorité bancaire européenne (EBA) a publié mardi un avis favorable à la notification par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) de son intention de proroger d’un an à partir du 1er juillet une mesure introduite en 2018 afin de protéger les banques françaises d’importance mondiale ou systémique en limitant leur exposition aux grandes sociétés non financières (NFC) ou groupes de NFC fortement endettés à 5% maximum de leur capital éligible. Ce filet de sécurité, permis par l’article 458 du règlement sur les exigences de fonds propres (CRR), doit empêcher l’accumulation de vulnérabilités futures, sachant que la limite de concentration fixée par défaut par la réglementation européenne est de 25%.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson se rendra personnellement à Bruxelles le mois prochain pour s’entretenir avec les représentants de l’exécutif européen, a rapporté hier The Times, indiquant que Londres cherchait à raviver les négociations avec l’Union européenne sur le Brexit. D’après le journal, le négociateur britannique en chef pour le Brexit, David Frost, a déclaré que Boris Johnson rencontrerait la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel, pour évaluer l'état des discussions.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson se rendra personnellement à Bruxelles le mois prochain pour s’entretenir avec les représentants de l’exécutif européen, a rapporté jeudi The Times, indiquant que Londres cherchait à raviver les négociations avec l’Union européenne sur le Brexit. D’après le journal, le négociateur britannique en chef pour le Brexit, David Frost, a déclaré que Boris Johnson rencontrerait la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Charles Michel, pour évaluer l'état des discussions.